Luc 14:1-35
Luc 14:1-35 Bible J.N. Darby (JND)
Et il arriva que, comme il entrait, un sabbat, dans la maison d’un des principaux des pharisiens pour manger du pain, ils l’observaient. Et voici, il y avait un homme hydropique devant lui. Et Jésus, répondant, parla aux docteurs de la loi et aux pharisiens, disant : Est-il permis de guérir, un jour de sabbat ? Et ils se turent. Et l’ayant pris, il le guérit, et le renvoya. Et répondant, il leur dit : Qui sera celui de vous, qui, ayant un âne ou un bœuf, lequel vienne à tomber dans un puits, ne l’en retire aussitôt le jour du sabbat ? Et ils ne pouvaient répliquer à ces choses. Or il dit une parabole aux conviés, observant comment ils choisissaient les premières places ; et il leur disait : Quand tu seras convié par quelqu’un à des noces, ne te mets pas à table à la première place, de peur qu’un plus honorable que toi ne soit convié par lui, et que celui qui vous a conviés, toi et lui, ne vienne et ne te dise : Fais place à celui-ci ; et qu’alors tu ne te mettes avec honte à occuper la dernière place. Mais, quand tu seras convié, va et assieds-toi à la dernière place, afin que, quand celui qui t’a convié viendra, il te dise : Ami, monte plus haut. Alors tu auras de la gloire devant tous ceux qui seront à table avec toi. Car quiconque s’élève, sera abaissé ; et celui qui s’abaisse sera élevé. Et il dit aussi à celui qui l’avait convié : Quand tu fais un dîner ou un souper, n’appelle pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; de peur qu’eux aussi ne te convient à leur tour, et que la pareille ne te soit rendue. Mais quand tu fais un festin, convie les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles ; et tu seras bienheureux, car ils n’ont pas de quoi te rendre la pareille : car la pareille te sera rendue en la résurrection des justes. Et un de ceux qui étaient à table, ayant entendu ces choses, lui dit : Bienheureux celui qui mangera du pain dans le royaume de DIEU. Et il lui dit : Un homme fit un grand souper et y convia beaucoup de gens. Et à l’heure du souper, il envoya son esclave dire aux conviés : Venez, car déjà tout est prêt. Et ils commencèrent tous unanimement à s’excuser. Le premier lui dit : J’ai acheté un champ, et il faut nécessairement que je m’en aille et que je le voie ; je te prie, tiens-moi pour excusé. Et un autre dit : J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer ; je te prie, tiens-moi pour excusé. Et un autre dit : J’ai épousé une femme, et à cause de cela je ne puis aller. Et l’esclave, s’en étant retourné, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison, en colère, dit à son esclave : Va-t’en promptement dans les rues et dans les ruelles de la ville, et amène ici les pauvres, et les estropiés, et les aveugles, et les boiteux. Et l’esclave dit : Maître, il a été fait ainsi que tu as commandé, et il y a encore de la place. Et le maître dit à l’esclave : Va-t’en dans les chemins et [le long des] haies, et contrains [les gens] d’entrer, afin que ma maison soit remplie ; car je vous dis, qu’aucun de ces hommes qui ont été conviés ne goûtera de mon souper. Et de grandes foules allaient avec lui. Et se tournant, il leur dit : Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, et sa mère, et sa femme, et ses enfants, et ses frères, et ses sœurs, et même aussi sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne vient pas après moi, ne peut être mon disciple. Car quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne s’asseye premièrement et ne calcule la dépense, [pour voir] s’il a de quoi l’achever ? de peur que, en ayant jeté le fondement et n’ayant pu l’achever, tous ceux qui le voient ne se mettent à se moquer de lui, disant : Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever. Ou, quel est le roi qui, partant pour faire la guerre à un autre roi, ne s’asseye premièrement et ne délibère s’il peut, avec 10 000 [hommes], résister à celui qui vient contre lui avec 20 000 ? Autrement, pendant qu’il est encore loin, il lui envoie une ambassade et s’informe des [conditions] de paix. Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il a, ne peut être mon disciple. Le sel donc est bon ; mais si le sel aussi a perdu sa saveur, avec quoi l’assaisonnera-t-on ? Il n’est propre, ni pour la terre, ni pour le fumier ; on le jette dehors. Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende.
