Luc 10:1-42
Luc 10:1-42 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
Après cela, le Seigneur choisit 72 autres disciples. Il les envoie deux par deux devant lui, dans toutes les villes et tous les endroits où lui-même doit aller. Il leur dit : « Il y a une grande récolte à faire, mais les ouvriers ne sont pas assez nombreux. Demandez donc au propriétaire de la récolte d’envoyer encore des ouvriers pour faire sa récolte. Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N’emportez pas d’argent, pas de sac, pas de sandales. Sur le chemin, ne vous arrêtez pas pour saluer les gens. « Quand vous entrez dans une maison, dites d’abord : “Paix à cette maison !” Si un ami de la paix habite là, votre paix restera avec lui, sinon, elle reviendra à vous. Restez dans cette maison, mangez et buvez ce qu’on vous donne. En effet, l’ouvrier doit recevoir un salaire. Ne passez pas de maison en maison. Quand vous entrez dans une ville où les habitants vous reçoivent, mangez ce qu’on vous présente. Guérissez les malades qui sont là et dites à tous : “Maintenant le Royaume de Dieu est près de vous !” Mais quand vous entrez dans une ville où les habitants ne vous reçoivent pas, allez sur les places publiques et dites aux gens : “Nous enlevons même la poussière de votre ville qui est collée sous nos pieds, et nous vous la rendons ! Mais vous devez le savoir : le Royaume de Dieu est tout près de vous.” Oui, je vous le dis, le jour où Dieu jugera les gens, il sera moins sévère avec les habitants de Sodome qu’avec les habitants de cette ville ! » « Quel malheur pour toi, ville de Corazin ! Quel malheur pour toi, ville de Bethsaïda ! C’est chez vous que Dieu a fait des choses extraordinaires, et non à Tyr et à Sidon. S’il avait fait ces choses là-bas, leurs habitants auraient changé leur vie depuis longtemps. Ils l’auraient montré en prenant des sacs pour s’habiller et en mettant de la cendre sur leur corps ! C’est pourquoi le jour où Dieu jugera les gens, il sera moins sévère avec les habitants de Tyr et de Sidon qu’avec vous ! « Et toi, ville de Capernaüm, est-ce que Dieu te fera monter jusqu’au ciel ? Au contraire, il te fera descendre chez les morts ! » Jésus dit encore à ses disciples : « Si une personne vous écoute, c’est moi qu’elle écoute. Si une personne ne vous reçoit pas, c’est moi qu’elle ne reçoit pas. Et si elle ne me reçoit pas, elle ne reçoit pas celui qui m’a envoyé. » Ensuite, les 72 disciples reviennent. Ils sont pleins de joie et ils disent : « Seigneur, même les esprits mauvais nous obéissent, quand nous leur donnons des ordres en ton nom ! » Jésus leur dit : « Je voyais Satan qui tombait du ciel comme un éclair. Écoutez ! Je vous ai donné le pouvoir de marcher sans danger sur les serpents et les scorpions, et d’écraser toute la puissance de l’esprit mauvais. Rien ne pourra vous faire du mal. Pourtant, ne soyez pas joyeux parce que les esprits mauvais vous obéissent, mais soyez joyeux parce que Dieu a écrit votre nom dans les cieux ! » Au même moment, Jésus est rempli de joie par l’Esprit Saint. Il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te dis merci. En effet, ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as fait connaître aux petits. Oui, Père, tu l’as bien voulu. « Mon Père m’a tout donné. Personne ne connaît le Fils, sauf le Père. Personne ne connaît le Père, sauf le Fils. Mais le Fils veut montrer le Père à d’autres pour qu’ils le connaissent aussi. » Ensuite, Jésus se tourne vers ses disciples et il leur dit, à eux seuls : « Vous êtes heureux de voir ce que vous voyez ! Oui, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, mais ils ne l’ont pas vu ! Ils ont voulu entendre ce que vous entendez, mais ils ne l’ont pas entendu ! » Alors un maître de la loi arrive. Il veut tendre un piège à Jésus et lui demande : « Maître, qu’est-ce que je dois faire pour recevoir la vie avec Dieu pour toujours ? » Jésus lui dit : « Qu’est-ce qui est écrit dans la loi ? Comment est-ce que tu le comprends ? » L’homme répond : « Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force et de toute ton intelligence. Et tu dois aimer ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais cela et tu vivras. » Mais le maître de la loi veut montrer que sa question est juste. Il demande à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus répond : « Un homme descend de Jérusalem à Jéricho. Des bandits l’attaquent. Ils lui prennent ses vêtements, ils le frappent et ils s’en vont en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descend aussi sur cette route. Quand il voit l’homme, il passe de l’autre côté de la route et continue son chemin. Un lévite fait la même chose. Il