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Jean 6:1-71

Jean 6:1-71 Bible Darby en français (FRDBY)

Après ces choses Jésus s'en alla de l'autre côté de la mer de Galilée, qui est la mer de Tibérias. Et une grande foule le suivit, parce qu'ils voyaient les miracles qu'il faisait sur ceux qui étaient malades. Et Jésus monta sur la montagne, et s'assit là avec ses disciples. Or la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus donc, ayant levé les yeux, et voyant qu'une grande foule venait à lui, dit à Philippe: D'où achèterons-nous des pains, afin que ceux-ci mangent? Mais il disait cela pour l'éprouver, car lui savait ce qu'il allait faire. Philippe lui répondit: Pour deux cents deniers de pain ne leur suffirait pas, pour que chacun en reçût quelque peu. L'un de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit: Il y a ici un petit garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons; mais qu'est-ce que cela pour tant de monde? Et Jésus dit: Faites asseoir les gens (or il y avait beaucoup d'herbe en ce lieu-là). Les hommes donc s'assirent, au nombre d'environ cinq mille. Et Jésus prit les pains; et ayant rendu grâces, il les distribua à ceux qui étaient assis; de même aussi des poissons, autant qu'ils en voulaient. après qu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Amassez les morceaux qui sont de reste, afin que rien ne soit perdu. Ils les amassèrent donc et remplirent douze paniers des morceaux qui étaient de reste des cinq pains d'orge, lorsqu'ils eurent mangé. Les hommes donc, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient: Celui-ci est véritablement le prophète qui vient dans le monde. Jésus donc, sachant qu'ils allaient venir et l'enlever, afin de le faire roi, se retira encore sur la montagne, lui tout seul. Et quand le soir fut venu, ses disciples descendirent à la mer. Et étant montés sur une nacelle, ils allèrent de l'autre côté de la mer, à Capernaüm. Et il faisait déjà nuit, et Jésus n'était pas venu à eux. Et la mer s'élevait par un grand vent qui soufflait. Ayant donc ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils voient Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la nacelle; et ils furent saisis de peur. Mais il leur dit: C'est moi, n'ayez point de peur. Ils étaient donc tout disposés à le recevoir dans la nacelle; et aussitôt la nacelle prit terre au lieu où ils allaient. Le lendemain, la foule qui était de l'autre côté de la mer, voyant qu'il n'y avait point là d'autre petite nacelle que celle là sur laquelle ses disciples étaient montés, et que Jésus n'était pas entré avec ses disciples dans la nacelle, mais que ses disciples s'en étaient allés seuls (mais d'autres petites nacelles étaient venues de Tibérias, près du lieu où ils avaient mangé le pain, après que le Seigneur eut rendu grâces); -lors donc que la foule vit que Jésus n'était point là, ni ses disciples, ils montèrent eux-mêmes sur les nacelles, et vinrent à Capernaüm, cherchant Jésus. Et l'ayant trouvé de l'autre côté de la mer, ils lui dirent: Rabbi, quand es-tu venu ici? Jésus leur répondit et dit: En vérité, en vérité, je vous dis: Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non point pour la viande qui périt, mais pour la viande qui demeure jusque dans la vie éternelle, laquelle le fils de l'homme vous donnera; car c'est lui que le Père, Dieu, a scellé. Ils lui dirent donc: Que ferons-nous pour faire les oeuvres de Dieu? Jésus répondit et leur dit: C'est ici l'oeuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. Ils lui dirent donc: Quel miracle fais-tu donc, toi, afin que nous le voyions, et que nous te croyions. Quelle oeuvre fais-tu? Nos pères ont mangé la manne au désert, ainsi qu'il est écrit: "Il leur a donné à manger du pain venant du ciel". Jésus donc leur dit: En vérité, en vérité, je vous dis: Moïse ne vous a pas donné le pain qui vient du ciel, mais mon Père vous donne le véritable pain qui vient du ciel. Car le pain de Dieu est celui qui descend du ciel, et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent donc: Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là. Et Jésus leur dit: Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim; et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Mais je vous ai dit qu'aussi vous m'avez vu, et vous ne croyez pas. Tout ce que le Père me donne viendra à moi; et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi; car je suis descendu du ciel, non pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Or c'est ici la volonté de celui qui m'a envoyé: que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. Car c'est ici la volonté de mon Père: que quiconque discerne le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle; et moi, je ressusciterai au dernier jour. Juifs donc murmuraient contre lui, parce qu'il avait dit: Moi, je suis le pain descendu du ciel; et ils disaient: N'est-ce pas ici Jésus, le fils de Joseph, duquel nous connaissons le père et la mère? Comment donc celui-ci dit-il: Je suis descendu du ciel? Jésus donc répondit et leur dit: Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m'a envoyé ne le tire; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes: "Et ils seront tous enseignés de Dieu". Quiconque a entendu le Père et a appris de lui vient à moi. Non pas que quelqu'un ait vu le Père, sinon celui qui est de Dieu; celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous dis: Celui qui croit en moi, a la vie éternelle. Moi, je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne au désert, et sont morts; c'est ici le pain qui descend du ciel, afin que quelqu'un en mange et ne meure pas. Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel: si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; or le pain aussi que moi je donnerai, c'est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde. Les Juifs disputaient donc entre eux, disant: Comment celui-ci peut-il nous donner sa chair à manger? Jésus donc leur dit: En vérité, en vérité, je vous dis: Si vous ne mangez la chair du fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'avez pas la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est en vérité un aliment, et mon sang est en vérité un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que moi, je vis à cause du Père, de même celui qui me mangera, celui-là aussi vivra à cause de moi. C'est ici le pain qui est descendu du ciel, non pas comme les pères mangèrent et moururent: celui qui mangera ce pain vivra éternellement. Il dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm. Plusieurs donc de ses disciples, l'ayant entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l'ouïr? Et Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient là-dessus, leur dit: Ceci vous scandalise-t-il? Si donc vous voyez le fils de l'homme monter où il était auparavant...? C'est l'Esprit qui vivifie; la chair ne profite de rien: les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et sont vie; mais il y en a quelques-uns d'entre vous qui ne croient pas; car Jésus savait, dès le commencement, qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. Et il dit: C'est pour cela que je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, à moins qu'il ne lui soit donné du Père. Dès lors plusieurs de ses disciples se retirèrent; et ils ne marchaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze: Et vous, voulez-vous aussi vous en aller? Simon Pierre lui répondit: Seigneur, auprès de qui nous en irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle; et nous, nous croyons et nous savons que toi, tu es le Saint de Dieu. Jésus leur répondit: N'est-ce pas moi qui vous ai choisis vous, les douze, et l'un d'entre vous est un diable? Or il parlait de Judas Iscariote, fils de Simon; car c'était lui qui allait le livrer, lui qui était l'un des douze.

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Jean 6:1-71 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Après cela, Jésus s’en va de l’autre côté du lac de Galilée, qu’on appelle aussi lac de Tibériade. Une grande foule le suit. En effet, les gens ont vu les signes étonnants qu’il a faits en guérissant les malades. Jésus monte sur une montagne et là, il s’assoit avec ses disciples. C’est un peu avant la fête juive de la Pâque. Jésus regarde et il voit une grande foule qui vient vers lui. Il demande à Philippe : « Où allons-nous acheter des pains pour qu’ils mangent ? » Jésus dit cela pour voir ce que Philippe va répondre, mais il sait déjà ce qu’il va faire. Philippe lui répond : « Même avec 200 pièces d’argent , cela ne suffit pas pour que chacun reçoive un petit morceau de pain. » Un autre disciple, André, le frère de Simon-Pierre, dit à Jésus : « Il y a là un petit garçon qui a cinq pains d’orge et deux petits poissons. Mais qu’est-ce que c’est pour tant de gens ? » Jésus dit : « Faites asseoir tout le monde. » Il y a beaucoup d’herbe à cet endroit et les gens s’assoient. Ils sont à peu près 5 000. Alors Jésus prend les pains, il remercie Dieu et il les distribue aux gens qui sont là. Il fait la même chose avec les poissons. Il leur en donne autant qu’ils veulent. Quand ils ont assez mangé, Jésus dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, il ne faut rien perdre. » Les disciples les ramassent, ils remplissent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge qui restent après le repas. En voyant le signe étonnant que Jésus vient de faire, les gens disent : « C’est vraiment lui le Prophète, celui qui devait venir dans le monde. » Mais Jésus le sait : ils vont venir le prendre pour le faire roi. Alors il s’éloigne de nouveau dans la montagne, tout seul. Quand le soir arrive, les disciples de Jésus descendent au bord du lac. Ils montent dans une barque et ils vont vers Capernaüm, de l’autre côté du lac. Il fait déjà nuit, Jésus ne les a pas encore rejoints. Le vent souffle fort et il y a beaucoup de vagues. Les disciples ont fait à peu près cinq kilomètres. À ce moment-là, ils voient Jésus marcher sur le lac et s’approcher de la barque. Alors ils ont peur. Mais Jésus leur dit : « C’est moi, n’ayez pas peur. » Ils veulent le prendre dans la barque, mais aussitôt, la barque arrive à l’endroit où ils allaient. La foule est restée de l’autre côté du lac. Le jour suivant, les gens voient qu’une seule barque est partie. Ils le savent, Jésus n’est pas monté dans la barque avec ses disciples. Les disciples sont partis seuls. Mais d’autres barques viennent de Tibériade. Elles arrivent près de l’endroit où les gens ont mangé le pain après la prière de remerciement du Seigneur. La foule voit que Jésus et ses disciples ne sont pas là. Alors ils montent dans les barques et ils vont à Capernaüm pour chercher Jésus. Les gens trouvent Jésus de l’autre côté du lac et ils lui demandent : « Maître, quand est-ce que tu es arrivé ici ? » Jésus leur répond : « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : vous me