Jean 8:1-59
Jean 8:1-59 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)
Jésus se rendit à la montagne des oliviers. Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S’étant assis, il les enseignait. Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée? Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus. Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Là-dessus, les pharisiens lui dirent: Tu rends témoignage de toi-même; ton témoignage n’est pas vrai. Jésus leur répondit: Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu et où je vais; mais vous, vous ne savez d’où je viens ni où je vais. Vous jugez selon la chair; moi, je ne juge personne. Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul; mais le Père qui m’a envoyé est avec moi. Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est vrai; je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m’a envoyé rend témoignage de moi. Ils lui dirent donc: Où est ton Père? Jésus répondit: Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Jésus dit ces paroles, enseignant dans le temple, au lieu où était le trésor; et personne ne le saisit, parce que son heure n’était pas encore venue. Jésus leur dit encore: Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où je vais. Sur quoi les Juifs dirent: Se tuera-t-il lui-même, puisqu’il dit: Vous ne pouvez venir où je vais? Et il leur dit: Vous êtes d’en bas; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. Qui es-tu? Lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que je vous dis dès le commencement. J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous; mais celui qui m’a envoyé est vrai, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde. Ils ne comprirent point qu’il leur parlait du Père. Jésus donc leur dit: Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Ils lui répondirent: Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne; comment dis-tu: Vous deviendrez libres? En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. Je dis ce que j’ai vu chez mon Père; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père. Ils lui répondirent: Notre père, c’est Abraham. Jésus leur dit: Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a point fait. Vous faites les œuvres de votre père. Ils lui dirent: Nous ne sommes pas des enfants illégitimes; nous avons un seul Père, Dieu. Jésus leur dit: Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens; je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. Qui de vous me convaincra de péché? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas? Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; vous n’écoutez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu. Les Juifs lui répondirent: N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon? Jésus répliqua: Je n’ai point de démon; mais j’honore mon Père, et vous m’outragez. Je ne cherche point ma gloire; il en est un qui la cherche et qui juge. En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Maintenant, lui dirent les Juifs, nous connaissons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et tu dis: Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être? Jésus répondit: Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu, et que vous ne connaissez pas. Pour moi, je le connais; et, si je disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais, et je garde sa parole. Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour: il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent: Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham! Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple.
Jean 8:1-59 Bible J.N. Darby (JND)
Et Jésus s’en alla à la montagne des Oliviers. Et au point du jour il vint encore au temple, et tout le peuple vint à lui ; et s’étant assis, il les enseignait. Et les scribes et les pharisiens lui amènent une femme surprise en adultère ; et l’ayant placée devant lui, ils lui disent : Maître, cette femme a été surprise sur le fait même, commettant adultère. Or, dans la loi, Moïse nous a commandé de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ? Or ils disaient cela pour l’éprouver, afin qu’ils aient de quoi l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Et comme ils continuaient à l’interroger, s’étant relevé, il leur dit : Que celui de vous qui est sans péché, jette le premier la pierre contre elle. Et s’étant encore baissé, il écrivait sur la terre. Et eux, l’ayant entendu, sortirent un à un, en commençant depuis les plus anciens jusqu’aux derniers ; et Jésus fut laissé seul avec la femme devant lui. Et Jésus, s’étant relevé et ne voyant personne que la femme, lui dit : Femme, où sont-ils, ceux-là, tes accusateurs ? Nul ne t’a-t-il condamnée ? Et elle dit : Nul, Seigneur. Et Jésus lui dit : Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, – dorénavant ne pèche plus. Jésus donc leur parla encore, disant : Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Les pharisiens donc lui dirent : Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas vrai. Jésus répondit et leur dit : Quoique moi je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu et où je vais ; mais vous, vous ne savez pas d’où je viens et où je vais. Vous, vous jugez selon la chair ; moi, je ne juge personne. Et si aussi moi, je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul, mais moi et le Père qui m’a envoyé. Et il est écrit aussi dans votre loi, que le témoignage de deux hommes est vrai. Moi, je rends témoignage de moi-même ; et le Père qui m’a envoyé rend aussi témoignage de moi. Ils lui dirent donc : Où est ton père ? Jésus répondit : Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père ; si vous m’aviez connu, vous auriez connu aussi mon Père. Il dit ces paroles dans le trésor, enseignant dans le temple ; et personne ne le prit, parce que son heure n’était pas encore venue. [Jésus] leur dit donc encore : Moi, je m’en vais, et vous me chercherez ; et vous mourrez dans votre péché : là où moi je vais, vous, vous