arrive à cet endroit, il voit l’homme, il passe de l’autre côté de la route et continue son chemin. Mais un Samaritain en voyage arrive près de l’homme. Il le voit, et son cœur est plein de pitié pour lui. Il s’approche, il verse de l’huile et du vin sur ses blessures et il lui met des bandes de tissu. Ensuite, il le fait monter sur sa bête, il l’emmène dans une maison pour les voyageurs et il s’occupe de lui. Le jour suivant, le Samaritain sort deux pièces d’argent, il les donne au propriétaire de la maison, et il lui dit : “Occupe-toi de cet homme. Ce que tu dépenseras en plus pour lui, je le rembourserai moi-même quand je reviendrai par ici.” » Et Jésus demande : « À ton avis, lequel des trois voyageurs a été le prochain de l’homme attaqué par les bandits ? » Le maître de la loi répond : « C’est celui qui a été bon pour lui. » Alors Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais la même chose ! » Jésus est en route avec ses disciples. Il entre dans un village. Là, une femme qui s’appelle Marthe le reçoit dans sa maison. Elle a une sœur qui s’appelle Marie. Marie s’assoit aux pieds du Seigneur et elle écoute ce qu’il dit. Marthe est très occupée par tout ce qu’il faut préparer. Elle vient auprès de Jésus et elle lui dit : « Seigneur, ma sœur me laisse seule pour tout préparer, cela ne te fait rien ? Dis-lui donc de m’aider ! » Le Seigneur lui répond : « Marthe, Marthe, tu es inquiète et tu as du souci pour beaucoup de choses, mais une seule est nécessaire. Marie a choisi ce qui est vraiment bon, et personne ne lui enlèvera cela. »
Luc 10:1-42 Bible J.N. Darby (JND)
Or après ces choses, le Seigneur en désigna aussi 70 autres, et les envoya deux à deux devant sa face dans toutes les villes et dans tous les lieux où il devait lui-même aller. Il leur disait donc : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers : suppliez donc le Seigneur de la moisson, en sorte qu’il pousse des ouvriers dans sa moisson. Allez ; voici, moi je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales ; et ne saluez personne en chemin. Mais, dans quelque maison que vous entriez, dites premièrement : Paix sur cette maison ! Et si un fils de paix est là, votre paix reposera sur elle, sinon elle retournera sur vous. Et demeurez dans la même maison, mangeant et buvant de ce qui [vous sera offert] de leur part ; car l’ouvrier est digne de son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Et dans quelque ville que vous entriez et qu’on vous reçoive, mangez de ce qui sera mis devant vous, et guérissez les infirmes qui y seront, et dites-leur : Le royaume de DIEU s’est approché de vous. Mais dans quelque ville que vous soyez entrés et qu’on ne vous reçoive pas, sortez dans ses rues et dites : La poussière même de votre ville, qui s’est attachée à nos pieds, nous la secouons contre vous ; mais sachez ceci, que le royaume de DIEU s’est approché. Je vous dis que le sort de Sodome sera plus supportable en ce jour-là que celui de cette ville-là. Malheur à toi, Chorazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties, s’étant assises dans le sac et la cendre ; mais le sort de Tyr et de Sidon, au jugement, sera plus supportable que le vôtre. Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusque dans le hadès. Celui qui vous écoute, m’écoute ; et celui qui vous rejette, me rejette ; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. Et les soixante-dix s’en revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom. Et il leur dit : Je voyais Satan tombant du ciel comme un éclair. Voici, je vous donne l’autorité de marcher sur les serpents et sur les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne vous nuira ; toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis, mais réjouissez-vous parce que vos noms sont écrits dans les cieux. – En cette même heure, Jésus se réjouit en esprit et dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon devant toi. Toutes choses m’ont été livrées par mon Père ; et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père ; ni qui est le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils voudra le révéler. Et se tournant vers les disciples, il leur dit en particulier : Bienheureux sont les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car je vous dis que plusieurs prophètes et [plusieurs] rois ont désiré de voir les choses que vous voyez, et ils ne les ont pas vues, et d’entendre les choses que vous entendez, et ils ne les ont pas entendues. Et voici, un docteur de la loi se leva pour l’éprouver, et dit : Maître, que faut-il que j’aie fait pour hériter de la vie éternelle ? Et il lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Comment