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Ésaïe 59:1-21

Ésaïe 59:1-21 Bible J.N. Darby (JND)

Voici, la main de l’ÉTERNEL n’est pas devenue trop courte pour délivrer, ni son oreille trop appesantie pour entendre ; mais vos iniquités ont fait séparation entre vous et votre DIEU, et vos péchés ont fait [qu’il a] caché de vous sa face, pour ne pas écouter. Car vos mains sont souillées de sang, et vos doigts, d’iniquité ; vos lèvres ont dit des mensonges, votre langue a murmuré l’iniquité ; il n’y a personne qui invoque la justice, et personne qui plaide en jugement avec intégrité  ; on se confie dans le néant, et on parle avec fausseté ; on conçoit l’oppression, et on enfante l’iniquité. Ils font éclore des œufs de serpent, et ils tissent des toiles d’araignées : celui qui mange de leurs œufs mourra, et si l’on en écrase un, il en éclot une vipère. Leurs toiles ne deviendront pas des vêtements, et ils ne se couvriront point de leurs œuvres ; leurs œuvres sont des œuvres d’iniquité, et des actes de violence sont dans leurs mains. Leurs pieds courent au mal, et se hâtent pour verser le sang innocent ; leurs pensées sont des pensées d’iniquité ; la destruction et la ruine sont dans leurs sentiers ; le chemin de la paix, ils ne le connaissent pas, et il n’y a pas de rectitude dans leurs voies ; ils ont perverti leurs sentiers ; quiconque y marche ne connaît pas la paix. C’est pourquoi le juste jugement est loin de nous, et la justice ne nous atteint pas ; nous attendons la lumière, et voici les ténèbres ! la clarté, [et] nous marchons dans l’obscurité. Nous tâtonnons après le mur comme des aveugles, et nous tâtonnons comme si nous n’avions pas d’yeux ; nous avons trébuché en plein midi, comme dans le crépuscule ; au milieu de ceux qui se portent bien nous sommes comme des morts. Nous rugissons tous comme les ours, et nous ne cessons de gémir comme les colombes : nous attendons le juste jugement, et il n’y en a pas ; le salut, [et] il est loin de nous. Car nos transgressions se sont multipliées devant toi, et nos péchés témoignent contre nous ; car nos transgressions sont avec nous, et nos iniquités, nous les connaissons : se rebeller et mentir contre l’ÉTERNEL, et se détourner de notre DIEU, proférer l’oppression et la révolte, concevoir et énoncer du cœur des paroles de mensonge. Et le jugement est repoussé en arrière, et la justice se tient loin ; car la vérité a trébuché sur la place publique, et la droiture ne peut entrer. Et la vérité fait défaut, et celui qui se retire du mal devient une proie. Et l’ÉTERNEL l’a vu : et ce fut mauvais à ses yeux qu’il n’y ait pas de juste jugement. Et il vit qu’il n’y avait personne, et il s’étonna de ce qu’il n’y ait pas d’intercesseur ; et son bras le sauva, et sa justice le soutint. Et il revêtit la justice comme une cuirasse, et [mit] un casque de salut sur sa tête, et il revêtit, comme un habit, les vêtements de la vengeance, et se revêtit de jalousie comme d’un manteau. Selon qu’a été la conduite, il rétribuera la fureur à ses adversaires, la pareille à ses ennemis ; aux îles il rendra la rétribution. Et, du couchant, ils craindront le nom de l’ÉTERNEL, et du lever du soleil, sa gloire. Quand l’ennemi viendra comme un fleuve, l’Esprit de l’ÉTERNEL lèvera un étendard contre lui. Et le rédempteur viendra à Sion et vers ceux qui, en Jacob, reviennent de [leur] rébellion, dit l’ÉTERNEL. Et quant à moi, c’est ici mon alliance avec eux, dit l’ÉTERNEL  : Mon esprit qui est sur toi, et mes paroles que j’ai mises dans ta bouche, ne se retireront pas de ta bouche, ni de la bouche de ta semence, ni de la bouche de la semence de ta semence, dit l’ÉTERNEL, dès maintenant et à toujours.