ne pouvez venir. Les Juifs donc disaient : Se tuera-t-il, qu’il dise : Là où moi je vais, vous, vous ne pouvez venir ? Et il leur dit : Vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut : vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. Je vous ai donc dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas que c’est moi, vous mourrez dans vos péchés. Ils lui disaient donc : Toi, qui es-tu ? Et Jésus leur dit : Absolument ce qu’aussi je vous dis. J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger ; mais celui qui m’a envoyé est vrai, et les choses que j’ai entendues de lui, moi, je les dis au monde. Ils ne connurent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus donc leur dit : Quand vous aurez élevé le fils de l’homme, alors vous connaîtrez que c’est moi, et que je ne fais rien de moi-même, mais que, selon que le Père m’a enseigné, je dis ces choses. Et celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que moi, je fais toujours les choses qui lui plaisent. Comme il disait ces choses, plusieurs crurent en lui. Jésus donc dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous persévérez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d’Abraham, et jamais nous n’avons été dans la servitude de personne ; comment dis-tu, toi : Vous serez rendus libres ? Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous dis : Quiconque pratique le péché est esclave du péché. Or l’esclave ne demeure pas dans la maison pour toujours ; le fils y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham ; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole n’a pas d’entrée auprès de vous. Moi, je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; vous aussi donc, vous faites les choses que vous avez entendues de la part de votre père. Ils répondirent et lui dirent : Abraham est notre père. Jésus leur dit : Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham ; mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de DIEU : Abraham n’a pas fait cela. Vous, vous faites les œuvres de votre père. Ils lui dirent donc : Nous ne sommes pas nés de la fornication ; nous avons un père, DIEU. Jésus leur dit : Si DIEU était votre père, vous m’aimeriez, car moi je procède de DIEU et je viens de lui ; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé. Pourquoi n’entendez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez pas entendre ma parole. Vous, vous avez pour père le diable, et vous voulez faire les convoitises de votre père. Lui a été meurtrier dès le commencement, et il n’a pas persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui. Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et le père du mensonge. Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. Qui d’entre vous me convainc de péché ? Si je dis la vérité, vous, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de DIEU entend les paroles de DIEU ; c’est pourquoi vous, vous n’entendez pas, parce que vous n’êtes pas de DIEU. Les Juifs répondirent et lui dirent : Ne disons-nous pas bien que tu es un Samaritain, et que tu as un démon ? Jésus répondit : Moi, je n’ai point un démon, mais j’honore mon Père, et vous, vous jetez du déshonneur sur moi. Mais pour moi, je ne cherche pas ma gloire ; il y en a un qui cherche, et qui juge. En vérité, en vérité, je vous dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra point la mort, à jamais. Les Juifs donc lui dirent : Maintenant nous connaissons que tu as un démon : Abraham est mort, et les prophètes, et toi, tu dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne goûtera point la mort, à jamais. Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? et les prophètes sont morts. Qui te fais-tu toi-même ? Jésus répondit : Si moi je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui de qui vous dites : Il est notre DIEU. Et vous ne le connaissez pas ; mais moi, je le connais : et si je disais que je ne le connais pas, je serais menteur, semblable à vous ; mais je le connais, et je garde sa parole. Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour ; et il l’a vu, et s’est réjoui. Les Juifs donc lui dirent : Tu n’as pas encore 50 ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Avant qu’Abraham fût, je suis. Ils prirent donc des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple.
Jean 8:1-59 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
Jésus va au mont des Oliviers. Le matin suivant, de bonne heure, il retourne dans le temple, et tout le monde vient auprès de lui. Jésus s’assoit et se met à enseigner. Les maîtres de la loi et les Pharisiens amènent une femme et ils la placent devant tout le monde. On vient de la surprendre en train de commettre un adultère. Les maîtres de la loi et les Pharisiens disent à Jésus : « Maître, on a surpris cette femme juste au moment où elle commettait un adultère. Dans la loi, Moïse nous a commandé de tuer ces femmes-là en leur jetant des pierres. Et toi, qu’est-ce que tu dis ? » Ils disent cela pour lui tendre un piège. En effet, ils veulent avoir une raison pour l’accuser. Mais Jésus se baisse et il se met à faire des traits sur le sol, avec son doigt. Les maîtres de la loi et les Pharisiens continuent à l’interroger. Alors Jésus se redresse et leur dit : « Parmi vous, celui qui n’a jamais commis de péché, qu’il lui jette la première pierre ! » Ensuite, Jésus se baisse de nouveau et il se remet à faire des traits sur le sol. Quand les gens entendent ces paroles, ils s’en vont l’un après l’autre, les plus vieux d’abord. Jésus reste seul avec la femme, et elle est toujours là devant lui. Jésus se redresse et lui dit : « Où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? » La femme lui répond : « Personne, Seigneur. » Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Tu peux t’en aller, et maintenant, ne commets plus de péché. » De nouveau, Jésus parle à la foule. Il dit : « La lumière du monde, c’est moi. Si quelqu’un me suit, il ne marchera pas dans la nuit, mais il aura la lumière qui