Luc 14:1-35 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
Un jour de sabbat, Jésus entre dans la maison d’un chef des Pharisiens pour y prendre un repas. Les gens qui sont là regardent Jésus avec attention. Un homme se trouve devant lui. Il a le corps tout gonflé à cause d’une maladie. Alors Jésus demande aux maîtres de la loi et aux Pharisiens : « Le jour du sabbat, est-ce qu’on a le droit de guérir quelqu’un ? ou est-ce que c’est interdit ? » Mais ils ne répondent pas. Jésus se tourne vers le malade, il le guérit et lui dit de partir. Ensuite Jésus dit aux maîtres de la loi et aux Pharisiens : « Supposons ceci : le jour du sabbat, votre fils ou votre bœuf tombe dans un puits. Vous allez sûrement le tirer de là tout de suite ! » Et ils ne peuvent rien répondre à cela. Jésus voit que les invités choisissent les premières places à table. Alors il leur donne ce conseil : « Quand quelqu’un t’invite à un repas de mariage, ne va pas t’asseoir à la première place. En effet, on a peut-être invité quelqu’un de plus important que toi. Et celui qui vous a invités tous les deux va te dire : “Donne-lui ta place.” Alors, plein de honte, tu devras t’asseoir à la dernière place. Au contraire, quand quelqu’un t’invite, va t’asseoir à la dernière place. De cette façon, celui qui t’a invité te dira en arrivant : “Mon ami, prends une meilleure place.” Alors, tous ceux qui sont à table avec toi verront combien tu es respecté. En effet, celui qui veut être au-dessus des autres, on lui donnera la dernière place. Et celui qui prend la dernière place, on le mettra au-dessus des autres. » Ensuite, Jésus dit à celui qui l’a invité : « Quand tu donnes un grand repas, à midi ou le soir, n’invite ni tes amis, ni tes frères et sœurs, ni les gens de ta famille, ni des voisins riches. En effet, ils t’inviteront à leur tour et ils te rendront ce que tu as fait pour eux. Au contraire, quand tu offres un repas de fête, invite des pauvres, des infirmes, des boiteux, des aveugles. Alors tu seras heureux parce qu’ils ne peuvent pas te rendre cela. Mais Dieu te rendra cela le jour où il relèvera de la mort ceux qui lui ont obéi. » En entendant ces paroles, un de ceux qui sont à table dit à Jésus : « Il est heureux, celui qui prendra son repas dans le Royaume de Dieu ! » Jésus lui répond par cette histoire : « Un homme prépare un grand repas et il invite beaucoup de monde. À l’heure du repas, il envoie son serviteur dire aux invités : “Venez ! Maintenant, c’est prêt !” Mais tous les invités, l’un après l’autre, se mettent à s’excuser. Le premier dit au serviteur : “Je viens d’acheter un champ et je dois aller le voir. Je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “Je viens d’acheter cinq paires de bœufs et je vais les essayer. Je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “Je viens de me marier, c’est pourquoi je ne peux pas venir.” Le serviteur revient chez son maître et il lui raconte tout cela. Alors le maître de maison se met en colère et il dit à son serviteur : “Va vite sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les infirmes, les aveugles et les boiteux.” Après un moment, le serviteur vient dire : “Maître, on a fait ce que tu as commandé, et il y a encore de la place.” Le maître dit au serviteur : “Va sur les chemins et près des champs. Ceux que tu rencontreras, oblige-les à entrer chez moi. Ainsi, ma maison sera pleine. En effet, je te dis une chose : parmi ces premiers invités, personne ne mangera de mon repas !” » Plus tard, Jésus est en route, et des foules nombreuses l’accompagnent. Il se tourne vers elles et il dit : « Celui qui vient à moi doit m’aimer plus que son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs et même plus que sa vie. Sinon, cette personne ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix et qui ne me suit pas, celui-là ne peut pas être mon disciple. « En effet, quand l’un de vous veut construire une grande maison, il commence par s’asseoir et il calcule : “Combien est-ce que cela va coûter ? Est-ce que j’ai assez d’argent pour aller jusqu’au bout ?” Mais s’il pose les fondations sans pouvoir finir la maison, tous ceux qui verront cela se mettront à se moquer de lui. Ils diront : “Cet homme a commencé à construire, mais il n’a pas pu finir !” Et quand un roi part en guerre contre un autre roi, il commence par s’asseoir et il se demande : “J’ai 10 000 soldats. Est-ce que je peux aller combattre mon ennemi qui vient m’attaquer avec 20 000 soldats ?” S’il ne peut pas, il envoie des messagers à l’autre roi, pendant qu’il est encore loin, et il demande à faire la paix. » Jésus ajoute : « Ainsi, parmi vous, si quelqu’un ne laisse pas tout ce qu’il possède, cette personne ne peut pas être mon disciple. « Oui, le sel est une bonne chose, mais quand le sel perd son goût, comment le lui rendre ? On ne peut plus l’utiliser pour la terre ni pour l’engrais. On le jette dehors. Celui qui a des oreilles pour écouter, qu’il écoute ! »