Ésaïe 59:1-21 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

La main du SEIGNEUR n’est pas trop faible pour vous sauver, c’est sûr. Il n’est pas trop sourd pour vous entendre. Mais ce sont vos fautes qui mettent une barrière entre vous et votre Dieu. S’il s’est détourné de vous pour ne plus vous voir ni vous entendre, c’est à cause de vos péchés. Vous avez du sang sur les mains, vos fautes salissent vos doigts. Votre bouche dit des mensonges, vos lèvres laissent passer des méchancetés. Au tribunal, vous portez plainte injustement. Vous ne défendez pas les gens selon la vérité. Vous vous appuyez sur le vide, vous dites des choses fausses, vous portez le mal en vous et vous accouchez du malheur. Vos actions sont comme des œufs de vipère : si quelqu’un en mange, il meurt. Dès qu’on écrase un œuf, il en sort une vipère. Les toiles que vous tissez ressemblent aux toiles d’araignée. Elles ne permettent pas de coudre des vêtements, ni de se couvrir. Elles ne servent qu’à créer le malheur. Vos mains ne produisent que de la violence. Vos pieds courent faire du mal, vous êtes pressés de tuer des innocents. Vous ne pensez qu’à faire le mal. Partout où vous passez, c’est la violence et la destruction. Vous ne connaissez pas le chemin de la paix, on ne trouve pas le droit là où vous marchez. Vos chemins, vous les rendez tordus, et celui qui les suit ne connaîtra jamais la paix. C’est pourquoi Dieu n’agit pas en notre faveur et ne nous rend pas justice. Nous espérions la lumière, et nous sommes dans le noir. Nous attendions le lever du jour, et nous marchons dans la nuit. Nous avançons comme des aveugles le long d’un mur. Nous cherchons notre chemin, comme des gens qui ne voient pas clair. En pleine journée, nous perdons l’équilibre comme à la tombée de la nuit. Nous sommes en bonne santé, mais nous ressemblons à des morts. Nous grognons tous comme des animaux sauvages, nous gémissons sans cesse comme des colombes. Nous espérions que Dieu agirait, mais il ne se passe rien. Nous attendions qu’il nous sauve, mais il reste loin de nous. Oui, SEIGNEUR, nous t’avons souvent désobéi. Nos péchés nous accusent. Nous pensons sans cesse à nos révoltes, nous connaissons bien nos fautes. SEIGNEUR, nous t’avons désobéi, nous t’avons trahi, nous avons fui loin de toi, notre Dieu. Nous parlons seulement d’écraser les autres et de nous révolter. Notre cœur et notre tête sont pleins de mensonges. C’est pourquoi le respect du droit recule, la justice est loin de nous. Sur la place du marché, la sincérité est près de tomber, l’honnêteté n’y entre plus. Oui, la sincérité a disparu, et celui qui veut rester honnête se fait tout arracher. Le SEIGNEUR a vu tout cela. Il a trouvé que l’absence de droit était une mauvaise chose. Il a vu que personne ne réagissait, il a été surpris que personne ne fasse quelque chose. Alors il a décidé d’agir lui-même, et c’est sa justice qui lui en a donné la force. Il a mis la justice comme vêtement de combat, il a posé sur sa tête le casque du salut. Il s’est couvert de l’habit de la vengeance. Le vêtement qui l’enveloppe, c’est son ardeur à combattre. Il rendra aux gens ce qu’ils ont mérité. Sa colère est pour ses adversaires, la punition est pour ses ennemis, même pour les pays lointains. Alors, de l’est à l’ouest, tout le monde respectera le nom du SEIGNEUR, tous respecteront sa gloire. Oui, le SEIGNEUR arrivera comme un torrent au creux d’une vallée, poussé par la tempête. Le SEIGNEUR viendra à Jérusalem pour libérer ceux du peuple d’Israël qui se détournent de leurs fautes. C’est le SEIGNEUR qui le déclare. Le SEIGNEUR ajoute : « Et moi, voici l’engagement que je prends envers ceux-là : Mon esprit est sur vous, et j’ai mis mes paroles dans votre bouche. Elles sont pour vous, pour vos enfants et pour les enfants de leurs enfants, maintenant et pour toujours. Je ne vous les retirerai jamais. C’est moi, le SEIGNEUR, qui affirme cela. »

