Job 31:29-40
Job 31:29-40 Bible J.N. Darby (JND)
Si je me suis réjoui dans la calamité de celui qui me haïssait, si j’ai été ému de joie lorsque le malheur l’a trouvé ; – Même je n’ai pas permis à ma bouche de pécher, de demander sa vie par une exécration ;… Si les gens de ma tente n’ont pas dit : Qui trouvera quelqu’un qui n’ait pas été rassasié de la chair de ses bêtes ? – L’étranger ne passait pas la nuit dehors, j’ouvrais ma porte sur le chemin ;… Si j’ai couvert ma transgression comme Adam, en cachant mon iniquité dans mon sein, Parce que je craignais la grande multitude, et que le mépris des familles me faisait peur, et que je sois resté dans le silence et ne sois pas sorti de ma porte… Oh ! si j’avais quelqu’un pour m’écouter ! Voici ma signature. Que le Tout-puissant me réponde, et que ma partie adverse fasse un écrit ! Ne le porterais-je pas sur mon épaule ? Ne le lierais-je pas sur moi comme une couronne ? Je lui déclarerais le nombre de mes pas ; comme un prince je m’approcherais de lui… Si ma terre crie contre moi, et que ses sillons pleurent ensemble, Si j’en ai mangé le revenu sans argent, et que j’aie tourmenté à mort l’âme de ses possesseurs, Que les épines croissent au lieu de froment, et l’ivraie au lieu d’orge ! Les paroles de Job sont finies.
Job 31:29-40 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
« Est-ce que je me suis réjoui quand mon ennemi avait des difficultés ? Est-ce que j’ai dansé de joie quand le malheur l’a frappé ? Je n’ai même pas osé pécher en souhaitant sa mort par une malédiction. Ceux que je recevais chez moi disaient : “Chez Job, tous mangent de la viande autant qu’ils veulent.” L’étranger ne passait jamais la nuit dehors, ma maison était toujours ouverte au voyageur. * « Beaucoup de gens cachent leurs fautes et les gardent dans le secret de leur conscience. Est-ce que j’ai fait comme eux ? Je n’ai jamais eu peur du jugement des autres. Ils pouvaient se moquer de moi, cela ne m’a jamais effrayé, cela ne m’a jamais fermé la bouche, ni empêché de sortir. * « Ah ! si quelqu’un pouvait m’écouter ! Voilà mon dernier mot ! Maintenant, c’est au Tout-Puissant de répondre ! Et l’acte d’accusation que mon adversaire a écrit, je le porte fièrement sur mon épaule, je le mets sur ma tête comme une couronne. Je rendrai compte à Dieu de tous mes pas, je m’avancerai vers lui comme un chef. * « Est-ce que les champs se plaignent de moi ? Est-ce que leurs propriétaires ont quelque chose à me reprocher ? Est-ce que j’ai mangé leurs récoltes sans payer ? Est-ce que j’ai été injuste avec eux ? Si c’est le cas, alors que la terre produise des buissons d’épines à la place du blé, qu’elle fasse pousser des chardons à la place de l’orge ! » * C’est ici que Job s’est arrêté de parler.
Job 31:29-40 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)
Si j'ai été joyeux du malheur de mon ennemi, Si j'ai sauté d'allégresse quand les revers l'ont atteint, Moi qui n'ai pas permis à ma langue de pécher, De demander sa mort avec imprécation; Si les gens de ma tente ne disaient pas: Où est celui qui n'a pas été rassasié de sa viande? Si l'étranger passait la nuit dehors, Si je n'ouvrais pas ma porte au voyageur; Si, comme les hommes, j'ai caché mes transgressions, Et renfermé mes iniquités dans mon sein, Parce que j'avais peur de la multitude, Parce que je craignais le mépris des familles, Me tenant à l'écart et n'osant franchir ma porte Oh! qui me fera trouver quelqu'un qui m'écoute? Voilà ma défense toute signée: Que le Tout-Puissant me réponde! Qui me donnera la plainte écrite par mon adversaire? Je porterai son écrit sur mon épaule, Je l'attacherai sur mon front comme une couronne; Je lui rendrai compte de tous mes pas, Je m'approcherai de lui comme un prince. Si ma terre crie contre moi, Et que ses sillons versent des larmes; Si j'en ai mangé le produit sans l'avoir payée, Et que j'aie attristé l'âme de ses anciens maîtres; Qu'il y croisse des épines au lieu de froment, Et de l'ivraie au lieu d'orge!Fin des paroles de Job.