Luc 14:1-35 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)
Jésus étant entré, un jour de sabbat, dans la maison de l'un des chefs des pharisiens, pour prendre un repas, les pharisiens l'observaient. Et voici, un homme hydropique était devant lui. Jésus prit la parole, et dit aux docteurs de la loi et aux pharisiens: Est-il permis, ou non, de faire une guérison le jour du sabbat? Ils gardèrent le silence. Alors Jésus avança la main sur cet homme, le guérit, et le renvoya. Puis il leur dit: Lequel de vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne l'en retirera pas aussitôt, le jour du sabbat? Et ils ne purent rien répondre à cela. Il adressa ensuite une parabole aux conviés, en voyant qu'ils choisissaient les premières places; et il leur dit: Lorsque tu seras invité par quelqu'un à des noces, ne te mets pas à la première place, de peur qu'il n'y ait parmi les invités une personne plus éminente que toi, et que celui qui vous a invités l'un et l'autre ne vienne te dire: Cède la place à cette personne-là. Tu aurais alors la honte d'aller occuper la dernière place. Mais, lorsque tu seras invité, va te mettre à la dernière place, afin que, quand celui qui t'a invité viendra, il te dise: Mon ami, monte plus haut. Alors cela te fera honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi. Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé. Il dit aussi à celui qui l'avait invité: Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour et qu'on ne te rende la pareille. Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Et tu seras heureux de ce qu'ils ne peuvent pas te rendre la pareille; car elle te sera rendue à la résurrection des justes. Un de ceux qui étaient à table, après avoir entendu ces paroles, dit à Jésus: Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu! Et Jésus lui répondit: Un homme donna un grand repas, et il invita beaucoup de gens. A l'heure du repas, il envoya son serviteur dire aux conviés: Venez, car tout est déjà prêt. Mais tous unanimement se mirent à s'excuser. Le premier lui dit: J'ai acheté un champ, et je suis obligé d'aller le voir; excuse-moi, je te prie. Un autre dit: J'ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer; excuse-moi, je te prie. Un autre dit: Je viens de me marier, et c'est pourquoi je ne puis aller. Le serviteur, de retour, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison irrité dit à son serviteur: Va promptement dans les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. Le serviteur dit: Maître, ce que tu as ordonné a été fait, et il y a encore de la place. Et le maître dit au serviteur: Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d'entrer, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon souper. De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur dit: Si quelqu'un vient à moi, sans me préférer à son père, à sa mère, à sa femme, à ses enfants, à ses frères, et à ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. Car, lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer, de peur qu'après avoir posé les fondements, il ne puisse l'achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n'a pu achever? Ou quel roi, s'il va faire la guerre à un autre roi, ne s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l'attaquer avec vingt mille? S'il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple. Le sel est une bonne chose; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi l'assaisonnera-t-on? Il n'est bon ni pour la terre, ni pour le fumier; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Luc 14:1-35 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