donne la vie. » Alors les Pharisiens lui disent : « Tu es témoin pour toi-même, donc, ce que tu dis n’est pas valable ! » Jésus leur répond : « Oui, je suis témoin pour moi-même, mais ce que je dis est vrai. En effet, je sais d’où je suis venu, et je sais où je vais. Mais vous, vous ne savez pas d’où je viens, et vous ne savez pas où je vais. Vous jugez à la manière humaine. Moi, je ne juge personne, et même quand je juge, mon jugement est juste. En effet, je ne suis pas seul pour juger, je suis avec le Père qui m’a envoyé. Dans votre loi, on lit : “Quand deux témoins disent la même chose, on doit croire ce qu’ils disent.” Je suis témoin pour moi-même, et le Père qui m’a envoyé est aussi mon témoin. » Les Pharisiens lui demandent : « Où est ton père ? » Jésus leur répond : « Vous ne me connaissez pas et vous ne connaissez pas mon Père non plus. En effet, si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. » Jésus leur dit cela au moment où il enseigne dans le temple. Il est près de l’endroit où on met les offrandes. Personne ne l’arrête parce que pour lui, ce n’est pas encore le moment. Jésus leur dit encore : « Je vais partir, et vous me chercherez, mais vous allez mourir dans votre péché. Vous ne pouvez pas aller là où je vais. » Alors les Juifs se disent : « Est-ce qu’il va se tuer ? En effet, il dit : “Vous ne pouvez pas aller là où je vais.” » Jésus leur dit : « Vous, vous êtes d’en bas, et moi, je suis d’en haut. Vous appartenez à ce monde, et moi, je n’appartiens pas à ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit : “Vous allez mourir dans vos péchés.” Oui, vous allez mourir dans vos péchés si vous ne croyez pas que moi, “Je suis”. » Ils lui demandent : « Qui es-tu ? » Jésus leur répond : « Depuis le début, je vous le dis. J’ai beaucoup de choses à dire sur vous et beaucoup à juger. Mais celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai appris de lui, je le dis au monde. » Ils ne comprennent pas qu’il leur parle du Père. Alors Jésus leur dit : « Quand vous placerez le Fils de l’homme en haut , vous saurez que moi, “Je suis.” Vous saurez que je ne fais rien par moi-même, mais je dis ce que le Père m’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi. Il ne m’a pas laissé seul parce que je fais toujours ce qui lui plaît. » Au moment où Jésus dit cela, beaucoup de gens croient en lui. Jésus dit aux Juifs qui ont cru en lui : « Si vous restez fidèles à mes paroles, vous serez vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Ils lui disent : « Nous sommes de la famille d’Abraham et nous n’avons jamais été esclaves de personne. Comment peux-tu nous dire : “Vous deviendrez libres” ? » Jésus leur répond : « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : tous ceux qui commettent des péchés sont esclaves du péché. L’esclave ne reste pas toujours dans la famille. Le fils, lui, reste dans la famille pour toujours. Donc si le Fils vous rend libres, vous serez vraiment libres. Je sais que vous êtes de la famille d’Abraham. Mais vous cherchez à me faire mourir, parce que vous n’acceptez pas mes paroles. Moi, je dis ce que j’ai vu chez mon Père. Mais vous, vous faites ce que vous avez appris de votre père. » Ils lui répondent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez comme Abraham. Moi, je vous ai dit la vérité que j’ai apprise de Dieu. Pourtant, maintenant, vous cherchez à me faire mourir. Abraham n’a pas fait cela. Vous, vous faites comme votre père. » Ils lui répondent : « Nous ne sommes pas des enfants illégitimes . Nous avons un seul Père, c’est Dieu. » Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez. En effet, je suis venu de Dieu et je suis ici à cause de lui. Ce n’est pas moi qui ai décidé de venir, mais c’est Dieu qui m’a envoyé. Vous ne comprenez pas ce que je dis, pourquoi ? Parce que vous ne pouvez pas écouter mes paroles. Votre père, c’est l’esprit du mal, et vous voulez faire ce que votre père désire. Lui, c’est un assassin depuis le début. Il n’est jamais resté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Sa façon normale de parler, c’est de dire des mensonges. En effet, il est menteur, et c’est le père du mensonge. Mais moi, je dis la vérité, et c’est pourquoi vous ne me croyez pas. Parmi vous, qui peut prouver que j’ai commis des péchés ? Je dis la vérité, mais vous ne me croyez pas. Pourquoi donc ? Si une personne appartient à Dieu, elle écoute les paroles de Dieu. Mais vous, vous ne m’écoutez pas, parce que vous n’appartenez pas à Dieu. » Alors les Juifs disent à Jésus : « Nous avons bien raison de dire : “Tu es un Samaritain, et il y a en toi un esprit mauvais.” » Jésus leur répond : « Non, il n’y a pas d’esprit mauvais en moi, mais je respecte mon Père. Et vous, vous ne me respectez pas. Je ne cherche pas ma gloire. Il y a quelqu’un qui cherche ma gloire et qui juge. Oui, je vous le dis, c’est la vérité : si quelqu’un obéit à mes paroles, il ne mourra jamais. » Les Juifs disent à Jésus : « Maintenant, nous le savons, il y a en toi un esprit mauvais. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un obéit à mes paroles, il ne mourra jamais.” Est-ce que tu es plus important qu’Abraham, notre père ? Lui, il est mort, les prophètes aussi sont morts. Tu te prends pour qui ? » Jésus leur répond : « Je ne cherche pas à me donner de la gloire moi-même, sinon ma gloire ne vaudrait rien. C’est mon Père qui me donne de la gloire. Vous dites de lui : “Il est notre Dieu”, mais vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais. Si je disais : “Je ne le connais pas”, je serais un menteur, comme vous. Mais je le connais et j’obéis à sa parole. Abraham, votre père, a été dans la joie. En effet, il a espéré voir le jour où j’allais venir. Il l’a vu et il a été rempli de joie. » Les Juifs disent à Jésus : « Tu n’as pas encore 50 ans et tu as vu Abraham ? » Jésus leur répond : « Oui, je vous le dis, avant qu’Abraham existe, “Je suis”. » Alors ils ramassent des pierres pour les lancer sur Jésus, mais il se cache et il sort du temple.