cherchez seulement parce que vous avez mangé autant de pain que vous avez voulu. Mais vous ne me cherchez pas parce que vous avez vu des signes étonnants. Ne travaillez pas pour la nourriture qui s’abîme. Mais travaillez pour la nourriture qui dure et qui donne la vie avec Dieu pour toujours. Cette nourriture, le Fils de l’homme vous la donnera. En effet, le Père, qui est Dieu lui-même, a donné son pouvoir au Fils. » Les gens demandent à Jésus : « Qu’est-ce que nous devons faire pour accomplir les actions que Dieu veut ? » Jésus leur répond : « Voici l’action que Dieu veut : vous devez croire en celui qu’il a envoyé. » Alors ils lui disent : « Fais-nous voir un signe extraordinaire. Alors nous te croirons. Quelle action est-ce que tu fais ? Dans le désert, nos ancêtres ont mangé la manne. On lit cela dans les Livres Saints : “Dieu leur a donné à manger du pain qui vient du ciel .” » Jésus leur répond : « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c’est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel. Oui, le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Alors les gens disent à Jésus : « Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là ! » Jésus leur répond : « Le pain qui donne la vie, c’est moi. Si quelqu’un vient à moi, il n’aura jamais faim. S’il croit en moi, il n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai dit : vous m’avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors. Oui, je suis descendu du ciel pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Je ne suis pas venu pour faire ce que je veux. Voici la volonté de celui qui m’a envoyé : je ne dois perdre aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais je dois les relever de la mort, le dernier jour. Voici la volonté de mon Père : tous ceux qui voient le Fils et qui croient en lui vivront avec Dieu pour toujours. Et moi, le dernier jour, je les relèverai de la mort. » Les Juifs critiquent Jésus, parce qu’il a dit : « Le pain qui descend du ciel, c’est moi. » Et ils disent : « Cet homme-là, c’est Jésus, le fils de Joseph ! Nous connaissons son père et sa mère ! Comment est-ce qu’il peut dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? » Jésus leur répond : « Ne faites plus de critiques ! Le Père, c’est celui qui m’a envoyé. Personne ne peut venir à moi, sauf si le Père l’attire. Et moi, le dernier jour, je le relèverai de la mort. Voici ce que les prophètes ont écrit : “Dieu enseignera tous les êtres humains.” Tous ceux qui écoutent le Père et qui reçoivent son enseignement, tous ceux-là viennent à moi. Personne n’a vu le Père, sauf celui qui vient de Dieu. Lui, il a vu le Père. « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : si quelqu’un croit, il vit avec Dieu pour toujours. Le pain qui donne la vie, c’est moi. Dans le désert, vos ancêtres ont mangé la manne et ils sont morts. Mais si quelqu’un mange le pain descendu du ciel, il ne mourra pas. Le pain vivant qui est descendu du ciel, c’est moi. Celui qui mange de ce pain vivra pour toujours. Et le pain que je donnerai, c’est mon corps, je le donne pour la vie du monde. » Alors les Juifs se disputent. Ils disent : « Comment cet homme peut-il nous donner son corps à manger ? » Jésus leur dit : « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : si vous ne mangez pas le corps du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Si quelqu’un mange mon corps et boit mon sang, il vit avec Dieu pour toujours. Et moi, le dernier jour, je le relèverai de la mort. Mon corps est une vraie nourriture et mon sang est une vraie boisson. Si quelqu’un mange mon corps et boit mon sang, il vit en moi, et moi je vis en lui. Le Père qui m’a envoyé est vivant, et moi, je vis par le Père. De la même façon, celui qui me mange vivra par moi. Voici le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme le pain que vos ancêtres ont mangé. Eux, ils sont morts, mais si quelqu’un mange ce pain, il vivra pour toujours. » Tout cela, Jésus l’enseigne à Capernaüm, dans la maison de prière. En entendant Jésus, beaucoup de ses disciples disent : « Ces paroles sont dures à entendre. Qui peut continuer à les écouter ? » Jésus s’aperçoit que ses disciples critiquent ce qu’il dit. Il leur demande : « Ces paroles sont un obstacle pour vous ? Alors, quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était avant, qu’est-ce que vous direz ? C’est l’Esprit Saint qui donne la vie, l’homme tout seul ne peut rien faire. Les paroles que je vous ai dites viennent de l’Esprit Saint et elles donnent la vie. Mais, parmi vous, il y en a qui ne croient pas. » En effet, Jésus connaît depuis le début ceux qui ne croient pas en lui et celui qui va le livrer. Et Jésus ajoute : « Voilà pourquoi je vous ai dit : “Personne ne peut venir à moi, si le Père ne lui donne pas de venir.” » À partir de ce moment, beaucoup de disciples s’en vont et ils n’accompagnent plus Jésus. Alors Jésus dit aux douze apôtres : « Est-ce que vous voulez partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répond : « Seigneur, à qui pouvons-nous aller ? Tu as les paroles qui permettent de vivre avec Dieu pour toujours. Et nous, nous croyons et nous savons que toi, tu es le Saint venu de Dieu. » Jésus leur répond : « C’est moi qui vous ai choisis, vous, les douze apôtres, et pourtant, l’un de vous est un esprit mauvais. » En disant cela, Jésus parle de Judas, fils de Simon Iscariote. En effet, c’est Judas qui va livrer Jésus, et Judas est l’un des douze apôtres.