Ésaïe 59:1-21 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Non, la main de l'Eternel n'est pas trop courte pour sauver, Ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation Entre vous et votre Dieu; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face Et l'empêchent de vous écouter. Car vos mains sont souillées de sang, Et vos doigts de crimes; Vos lèvres profèrent le mensonge, Votre langue fait entendre l'iniquité. Nul ne se plaint avec justice, Nul ne plaide avec droiture; Ils s'appuient sur des choses vaines et disent des faussetés, Ils conçoivent le mal et enfantent le crime. Ils couvent des œufs de basilic, Et ils tissent des toiles d'araignée. Celui qui mange de leurs œufs meurt; Et, si l'on en brise un, il en sort une vipère. Leurs toiles ne servent point à faire un vêtement, Et ils ne peuvent se couvrir de leur ouvrage; Leurs œuvres sont des œuvres d'iniquité, Et les actes de violence sont dans leurs mains. Leurs pieds courent au mal, Et ils ont hâte de répandre le sang innocent; Leurs pensées sont des pensées d'iniquité, Le ravage et la ruine sont sur leur route. Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, Et il n'y a point de justice dans leurs voies; Ils prennent des sentiers détournés: Quiconque y marche ne connaît point la paix. C'est pourquoi l'arrêt de délivrance est loin de nous, Et le salut ne nous atteint pas; Nous attendons la lumière, et voici les ténèbres, La clarté, et nous marchons dans l'obscurité. Nous tâtonnons comme des aveugles le long d'un mur, Nous tâtonnons comme ceux qui n'ont point d'yeux; Nous chancelons à midi comme de nuit, Au milieu de l'abondance nous ressemblons à des morts. Nous grondons tous comme des ours, Nous gémissons comme des colombes; Nous attendons la délivrance, et elle n'est pas là, Le salut, et il est loin de nous. Car nos transgressions sont nombreuses devant toi, Et nos péchés témoignent contre nous; Nos transgressions sont avec nous, Et nous connaissons nos crimes. Nous avons été coupables et infidèles envers l'Eternel, Nous avons abandonné notre Dieu; Nous avons proféré la violence et la révolte, Conçu et médité dans le cœur des paroles de mensonge; Et la délivrance s'est retirée, Et le salut se tient éloigné; Car la vérité trébuche sur la place publique, Et la droiture ne peut approcher. La vérité a disparu, Et celui qui s'éloigne du mal est dépouillé.L'Eternel voit, d'un regard indigné, Qu'il n'y a plus de droiture. Il voit qu'il n'y a pas un homme, Il s'étonne de ce que personne n'intercède; Alors son bras lui vient en aide, Et sa justice lui sert d'appui. Il se revêt de la justice comme d'une cuirasse, Et il met sur sa tête le casque du salut; Il prend la vengeance pour vêtement, Et il se couvre de la jalousie comme d'un manteau. Il rendra à chacun selon ses œuvres, La fureur à ses adversaires, La pareille à ses ennemis; Il rendra la pareille aux îles. On craindra le nom de l'Eternel depuis l'occident, Et sa gloire depuis le soleil levant; Quand l'ennemi viendra comme un fleuve, L'Esprit de l'Eternel le mettra en fuite. Un rédempteur viendra pour Sion, Pour ceux de Jacob qui se convertiront de leurs péchés, Dit l'Eternel. Voici mon alliance avec eux, dit l'Eternel: Mon Esprit, qui repose sur toi, Et mes paroles, que j'ai mises dans ta bouche, Ne se retireront point de ta bouche, ni de la bouche de tes enfants, Ni de la bouche des enfants de tes enfants, Dit l'Eternel, dès maintenant et à jamais.