Jean 8:1-59 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)
Jésus se rendit à la montagne des Oliviers. Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait. Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a-t-il condamnée? Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus; va, et ne pèche plus.] Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Là-dessus, les pharisiens lui dirent: Tu rends témoignage de toi-même; ton témoignage n'est pas vrai. Jésus leur répondit: Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d'où je suis venu et où je vais; mais vous, vous ne savez d'où je viens ni où je vais. Vous jugez selon la chair; moi, je ne juge personne. Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul; mais le Père qui m'a envoyé est avec moi. Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est vrai; je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m'a envoyé rend témoignage de moi. Ils lui dirent donc: Où est ton Père? Jésus répondit: Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Jésus dit ces paroles, enseignant dans le temple, au lieu où était le trésor; et personne ne le saisit, parce que son heure n'était pas encore venue. Jésus leur dit encore: Je m'en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où je vais. Sur quoi les Juifs dirent: Se tuera-t-il lui-même, puisqu'il dit: Vous ne pouvez venir où je vais? Et il leur dit: Vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. Qui es-tu? lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que je vous dis dès le commencement. J'ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous; mais celui qui m'a envoyé est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis au monde. Ils ne comprirent point qu'il leur parlait du Père. Jésus leur dit donc: Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné. Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Ils lui répondirent: Nous sommes la postérité d'Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne; comment dis-tu: Vous deviendrez libres? En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. Je sais que vous êtes la postérité d'Abraham; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. Je dis ce que j'ai vu chez mon Père; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père. Ils lui répondirent: Notre père, c'est Abraham. Jésus leur dit: Si vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez les œuvres d'Abraham. Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l'a point fait. Vous faites les œuvres de votre père. Ils lui dirent: Nous ne sommes pas des enfants illégitimes; nous avons un seul Père, Dieu. Jésus leur dit: Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens; je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est lui qui m'a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond; car il est menteur et le père du mensonge. Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. Qui de vous me convaincra de péché? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas? Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; vous n'écoutez pas, parce que vous n'êtes pas de Dieu. Les Juifs lui répondirent: N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon? Jésus répliqua: Je n'ai point de démon; mais j'honore mon Père, et vous m'outragez. Je ne cherche point ma gloire; il en est un qui la cherche et qui juge. En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Maintenant, lui dirent les Juifs, nous savons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et tu dis: Si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être? Jésus répondit: Si je me glorifie moi-même, ma gloire n'est rien. C'est mon Père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu, et que vous ne connaissez pas. Pour moi, je le connais; et, si je disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais, et je garde sa parole. Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui. Les Juifs lui dirent: Tu n'as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham! Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple.