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Jean 6:1-71 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Après cela, Jésus s'en alla de l'autre côté de la mer de Galilée, ou mer de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les miracles qu'il opérait sur les malades. Jésus monta sur la montagne, et là il s'assit avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs était proche. Ayant levé les yeux, et voyant qu'une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger? Il disait cela pour l'éprouver, car il savait ce qu'il allait faire. Philippe lui répondit: Les pains qu'on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçoive un peu. Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit: Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens? Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d'herbe. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis; il leur donna de même des poissons, autant qu'ils en voulurent. Lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d'orge, après que tous eurent mangé. Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient: Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. Et Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul. Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer. Etant montés dans une barque, ils traversaient la mer pour se rendre à Capernaüm. Il faisait déjà nuit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints. Il soufflait un grand vent, et la mer était agitée. Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur. Mais Jésus leur dit: C'est moi; n'ayez pas peur! Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. La foule qui était restée de l'autre côté de la mer avait remarqué qu'il ne se trouvait là qu'une seule barque, et que Jésus n'était pas monté dans cette barque avec ses disciples, mais qu'ils étaient partis seuls. Le lendemain, comme d'autres barques étaient arrivées de Tibériade près du lieu où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâces, les gens de la foule, ayant vu que ni Jésus ni ses disciples n'étaient là, montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus. Et l'ayant trouvé au-delà de la mer, ils lui dirent: Rabbi, quand es-tu venu ici? Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera; car c'est lui que le Père, que Dieu lui-même a marqué de son sceau. Ils lui dirent: Que devons-nous faire, pour accomplir les œuvres de Dieu? Jésus leur répondit: L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi? Que fais-tu? Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain. Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Mais, je vous l'ai dit, vous m'avez vu, et vous ne croyez point. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde aucun de tous ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu'il avait dit: Je suis le pain qui est descendu du ciel. Et ils disaient: N'est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère? Comment donc dit-il: Je suis descendu du ciel? Jésus leur répondit: Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi. C'est que nul n'a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Là-dessus, les Juifs discutaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger? Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement. Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm. Plusieurs de ses disciples, après l'avoir entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l'écouter? Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit: Cela vous scandalise-t-il? Et si vous voyez le Fils de l'homme monter où il était auparavant...? C'est l'Esprit qui vivifie; la chair ne sert à rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie. Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta: C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allèrent plus avec lui. Jésus donc dit aux douze: Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller? Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es [le Christ,] le Saint de Dieu. Jésus leur répondit: N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et l'un de vous est un démon! Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon; car c'était lui qui devait le livrer, lui, l'un des douze.

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Jean 6:1-71 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Après cela, Jésus passa sur l’autre rive du lac de Galilée (appelé aussi lac de Tibériade). Une foule immense le suivait, attirée par les guérisons miraculeuses dont elle avait été témoin. C’est pourquoi Jésus s’en alla dans la montagne et s’assit là avec ses disciples. La Pâque, la fête des Juifs était proche. Jésus regarda autour de lui et vit une foule nombreuse venir à lui. Alors il demanda à Philippe : Où pourrions-nous acheter assez de pains pour nourrir tout ce monde ? Il ne lui posait cette question que pour voir ce qu’il allait répondre car, en réalité, il savait déjà ce qu’il allait faire. – Rien que pour donner à chacun un petit morceau de pain, il faudrait au moins deux cents pièces d’argent, lui répondit Philippe. Un autre disciple, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons. Mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ? – Dites-leur à tous de s’asseoir, leur ordonna Jésus. L’herbe était abondante à cet endroit et la foule s’installa donc par terre. Il y avait là environ cinq mille hommes. Jésus prit alors les pains, remercia Dieu, puis les fit distribuer à ceux qui avaient pris place sur l’herbe. Il leur donna aussi autant de poisson qu’ils en désiraient. Quand ils eurent tous mangé à leur faim, Jésus dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit gaspillé. Ils les ramassèrent donc et remplirent douze paniers avec ce qui restait des cinq pains d’orge qu’on avait mangés. Lorsque tous ces gens-là virent le signe miraculeux de Jésus, ils s’écrièrent : Pas de doute : cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde. Mais Jésus, sachant qu’ils allaient l’enlever de force pour le proclamer roi, se retira de nouveau, tout seul, dans la montagne. A la tombée de la nuit, ses disciples redescendirent