lis-tu ? Et répondant, il dit : « Tu aimeras le ✶Seigneur ton DIEU de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée » ; « et ton prochain comme toi-même ». Et il lui dit : Tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras. Mais lui, voulant se justifier lui-même, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? Et Jésus, répondant, dit : Un homme descendit de Jérusalem à Jéricho, et tomba entre [les mains des] voleurs, qui aussi, l’ayant dépouillé et l’ayant couvert de blessures, s’en allèrent, le laissant à demi mort. Or, par aventure, un sacrificateur descendait par ce chemin-là, et, le voyant, passa outre de l’autre côté ; et pareillement aussi un lévite, étant arrivé en cet endroit-là, s’en vint, et, le voyant, passa outre de l’autre côté ; mais un Samaritain, allant son chemin, vint à lui, et, le voyant, fut ému de compassion, et s’approcha et banda ses plaies, y versant de l’huile et du vin ; et l’ayant mis sur sa propre bête, il le mena dans l’hôtellerie et eut soin de lui. Et le lendemain, s’en allant, il tira deux deniers et les donna à l’hôtelier, et lui dit : Prends soin de lui ; et ce que tu dépenseras de plus, moi, à mon retour, je te le rendrai. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé entre les [mains des] voleurs ? Et il dit : C’est celui qui a usé de miséricorde envers lui. Et Jésus lui dit : Va, et toi fais de même. Et il arriva, comme ils étaient en chemin, qu’il entra dans un village. Et une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison. Et elle avait une sœur appelée Marie, qui aussi, s’étant assise aux pieds de Jésus, écoutait sa parole ; mais Marthe était distraite par beaucoup de service. Et étant venue à Jésus, elle dit : Seigneur, ne te soucies-tu pas de ce que ma sœur me laisse toute seule à servir ? Dis-lui donc qu’elle m’aide. Et Jésus, lui répondant, dit : Marthe, Marthe, tu es en souci et tu te tourmentes de beaucoup de choses, mais il n’est besoin que d’une seule ; et Marie a choisi la bonne part qui ne lui sera pas ôtée.
Luc 10:1-42 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)
Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller. Il leur dit: La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. Partez; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne en chemin. Dans quelque maison que vous entriez, dites d'abord: Que la paix soit sur cette maison! Et s'il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle reviendra à vous. Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu'on vous donnera; car l'ouvrier mérite son salaire. N'allez pas de maison en maison. Dans quelque ville que vous entriez, et où l'on vous recevra, mangez ce qui vous sera présenté, guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur: Le royaume de Dieu s'est approché de vous. Mais dans quelque ville que vous entriez, et où l'on ne vous recevra pas, allez dans ses rues, et dites: Nous secouons contre vous la poussière même de votre ville qui s'est attachée à nos pieds; sachez cependant que le royaume de Dieu s'est approché. Je vous dis qu'en ce jour Sodome sera traitée moins rigoureusement que cette ville-là. Malheur à toi, Chorazin! malheur à toi, Bethsaïda! car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre. C'est pourquoi, au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous. Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu'au ciel, tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts. Celui qui vous écoute m'écoute, et celui qui vous rejette me rejette; et celui qui me rejette rejette celui qui m'a envoyé. Les soixante-dix revinrent avec joie, disant: Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire. Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit, et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi. Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n'est le Père, ni qui est le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. Et, se tournant vers les disciples, il leur dit en particulier: Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez! Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l'éprouver: Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? Jésus lui dit: Qu'est-il écrit dans la loi? Qu'y lis-tu? Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras. Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: Et qui est mon prochain? Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui fortuitement descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit. Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même. Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m'aider. Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.