Jean 8:1-59 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
Quant à Jésus, il partit pour le mont des Oliviers. Mais le lendemain, il revint de bonne heure dans la cour du Temple et tout le peuple se pressa autour de lui ; alors il s’assit et se mit à enseigner. Tout à coup, les spécialistes de la Loi et les pharisiens traînèrent devant lui une femme qui avait été prise en flagrant délit d’adultère. Ils la firent avancer dans la foule et la placèrent, bien en vue, devant Jésus. – Maître, lui dirent-ils, cette femme a commis un adultère ; elle a été prise sur le fait. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider les femmes de ce genre. Toi, quel est ton jugement sur ce cas ? En lui posant cette question, ils voulaient lui tendre un piège, dans l’espoir de trouver quelque prétexte pour l’accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire du doigt sur le sol. Eux, ils insistaient, répétant leur question. Alors il se releva et leur dit : Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ! Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol. Après avoir entendu ces paroles, ils s’esquivèrent l’un après l’autre, à commencer par les plus âgés, laissant finalement Jésus seul avec la femme, qui était restée au milieu de la cour du Temple. Alors Jésus leva la tête et lui dit : Eh bien, où sont donc passés tes accusateurs ? Personne ne t’a condamnée ? – Personne, Seigneur, lui répondit-elle. Alors Jésus reprit : Je ne te condamne pas non plus. Va, mais désormais, ne pèche plus.] Jésus parla de nouveau en public : Moi, je suis la lumière du monde, dit-il. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres : il aura la lumière de la vie. Là-dessus les pharisiens lui répondirent : Tu te rends témoignage à toi-même : ton témoignage n’est pas vrai. Jésus leur répondit : Oui, je me rends témoignage à moi-même : mais mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu et où je vais ; quant à vous, vous ne savez pas d’où je viens ni où je vais. Vous jugez selon des critères purement humains, moi, je ne juge personne. Et à supposer que je porte un jugement, ce jugement est vrai, car je ne suis pas seul pour juger, mais avec moi, il y a aussi le Père qui m’a envoyé. Le témoignage commun de deux personnes n’est-il pas vrai ? C’est ce qui est écrit dans votre Loi ! Eh bien, moi, je suis mon propre témoin ; et le Père qui m’a envoyé me rend aussi témoignage. – Mais, où est-il, ton père ? s’exclamèrent-ils. – Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père, répliqua Jésus ; si vous m’aviez connu, vous connaîtriez aussi mon Père. Jésus parla ainsi pendant qu’il enseignait dans la cour du Temple près des troncs à offrandes, et personne n’essaya de l’arrêter, parce que son heure n’était pas encore venue. Jésus leur dit encore : Je vais m’en aller et vous me chercherez ; mais vous mourrez dans votre péché. Vous ne pouvez pas aller là où je vais. Sur quoi ils se demandèrent entre eux : Aurait-il l’intention de se suicider ? Est-ce là ce qu’il veut dire par ces paroles : « Vous ne pouvez pas aller là où je vais ? » – Vous, leur dit-il alors, vous êtes d’ici-bas ; moi, je suis d’en haut. Vous appartenez à ce monde-ci ; moi, je ne lui appartiens pas. C’est pourquoi je vous ai dit : « Vous mourrez dans vos péchés. » En effet, si vous ne croyez pas que moi, je suis , vous mourrez dans vos péchés. – Qui es-tu donc ? lui demandèrent-ils alors. – Je ne cesse de vous le dire depuis le début! leur répondit Jésus. En ce qui vous concerne, j’aurais beaucoup à dire, beaucoup à juger. Mais celui qui m’a envoyé est véridique, et je proclame au monde ce que j’ai appris de lui. Comme ils ne comprenaient pas que Jésus leur parlait du Père, il ajouta : Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, je suis. Vous reconnaîtrez que je ne fais rien de ma propre initiative, mais que je transmets ce que le Père m’a enseigné. Oui, celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, car je fais toujours ce qui lui est agréable. Pendant qu’il parlait ainsi, beaucoup crurent en lui. Alors Jésus dit aux Juifs qui avaient mis leur foi en lui : Si vous vous attachez à la Parole que je vous ai annoncée, vous êtes vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres. – Nous, lui répondirent-ils, nous sommes la postérité d’Abraham, nous n’avons jamais été esclaves de personne. Comment peux-tu dire : « Vous serez des hommes libres ? » – Vraiment, je vous l’assure, leur répondit Jésus, tout homme qui commet le péché est esclave du péché. Or, un esclave ne fait pas partie de la famille, un fils, lui, en fait partie pour toujours. Si donc c’est le Fils qui vous donne la liberté, alors vous serez vraiment libres. Je sais que vous êtes les descendants d’Abraham. Pourtant, vous cherchez à me faire mourir parce que ma parole ne trouve aucun accès dans votre cœur. Moi, je parle de ce que j’ai vu chez mon Père. Quant à vous, vous faites ce que vous avez appris de votre père. – Notre père à nous, répondirent-ils, c’est Abraham. – Eh bien, leur répliqua Jésus, si vous étiez vraiment des enfants d’Abraham, vous agiriez comme lui. Au lieu de cela, vous cherchez à me faire mourir. Pourquoi ? Parce que je vous dis la vérité telle que je l’ai apprise de Dieu. Jamais Abraham n’a agi comme vous. Vous agissez exactement comme votre père