au bord du lac. Ils montèrent dans un bateau et se dirigèrent vers Capernaüm, sur l’autre rive. Il faisait déjà nuit et Jésus ne les avait pas encore rejoints. Un vent violent se mit à souffler, et le lac était très agité. Les disciples avaient déjà parcouru cinq ou six kilomètres, quand ils virent Jésus marcher sur l’eau et s’approcher de leur bateau. L’épouvante les saisit. Mais Jésus leur dit : C’est moi, n’ayez pas peur ! Ils voulurent alors le faire monter dans le bateau, et au même moment, ils touchèrent terre à l’endroit où ils voulaient aller. Le lendemain, ceux qui étaient restés sur l’autre rive se rendirent compte qu’il n’y avait eu là qu’un seul bateau et que Jésus n’avait pas accompagné ses disciples ; ceux-ci étaient repartis seuls. Entre-temps, d’autres bateaux étaient arrivés de Tibériade, près de l’endroit où toute cette foule avait été nourrie après que le Seigneur eut remercié Dieu. Quand les gens virent que Jésus n’était pas là, et ses disciples non plus, ils montèrent dans ces bateaux pour aller à Capernaüm, à la recherche de Jésus. Ils le trouvèrent de l’autre côté du lac et lui demandèrent : Maître, quand es-tu venu ici ? Jésus leur répondit : Vraiment, je vous l’assure, si vous me cherchez, ce n’est pas parce que vous avez compris le sens de mes signes miraculeux. Non ! C’est parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture périssable, mais pour celle qui dure pour la vie éternelle. Cette nourriture, c’est le Fils de l’homme qui vous la donnera, car Dieu le Père lui en a accordé le pouvoir en le marquant de son sceau. – Et que devons-nous faire pour accomplir les œuvres que Dieu attend de nous ? lui demandèrent-ils encore. – L’œuvre de Dieu, leur répondit Jésus, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. Sur quoi, ils lui dirent : Quel signe miraculeux nous feras-tu voir pour que nous puissions croire en toi ? Que vas-tu faire ? Pendant qu’ils traversaient le désert, nos ancêtres ont mangé la manne, comme le dit ce texte de l’Ecriture : Il leur donna à manger un pain qui venait du ciel . Mais Jésus leur répondit : Vraiment, je vous l’assure : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel, c’est mon Père qui vous donne le pain du ciel, le vrai pain. Car le pain qui vient de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. – Seigneur, dirent-ils alors, donne-nous toujours de ce pain-là. Et Jésus répondit : Moi, je suis le pain qui donne la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim, celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et vous ne croyez pas. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne repousserai pas celui qui vient à moi. Car si je suis descendu du ciel, ce n’est pas pour faire ce qui me plaît, mais pour accomplir la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, celui qui m’a envoyé veut que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Oui, telle est la volonté de mon Père : que tous ceux qui tournent leurs regards vers le Fils et qui croient en lui, possèdent la vie éternelle, et moi, je les ressusciterai au dernier jour. Alors les gens se mirent à murmurer contre lui, parce qu’il avait dit : « C’est moi qui suis le pain descendu du ciel. » Ils disaient : Voyons, n’est-ce pas Jésus, le fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère ! Comment peut-il prétendre qu’il est descendu du ciel ? Jésus leur dit : Cessez donc de murmurer ainsi entre vous ! Personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Dans les écrits des prophètes, vous pouvez lire cette parole : Dieu les instruira tous . Tout homme qui écoute la voix du Père et qui est instruit par lui vient à moi. Personne n’a jamais vu le Père, sauf celui qui est venu d’auprès de Dieu. Lui, il a vu le Père. Vraiment, je vous l’assure : celui qui croit a la vie éternelle, car je suis le pain qui donne la vie. Vos ancêtres ont bien mangé la manne dans le désert et cela ne les a pas empêchés de mourir. Mais c’est ici le pain qui descend du ciel : celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain-là, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai pour que le monde vive, c’est mon propre corps. A ces mots, les Juifs se mirent à discuter vivement entre eux, disant : Comment cet homme pourrait-il nous donner son corps à manger ? Alors Jésus leur dit : Oui, vraiment, je vous l’assure : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. Le Père qui m’a envoyé a la vie en lui-même, et c’est lui qui me fait vivre ; ainsi, celui qui se nourrit de moi vivra lui aussi par moi. C’est ici le pain descendu du ciel. Il n’est pas comme celui que vos ancêtres ont mangé ; eux, ils sont morts ; mais celui qui mange ce pain-ci vivra pour toujours. Voilà ce que déclara Jésus lorsqu’il enseigna dans la synagogue de Capernaüm. Après l’avoir entendu, plusieurs de ses disciples dirent : Ce langage est bien difficile à accepter ! Qui peut continuer à l’écouter ? Jésus savait fort bien quels murmures ses paroles avaient soulevés parmi eux. C’est pourquoi il leur dit : Cela vous choque-t-il ? Et si vous voyez le Fils de l’homme remonter là où il était auparavant ? C’est l’Esprit qui donne la vie ; la chair à elle seule ne sert à rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie. Hélas, il y en a parmi vous qui ne croient pas. En effet, dès le début Jésus savait quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui allait le trahir. Aussi ajouta-t-il : C’est bien pour cela que je vous ai dit : Personne ne peut venir à moi si cela ne lui est accordé par le Père. A partir de ce moment-là, beaucoup de ses disciples l’abandonnèrent et cessèrent de l’accompagner. Alors Jésus, se tournant vers les Douze, leur demanda : Et vous, ne voulez-vous pas aussi partir ? Mais Simon Pierre lui répondit : Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Nous, nous avons mis toute notre confiance en toi et nous savons que tu es le Saint, envoyé de Dieu. – N’est-ce pas moi qui vous ai choisis tous les douze ? reprit Jésus. Et pourtant, l’un de vous est un diable. Par ces mots, il désignait Judas, fils de Simon Iscariot, l’un des Douze, qui allait le trahir.