Luc 10:1-42 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
Après cela, le Seigneur choisit encore soixante-douze autres disciples et les envoya deux par deux, pour le précéder dans toutes les villes et les localités où il devait se rendre. Il leur disait : La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux. Priez donc le Seigneur à qui appartient la moisson d’envoyer des ouvriers pour moissonner. Allez : je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N’emportez ni bourse, ni sac de voyage, ni sandales, et ne vous attardez pas en chemin pour saluer les gens. Lorsque vous entrerez dans une maison, dites d’abord : « Que la paix soit sur cette maison. » Si un homme de paix y habite, votre paix reposera sur lui. Si ce n’est pas le cas, elle reviendra à vous. Restez dans cette maison-là, prenez la nourriture et la boisson que l’on vous donnera, car « l’ouvrier mérite son salaire ». Ne passez pas d’une maison à l’autre pour demander l’hospitalité. Dans toute ville où vous irez et où l’on vous accueillera, mangez ce que l’on vous offrira, guérissez les malades qui s’y trouveront et dites aux gens : « Le royaume de Dieu est proche de vous. » Mais dans toute ville où vous entrerez et où l’on ne voudra pas vous recevoir, allez sur la place publique et dites : « La poussière de votre ville qui s’est attachée à nos pieds, nous la secouons contre vous. Sachez pourtant ceci : le royaume de Dieu est proche. » Je vous assure qu’au jour du jugement, Sodome sera traitée avec moins de rigueur que cette ville-là. Malheur à toi, Chorazin! Malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui se sont produits au milieu de vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient changé et l’auraient manifesté en revêtant des habits de toile de sac et en se couvrant de cendre. C’est pourquoi, au jour du jugement, ces villes seront traitées avec moins de rigueur que vous. Et toi, Capernaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au ciel ? Non ! Tu seras précipitée au séjour des morts. Il ajouta : Si quelqu’un vous écoute, c’est moi qu’il écoute, si quelqu’un vous rejette, c’est moi qu’il rejette. Or, celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. Quand les soixante-douze disciples revinrent, ils étaient pleins de joie et disaient : Seigneur, même les démons se soumettent à nous quand nous leur donnons des ordres en ton nom ! Il leur répondit : Je voyais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Ecoutez : je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et d’écraser toutes les forces de l’Ennemi, sans que rien ne puisse vous faire du mal. Toutefois, ce qui doit vous réjouir, ce n’est pas de voir que les esprits mauvais vous sont soumis, mais de savoir que vos noms sont inscrits dans le ciel. Au même moment, Jésus fut transporté de joie par le Saint-Esprit et s’écria : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées à ceux qui sont tout petits. Oui, Père, car dans ta bonté, tu l’as voulu ainsi. Mon Père a remis toutes choses entre mes mains. Personne ne sait qui est le Fils, si ce n’est le Père ; et personne ne sait qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. Puis, se tournant vers ses disciples, il leur dit en particulier : Heureux ceux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous l’assure : beaucoup de prophètes et de rois auraient voulu voir ce que vous voyez, mais ne l’ont pas vu ; ils auraient voulu entendre ce que vous entendez, mais ne l’ont pas entendu. Un enseignant de la Loi se leva et posa une question à Jésus pour lui tendre un piège. – Maître, lui dit-il, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? Jésus lui répondit : Qu’est-il écrit dans la Loi ? Comment la comprends-tu ? Il lui répondit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton énergie et de toute ta pensée , et ton prochain comme toi-même . – Tu as bien répondu, lui dit Jésus : fais cela, et tu auras la vie. Mais l’enseignant de la Loi, voulant se donner raison, reprit : Oui, mais qui donc est mon prochain ? En réponse, Jésus lui dit : Il y avait un homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho, quand il fut attaqué par des brigands. Ils lui arrachèrent ses vêtements, le rouèrent de coups et s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Or il se trouva qu’un prêtre descendait par le même chemin. Il vit le blessé et, s’en écartant, poursuivit sa route. De même aussi un lévite arriva au même endroit, le vit, et, s’en écartant, poursuivit sa route. Mais un Samaritain qui passait par là arriva près de cet homme. En le voyant, il fut pris de compassion. Il s’approcha de lui, soigna ses plaies avec de l’huile et du vin, et les recouvrit de pansements. Puis, le chargeant sur sa propre mule, il l’emmena dans une auberge où il le soigna de son mieux. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, les remit à l’aubergiste et lui dit : « Prends soin de cet homme, et tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai moi-même quand je repasserai. » Et Jésus ajouta : A ton avis, lequel des trois s’est montré le prochain de l’homme qui avait été victime des brigands ? – C’est celui qui a eu compassion de lui, lui répondit l’enseignant de la Loi. – Eh bien, va, et agis de même, lui dit Jésus. Pendant qu’ils étaient en route, Jésus entra dans un village. Là, une femme nommée Marthe l’accueillit dans sa maison. Elle avait une sœur appelée Marie. Celle-ci vint s’asseoir aux pieds de Jésus, et elle écoutait ce qu’il disait. Pendant ce temps, Marthe était affairée aux multiples travaux que demandait le service. Elle s’approcha de Jésus et lui dit : Maître, cela ne te dérange-t-il pas de voir que ma sœur me laisse seule à servir ? Dis-lui donc de m’aider. Mais le Seigneur lui répondit : Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses ; il n’y en a qu’une seule qui soit vraiment nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, et personne ne la lui enlèvera.
Luc 10:1-42 Bible Segond 21 (S21)
Après cela, le Seigneur désigna encore 70 autres disciples et les envoya devant lui deux par deux dans toutes les villes et dans tous les endroits où lui-même devait aller. Il leur dit: «La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. Allez-y! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne prenez ni bourse, ni sac, ni sandales et ne saluez personne en chemin. Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord: ‘Que la paix soit sur cette maison!’ Et s'il se trouve là un homme de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangez et buvez ce qu'on vous donnera, car *l'ouvrier mérite son salaire. N'allez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où l'on vous accueillera, mangez ce que l'on vous offrira, guérissez les malades qui s'y trouveront et dites-leur: ‘Le royaume de Dieu s'est approché de vous.’ Mais dans toute ville où vous entrerez et où l'on ne vous accueillera pas, allez dans les rues et dites: ‘Nous secouons contre vous même la poussière de votre ville qui s'est attachée à nos pieds. Sachez cependant que le royaume de Dieu s'est approché [de vous].’ Je vous dis que, ce jour-là, Sodome sera traitée moins sévèrement que cette ville-là. »Malheur à toi, Chorazin, malheur à toi, Bethsaïda, car si les miracles accomplis au milieu de vous l'avaient été dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps que leurs habitants se seraient repentis, habillés d’un sac et assis dans la cendre. C'est pourquoi, lors du jugement Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu'au ciel, tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts. Celui qui vous écoute m'écoute, celui qui vous rejette me rejette, et celui qui me rejette rejette celui qui m'a envoyé.» Les 70 revinrent tout joyeux et dirent: «Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom.» Jésus leur dit: «Je regardais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et sur toute la puissance de l'ennemi, et rien ne pourra vous nuire. Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans le ciel.» A ce moment même, Jésus fut rempli de joie par le Saint-Esprit et il dit: «Je te suis reconnaissant, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te suis reconnaissant car c’est ce que tu as voulu. Mon Père m’a tout donné et personne ne sait qui est le Fils, si ce n'est le Père, ni qui est le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.» Puis il se tourna vers les disciples et leur dit en privé: «Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez! En effet, je vous le dis, beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l'ont pas entendu.» Un professeur de la loi se leva et dit à Jésus pour le mettre à l'épreuve: «Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle?» Jésus lui dit: «Qu'est-il écrit dans la loi? Qu'y lis-tu?» Il répondit: «Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même.» «Tu as bien répondu, lui dit Jésus. Fais cela et tu vivras.» Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: «Et qui est mon prochain?» Jésus reprit la parole et dit: «Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba entre les mains de brigands qui le dépouillèrent, le rouèrent de coups et s'en allèrent en le laissant à moitié mort. Un prêtre qui, par hasard, descendait par le même chemin vit cet homme et passa à distance. De même aussi un Lévite arriva à cet endroit; il le vit et passa à distance. Mais un Samaritain qui voyageait arriva près de lui et fut rempli de compassion lorsqu'il le vit. Il s'approcha et banda ses plaies en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, [à son départ,] il sortit deux pièces d’argent, les donna à l'aubergiste et dit: ‘Prends soin de lui, et ce que tu dépenseras en plus, je te le rendrai à mon retour.’ Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?» «C'est celui qui a agi avec bonté envers lui», répondit le professeur de la loi. Jésus lui dit [donc]: «Va agir de la même manière, toi aussi.» Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme du nom de Marthe l’accueillit dans sa maison. Elle avait une sœur appelée Marie, qui s'assit aux pieds de Jésus et écoutait ce qu’il disait. Marthe était affairée aux nombreuses tâches du service. Elle survint et dit: «Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de venir m'aider.» Jésus lui répondit: «Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses, mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, elle ne lui sera pas enlevée.»
Luc 10:1-42 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)
Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller. Il leur dit: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. Partez; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne en chemin. Dans quelque maison que vous entriez, dites d’abord: Que la paix soit sur cette maison! Et s’il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle reviendra à vous. Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu’on vous donnera; car l’ouvrier mérite son salaire. N’allez pas de maison en maison. Dans quelque ville que vous entriez, et où l’on vous recevra, mangez ce qui vous sera présenté, guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur: Le royaume de Dieu s’est approché de vous. Mais dans quelque ville que vous entriez, et où l’on ne vous recevra pas, allez dans ses rues, et dites: Nous secouons contre vous la poussière même de votre ville qui s’est attachée à nos pieds; sachez cependant que le royaume de Dieu s’est approché. Je vous dis qu’en ce jour Sodome sera traitée moins rigoureusement que cette ville-là. Malheur à toi, Chorazin! Malheur à toi, Bethsaïda! Car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre. C’est pourquoi, au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous. Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts. Celui qui vous écoute m’écoute, et celui qui vous rejette me rejette; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. Les soixante-dix revinrent avec joie, disant: Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire. Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit, et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi. Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. Et, se tournant vers les disciples, il leur dit en particulier: Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez! Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver: Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? Jésus lui dit: Qu’est-il écrit dans la loi? Qu’y lis-tu? Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras. Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: Et qui est mon prochain? Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même. Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m’aider. Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.
Luc 10:1-42 Bible en français courant (BFC)
Après cela, le Seigneur choisit soixante-douze autres hommes et les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et tous les endroits où lui-même devait se rendre. Il leur dit: «La moisson à faire est grande, mais il y a peu d'ouvriers pour cela. Priez donc le propriétaire de la moisson d'envoyer davantage d'ouvriers pour la faire. En route! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne prenez ni bourse, ni sac, ni chaussures; ne vous arrêtez pas en chemin pour saluer quelqu'un. Quand vous entrerez dans une maison, dites d'abord: “Paix à cette maison.” Si un homme de paix habite là, votre souhait de paix reposera sur lui; sinon, retirez votre souhait de paix. Demeurez dans cette maison-là, mangez et buvez ce que l'on vous y donnera, car l'ouvrier a droit à son salaire. Ne passez pas de cette maison dans une autre. Quand vous entrerez dans une ville et que l'on vous recevra, mangez ce que l'on vous présentera; guérissez les malades de cette ville et dites à ses habitants: “Le Royaume de Dieu s'est approché de vous.” Mais quand vous entrerez dans une ville et que l'on ne vous recevra pas, allez dans les rues et dites à tous: “Nous secouons contre vous la poussière même de votre ville qui s'est attachée à nos pieds. Pourtant, sachez bien ceci: le Royaume de Dieu s'est approché de vous.” Je vous le déclare: au jour du Jugement les habitants de Sodome seront traités moins sévèrement que les habitants de cette ville-là.» «Malheur à toi, Chorazin! Malheur à toi, Bethsaïda! Car si les miracles qui ont été accomplis chez vous l'avaient été à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient pris le deuil, se seraient assis dans la cendre et auraient changé de comportement. C'est pourquoi, au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. Et toi, Capernaüm, crois-tu que tu t'élèveras jusqu'au ciel? Tu seras abaissée jusqu'au monde des morts.» Il dit encore à ses disciples: «Celui qui vous écoute, m'écoute; celui qui vous rejette, me rejette; et celui qui me rejette, rejette celui qui m'a envoyé.» Les soixante-douze envoyés revinrent pleins de joie et dirent: «Seigneur, même les esprits mauvais nous obéissent quand nous leur donnons des ordres en ton nom!» Jésus leur répondit: «Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Écoutez: je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et d'écraser toute la puissance de l'ennemi, et rien ne pourra vous faire du mal. Mais ne vous réjouissez pas de ce que les esprits mauvais vous obéissent; réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux.» A ce moment même, Jésus fut rempli de joie par le Saint-Esprit et s'écria: «O Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te remercie d'avoir révélé aux petits ce que tu as caché aux sages et aux gens instruits. Oui, Père, tu as bien voulu qu'il en soit ainsi. «Mon Père m'a remis toutes choses. Personne ne sait qui est le Fils si ce n'est le Père, et personne ne sait qui est le Père si ce n'est le Fils et ceux à qui le Fils veut bien le révéler.» Puis Jésus se tourna vers ses disciples et leur dit à eux seuls: «Heureux êtes-vous de voir ce que vous voyez! Car, je vous le déclare, beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, mais ne l'ont pas vu, et entendre ce que vous entendez, mais ne l'ont pas entendu.» Un maître de la loi intervint alors. Pour tendre un piège à Jésus, il lui demanda: «Maître, que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle?» Jésus lui dit: «Qu'est-il écrit dans notre loi? Qu'est-ce que tu y lis?» L'homme répondit: «“Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.” Et aussi: “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.” » Jésus lui dit alors: «Tu as bien répondu. Fais cela et tu vivras.» Mais le maître de la loi voulait justifier sa question. Il demanda donc à Jésus: «Qui est mon prochain?» Jésus répondit: «Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho lorsque des brigands l'attaquèrent, lui prirent tout ce qu'il avait, le battirent et s'en allèrent en le laissant à demi-mort. Il se trouva qu'un prêtre descendait cette route. Quand il vit l'homme, il passa de l'autre côté de la route et s'éloigna. De même, un lévite arriva à cet endroit, il vit l'homme, passa de l'autre côté de la route et s'éloigna. Mais un Samaritain, qui voyageait par là, arriva près du blessé. Quand il le vit, il en eut profondément pitié. Il s'en approcha encore plus, versa de l'huile et du vin sur ses blessures et les recouvrit de pansements. Puis il le plaça sur sa propre bête et le mena dans un hôtel, où il prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, les donna à l'hôtelier et lui dit: “Prends soin de cet homme; lorsque je repasserai par ici, je te paierai moi-même ce que tu auras dépensé en plus pour lui.” » Jésus ajouta: «Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de l'homme attaqué par les brigands?» Le maître de la loi répondit: «Celui qui a été bon pour lui.» Jésus lui dit alors: «Va et fais de même.» Tandis que Jésus et ses disciples étaient en chemin, il entra dans un village où une femme, appelée Marthe, le reçut chez elle. Elle avait une sœur, appelée Marie, qui, après s'être assise aux pieds du Seigneur, écoutait ce qu'il enseignait. Marthe était très affairée à tout préparer pour le repas. Elle survint et dit: «Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour accomplir tout le travail? Dis-lui donc de m'aider.» Le Seigneur lui répondit: «Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses, mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, qui ne lui sera pas enlevée.»