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Jean 6:22-71

Jean 6:22-71 Bible J.N. Darby (JND)

Le lendemain, la foule qui était de l’autre côté de la mer, voyant qu’il n’y avait point là d’autre petit bateau que celui-là sur lequel ses disciples étaient montés, et que Jésus n’était pas entré avec ses disciples dans le bateau, mais que ses disciples s’en étaient allés seuls (mais d’autres petits bateaux étaient venus de Tibérias, près du lieu où ils avaient mangé le pain, après que le Seigneur eut rendu grâces) ; – lors donc que la foule vit que Jésus n’était point là, ni ses disciples, ils montèrent eux-mêmes sur les bateaux, et vinrent à Capernaüm, cherchant Jésus. Et l’ayant trouvé de l’autre côté de la mer, ils lui dirent : Rabbi, quand es-tu venu ici ? Jésus leur répondit et dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non point pour la viande qui périt, mais pour la viande qui demeure jusque dans la vie éternelle, laquelle le fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, DIEU, a scellé. Ils lui dirent donc : Que ferons-nous pour faire les œuvres de DIEU  ? Jésus répondit et leur dit : C’est ici l’œuvre de DIEU, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. Ils lui dirent donc : Quel miracle fais-tu donc, toi, afin que nous le voyions, et que nous te croyions ? Quelle œuvre fais-tu ? Nos pères ont mangé la manne au désert, ainsi qu’il est écrit : « Il leur a donné à manger du pain venant du ciel ». Jésus donc leur dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Moïse ne vous a pas donné le pain qui vient du ciel, mais mon Père vous donne le véritable pain qui vient du ciel. Car le pain de DIEU est celui qui descend du ciel, et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent donc : Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là. Et Jésus leur dit : Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous ai dit qu’aussi vous m’avez vu, et vous ne croyez pas. Tout ce que le Père me donne viendra à moi ; et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi ; car je suis descendu du ciel, non pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé : que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. Car c’est ici la volonté de mon Père : que quiconque discerne le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Les Juifs donc murmuraient contre lui, parce qu’il avait dit : Moi, je suis le pain descendu du ciel ; et ils disaient : N’est-ce pas ici Jésus, le fils de Joseph, duquel nous connaissons le père et la mère ? Comment donc celui-ci dit-il : Je suis descendu du ciel ? Jésus donc répondit et leur dit : Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m’a envoyé ne le tire ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : « Et ils seront tous enseignés de DIEU  ». Quiconque a entendu le Père et a appris [de lui], vient à moi. Non pas que quelqu’un ait vu le Père, sinon celui qui est de DIEU  ; celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui croit [en moi], a la vie éternelle. Moi, je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne au désert, et sont morts ; c’est ici le pain qui descend du ciel, afin que quelqu’un en mange et ne meure pas. Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde. Les Juifs disputaient donc entre eux, disant : Comment celui-ci peut-il nous donner sa chair à manger ? Jésus donc leur dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Si vous ne mangez la chair du fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est en vérité un aliment, et mon sang est en vérité un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Comme le Père [qui est] vivant m’a envoyé, et que moi, je vis à cause du Père, de même celui qui me mangera, celui-là aussi vivra à cause de moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, non pas comme les pères mangèrent et moururent  : celui qui mangera ce pain vivra éternellement. Il dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm. Plusieurs donc de ses disciples, l’ayant entendu, dirent : Cette parole est dure ; qui peut l’entendre ? Et Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient là-dessus, leur dit : Ceci vous scandalise-t-il ? Si donc vous voyez le fils de l’homme monter où il était auparavant… ? C’est l’Esprit qui vivifie ; la chair ne profite de rien : les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et sont vie ; mais il y en a quelques-uns d’entre vous qui ne croient pas ; car Jésus savait, dès le commencement, qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. Et il dit : C’est pour cela que je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, à moins qu’il ne lui soit donné du Père. Dès lors plusieurs de ses disciples se retirèrent ; et ils ne marchaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze : Et vous, voulez-vous aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, auprès de qui nous en irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ; et nous, nous croyons et nous savons que toi, tu es le Saint de DIEU. Jésus leur répondit : N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous, les douze, et l’un d’entre vous est un diable ? Or il parlait de Judas Iscariote, [fils] de Simon ; car c’était lui qui allait le livrer, lui qui était l’un des douze.