Un jour de sabbat, Jésus était invité pour un repas chez l’un des dirigeants du parti pharisien. Ceux qui étaient à table avec lui l’observaient attentivement. Or, il y avait là un homme dont le corps était couvert d’œdèmes. Jésus prit la parole et s’adressa aux enseignants de la Loi et aux pharisiens : Est-il permis, oui ou non, de guérir quelqu’un le jour du sabbat ? Ils ne répondirent rien. Alors Jésus, saisissant le malade, le guérit et lui dit de rentrer chez lui. Puis, se tournant vers ceux qui étaient là, il leur demanda : Qui de vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne l’en retire pas le plus tôt possible, même si c’est le jour du sabbat ? Là encore, ils ne surent que répondre. Ayant remarqué comment les invités cherchaient tous les places d’honneur, il leur dit cette parabole : Si quelqu’un t’invite à un repas de noces, ne va pas t’installer à la place d’honneur. Peut-être y a-t-il, parmi les invités, un personnage plus important que toi et celui qui vous a invités l’un et l’autre viendra-t-il te dire : « Cède-lui cette place. » Il te faudra alors honteusement gagner la dernière place ! Non, quand tu es invité, va, au contraire, te mettre tout de suite à la dernière place. Alors, quand ton hôte entrera dans la salle, il te dira : « Mon ami, il y a une place bien meilleure pour toi, viens t’asseoir plus haut ! » Ainsi tu seras honoré devant tous les convives. En effet, celui qui s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. Jésus dit aussi à son hôte : Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, tes frères, ta parenté ou de riches voisins, car ils pourraient t’inviter à leur tour et te payer ainsi de ta peine. Non, si tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des paralysés, des aveugles. Si tu fais cela, tu en seras très heureux, parce que ces gens-là n’ont pas la possibilité de te rendre la pareille. Et Dieu te le revaudra lorsque les justes ressusciteront. A ces mots, l’un des convives dit à Jésus : Heureux celui qui prendra part au banquet dans le royaume de Dieu ! Jésus lui répondit : Un jour, un homme avait organisé une grande réception. Il avait invité beaucoup de monde. Lorsque le moment du festin arriva, il envoya son serviteur dire aux invités : « Venez maintenant, tout est prêt. » Mais ceux-ci s’excusèrent tous l’un après l’autre. Le premier lui fit dire : « J’ai acheté un champ et il faut absolument que j’aille le voir. Excuse-moi, je te prie. » Un autre dit : « Je viens d’acquérir cinq paires de bœufs, et je m’en vais les essayer. Excuse-moi, je te prie. » Un autre encore dit : « Je viens de me marier, il m’est donc impossible de venir. » Quand le serviteur fut de retour auprès de son maître, il lui rapporta toutes les excuses qu’on lui avait données. Alors le maître de la maison se mit en colère et dit à son serviteur : « Dépêche-toi ! Va-t’en sur les places et dans les rues de la ville et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles, les paralysés… ! » Au bout d’un moment, le serviteur vint dire : « Maître, j’ai fait ce que tu m’as dit, mais il y a encore de la place. – Eh bien, lui dit le maître, va sur les chemins, le long des haies, fais en sorte que les gens viennent, pour que ma maison soit pleine. Une chose est sûre : pas un seul des premiers invités ne goûtera à mon festin. » Comme de grandes foules accompagnaient Jésus, il se retourna vers ceux qui le suivaient et leur dit : Si quelqu’un vient à moi et n’est pas prêt à renoncer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix, et qui ne me suit pas, ne peut être mon disciple. En effet, si l’un de vous veut bâtir une tour, est-ce qu’il ne prend pas d’abord le temps de s’asseoir pour calculer ce qu’elle lui coûtera et de vérifier s’il a les moyens de mener son entreprise à bonne fin ? Sans quoi, s’il n’arrive pas à terminer sa construction après avoir posé les fondations, il risque d’être la risée de tous les témoins de son échec. « Regardez, diront-ils, en voilà un qui a commencé à construire et qui n’a pas pu terminer ! » Ou bien, supposez qu’un roi soit sur le point de partir en guerre contre un autre. Ne prendra-t-il pas le temps de s’asseoir pour examiner s’il peut, avec dix mille hommes, affronter celui qui est sur le point de marcher contre lui avec vingt mille ? S’il se rend compte qu’il en est incapable, il lui enverra une délégation, pendant que l’ennemi est encore loin, pour négocier la paix avec lui. Il en est de même pour vous ; celui qui n’est pas prêt à abandonner tout ce qu’il possède, ne peut pas être mon disciple. Le sel est une bonne chose, mais s’il devient insipide, comment lui rendra-t-on sa saveur ? On ne peut plus l’utiliser, ni pour la terre, ni pour le fumier. Il n’y a plus qu’à le jeter. Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !
Luc 14:1-35 Bible Segond 21 (S21)
Un jour de sabbat, Jésus était allé dans la maison de l'un des chefs des pharisiens pour prendre un repas, et les pharisiens l'observaient. Or un homme rempli d’œdème se trouvait devant lui. Jésus prit la parole et dit aux professeurs de la loi et aux pharisiens: «Est-il permis [ou non] de faire une guérison le jour du sabbat?» Ils gardèrent le silence. Alors Jésus toucha le malade, le guérit et le renvoya. Puis il leur dit: «Lequel de vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne l'en retire pas aussitôt, même le jour du sabbat?» Et ils furent incapables de répondre à cela. Il adressa ensuite une parabole aux invités, en voyant qu'ils choisissaient les meilleures places. Il leur dit: «Lorsque tu es invité par quelqu'un à des noces, ne te mets pas à la meilleure place, de peur qu'il n'y ait parmi les invités une personne plus importante que toi et que celui qui vous a invités l'un et l'autre ne vienne te dire: ‘Laisse-lui la place!’ Tu aurais alors la honte d'aller occuper la dernière place. Mais lorsque tu es invité, va te mettre à la dernière place, afin qu'au moment où celui qui t'a invité arrive, il te dise: ‘Mon ami, monte plus haut.’ Alors tu seras honoré devant [tous] ceux qui seront à table avec toi. En effet, toute personne qui s'élève sera abaissée, et celle qui s'abaisse sera élevée.» Il dit aussi à celui qui l'avait invité: «Lorsque tu organises un dîner ou un souper, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour pour te rendre la pareille. Lorsque tu organises un festin, invite au contraire des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles, et tu seras heureux, car ils ne peuvent pas te rendre la pareille. En effet, cela te sera rendu à la résurrection des justes.» Après avoir entendu ces paroles, un de ceux qui étaient à table dit à Jésus: «Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu!» Jésus lui répondit: «Un homme organisa un grand festin et invita beaucoup de gens. A l'heure du festin, il envoya son serviteur dire aux invités: ‘Venez, car tout est déjà prêt.’ Mais tous sans exception se mirent à s'excuser. Le premier lui dit: ‘J'ai acheté un champ et je suis obligé d'aller le voir, excuse-moi, je t'en prie.’ Un autre dit: ‘J'ai acheté cinq paires de bœufs et je vais les essayer, excuse-moi, je t'en prie.’ Un autre dit: ‘Je viens de me marier, c'est pourquoi je ne peux pas venir.’ A son retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors le maître de la maison, en colère, dit à son serviteur: ‘Va vite sur les places et dans les rues de la ville et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux.’ Le serviteur dit: ‘Maître, ce que tu as ordonné a été fait et il reste encore de la place.’ Le maître dit alors au serviteur: ‘Va sur les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, oblige-les à entrer, afin que ma maison soit remplie. En effet, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon festin.’» De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna et leur dit: «Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix et ne me suit pas ne peut pas être mon disciple. En effet, si l'un de vous veut construire une tour, il s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer. Autrement, si après avoir posé les fondations il ne peut pas la terminer, tous ceux qui le verront se mettront à se moquer de lui en disant: ‘Cet homme a commencé à construire, et il n'a pas pu finir.’ De même, si un roi part en guerre contre un autre roi, il s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec 10'000 hommes, affronter celui qui vient l'attaquer avec 20'000. Si ce n’est pas le cas, alors que l'autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. Ainsi donc aucun de vous, à moins de renoncer à tout ce qu'il possède, ne peut être mon disciple. »Le sel est une bonne chose, mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il n'est bon ni pour la terre, ni pour le fumier; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.»