Job 31:29-40 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
Ai-je trouvé plaisir ╵à voir mon ennemi ╵plongé dans l’infortune ? Ai-je sauté de joie ╵lorsque le malheur l’atteignait ? Moi qui n’aurais jamais ╵autorisé ma langue ╵à commettre une faute en demandant sa mort ╵par des imprécations… Voyez ce que déclarent ╵ceux que j’ai abrités : « Qui n’a-t-il pas nourri ╵de viande à satiété ? » Jamais un étranger ╵n’a dû coucher dehors, j’ouvrais toujours ma porte ╵au voyageur. Ai-je caché ╵mes péchés comme Adam, afin d’enfouir ╵mes fautes en moi-même ? Parce que j’avais peur ╵de l’opinion des foules, ou bien par crainte ╵du mépris des familles, suis-je resté muet, ╵n’osant franchir ma porte ? Ah ! si j’avais quelqu’un ╵qui veuille m’écouter ! Voilà mon dernier mot. Que le Dieu tout-puissant ╵me donne sa réponse. Quant à l’acte d’accusation ╵rédigé par mon adversaire, je le mettrais sur mon épaule, je m’en ceindrais le front ╵comme d’un diadème. Et je lui rendrais compte ╵de chacun de mes actes, j’avancerais vers lui ╵aussi digne qu’un prince. Si mes terres m’ont accusé, si j’ai fait pleurer leurs sillons, si j’ai joui de leurs produits ╵sans les avoir payés, et si j’ai opprimé ╵ceux qui s’en occupaient, alors qu’au lieu de blé, ╵il y pousse des ronces, et des orties ╵à la place de l’orge. C’est ici que finissent les paroles de Job.
Job 31:29-40 Bible Segond 21 (S21)
»Me suis-je réjoui du malheur de celui qui me détestait, ai-je sauté d'allégresse parce qu’un mal l’avait atteint? Non! Je n'ai pas permis à ma bouche de pécher en demandant sa mort dans une malédiction. Les occupants de ma tente disaient: ‘Peut-on trouver quelqu’un qui n'ait pas été rassasié grâce à sa viande?’ L'étranger ne passait pas la nuit dehors, j'ouvrais ma porte au voyageur. »Ai-je, comme Adam, caché ma transgression, cherché à dissimuler ma faute parce que je redoutais le qu’en-dira-t-on, parce que j’étais effrayé par le mépris des familles au point de garder le silence et de ne pas oser sortir? »Si seulement quelqu'un m'écoutait! Voilà mon dernier mot. Que le Tout-Puissant me réponde! Quant à la plainte écrite par mon adversaire, je la mettrai sur mon épaule, je la porterai sur mon front comme une couronne. Je lui rendrai compte de ma conduite dans le détail, je m'approcherai de lui comme un prince. »Si mon terrain crie contre moi et que ses sillons versent des larmes, si j'ai mangé son produit sans le payer et que j'aie fait le désespoir de ses propriétaires, qu'il y pousse des ronces au lieu du blé et de la mauvaise herbe au lieu de l'orge!» Fin des paroles de Job.
Job 31:29-40 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)
Si j’ai été joyeux du malheur de mon ennemi, Si j’ai sauté d’allégresse quand les revers l’ont atteint, Moi qui n’ai pas permis à ma langue de pécher, De demander sa mort avec imprécation; Si les gens de ma tente ne disaient pas: Où est celui qui n’a pas été rassasié de sa viande? Si l’étranger passait la nuit dehors, Si je n’ouvrais pas ma porte au voyageur; Si, comme les hommes, j’ai caché mes transgressions, Et renfermé mes iniquités dans mon sein, Parce que j’avais peur de la multitude, Parce que je craignais le mépris des familles, Me tenant à l’écart et n’osant franchir ma porte… Oh! Qui me fera trouver quelqu’un qui m’écoute? Voilà ma défense toute signée: Que le Tout-Puissant me réponde! Qui me donnera la plainte écrite par mon adversaire? Je porterai son écrit sur mon épaule, Je l’attacherai sur mon front comme une couronne; Je lui rendrai compte de tous mes pas, Je m’approcherai de lui comme un prince. Si ma terre crie contre moi, Et que ses sillons versent des larmes; Si j’en ai mangé le produit sans l’avoir payée, Et que j’aie attristé l’âme de ses anciens maîtres; Qu’il y croisse des épines au lieu de froment, Et de l’ivraie au lieu d’orge! Fin des paroles de Job.
Job 31:29-40 Bible en français courant (BFC)
Ai-je trouvé plaisir à voir mon ennemi plongé dans les ennuis, frappé par le malheur? Je n'osais même pas me permettre la faute de le maudire en demandant à Dieu sa mort. Qui n'ai-je pas nourri de viande à satiété? Tous ceux que je logeais peuvent en témoigner. L'étranger ne passait jamais la nuit dehors, puisque ma porte était ouverte au voyageur. Comme beaucoup de gens, ai-je caché mes fautes, dissimulé mes torts? Je n'ai pas peur de me présenter en public, d'avoir à affronter le mépris collectif, au point de ne rien dire et de rester chez moi. Ah! combien j'aimerais être enfin écouté! Je peux signer ce que j'ai dit. C'est maintenant au Dieu très-grand de me répondre! Quant à l'acte d'accusation qu'a rédigé mon adversaire, je le porte glorieusement sur mes épaules, j'en fais une couronne à mettre sur ma tête. Je rendrai compte à Dieu de chacun de mes pas, je me présenterai à lui, fier comme un prince. Ai-je poussé les champs à se plaindre de moi, et ai-je fait pleurer les sillons de la terre en profitant gratuitement de leurs récoltes, sans respecter les droits de leurs propriétaires? Si c'est le cas, eh bien, que la terre produise des buissons épineux et des herbes puantes au lieu d'orge et de blé!