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Jean 6:22-71 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

La foule est restée de l’autre côté du lac. Le jour suivant, les gens voient qu’une seule barque est partie. Ils le savent, Jésus n’est pas monté dans la barque avec ses disciples. Les disciples sont partis seuls. Mais d’autres barques viennent de Tibériade. Elles arrivent près de l’endroit où les gens ont mangé le pain après la prière de remerciement du Seigneur. La foule voit que Jésus et ses disciples ne sont pas là. Alors ils montent dans les barques et ils vont à Capernaüm pour chercher Jésus. Les gens trouvent Jésus de l’autre côté du lac et ils lui demandent : « Maître, quand est-ce que tu es arrivé ici ? » Jésus leur répond : « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : vous me cherchez seulement parce que vous avez mangé autant de pain que vous avez voulu. Mais vous ne me cherchez pas parce que vous avez vu des signes étonnants. Ne travaillez pas pour la nourriture qui s’abîme. Mais travaillez pour la nourriture qui dure et qui donne la vie avec Dieu pour toujours. Cette nourriture, le Fils de l’homme vous la donnera. En effet, le Père, qui est Dieu lui-même, a donné son pouvoir au Fils. » Les gens demandent à Jésus : « Qu’est-ce que nous devons faire pour accomplir les actions que Dieu veut ? » Jésus leur répond : « Voici l’action que Dieu veut : vous devez croire en celui qu’il a envoyé. » Alors ils lui disent : « Fais-nous voir un signe extraordinaire. Alors nous te croirons. Quelle action est-ce que tu fais ? Dans le désert, nos ancêtres ont mangé la manne. On lit cela dans les Livres Saints : “Dieu leur a donné à manger du pain qui vient du ciel .” » Jésus leur répond : « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c’est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel. Oui, le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Alors les gens disent à Jésus : « Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là ! » Jésus leur répond : « Le pain qui donne la vie, c’est moi. Si quelqu’un vient à moi, il n’aura jamais faim. S’il croit en moi, il n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai dit : vous m’avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors. Oui, je suis descendu du ciel pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Je ne suis pas venu pour faire ce que je veux. Voici la volonté de celui qui m’a envoyé : je ne dois perdre aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais je dois les relever de la mort, le dernier jour. Voici la volonté de mon Père : tous ceux qui voient le Fils et qui croient en lui vivront avec Dieu pour toujours. Et moi, le dernier jour, je les relèverai de la mort. » Les Juifs critiquent Jésus, parce qu’il a dit : « Le pain qui descend du ciel, c’est moi. » Et ils disent : « Cet homme-là, c’est Jésus, le fils de Joseph ! Nous connaissons son père et sa mère ! Comment est-ce qu’il peut dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? » Jésus leur répond : « Ne faites plus de critiques ! Le Père, c’est celui qui m’a envoyé. Personne ne peut venir à moi, sauf si le Père l’attire. Et moi, le dernier jour, je le relèverai de la mort. Voici ce que les prophètes ont écrit : “Dieu enseignera tous les êtres humains.” Tous ceux qui écoutent le Père et qui reçoivent son enseignement, tous ceux-là viennent à moi. Personne n’a vu le Père, sauf celui qui vient de Dieu. Lui, il a vu le Père. « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : si quelqu’un croit, il vit avec Dieu pour toujours. Le pain qui donne la vie, c’est moi. Dans le désert, vos ancêtres ont mangé la manne et ils sont morts. Mais si quelqu’un mange le pain descendu du ciel, il ne mourra pas. Le pain vivant qui est descendu du ciel, c’est moi. Celui qui mange de ce pain vivra pour toujours. Et le pain que je donnerai, c’est mon corps, je le donne pour la vie du monde. » Alors les Juifs se disputent. Ils disent : « Comment cet homme peut-il nous donner son corps à manger ? » Jésus leur dit : « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : si vous ne mangez pas le corps du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Si quelqu’un mange mon corps et boit mon sang, il vit avec Dieu pour toujours. Et moi, le dernier jour, je le relèverai de la mort. Mon corps est une vraie nourriture et mon sang est une vraie boisson. Si quelqu’un mange mon corps et boit mon sang, il vit en moi, et moi je vis en lui. Le Père qui m’a envoyé est vivant, et moi, je vis par le Père. De la même façon, celui qui me mange vivra par moi. Voici le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme le pain que vos ancêtres ont mangé. Eux, ils sont morts, mais si quelqu’un mange ce pain, il vivra pour toujours. » Tout cela, Jésus l’enseigne à Capernaüm, dans la maison de prière. En entendant Jésus, beaucoup de ses disciples disent : « Ces paroles sont dures à entendre. Qui peut continuer à les écouter ? » Jésus s’aperçoit que ses disciples critiquent ce qu’il dit. Il leur demande : « Ces paroles sont un obstacle pour vous ? Alors, quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était avant, qu’est-ce que vous direz ? C’est l’Esprit Saint qui donne la vie, l’homme tout seul ne peut rien faire. Les paroles que je vous ai dites viennent de l’Esprit Saint et elles donnent la vie. Mais, parmi vous, il y en a qui ne croient pas. » En effet, Jésus connaît depuis le début ceux qui ne croient pas en lui et celui qui va le livrer. Et Jésus ajoute : « Voilà pourquoi je vous ai dit : “Personne ne peut venir à moi, si le Père ne lui donne pas de venir.” » À partir de ce moment, beaucoup de disciples s’en vont et ils n’accompagnent plus Jésus. Alors Jésus dit aux douze apôtres : « Est-ce que vous voulez partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répond : « Seigneur, à qui pouvons-nous aller ? Tu as les paroles qui permettent de vivre avec Dieu pour toujours. Et nous, nous croyons et nous savons que toi, tu es le Saint venu de Dieu. » Jésus leur répond : « C’est moi qui vous ai choisis, vous, les douze apôtres, et pourtant, l’un de vous est un esprit mauvais. » En disant cela, Jésus parle de Judas, fils de Simon Iscariote. En effet, c’est Judas qui va livrer Jésus, et Judas est l’un des douze apôtres.