à vous ! – Mais, répondirent-ils, nous ne sommes pas des enfants illégitimes. Nous n’avons qu’un seul Père : Dieu ! – Si vraiment Dieu était votre Père, leur dit Jésus, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je proviens, c’est de Dieu que je suis venu. Je ne suis pas venu de ma propre initiative, c’est lui qui m’a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous pas ce que je vous dis ? Parce que vous êtes incapables de recevoir mes paroles. Votre père, c’est le diable, et vous voulez vous conformer à ses désirs. Depuis le commencement, c’est un meurtrier : il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il ment, il parle de son propre fond, puisqu’il est menteur, lui le père du mensonge. Mais moi, je dis la vérité. C’est précisément pour cela que vous ne me croyez pas. Qui d’entre vous peut produire la preuve que j’ai commis une seule faute ? Si je dis vrai, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui appartient à Dieu écoute les paroles de Dieu. Si vous ne les écoutez pas, c’est parce que vous ne lui appartenez pas. Ils répliquèrent : Nous avions bien raison de le dire : tu n’es qu’un Samaritain, tu as un démon en toi. – Non, répondit Jésus, je n’ai pas de démon en moi. Au contraire, j’honore mon Père ; mais vous, vous me méprisez. Non, je ne recherche pas la gloire pour moi-même : c’est un autre qui s’en préoccupe et il me rendra justice. Vraiment, je vous l’assure : celui qui observe mon enseignement ne verra jamais la mort. Sur quoi les Juifs reprirent : Cette fois, nous sommes sûrs que tu as un démon en toi. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi tu viens nous dire : Celui qui observe mon enseignement ne mourra jamais. Serais-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort – ou que les prophètes, qui sont tous morts ? Pour qui te prends-tu donc ? Jésus répondit : Si je m’attribuais moi-même ma gloire, cela n’aurait aucune valeur. Celui qui me glorifie, c’est mon Père, celui-là même que vous appelez votre Dieu. En fait, vous ne le connaissez pas, alors que moi, je le connais. Si je disais ne pas le connaître, je serais menteur, comme vous. Mais le fait est que je le connais et que j’obéis à sa Parole. Abraham votre père a exulté de joie à la pensée de voir mon jour. Il l’a vu et en a été transporté de joie. – Quoi, lui dirent-ils alors, tu n’as même pas cinquante ans et tu prétends avoir vu Abraham ! – Vraiment, je vous l’assure, leur répondit Jésus, avant qu’Abraham soit venu à l’existence, moi, je suis . A ces mots, ils se mirent à ramasser des pierres pour les lui jeter, mais Jésus disparut dans la foule et sortit de l’enceinte du Temple.
Jean 8:1-59 Bible Segond 21 (S21)
Jésus se rendit au mont des Oliviers. Mais dès le matin il revint dans le temple et tout le peuple s'approcha de lui. Il s'assit et se mit à les enseigner. Alors les spécialistes de la loi et les pharisiens amenèrent une femme surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent au milieu de la foule et dirent à Jésus: «Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu?» Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol. Comme ils continuaient à l'interroger, il se redressa et leur dit: «Que celui d'entre vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.» Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés et jusqu'aux derniers; Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors il se redressa et, ne voyant plus qu'elle, il lui dit: «Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a donc condamnée?» Elle répondit: «Personne, Seigneur.» Jésus lui dit: «Moi non plus, je ne te condamne pas; vas-y et désormais ne pèche plus.»] Jésus leur parla de nouveau. Il dit: «Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie.» Là-dessus, les pharisiens lui dirent: «Tu te rends témoignage à toi-même; ton témoignage n'est pas vrai.» Jésus leur répondit: «Même si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d'où je suis venu et où je vais. Quant à vous, vous ne savez pas d'où je viens ni où je vais. Vous, vous jugez de façon humaine; moi, je ne juge personne. Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul, mais le Père qui m'a envoyé est avec moi. Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux personnes est vrai. Or, je me rends témoignage à moi-même et le Père qui m'a envoyé me rend aussi témoignage.» Ils lui dirent donc: «Où est ton père?» Jésus répondit: «Vous ne connaissez ni moi ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.» Jésus dit ces paroles alors qu'il enseignait dans le temple à l'endroit où était le trésor, et personne ne l'arrêta parce que son heure n'était pas encore venue. Jésus leur dit encore: «Je m'en vais et vous me chercherez, mais vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez pas venir là où je vais.» Là-dessus les Juifs dirent: «Va-t-il se tuer, puisqu'il dit: ‘Vous ne pouvez pas venir où je vais’?» Il leur dit: «Vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, je suis, vous mourrez dans vos péchés.» «Toi, qui es-tu?» lui dirent-ils. Jésus leur répondit: «Ce que je vous dis depuis le début. J'ai beaucoup de choses à dire et à juger à votre sujet, mais celui qui m'a envoyé est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis au monde.» Ils ne comprirent pas qu'il leur parlait du