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Jean 6:1-71 Bible Segond 21 (S21)

Après cela, Jésus s'en alla de l'autre côté du lac de Galilée, ou lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce que les gens voyaient les signes miraculeux qu'il faisait sur les malades. Jésus monta sur la montagne, et là il s'assit avec ses disciples. Or la Pâque, la fête juive, était proche. Jésus leva les yeux et vit une grande foule venir vers lui. Il dit à Philippe: «Où achèterons-nous des pains pour que ces gens aient à manger?» Il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car lui-même savait ce qu'il allait faire. Philippe lui répondit: «Les pains qu'on aurait pour 200 pièces d’argent ne suffiraient pas pour que chacun en reçoive un peu.» Un de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit: «Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde?» Jésus dit: «Faites asseoir ces gens.» Il y avait beaucoup d'herbe à cet endroit. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ 5000 hommes. Jésus prit les pains, remercia Dieu et les distribua [aux disciples, qui les donnèrent] à ceux qui étaient là; il leur distribua de même des poissons, autant qu'ils en voulurent. Lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: «Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde.» Ils les ramassèrent donc et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restaient des cinq pains d'orge après que tous eurent mangé. A la vue du signe miraculeux que Jésus avait fait, ces gens disaient: «Cet homme est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde.» Cependant Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, tout seul. Le soir venu, ses disciples descendirent au bord du lac. Ils montèrent dans une barque pour traverser le lac et se rendre à Capernaüm. Il faisait déjà nuit et Jésus ne les avait pas encore rejoints. Le vent soufflait avec violence et le lac était agité. Après avoir ramé environ cinq kilomètres, ils virent Jésus qui marchait sur l'eau et s'approchait de la barque, et ils eurent peur. Mais Jésus leur dit: «C'est moi, n'ayez pas peur!» Ils voulurent alors le prendre dans la barque, et aussitôt celle-ci aborda à l'endroit où ils allaient. Le lendemain, la foule restée de l'autre côté du lac remarqua qu'il n'y avait eu là qu'une seule barque et que Jésus n'était pas monté dedans avec ses disciples, mais que ceux-ci étaient partis seuls. D'autres barques arrivèrent de Tibériade près de l'endroit où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut remercié Dieu. Quand les gens s'aperçurent que ni Jésus ni ses disciples n'étaient là, ils montèrent dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus. Ils le trouvèrent de l'autre côté du lac et lui dirent: «Maître, quand es-tu venu ici?» Jésus leur répondit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture périssable, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, celle que le Fils de l'homme vous donnera, car c'est lui que le Père, Dieu lui-même, a marqué de son empreinte.» Ils lui dirent: «Que devons-nous faire pour accomplir les œuvres de Dieu?» Jésus leur répondit: «L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé.» «Quel signe miraculeux fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions et que nous croyions en toi? Que fais-tu? Nos ancêtres ont mangé la manne dans le désert, comme cela est écrit: Il leur a donné le pain du ciel à manger.» Jésus leur dit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c'est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel. En effet, le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.» Ils lui dirent alors: «Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là!» Jésus leur dit: «C’est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Mais, je vous l'ai dit, vous m'avez vu et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. En effet, je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais celle de celui qui m'a envoyé. [Or, la volonté du Père qui m'a envoyé,] c'est que je ne perde aucun de tous ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite le dernier jour. En effet, la volonté de mon Père, c'est que toute personne qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle, et moi, je la ressusciterai le dernier jour.» Les Juifs murmuraient à son sujet parce qu'il avait dit: «Je suis le pain descendu du ciel», et ils disaient: «N'est-ce pas Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère? Comment donc peut-il dire: ‘Je suis descendu du ciel’?» Jésus leur répondit: «Ne murmurez pas entre vous. Personne ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m'a envoyé ne l'attire, et moi, je le ressusciterai le dernier jour. Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi donc, toute personne qui a entendu le Père et s’est laissé instruire vient à moi. C'est que personne n'a vu le Père, sauf celui qui vient de Dieu; lui, il a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit [en moi] a la vie éternelle. Je suis le pain de la vie. Vos ancêtres ont mangé la manne dans le désert et ils sont morts. Voici comment est le pain qui descend du ciel: celui qui en mange ne mourra pas. Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donnerai, c'est mon corps, [que je donnerai] pour la vie du monde.» Là-dessus, les Juifs se mirent à discuter vivement entre eux, disant: «Comment peut-il nous donner son corps à manger?» Jésus leur dit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez pas le corps du Fils de l'homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n'avez pas la vie en vous-mêmes. Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai le dernier jour. En effet, mon corps est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson. Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. Tout comme le Père qui est vivant m'a envoyé et que je vis grâce au Père, ainsi celui qui me mange vivra grâce à moi. Voilà comment est le pain descendu du ciel. Il n'est pas comme [la manne que vos] ancêtres ont mangée; eux sont morts, mais celui qui mange de ce pain vivra éternellement.» Jésus dit ces paroles alors qu'il enseignait dans une synagogue, à Capernaüm. Après l'avoir entendu, beaucoup de ses disciples dirent: «Cette parole est dure. Qui peut l'écouter?» Jésus savait en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet. Il leur dit: «Cela vous scandalise? Si vous voyiez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant! C'est l'Esprit qui fait vivre, l’homme n’arrive à rien. Les paroles que je vous dis sont Esprit et vie, mais il y en a parmi vous quelques-uns qui ne croient pas.» En effet, Jésus savait dès le début qui étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le trahirait. Il ajouta: «Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi à moins que cela ne lui soit donné par mon Père.» Dès ce moment, beaucoup de ses disciples se retirèrent et arrêtèrent de marcher avec lui. Jésus dit alors aux douze: «Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller?» Simon Pierre lui répondit: «Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous, nous croyons et nous savons que tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant.» Jésus leur répondit: «N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et l'un de vous est un diable!» Il parlait de Judas l’Iscariot, fils de Simon, car c'était lui qui allait le trahir, lui, l'un des douze.