Ésaïe 59:1-21 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Mais non : la main de l’Eternel ╵n’est pas trop courte pour sauver, et son oreille n’est pas sourde ╵au point de ne plus vous entendre ! Ce sont vos fautes ╵qui vous séparent de votre Dieu. C’est à cause de vos péchés ╵qu’il s’est détourné loin de vous pour ne plus vous entendre. Car vos mains sont souillées de sang et vos doigts de péchés, vos lèvres disent des mensonges, votre langue susurre ╵des paroles perfides. Personne n’invoque le droit, et nul ne plaide ╵selon la vérité. On s’appuie sur de vains raisonnements et l’on allègue des mensonges. Ils conçoivent le mal et enfantent l’iniquité. Ils couvent des œufs de vipère, tissent des toiles d’araignée. Qui mange de ces œufs mourra ; de chaque œuf couvé qui éclôt sortira un serpent. Leurs toiles d’araignée ╵ne servent pas de vêtement, et l’on ne peut pas se couvrir ╵de ce qu’ils ont confectionné. Les œuvres qu’ils produisent ╵sont des œuvres mauvaises ; de leurs mains, ils commettent ╵des actes de violence. Leurs pieds courent au mal, et ils ont hâte ╵de verser le sang innocent. Leurs pensées sont sans cesse ╵orientées vers le mal, dévastation et destruction ╵jalonnent leur parcours. Ils ne connaissent pas ╵le chemin de la paix, et le droit est absent ╵des routes qu’ils empruntent. Les sentiers qu’ils se tracent ╵sont des voies tortueuses : quiconque s’y engage ╵ne connaît pas la paix. Voilà pourquoi le droit ╵demeure loin de nous, et l’on ne nous rend pas justice. Nous espérions de la lumière, et c’est l’obscurité. Oui, nous espérions la clarté et nous marchons dans les ténèbres. Nous allons à tâtons ╵comme des aveugles ╵le long d’un mur ; comme ceux qui n’ont plus leurs yeux, nous allons à tâtons, nous trébuchons en plein midi ╵comme à la nuit tombante ; tout en étant pleins de vigueur, nous sommes comme morts. Nous grondons tous comme des ours et nous ne cessons de gémir ╵tout comme des colombes. Nous espérons le droit, ╵mais il n’y en a pas ; et le salut, ╵mais il est loin de nous ! Car nos révoltes ╵contre toi sont nombreuses nos transgressions ╵témoignent contre nous. Nos péchés restent attachés à nous, et nos fautes, nous les connaissons bien. Nous sommes des rebelles et nous avons trompé ╵l’Eternel, notre Dieu, ╵en lui tournant le dos. Nous ne parlons que d’oppression ╵et de révolte, et nous avons conçu, ╵nous avons projeté ╵des propos mensongers ╵dans notre cœur. Aussi, le droit recule et la justice est loin de nous. La vérité trébuche ╵sur la place publique, et la droiture ╵ne peut y accéder. La vérité a disparu et celui qui se détourne du mal ╵se fait piller. Mais l’Eternel a vu ╵avec indignation qu’il n’y a plus de droit. Il n’a trouvé personne ╵qui intercède, il s’en est étonné. Alors son propre bras ╵lui est venu en aide, et sa justice ╵a été son soutien. Il se revêt de la justice ╵comme d’une cuirasse, il s’est mis sur la tête ╵le casque du salut. En guise de tunique, ╵il s’est drapé ╵de la rétribution, il s’est enveloppé ╵comme dans un manteau ╵d’une ardeur passionnée ╵pour la relation exclusive ╵qui le lie à son peuple. Il rendra à chacun ╵ce que lui vaut ses actes : la fureur à ses adversaires, et leur dû à ses ennemis ; il paiera leur salaire ╵aux habitants des îles, ╵et des régions côtières. Ainsi, l’on craindra l’Eternel ╵et l’on révérera sa gloire de l’occident jusqu’au levant. Car il viendra ╵comme un fleuve en furie agité par un vent ╵venu de l’Eternel. Car le libérateur ╵va venir pour Sion, pour ceux qui, en Jacob, ╵renonceront à leurs révoltes. L’Eternel le déclare. Quant à moi, déclare l’Eternel, voici quelle est l’alliance que je fais avec eux  : Mon Esprit qui repose sur toi et mes paroles que je mets dans ta bouche, ne s’écarteront ni de ta bouche, ni de la bouche de tes enfants, ni de la bouche de leurs enfants. Voilà ce que dit l’Eternel, dès maintenant et pour l’éternité.