Père. Jésus leur dit donc: «Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous reconnaîtrez que moi, je suis et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis ce que mon Père m'a enseigné. Celui qui m'a envoyé est avec moi, il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.» Comme Jésus disait cela, beaucoup crurent en lui. Alors il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: «Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.» Ils lui répondirent: «Nous sommes la descendance d'Abraham et nous n'avons jamais été esclaves de personne. Comment peux-tu dire: ‘Vous deviendrez libres’?» «En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, toute personne qui commet le péché est esclave du péché. Or, l'esclave ne reste pas pour toujours dans la famille; c’est le fils qui y reste pour toujours. Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres. Je sais que vous êtes la descendance d'Abraham. Pourtant, vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. Je dis ce que j'ai vu chez mon Père et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père.» Ils lui répondirent: «Notre père, c'est Abraham.» Jésus leur dit: «Si vous étiez les enfants d'Abraham, vous agiriez comme lui. Mais en réalité, vous cherchez à me faire mourir, moi qui, en tant qu’être humain, vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l'a pas fait. Vous, vous agissez comme votre père.» Ils lui dirent: «Nous, nous ne sommes pas des enfants illégitimes; nous avons un seul Père: Dieu.» Jésus leur dit: «Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et c'est de sa part que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est au contraire lui qui m'a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez pas écouter ma parole. Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. Qui de vous me convaincra de péché? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas? Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu; vous, vous n'écoutez pas parce que vous n'êtes pas de Dieu.» Les Juifs lui répondirent: «N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon?» Jésus répliqua: «Je n'ai pas de démon. Au contraire, j'honore mon Père et vous, vous me déshonorez. Je ne cherche pas ma gloire. Il y en a un qui la cherche et qui juge. En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne mourra jamais.» «Maintenant, lui dirent les Juifs, nous savons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis: ‘Si quelqu'un garde ma parole, il ne mourra jamais.’ Serais-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort? Les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu donc?» Jésus répondit: «Si je me rends gloire à moi-même, ma gloire ne vaut rien. Cependant, c'est mon Père qui me rend gloire, lui que vous présentez comme votre Dieu alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais; et si je disais que je ne le connais pas, je serais comme vous: un menteur. Mais je le connais et je garde sa parole. Votre ancêtre Abraham a été rempli de joie à la pensée de voir mon jour; il l'a vu et il s'est réjoui.» Les Juifs lui dirent: «Tu n'as pas encore 50 ans et tu as vu Abraham!» Jésus leur dit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham soit né, je suis.» Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui, mais Jésus se cacha et sortit du temple [en passant au milieu d'eux. C’est ainsi qu’il s’en alla].
Jean 8:1-59 Bible en français courant (BFC)
Mais Jésus se rendit au mont des Oliviers. Tôt le lendemain matin, il retourna dans le temple et tous les gens s'approchèrent de lui. Il s'assit et se mit à leur donner son enseignement. Les maîtres de la loi et les Pharisiens lui amenèrent alors une femme qu'on avait surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent devant tout le monde et dirent à Jésus: «Maître, cette femme a été surprise au moment même où elle commettait un adultère. Moïse nous a ordonné dans la loi de tuer de telles femmes à coups de pierres. Et toi, qu'en dis-tu?» Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol. Comme ils continuaient à le questionner, Jésus se redressa et leur dit: «Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre.» Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol. Quand ils entendirent ces mots, ils partirent l'un après l'autre, les plus âgés d'abord. Jésus resta seul avec la femme, qui se tenait encore devant lui. Alors il se redressa et lui dit: «Eh bien, où sont-ils? Personne ne t'a condamnée?» – «Personne, Maître», répondit-elle. «Je ne te condamne pas non plus, dit Jésus. Tu peux t'en aller, mais désormais ne pèche plus.»] Jésus adressa de nouveau la parole à la foule et dit: «Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit aura la lumière de la vie et ne marchera plus jamais dans l'obscurité.» Les Pharisiens lui dirent: «Tu te rends témoignage à toi-même; ton témoignage est sans valeur.» Jésus leur répondit: «Même si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage est valable, parce que je sais d'où je suis venu et où je vais. Mais vous, vous ne savez ni d'où je viens ni où je vais. Vous jugez à la manière des hommes; moi je ne juge personne. Cependant, s'il m'arrive de juger, mon jugement est valable, parce que je ne suis pas tout seul pour juger, mais le Père qui m'a envoyé est avec moi. Il