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Jean 6:22-71 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

La foule qui était restée de l'autre côté de la mer avait remarqué qu'il ne se trouvait là qu'une seule barque, et que Jésus n'était pas monté dans cette barque avec ses disciples, mais qu'ils étaient partis seuls. Le lendemain, comme d'autres barques étaient arrivées de Tibériade près du lieu où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâces, les gens de la foule, ayant vu que ni Jésus ni ses disciples n'étaient là, montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus. Et l'ayant trouvé au-delà de la mer, ils lui dirent: Rabbi, quand es-tu venu ici? Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera; car c'est lui que le Père, que Dieu lui-même a marqué de son sceau. Ils lui dirent: Que devons-nous faire, pour accomplir les œuvres de Dieu? Jésus leur répondit: L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi? Que fais-tu? Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain. Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Mais, je vous l'ai dit, vous m'avez vu, et vous ne croyez point. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde aucun de tous ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu'il avait dit: Je suis le pain qui est descendu du ciel. Et ils disaient: N'est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère? Comment donc dit-il: Je suis descendu du ciel? Jésus leur répondit: Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi. C'est que nul n'a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Là-dessus, les Juifs discutaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger? Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement. Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm. Plusieurs de ses disciples, après l'avoir entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l'écouter? Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit: Cela vous scandalise-t-il? Et si vous voyez le Fils de l'homme monter où il était auparavant...? C'est l'Esprit qui vivifie; la chair ne sert à rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie. Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta: C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allèrent plus avec lui. Jésus donc dit aux douze: Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller? Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es [le Christ,] le Saint de Dieu. Jésus leur répondit: N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et l'un de vous est un démon! Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon; car c'était lui qui devait le livrer, lui, l'un des douze.

