Job 24:1-12
Job 24:1-12 Bible J.N. Darby (JND)
Pourquoi des temps ne sont-ils pas réservés par-devers le Tout-puissant, et ceux qui le connaissent ne voient-ils pas ses jours ? Ils reculent les bornes, ils pillent le troupeau et le paissent ; Ils emmènent l’âne des orphelins et prennent en gage le bœuf de la veuve ; Ils détournent du chemin les pauvres ; les malheureux de la terre se cachent ensemble : Voici, ânes sauvages dans le désert, ils sortent pour leur besogne dès le matin, pour chercher leur proie ; le désert leur [fournit] le pain pour leurs enfants ; Ils moissonnent le fourrage dans les champs, ils grappillent la vigne du méchant ; Ils passent la nuit tout nus, sans vêtement, et n’ont pas de couverture par le froid ; Ils sont trempés par les averses des montagnes, et, sans refuge, ils se serrent contre le rocher… Ils arrachent de la mamelle l’orphelin, et [de la main] des pauvres ils prennent des gages : Ceux-ci vont nus, sans vêtement, et, affamés, ils portent la gerbe ; Entre leurs murailles ils font de l’huile, ils foulent le pressoir, et ont soif. Des villes sortent les soupirs des mourants, et l’âme des blessés à mort crie, et ✝DIEU n’impute pas l’indignité [qui se commet].
Job 24:1-12 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
« Pourquoi est-ce que le Tout-Puissant n’a pas prévu des jours pour juger les gens ? Alors ceux qui sont fidèles à Dieu le verraient agir. Mais non ! Les gens mauvais déplacent les bornes des champs, ils volent les troupeaux, puis ils en deviennent les bergers. Ils emmènent l’âne des orphelins, ils prennent le bœuf de la veuve comme garantie pour sa dette. « Ils chassent du chemin les malheureux. Tous les pauvres du pays n’ont plus qu’à se cacher. Comme les ânes sauvages dans le désert, les pauvres partent travailler tôt le matin. Ils cherchent dans la campagne quelque chose pour nourrir leurs enfants. * « Ils doivent couper de l’herbe dans les champs, et récolter le raisin dans la vigne de l’homme mauvais. La nuit, ils sont nus, sans vêtements, ils n’ont pas de couverture quand il fait froid. Ils sont trempés par la pluie des montagnes. Ils sont sans abri et se collent aux rochers. « Des gens mauvais arrachent l’orphelin au sein de sa mère. Ils prennent les biens des pauvres comme garantie de leurs dettes. Ils les obligent à marcher nus, sans vêtements. Ils leur font porter des gerbes de blé, et pourtant les pauvres ont faim. Ceux-ci écrasent des olives entre deux pierres. Ils préparent le vin, mais ils ne peuvent pas en boire. * « Dans la ville, les gens se plaignent, les blessés gémissent et appellent à l’aide. Et Dieu n’entend pas ces choses horribles !
Job 24:1-12 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)
Pourquoi le Tout-Puissant ne met-il pas des temps en réserve,Et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas ses jours? On déplace les bornes, On vole des troupeaux, et on les fait paître; On enlève l'âne de l'orphelin, On prend pour gage le bœuf de la veuve; On repousse du chemin les indigents, On force tous les malheureux du pays à se cacher. Et voici, comme les ânes sauvages du désert, Ils sortent le matin pour chercher de la nourriture, Ils n'ont que le désert pour trouver le pain de leurs enfants; Ils coupent le fourrage qui reste dans les champs, Ils grappillent dans la vigne de l'impie; Ils passent la nuit dans la nudité, sans vêtement, Sans couverture contre le froid; Ils sont percés par la pluie des montagnes, Et ils embrassent les rochers comme unique refuge. On arrache l'orphelin à la mamelle, On prend des gages sur le pauvre. Ils vont tout nus, sans vêtement, Ils sont affamés, et ils portent les gerbes; Dans les enclos de l'impie ils font de l'huile, Ils foulent le pressoir, et ils ont soif; Dans les villes s'exhalent les soupirs des mourants, L'âme des blessés jette des cris Et Dieu ne prend pas garde à ces infamies!