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Jean 6:1-71 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle voyait les miracles qu’il opérait sur les malades. Jésus monta sur la montagne, et là il s’assit avec ses disciples. Or, la Pâque était proche, la fête des Juifs. Ayant levé les yeux, et voyant qu’une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger? Il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit: Les pains qu’on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu. Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit: Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens? Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent. Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé. Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient: Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. Et Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul. Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer. Étant montés dans une barque, ils traversaient la mer pour se rendre à Capernaüm. Il faisait déjà nuit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints. Il soufflait un grand vent, et la mer était agitée. Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s’approchant de la barque. Et ils eurent peur. Mais Jésus leur dit: C’est moi; n’ayez pas peur! Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. La foule qui était restée de l’autre côté de la mer avait remarqué qu’il ne se trouvait là qu’une seule barque, et que Jésus n’était pas monté dans cette barque avec ses disciples, mais qu’ils étaient partis seuls. Le lendemain, comme d’autres barques étaient arrivées de Tibériade près du lieu où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâces, les gens de la foule, ayant vu que ni Jésus ni ses disciples n’étaient là, montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus. Et l’ayant trouvé au-delà de la mer, ils lui dirent: Rabbi, quand es-tu venu ici? Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera; car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. Ils lui dirent: Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu? Jésus leur répondit: L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi? Que fais-tu? Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain. Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais, je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu’il avait dit: Je suis le pain qui est descendu du ciel. Et ils disaient: N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère? Comment donc dit-il: Je suis descendu du ciel? Jésus leur répondit: Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi. C’est que nul n’a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger? Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement. Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm. Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l’écouter? Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit: Cela vous scandalise-t-il? Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant?… C’est l’esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta: C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze: Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller? Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu. Jésus leur répondit: N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et l’un de vous est un démon! Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon; car c’était lui qui devait le livrer, lui, l’un des douze.

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Jean 6:1-71 Bible en français courant (BFC)

Après cela, Jésus s'en alla de l'autre côté du lac de Galilée – appelé aussi lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce que les gens voyaient les signes miraculeux qu'il faisait en guérissant les malades. Jésus monta sur une colline et s'assit là avec ses disciples. La Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus regarda et vit qu'une grande foule venait à lui; il demanda donc à Philippe: «Où pourrions-nous acheter du pain pour leur donner à manger à tous?» – Il disait cela pour mettre Philippe à l'épreuve, car il savait déjà ce qu'il allait faire. – Philippe lui répondit: «Même avec deux cents pièces d'argent, nous n'aurions pas de quoi acheter assez de pain pour que chacun d'eux en reçoive un petit morceau.» Un autre de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit: «Il y a ici un garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons. Mais qu'est-ce que cela pour un si grand nombre de personnes?» Jésus dit alors: «Faites asseoir tout le monde.» Il y avait beaucoup d'herbe à cet endroit. Ils s'assirent donc; ils étaient environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains et, après avoir remercié Dieu, il les distribua à ceux qui étaient là. Il leur donna de même du poisson, autant qu'ils en voulaient. Quand ils eurent tous mangé à leur faim, Jésus dit à ses disciples: «Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne soit perdu.» Ils les ramassèrent et remplirent douze corbeilles avec les morceaux qui restaient des cinq pains d'orge dont on avait mangé. Les gens, voyant le signe miraculeux que Jésus avait fait, déclarèrent: «Cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde!» Jésus se rendit compte qu'ils allaient venir l'enlever de force pour le faire roi. Il se retira donc de nouveau sur la colline, tout seul. Quand vint le soir, les disciples de Jésus descendirent au bord du lac, ils montèrent dans une barque et se mirent à traverser le lac en direction de Capernaüm. Il faisait déjà nuit et Jésus ne les avait pas encore rejoints. L'eau du lac était agitée, car le vent soufflait avec force. Les disciples avaient ramé sur une distance de cinq à six kilomètres quand ils virent Jésus s'approcher de la barque en marchant sur l'eau; et ils furent saisis de