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Jean 6:22-71 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Le lendemain, ceux qui étaient restés sur l’autre rive se rendirent compte qu’il n’y avait eu là qu’un seul bateau et que Jésus n’avait pas accompagné ses disciples ; ceux-ci étaient repartis seuls. Entre-temps, d’autres bateaux étaient arrivés de Tibériade, près de l’endroit où toute cette foule avait été nourrie après que le Seigneur eut remercié Dieu. Quand les gens virent que Jésus n’était pas là, et ses disciples non plus, ils montèrent dans ces bateaux pour aller à Capernaüm, à la recherche de Jésus. Ils le trouvèrent de l’autre côté du lac et lui demandèrent : Maître, quand es-tu venu ici ? Jésus leur répondit : Vraiment, je vous l’assure, si vous me cherchez, ce n’est pas parce que vous avez compris le sens de mes signes miraculeux. Non ! C’est parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture périssable, mais pour celle qui dure pour la vie éternelle. Cette nourriture, c’est le Fils de l’homme qui vous la donnera, car Dieu le Père lui en a accordé le pouvoir en le marquant de son sceau. – Et que devons-nous faire pour accomplir les œuvres que Dieu attend de nous ? lui demandèrent-ils encore. – L’œuvre de Dieu, leur répondit Jésus, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. Sur quoi, ils lui dirent : Quel signe miraculeux nous feras-tu voir pour que nous puissions croire en toi ? Que vas-tu faire ? Pendant qu’ils traversaient le désert, nos ancêtres ont mangé la manne, comme le dit ce texte de l’Ecriture : Il leur donna à manger un pain qui venait du ciel . Mais Jésus leur répondit : Vraiment, je vous l’assure : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel, c’est mon Père qui vous donne le pain du ciel, le vrai pain. Car le pain qui vient de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. – Seigneur, dirent-ils alors, donne-nous toujours de ce pain-là. Et Jésus répondit : Moi, je suis le pain qui donne la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim, celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et vous ne croyez pas. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne repousserai pas celui qui vient à moi. Car si je suis descendu du ciel, ce n’est pas pour faire ce qui me plaît, mais pour accomplir la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, celui qui m’a envoyé veut que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Oui, telle est la volonté de mon Père : que tous ceux qui tournent leurs regards vers le Fils et qui croient en lui, possèdent la vie éternelle, et moi, je les ressusciterai au dernier jour. Alors les gens se mirent à murmurer contre lui, parce qu’il avait dit : « C’est moi qui suis le pain descendu du ciel. » Ils disaient : Voyons, n’est-ce pas Jésus, le fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère ! Comment peut-il prétendre qu’il est descendu du ciel ? Jésus leur dit : Cessez donc de murmurer ainsi entre vous ! Personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Dans les écrits des prophètes, vous pouvez lire cette parole : Dieu les instruira tous . Tout homme qui écoute la voix du Père et qui est instruit par lui vient à moi. Personne n’a jamais vu le Père, sauf celui qui est venu d’auprès de Dieu. Lui, il a vu le Père. Vraiment, je vous l’assure : celui qui croit a la vie éternelle, car je suis le pain qui donne la vie. Vos ancêtres ont bien mangé la manne dans le désert et cela ne les a pas empêchés de mourir. Mais c’est ici le pain qui descend du ciel : celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain-là, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai pour que le monde vive, c’est mon propre corps. A ces mots, les Juifs se mirent à discuter vivement entre eux, disant : Comment cet homme pourrait-il nous donner son corps à manger ? Alors Jésus leur dit : Oui, vraiment, je vous l’assure : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. Le Père qui m’a envoyé a la vie en lui-même, et c’est lui qui me fait vivre ; ainsi, celui qui se nourrit de moi vivra lui aussi par moi. C’est ici le pain descendu du ciel. Il n’est pas comme celui que vos ancêtres ont mangé ; eux, ils sont morts ; mais celui qui mange ce pain-ci vivra pour toujours. Voilà ce que déclara Jésus lorsqu’il enseigna dans la synagogue de Capernaüm. Après l’avoir entendu, plusieurs de ses disciples dirent : Ce langage est bien difficile à accepter ! Qui peut continuer à l’écouter ? Jésus savait fort bien quels murmures ses paroles avaient soulevés parmi eux. C’est pourquoi il leur dit : Cela vous choque-t-il ? Et si vous voyez le Fils de l’homme remonter là où il était auparavant ? C’est l’Esprit qui donne la vie ; la chair à elle seule ne sert à rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie. Hélas, il y en a parmi vous qui ne croient pas. En effet, dès le début Jésus savait quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui allait le trahir. Aussi ajouta-t-il : C’est bien pour cela que je vous ai dit : Personne ne peut venir à moi si cela ne lui est accordé par le Père. A partir de ce moment-là, beaucoup de ses disciples l’abandonnèrent et cessèrent de l’accompagner. Alors Jésus, se tournant vers les Douze, leur demanda : Et vous, ne voulez-vous pas aussi partir ? Mais Simon Pierre lui répondit : Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Nous, nous avons mis toute notre confiance en toi et nous savons que tu es le Saint, envoyé de Dieu. – N’est-ce pas moi qui vous ai choisis tous les douze ? reprit Jésus. Et pourtant, l’un de vous est un diable. Par ces mots, il désignait Judas, fils de Simon Iscariot, l’un des Douze, qui allait le trahir.