Ésaïe 59:1-21 Bible Segond 21 (S21)

Non, le bras de l'Eternel n'est pas devenu trop court pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre, mais ce sont vos fautes qui ont fait séparation entre vous et votre Dieu, ce sont vos péchés qui vous l’ont caché et l'ont empêché de vous écouter. En effet, vos mains sont souillées de sang et vos doigts de crimes, vos lèvres profèrent le mensonge, votre langue fait entendre le mal. Personne ne fait appel à la justice, personne ne plaide avec droiture. Ils s'appuient sur le vide et disent des faussetés, ils conçoivent le trouble et donnent naissance au crime. Ils font éclore des œufs de vipère et tissent des toiles d'araignée. Celui qui mange de leurs œufs meurt et, si l'on en écrase un, c’est un serpent qui sort. Leurs toiles ne servent pas à faire un habit et ils ne peuvent se couvrir du fruit de leur travail. Ils ne commettent que l’injustice et leurs mains sont pleines d’actes de violence. *Leurs pieds courent au mal et s’empressent de verser le sang innocent. Leurs pensées sont orientées vers l’injustice, la destruction et le malheur marquent leur passage. Ils ne connaissent pas le chemin de la paix et le droit est absent de leur parcours. Ils empruntent des sentiers tortueux: celui qui y marche ne connaît pas la paix. Voilà pourquoi le droit reste loin de nous et la justice ne nous atteint pas. Nous attendions la lumière et voici les ténèbres, la clarté et voici que nous marchons dans l'obscurité. Nous tâtonnons comme des aveugles le long d'un mur, nous tâtonnons comme ceux qui n'ont pas d'yeux. Nous trébuchons à midi comme en pleine nuit. Au milieu de l'abondance nous ressemblons à des morts. Nous grognons tous comme des ours, nous gémissons sans cesse comme des colombes. Nous attendions un juste jugement, mais il n'est pas là, le salut, mais il est loin de nous. Oui, nos transgressions sont nombreuses devant toi et nos péchés témoignent contre nous; nos transgressions font corps avec nous et nous reconnaissons nos fautes. Nous avons eu un comportement coupable envers l'Eternel, nous l’avons trahi, nous nous sommes détournés de notre Dieu, nous avons parlé exploitation et révolte, nous avons conçu et médité dans le cœur des paroles mensongères, si bien que le droit s'est retiré et la justice se tient éloignée. Lorsque la vérité trébuche sur la place publique, la droiture ne peut approcher. La vérité est devenue rare et celui qui s’écarte du mal est victime de pillages. L'Eternel voit avec indignation qu'il n'y a plus de droiture. Il constate qu'il n'y a personne, il est consterné en voyant qu’il n’y a personne pour intercéder, alors son bras lui assure le salut et sa justice lui sert de soutien. Il enfile la justice comme une cuirasse et met sur sa tête le casque du salut; il prend la vengeance pour vêtement et s’enveloppe du zèle comme d'un manteau. Il paiera à chacun le salaire qu’il mérite: la colère à ses adversaires, le salaire qu’ils méritent à ses ennemis; il paiera aussi aux îles le salaire qu’elles méritent. On craindra le nom de l'Eternel à l'ouest et sa gloire à l’est. Quand l'adversaire surgira, pareil à un fleuve, l'Esprit de l'Eternel le mettra en fuite. *Le libérateur viendra pour Sion, pour ceux de Jacob qui renoncent à leur révolte, déclare l'Eternel. Quant à moi, telle sera mon alliance avec eux, dit l'Eternel: mon Esprit, qui repose sur toi, et mes paroles, celles que j'ai mises dans ta bouche, ne quitteront pas ta bouche, ni celle de tes enfants, ni celle de tes petits-enfants, dit l'Eternel, dès maintenant et pour toujours.