est écrit dans votre loi que si deux personnes apportent le même témoignage, ce témoignage est valable. Je me rends témoignage à moi-même et le Père qui m'a envoyé témoigne aussi pour moi.» Ils lui demandèrent: «Où est ton Père?» Jésus répondit: «Vous ne connaissez ni moi ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.» Jésus prononça ces paroles alors qu'il enseignait dans le temple, à l'endroit où se trouvent les troncs à offrandes. Personne ne l'arrêta, parce que son heure n'était pas encore venue. Jésus leur dit encore: «Je vais partir; vous me chercherez, mais vous mourrez dans votre péché. Vous ne pouvez pas aller là où je vais.» Les Juifs se disaient: «Va-t-il se suicider, puisqu'il dit: “Vous ne pouvez pas aller là où je vais”?» Jésus leur répondit: «Vous êtes d'en bas, mais moi je viens d'en haut. Vous appartenez à ce monde, mais moi je n'appartiens pas à ce monde. C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. Car vous mourrez dans vos péchés si vous ne croyez pas que “je suis”.» – «Qui es-tu?» lui demandèrent-ils. Jésus leur répondit: «Celui que je vous ai dit depuis le commencement. J'ai beaucoup à dire et à juger à votre sujet. Mais j'annonce au monde seulement ce que j'ai appris de celui qui m'a envoyé; et lui, il dit la vérité.» Ils ne comprirent pas qu'il leur parlait du Père. Jésus leur dit alors: «Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, vous reconnaîtrez que “je suis”; vous reconnaîtrez que je ne fais rien par moi-même: je dis seulement ce que le Père m'a enseigné. Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît.» Tandis que Jésus parlait ainsi, beaucoup crurent en lui. Jésus dit alors aux Juifs qui avaient cru en lui: «Si vous restez fidèles à mes paroles, vous êtes vraiment mes disciples; ainsi vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres.» Ils lui répondirent: «Nous sommes les descendants d'Abraham et nous n'avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu nous dire: “Vous deviendrez libres”?» Jésus leur répondit: «Oui, je vous le déclare, c'est la vérité: tout homme qui pèche est un esclave du péché. Un esclave ne fait pas pour toujours partie de la famille, mais un fils en fait partie pour toujours. Si le Fils vous libère, vous serez alors vraiment libres. Je sais que vous êtes les descendants d'Abraham. Mais vous cherchez à me faire mourir, parce que vous refusez mes paroles. Moi, je parle de ce que mon Père m'a montré, mais vous, vous faites ce que votre père vous a dit.» Ils lui répliquèrent: «Notre père, c'est Abraham.» – «Si vous étiez vraiment les enfants d'Abraham, leur dit Jésus, vous feriez les actions qu'il a faites. Mais maintenant, bien que je vous aie dit la vérité que j'ai apprise de Dieu, vous cherchez à me faire mourir. Abraham n'a rien fait de semblable! Vous, vous faites les mêmes actions que votre père.» Ils lui répondirent: «Nous ne sommes pas des enfants illégitimes. Nous avons un seul Père, Dieu.» Jésus leur dit: «Si Dieu était vraiment votre Père, vous m'aimeriez, car je suis venu de Dieu et je suis ici de sa part. Je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est lui qui m'a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous pas ce que je vous dis? Parce que vous êtes incapables d'écouter mes paroles. Vous avez pour père le diable et vous voulez faire ce que votre père désire. Il a été meurtrier dès le commencement. Il ne s'est jamais tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Quand il dit des mensonges, il parle de la manière qui lui est naturelle, parce qu'il est menteur et père du mensonge. Mais moi je dis la vérité et c'est pourquoi vous ne me croyez pas. Qui d'entre vous peut prouver que j'ai péché? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas? Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu. Mais vous n'êtes pas de Dieu et c'est pourquoi vous n'écoutez pas.» Les Juifs répondirent à Jésus: «N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu es possédé d'un esprit mauvais?» – «Je ne suis pas possédé, répondit Jésus, mais j'honore mon Père et vous, vous refusez de m'honorer. Je ne cherche pas la gloire pour moi-même. Il en est un qui la cherche pour moi et qui juge. Oui, je vous le déclare, c'est la vérité: celui qui obéit à mes paroles ne mourra jamais.» Les Juifs lui dirent: «Maintenant nous sommes sûrs que tu es possédé d'un esprit mauvais! Abraham est mort, les prophètes sont morts, et toi, tu dis: “Celui qui obéit à mes paroles ne mourra jamais.” Abraham, notre père, est mort: penses-tu être plus grand que lui? Les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu?» Jésus répondit: «Si je me glorifiais moi-même, ma gloire ne vaudrait rien. Celui qui me glorifie, c'est mon Père. Vous dites de lui: “Il est notre Dieu”, alors que vous ne le connaissez pas. Moi je le connais. Si je disais que je ne le connais pas, je serais un menteur comme vous. Mais je le connais et j'obéis à ses paroles. Abraham, votre père, s'est réjoui à la pensée de voir mon jour; il l'a vu et en a été heureux.» Les Juifs lui dirent: «Tu n'as pas encore cinquante ans et tu as vu Abraham?» Jésus leur répondit: «Oui, je vous le déclare, c'est la vérité: avant qu'Abraham soit né, “je suis”.» Ils ramassèrent alors des pierres pour les jeter contre lui. Mais Jésus se cacha et sortit du temple.