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Jean 6:22-71 Bible Segond 21 (S21)

Le lendemain, la foule restée de l'autre côté du lac remarqua qu'il n'y avait eu là qu'une seule barque et que Jésus n'était pas monté dedans avec ses disciples, mais que ceux-ci étaient partis seuls. D'autres barques arrivèrent de Tibériade près de l'endroit où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut remercié Dieu. Quand les gens s'aperçurent que ni Jésus ni ses disciples n'étaient là, ils montèrent dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus. Ils le trouvèrent de l'autre côté du lac et lui dirent: «Maître, quand es-tu venu ici?» Jésus leur répondit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture périssable, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, celle que le Fils de l'homme vous donnera, car c'est lui que le Père, Dieu lui-même, a marqué de son empreinte.» Ils lui dirent: «Que devons-nous faire pour accomplir les œuvres de Dieu?» Jésus leur répondit: «L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé.» «Quel signe miraculeux fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions et que nous croyions en toi? Que fais-tu? Nos ancêtres ont mangé la manne dans le désert, comme cela est écrit: Il leur a donné le pain du ciel à manger.» Jésus leur dit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c'est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel. En effet, le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.» Ils lui dirent alors: «Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là!» Jésus leur dit: «C’est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Mais, je vous l'ai dit, vous m'avez vu et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. En effet, je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais celle de celui qui m'a envoyé. [Or, la volonté du Père qui m'a envoyé,] c'est que je ne perde aucun de tous ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite le dernier jour. En effet, la volonté de mon Père, c'est que toute personne qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle, et moi, je la ressusciterai le dernier jour.» Les Juifs murmuraient à son sujet parce qu'il avait dit: «Je suis le pain descendu du ciel», et ils disaient: «N'est-ce pas Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère? Comment donc peut-il dire: ‘Je suis descendu du ciel’?» Jésus leur répondit: «Ne murmurez pas entre vous. Personne ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m'a envoyé ne l'attire, et moi, je le ressusciterai le dernier jour. Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi donc, toute personne qui a entendu le Père et s’est laissé instruire vient à moi. C'est que personne n'a vu le Père, sauf celui qui vient de Dieu; lui, il a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit [en moi] a la vie éternelle. Je suis le pain de la vie. Vos ancêtres ont mangé la manne dans le désert et ils sont morts. Voici comment est le pain qui descend du ciel: celui qui en mange ne mourra pas. Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donnerai, c'est mon corps, [que je donnerai] pour la vie du monde.» Là-dessus, les Juifs se mirent à discuter vivement entre eux, disant: «Comment peut-il nous donner son corps à manger?» Jésus leur dit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez pas le corps du Fils de l'homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n'avez pas la vie en vous-mêmes. Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai le dernier jour. En effet, mon corps est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson. Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. Tout comme le Père qui est vivant m'a envoyé et que je vis grâce au Père, ainsi celui qui me mange vivra grâce à moi. Voilà comment est le pain descendu du ciel. Il n'est pas comme [la manne que vos] ancêtres ont mangée; eux sont morts, mais celui qui mange de ce pain vivra éternellement.» Jésus dit ces paroles alors qu'il enseignait dans une synagogue, à Capernaüm. Après l'avoir entendu, beaucoup de ses disciples dirent: «Cette parole est dure. Qui peut l'écouter?» Jésus savait en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet. Il leur dit: «Cela vous scandalise? Si vous voyiez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant! C'est l'Esprit qui fait vivre, l’homme n’arrive à rien. Les paroles que je vous dis sont Esprit et vie, mais il y en a parmi vous quelques-uns qui ne croient pas.» En effet, Jésus savait dès le début qui étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le trahirait. Il ajouta: «Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi à moins que cela ne lui soit donné par mon Père.» Dès ce moment, beaucoup de ses disciples se retirèrent et arrêtèrent de marcher avec lui. Jésus dit alors aux douze: «Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller?» Simon Pierre lui répondit: «Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous, nous croyons et nous savons que tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant.» Jésus leur répondit: «N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et l'un de vous est un diable!» Il parlait de Judas l’Iscariot, fils de Simon, car c'était lui qui allait le trahir, lui, l'un des douze.