peur. Mais Jésus leur dit: «C'est moi, n'ayez pas peur!» Les disciples voulaient le prendre dans la barque, mais aussitôt la barque toucha terre, à l'endroit où ils se rendaient. Le lendemain, la foule qui était restée de l'autre côté du lac se rendit compte qu'il n'y avait eu là qu'une seule barque; les gens savaient que Jésus n'était pas monté dans cette barque avec ses disciples, mais que ceux-ci étaient partis seuls. Cependant, d'autres barques, venant de la ville de Tibériade, étaient arrivées près de l'endroit où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut remercié Dieu. Quand les gens virent que ni Jésus ni ses disciples n'étaient là, ils montèrent dans ces barques et se rendirent à Capernaüm pour le chercher. Ils trouvèrent Jésus de l'autre côté du lac et lui dirent: «Maître, quand es-tu arrivé ici?» Jésus leur répondit: «Oui, je vous le déclare, c'est la vérité: vous me cherchez parce que vous avez mangé du pain à votre faim, et non parce que vous avez saisi le sens de mes signes miraculeux. Travaillez non pas pour la nourriture qui se gâte, mais pour la nourriture qui dure et qui est source de vie éternelle. Cette nourriture, le Fils de l'homme vous la donnera, parce que Dieu, le Père, a mis sur lui la marque de son autorité.» Ils lui demandèrent alors: «Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres voulues par Dieu?» Jésus leur répondit: «L'œuvre que Dieu attend de vous, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé.» Ils lui dirent: «Quel signe miraculeux peux-tu nous faire voir pour que nous te croyions? Quelle œuvre vas-tu accomplir? Nos ancêtres ont mangé la manne dans le désert, comme le dit l'Écriture: “Il leur a donné à manger du pain venu du ciel.” » Jésus leur répondit: «Oui, je vous le déclare, c'est la vérité: ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c'est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel. Car le pain que Dieu donne, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.» Ils lui dirent alors: «Maître, donne-nous toujours de ce pain-là.» Jésus leur déclara: «Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Mais je vous l'ai dit: vous m'avez vu et pourtant vous ne croyez pas. Chacun de ceux que le Père me donne viendra à moi et je ne rejetterai jamais celui qui vient à moi; car je suis descendu du ciel non pas pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m'a envoyé. Et voici ce que veut celui qui m'a envoyé: c'est que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a confiés, mais que je les relève de la mort au dernier jour. Oui, voici ce que veut mon Père: que tous ceux qui voient le Fils et croient en lui aient la vie éternelle et que je les relève de la mort au dernier jour.» Les Juifs critiquaient Jésus parce qu'il avait dit: «Je suis le pain descendu du ciel.» – «N'est-ce pas Jésus, disaient-ils, le fils de Joseph? Nous connaissons bien son père et sa mère. Comment peut-il dire maintenant qu'il est descendu du ciel?» Jésus leur répondit: «Cessez de critiquer entre vous. Personne ne peut venir à moi si le Père qui m'a envoyé ne l'y conduit, et moi, je le relèverai de la mort au dernier jour. Les prophètes ont écrit ceci: “Ils seront tous instruits par Dieu.” Quiconque écoute le Père et reçoit son enseignement vient à moi. Cela ne signifie pas que quelqu'un ait vu le Père; seul celui qui est venu de Dieu a vu le Père. Oui, je vous le déclare, c'est la vérité: celui qui croit possède la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos ancêtres ont mangé la manne dans le désert et ils sont pourtant morts. Mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra pour toujours. Le pain que je donnerai, c'est ma chair; je la donne afin que le monde vive.» Là-dessus, les Juifs discutaient vivement entre eux: «Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger?» demandaient-ils. Jésus leur dit: «Oui, je vous le déclare, c'est la vérité: si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang possède la vie éternelle et je le relèverai de la mort au dernier jour. Car ma chair est une vraie nourriture et mon sang est une vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure uni à moi et moi à lui. Le Père qui m'a envoyé est vivant et je vis par lui; de même, celui qui me mange vivra par moi. Voici donc le pain qui est descendu du ciel. Il n'est pas comme celui qu'ont mangé vos ancêtres, qui sont morts. Mais celui qui mange ce pain vivra pour toujours.» Jésus prononça ces paroles alors qu'il enseignait dans la synagogue de Capernaüm. Après avoir entendu Jésus, beaucoup de ses disciples dirent: «Là, il exagère! Comment admettre un tel discours?» Jésus s'aperçut que ses disciples le critiquaient à ce sujet. C'est pourquoi il leur dit: «Cela vous choque-t-il? Qu'arrivera-t-il alors si vous voyez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant? C'est l'Esprit de Dieu qui donne la vie; l'homme seul n'aboutit à rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie. Mais quelques-uns parmi vous ne croient pas.» En effet, Jésus savait depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas et il savait qui allait le trahir. Il ajouta: «Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si le Père ne lui en a pas donné la possibilité.» Dès lors, beaucoup de ses disciples se retirèrent et cessèrent d'aller avec lui. Jésus demanda alors aux douze disciples: «Voulez-vous partir, vous aussi?» Simon Pierre lui répondit: «Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles qui donnent la vie éternelle. Nous le croyons, nous le savons: tu es le Saint envoyé de Dieu.» Jésus leur répondit: «Ne vous ai-je pas choisis vous les douze? Et pourtant l'un de vous est un diable!» Il parlait de Judas, fils de Simon Iscariote. Car Judas, quoiqu'il fût un des douze disciples, allait le trahir.

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