Luc 14:1-35 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)
Jésus étant entré, un jour de sabbat, dans la maison de l’un des chefs des pharisiens, pour prendre un repas, les pharisiens l’observaient. Et voici, un homme hydropique était devant lui. Jésus prit la parole, et dit aux docteurs de la loi et aux pharisiens: Est-il permis, ou non, de faire une guérison le jour du sabbat? Ils gardèrent le silence. Alors Jésus avança la main sur cet homme, le guérit, et le renvoya. Puis il leur dit: Lequel de vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne l’en retirera pas aussitôt, le jour du sabbat? Et ils ne purent rien répondre à cela. Il adressa ensuite une parabole aux conviés, en voyant qu’ils choisissaient les premières places; et il leur dit: Lorsque tu seras invité par quelqu’un à des noces, ne te mets pas à la première place, de peur qu’il n’y ait parmi les invités une personne plus considérable que toi, et que celui qui vous a invités l’un et l’autre ne vienne te dire: Cède la place à cette personne-là. Tu aurais alors la honte d’aller occuper la dernière place. Mais, lorsque tu seras invité, va te mettre à la dernière place, afin que, quand celui qui t’a invité viendra, il te dise: Mon ami, monte plus haut. Alors cela te fera honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi. Car quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé. Il dit aussi à celui qui l’avait invité: Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu’ils ne t’invitent à leur tour et qu’on ne te rende la pareille. Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Et tu seras heureux de ce qu’ils ne peuvent pas te rendre la pareille; car elle te sera rendue à la résurrection des justes. Un de ceux qui étaient à table, après avoir entendu ces paroles, dit à Jésus: Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu! Et Jésus lui répondit: Un homme donna un grand souper, et il invita beaucoup de gens. A l’heure du souper, il envoya son serviteur dire aux conviés: Venez, car tout est déjà prêt. Mais tous unanimement se mirent à s’excuser. Le premier lui dit: J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir; excuse-moi, je te prie. Un autre dit: J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer; excuse-moi, je te prie. Un autre dit: Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne puis aller. Le serviteur, de retour, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison irrité dit à son serviteur: Va promptement dans les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. Le serviteur dit: Maître, ce que tu as ordonné a été fait, et il y a encore de la place. Et le maître dit au serviteur: Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon souper. De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur dit: Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever? Ou quel roi, s’il va faire la guerre à un autre roi, ne s’assied d’abord pour examiner s’il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l’attaquer avec vingt mille? S’il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. Le sel est une bonne chose; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi l’assaisonnera-t-on? Il n’est bon ni pour la terre, ni pour le fumier; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Luc 14:1-35 Bible en français courant (BFC)