Job 24:1-12 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
Pourquoi le Tout-Puissant ╵n’a-t-il pas réservé des temps ╵pour exercer son jugement ? Et pourquoi ceux qui le connaissent ╵ne voient-ils pas les jours ╵de son intervention ? On déplace les bornes, on vole des troupeaux ╵et on les mène paître, on s’empare de l’âne ╵appartenant à l’orphelin, c’est le bœuf de la veuve ╵que l’on retient en gage. On empêche les pauvres ╵de se déplacer librement. Et les malheureux du pays ╵n’ont plus qu’à se cacher. Tels des ânes sauvages ╵vivant dans le désert, les malheureux s’en vont ╵dès l’aube à leur travail, ╵cherchant leur nourriture. La steppe doit fournir ╵du pain pour leurs enfants, ils doivent moissonner ╵le fourrage des champs et grappiller ╵les vignes du méchant. Ils se couchent tout nus, ╵faute de vêtement, sans rien pour se couvrir, ╵quand il fait froid. L’averse des montagnes ╵les laisse tout transis et, n’ayant pas d’abris, ╵ils doivent se serrer ╵tout contre le rocher. On arrache de force ╵l’orphelin au sein de sa mère, on exige des gages ╵des indigents. On les fait marcher nus, ╵privés de vêtements, et on leur fait porter des gerbes ╵tout en les laissant affamés. Ils pressent les olives ╵dans les enclos d’autrui, et foulent les vendanges ╵tout en mourant de soif. On entend dans la ville ╵les gens se lamenter et les blessés se plaignent. Mais Dieu ne prend pas garde ╵à ces atrocités !
Job 24:1-12 Bible Segond 21 (S21)
»Pourquoi le Tout-Puissant ne réserve-t-il pas des temps pour le jugement et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas les jours de son intervention? On déplace les bornes, on vole des troupeaux et on les conduit au pâturage, on s’empare de l'âne des orphelins, on prend pour gage le bœuf de la veuve, on écarte les pauvres du chemin, on force tous les faibles du pays à se cacher. Pareils à des ânes sauvages dans le désert, ils doivent partir au travail dès l’aube pour chercher leur nourriture, mais ils n'ont que des plaines arides pour trouver du pain à leurs enfants. Ils coupent le fourrage qui reste dans les champs, ils grappillent dans la vigne du méchant. Ils passent la nuit tout nus, sans habit, sans protection contre le froid. Ils sont trempés par les fortes averses des montagnes et, faute de refuge, ils se blottissent contre les rochers. On arrache l’orphelin à sa mère, on réclame des gages au pauvre. Ils vont tout nus, sans habit. Ils doivent porter des gerbes tout en restant eux-mêmes affamés. Ils font de l'huile dans les domaines des riches, ils écrasent le raisin au pressoir, et pourtant ils restent assoiffés. De la ville montent les soupirs de la population, les blessés appellent au secours. Et Dieu ne prête pas attention à ces actes écœurants!
Job 24:1-12 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)
Pourquoi le Tout-Puissant ne met-il pas des temps en réserve, Et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas ses jours? On déplace les bornes, On vole des troupeaux, et on les fait paître; On enlève l’âne de l’orphelin, On prend pour gage le bœuf de la veuve; On repousse du chemin les indigents, On force tous les malheureux du pays à se cacher. Et voici, comme les ânes sauvages du désert, Ils sortent le matin pour chercher de la nourriture, Ils n’ont que le désert pour trouver le pain de leurs enfants; Ils coupent le fourrage qui reste dans les champs, Ils grappillent dans la vigne de l’impie; Ils passent la nuit dans la nudité, sans vêtement, Sans couverture contre le froid; Ils sont percés par la pluie des montagnes, Et ils embrassent les rochers comme unique refuge. On arrache l’orphelin à la mamelle, On prend des gages sur le pauvre. Ils vont tout nus, sans vêtement, Ils sont affamés, et ils portent les gerbes; Dans les enclos de l’impie ils font de l’huile, Ils foulent le pressoir, et ils ont soif; Dans les villes s’exhalent les soupirs des mourants, L’âme des blessés jette des cris… Et Dieu ne prend pas garde à ces infamies!
Job 24:1-12 Bible en français courant (BFC)
Pourquoi le Dieu très-grand n'a-t-il pas réservé des jours où il exercerait son jugement, où ses fidèles le verraient intervenir? Or des gens déplacent les bornes de leur champ, d'autres font paître des moutons qu'ils ont volés. Certains s'emparent de l'âne des orphelins ou prennent en garantie le bœuf de la veuve. Les malheureux sont bousculés hors du chemin, les pauvres du pays n'ont plus qu'à se cacher. Tels les ânes sauvages des terres désertes, ils partent au travail et cherchent dans la steppe quelque chose à manger pour nourrir leurs petits. Ils doivent ramasser de l'herbe dans les champs, ils doivent vendanger la vigne du méchant. Mais ils n'ont pas de quoi se couvrir pour la nuit, pas de couverture pour résister au froid. Ils sont trempés par les averses des montagnes; faute d'abri, ils se serrent contre un rocher. On arrache l'orphelin au sein de sa mère. De celui qui n'a rien on exige des gages. On le réduit à marcher à peine vêtu, à porter des gerbes de blé le ventre creux, à presser des olives dans l'enclos des autres ou préparer le vin sans pouvoir y goûter. Dans la ville, les gens font entendre leurs plaintes; le râle des blessés est un appel à l'aide, et Dieu reste insensible à ces faits scandaleux!