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Jean 6:22-71 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

La foule qui était restée de l’autre côté de la mer avait remarqué qu’il ne se trouvait là qu’une seule barque, et que Jésus n’était pas monté dans cette barque avec ses disciples, mais qu’ils étaient partis seuls. Le lendemain, comme d’autres barques étaient arrivées de Tibériade près du lieu où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâces, les gens de la foule, ayant vu que ni Jésus ni ses disciples n’étaient là, montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus. Et l’ayant trouvé au-delà de la mer, ils lui dirent: Rabbi, quand es-tu venu ici? Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera; car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. Ils lui dirent: Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu? Jésus leur répondit: L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi? Que fais-tu? Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain. Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais, je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu’il avait dit: Je suis le pain qui est descendu du ciel. Et ils disaient: N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère? Comment donc dit-il: Je suis descendu du ciel? Jésus leur répondit: Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi. C’est que nul n’a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger? Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement. Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm. Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l’écouter? Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit: Cela vous scandalise-t-il? Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant?… C’est l’esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta: C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze: Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller? Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu. Jésus leur répondit: N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et l’un de vous est un démon! Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon; car c’était lui qui devait le livrer, lui, l’un des douze.

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Jean 6:22-71 Bible en français courant (BFC)

Le lendemain, la foule qui était restée de l'autre côté du lac se rendit compte qu'il n'y avait eu là qu'une seule barque; les gens savaient que Jésus n'était pas monté dans cette barque avec ses disciples, mais que ceux-ci étaient partis seuls. Cependant, d'autres barques, venant de la ville de Tibériade, étaient arrivées près de l'endroit où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut remercié Dieu. Quand les gens virent que ni Jésus ni ses disciples n'étaient là, ils montèrent dans ces barques et se rendirent à Capernaüm pour le chercher. Ils trouvèrent Jésus de l'autre côté du lac et lui dirent: «Maître, quand es-tu arrivé ici?» Jésus leur répondit: «Oui, je vous le déclare, c'est la vérité: vous me cherchez parce que vous avez mangé du pain à votre faim, et non parce que vous avez saisi le sens de mes signes miraculeux. Travaillez non pas pour la nourriture qui se gâte, mais pour la nourriture qui dure et qui est source de vie éternelle. Cette nourriture, le Fils de l'homme vous la donnera, parce que Dieu, le Père, a mis sur lui la marque de son autorité.» Ils lui demandèrent alors: «Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres voulues par Dieu?» Jésus leur répondit: «L'œuvre que Dieu attend de vous, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé.» Ils lui dirent: «Quel signe miraculeux peux-tu nous faire voir pour que nous te croyions? Quelle œuvre vas-tu accomplir? Nos ancêtres ont mangé la manne dans le désert, comme le dit l'Écriture: “Il leur a donné à manger du pain venu du ciel.” » Jésus leur répondit: «Oui, je vous le déclare, c'est la vérité: ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c'est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel. Car le pain que Dieu donne, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.» Ils lui dirent alors: «Maître, donne-nous toujours de ce pain-là.» Jésus leur déclara: «Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Mais je vous l'ai dit: vous m'avez vu et pourtant vous ne croyez pas. Chacun de ceux que le Père me donne viendra à moi et je ne rejetterai jamais celui qui vient à moi; car je suis descendu du ciel non pas pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m'a envoyé. Et voici ce que veut celui qui m'a envoyé: c'est que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a confiés, mais que je les relève de la mort au dernier jour. Oui, voici ce que veut mon Père: que tous ceux qui voient le Fils et croient en lui aient la vie éternelle et que je les relève de la mort au dernier jour.» Les Juifs critiquaient Jésus parce qu'il avait dit: «Je suis le pain descendu du ciel.» – «N'est-ce pas Jésus, disaient-ils, le fils de Joseph? Nous connaissons bien son père et sa mère. Comment peut-il dire maintenant qu'il est descendu du ciel?» Jésus leur répondit: «Cessez de critiquer entre vous. Personne ne peut venir à moi si le Père qui m'a envoyé ne l'y conduit, et moi, je le relèverai de la mort au dernier jour. Les prophètes ont écrit ceci: “Ils seront tous instruits par Dieu.” Quiconque écoute le Père et reçoit son enseignement vient à moi. Cela ne signifie pas que quelqu'un ait vu le Père; seul celui qui est venu de Dieu a vu le Père. Oui, je vous le déclare, c'est la vérité: celui qui croit possède la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos ancêtres ont mangé la manne dans le désert et ils sont pourtant morts. Mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra pour toujours. Le pain que je donnerai, c'est ma chair; je la donne afin que le monde vive.» Là-dessus, les Juifs discutaient vivement entre eux: «Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger?» demandaient-ils. Jésus leur dit: «Oui, je vous le déclare, c'est la vérité: si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang possède la vie éternelle et je le relèverai de la mort au dernier jour. Car ma chair est une vraie nourriture et mon sang est une vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure uni à moi et moi à lui. Le Père qui m'a envoyé est vivant et je vis par lui; de même, celui qui me mange vivra par moi. Voici donc le pain qui est descendu du ciel. Il n'est pas comme celui qu'ont mangé vos ancêtres, qui sont morts. Mais celui qui mange ce pain vivra pour toujours.» Jésus prononça ces paroles alors qu'il enseignait dans la synagogue de Capernaüm. Après avoir entendu Jésus, beaucoup de ses disciples dirent: «Là, il exagère! Comment admettre un tel discours?» Jésus s'aperçut que ses disciples le critiquaient à ce sujet. C'est pourquoi il leur dit: «Cela vous choque-t-il? Qu'arrivera-t-il alors si vous voyez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant? C'est l'Esprit de Dieu qui donne la vie; l'homme seul n'aboutit à rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie. Mais quelques-uns parmi vous ne croient pas.» En effet, Jésus savait depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas et il savait qui allait le trahir. Il ajouta: «Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si le Père ne lui en a pas donné la possibilité.» Dès lors, beaucoup de ses disciples se retirèrent et cessèrent d'aller avec lui. Jésus demanda alors aux douze disciples: «Voulez-vous partir, vous aussi?» Simon Pierre lui répondit: «Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles qui donnent la vie éternelle. Nous le croyons, nous le savons: tu es le Saint envoyé de Dieu.» Jésus leur répondit: «Ne vous ai-je pas choisis vous les douze? Et pourtant l'un de vous est un diable!» Il parlait de Judas, fils de Simon Iscariote. Car Judas, quoiqu'il fût un des douze disciples, allait le trahir.

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