Un jour de sabbat, Jésus se rendit chez un des chefs des Pharisiens pour y prendre un repas. Ceux qui étaient là observaient attentivement Jésus. Un homme atteint d'hydropisie se tenait devant lui. Jésus prit la parole et demanda aux maîtres de la loi et aux Pharisiens: «Notre loi permet-elle ou non de faire une guérison le jour du sabbat?» Mais ils ne voulurent pas répondre. Alors Jésus toucha le malade, le guérit et le renvoya. Puis il leur dit: «Si l'un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas l'en retirer aussitôt, même le jour du sabbat?» Ils furent incapables de répondre à cela. Jésus remarqua comment les invités choisissaient les meilleures places. Il dit alors à tous cette parabole: «Lorsque quelqu'un t'invite à un repas de mariage, ne va pas t'asseoir à la meilleure place. Il se pourrait en effet que quelqu'un de plus important que toi ait été invité et que celui qui vous a invités l'un et l'autre vienne te dire: “Laisse-lui cette place.” Alors tu devrais, tout honteux, te mettre à la dernière place. Au contraire, lorsque tu es invité, va t'installer à la dernière place, pour qu'au moment où viendra celui qui t'a invité, il te dise: “Mon ami, viens t'asseoir à une meilleure place.” Ainsi, ce sera pour toi un honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi. En effet, quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé.» Puis Jésus dit à celui qui l'avait invité: «Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n'invite ni tes amis, ni tes frères, ni les membres de ta parenté, ni tes riches voisins; car ils pourraient t'inviter à leur tour et tu serais ainsi payé pour ce que tu as donné. Mais quand tu offres un repas de fête, invite les pauvres, les infirmes, les boiteux et les aveugles. Tu seras heureux, car ils ne peuvent pas te le rendre. Dieu te le rendra lorsque ceux qui ont fait le bien se relèveront de la mort.» Après avoir entendu ces mots, un de ceux qui étaient à table dit à Jésus: «Heureux celui qui prendra son repas dans le Royaume de Dieu!» Jésus lui raconta cette parabole: «Un homme offrit un grand repas auquel il invita beaucoup de monde. A l'heure du repas, il envoya son serviteur dire aux invités: “Venez, car c'est prêt maintenant.” Mais tous, l'un après l'autre, se mirent à s'excuser. Le premier dit au serviteur: “J'ai acheté un champ et il faut que j'aille le voir; je te prie de m'excuser.” Un autre lui dit: “J'ai acheté cinq paires de bœufs et je vais les essayer; je te prie de m'excuser.” Un autre encore dit: “Je viens de me marier et c'est pourquoi je ne peux pas y aller.” Le serviteur retourna auprès de son maître et lui rapporta ces réponses. Le maître de la maison se mit en colère et dit à son serviteur: “Va vite sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les infirmes, les aveugles et les boiteux.” Après un moment, le serviteur vint dire: “Maître, tes ordres ont été exécutés, mais il y a encore de la place.” Le maître dit alors à son serviteur: “Va sur les chemins de campagne, le long des haies, et oblige les gens à entrer, afin que ma maison soit remplie. Je vous le dis: aucun de ceux qui avaient été invités ne mangera de mon repas!” » Une foule immense faisait route avec Jésus. Il se retourna et dit à tous: «Celui qui vient à moi doit me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à sa propre personne. Sinon, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour me suivre ne peut pas être mon disciple. Si l'un de vous veut construire une tour, il s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a assez d'argent pour achever le travail. Autrement, s'il pose les fondations sans pouvoir achever la tour, tous ceux qui verront cela se mettront à rire de lui en disant: “Cet homme a commencé de construire mais a été incapable d'achever le travail!” De même, si un roi veut partir en guerre contre un autre roi, il s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec dix mille hommes, affronter son adversaire qui marche contre lui avec vingt mille hommes. S'il ne le peut pas, il envoie des messagers à l'autre roi, pendant qu'il est encore loin, pour lui demander ses conditions de paix. Ainsi donc, ajouta Jésus, aucun de vous ne peut être mon disciple s'il ne renonce pas à tout ce qu'il possède.» «Le sel est une bonne chose. Mais s'il perd son goût, comment pourrait-on le lui rendre? Il n'est alors bon ni pour la terre, ni pour le fumier; on le jette dehors. Écoutez bien, si vous avez des oreilles pour entendre!»