Ésaïe 59:1-21 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, Ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation Entre vous et votre Dieu; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face Et l’empêchent de vous écouter. Car vos mains sont souillées de sang, Et vos doigts de crimes; Vos lèvres profèrent le mensonge, Votre langue fait entendre l’iniquité. Nul ne se plaint avec justice, Nul ne plaide avec droiture; Ils s’appuient sur des choses vaines et disent des faussetés, Ils conçoivent le mal et enfantent le crime. Ils couvent des œufs de basilic, Et ils tissent des toiles d’araignée. Celui qui mange de leurs œufs meurt; Et, si l’on en brise un, il sort une vipère. Leurs toiles ne servent point à faire un vêtement, Et ils ne peuvent se couvrir de leur ouvrage; Leurs œuvres sont des œuvres d’iniquité, Et les actes de violence sont dans leurs mains. Leurs pieds courent au mal, Et ils ont hâte de répandre le sang innocent; Leurs pensées sont des pensées d’iniquité, Le ravage et la ruine sont sur leur route. Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, Et il n’y a point de justice dans leurs voies; Ils prennent des sentiers détournés: Quiconque y marche ne connaît point la paix. C’est pourquoi l’arrêt de délivrance est loin de nous, Et le salut ne nous atteint pas; Nous attendons la lumière, et voici les ténèbres, La clarté, et nous marchons dans l’obscurité. Nous tâtonnons comme des aveugles le long d’un mur, Nous tâtonnons comme ceux qui n’ont point d’yeux; Nous chancelons à midi comme de nuit, Au milieu de l’abondance nous ressemblons à des morts. Nous grondons tous comme des ours, Nous gémissons comme des colombes; Nous attendons la délivrance, et elle n’est pas là, Le salut, et il est loin de nous. Car nos transgressions sont nombreuses devant toi, Et nos péchés témoignent contre nous; Nos transgressions sont avec nous, Et nous connaissons nos crimes. Nous avons été coupables et infidèles envers l’Éternel, Nous avons abandonné notre Dieu; Nous avons proféré la violence et la révolte, Conçu et médité dans le cœur des paroles de mensonge; Et la délivrance s’est retirée, Et le salut se tient éloigné; Car la vérité trébuche sur la place publique, Et la droiture ne peut approcher. La vérité a disparu, Et celui qui s’éloigne du mal est dépouillé. L’Éternel voit, d’un regard indigné, Qu’il n’y a plus de droiture. Il voit qu’il n’y a pas un homme, Il s’étonne de ce que personne n’intercède; Alors son bras lui vient en aide, Et sa justice lui sert d’appui. Il se revêt de la justice comme d’une cuirasse, Et il met sur sa tête le casque du salut; Il prend la vengeance pour vêtement, Et il se couvre de la jalousie comme d’un manteau. Il rendra à chacun selon ses œuvres, La fureur à ses adversaires, La pareille à ses ennemis; Il rendra la pareille aux îles. On craindra le nom de l’Éternel depuis l’occident, Et sa gloire depuis le soleil levant; Quand l’ennemi viendra comme un fleuve, L’esprit de l’Éternel le mettra en fuite. Un rédempteur viendra pour Sion, Pour ceux de Jacob qui se convertiront de leurs péchés, Dit l’Éternel. Voici mon alliance avec eux, dit l’Éternel: Mon esprit, qui repose sur toi, Et mes paroles, que j’ai mises dans ta bouche, Ne se retireront point de ta bouche, ni de la bouche de tes enfants, Ni de la bouche des enfants de tes enfants, Dit l’Éternel, dès maintenant et à jamais.

Ésaïe 59:1-21 Bible en français courant (BFC)

Pensez-vous que le Seigneur n'ait pas le bras assez long pour vous sauver? ou qu'il ait l'oreille trop dure pour vous entendre? En réalité, ce sont vos torts qui dressent une barrière entre vous et votre Dieu; ce sont vos propres fautes qui le poussent à tourner la tête pour ne pas vous écouter. Car vous avez du sang sur les mains, vos doigts sont souillés de crimes, et quand vous ouvrez la bouche, c'est pour mentir ou calomnier. Vous déposez au tribunal des plaintes malhonnêtes, vous y plaidez sans loyauté. Vous vous appuyez sur des preuves vides, vos arguments sont sans fondement, vous portez en vous le désir de nuire et n'accouchez que du malheur. Vos projets sont aussi nocifs que des œufs de serpent; quiconque y toucherait en mourrait aussitôt: l'œuf est à peine ouvert qu'il en sort une vipère. Les toiles que vous tissez sont des toiles d'araignée; elles sont destinées non pas à s'habiller, non pas à se couvrir, mais à causer le malheur. Vos mains ne sont au travail que pour fabriquer de la violence. Vous courez à toutes jambes pour faire le mal, vous vous précipitez pour assassiner l'innocent. Vos projets visent seulement à faire du mal aux autres. Sur votre route, vous semez la violence et le désastre. Vous ne connaissez pas le chemin de la paix, et là où vous passez on ne rencontre pas le droit. Vous préférez les voies détournées, et quiconque emprunte vos chemins ne connaîtra jamais la paix. Voilà pourquoi Dieu met du temps à intervenir pour nous et repousse à plus tard le salut promis. Nous espérions voir la lumière, mais c'est partout l'obscurité. Nous attendions que le jour se lève, mais nous marchons dans la nuit noire. Nous avançons en tâtonnant comme un aveugle près d'un mur, nous hésitons comme un homme qui ne voit pas où il va. En plein midi, nous trébuchons comme dans la nuit la plus noire. Nous sommes en bonne santé, mais ne valons pas mieux que des morts. Nous laissons tous échapper des grognements d'ours ou des cris plaintifs de colombe. Nous espérions que Dieu interviendrait, mais rien. Nous attendions le salut, mais il reste loin de nous. En effet, bien souvent, Seigneur, nous t'avons désobéi. Nos fautes nous accusent, nos révoltes collent à nous, nous savons bien quels sont nos torts: nous t'avons désobéi, nous t'avons trahi, nous avons refusé de te suivre, toi notre Dieu. Nous ne parlons que d'opprimer ou de nous révolter. Ce que nous portons en nous, ce que nous avons à l'esprit n'est finalement que mensonge. Ainsi le droit est en recul, la justice reste inaccessible. Sur la place du marché la bonne foi trébuche, l'honnêteté n'a plus cours. Oui, la bonne foi a disparu, et celui qui veut rester honnête se fait dépouiller à tous les coups. Le Seigneur a bien vu tout ce qui se passait. Il n'a pas accepté que le droit soit foulé aux pieds. Il a constaté que personne ne réagissait; il est resté surpris que personne n'intervienne. Alors il a décidé d'y mettre la main lui-même; sa loyauté lui en a donné la force. Cette loyauté lui sert de cuirasse, et le salut, de casque pour sa tête. Il a passé sur lui le vêtement de la revanche; le manteau dont il s'enveloppe, c'est son ardeur à combattre. Il va rendre aux humains ce qu'ils ont mérité, user de furieuses représailles contre tous ses ennemis, même les plus lointains. Ainsi, depuis le soleil levant jusqu'au soleil couchant, on respectera le Seigneur et sa présence glorieuse, quand il arrivera tel un torrent impétueux poussé par la tempête. Le Seigneur va venir pour libérer Jérusalem et ceux du peuple d'Israël qui renoncent à leurs révoltes. C'est lui qui le déclare. Et le Seigneur ajoute: «Voici l'engagement que je prends envers ceux-là: Mon Esprit reposera sur vous, je vous confie mon message dès maintenant et pour toujours. Je ne vous retirerai jamais cette mission, ni à vous, ni à vos enfants, ni aux enfants de vos enfants. C'est moi qui le déclare.»