Logo YouVersion
Îcone de recherche

Genèse 27:1-46

Genèse 27:1-46 Bible J.N. Darby (JND)

*Et il arriva, lorsque Isaac fut vieux et que ses yeux furent affaiblis de manière à ne plus voir, qu’il appela Ésaü, son fils aîné, et lui dit : Mon fils ! Et il lui dit : Me voici. Et il dit : Tu vois que je suis vieux ; je ne sais pas le jour de ma mort. Et maintenant, je te prie, prends tes armes, ton carquois et ton arc, et sors dans les champs, et prends-moi du gibier ; et apprête-moi un mets savoureux comme j’aime, et apporte-le-moi, et j’en mangerai, afin que mon âme te bénisse avant que je meure. Et Rebecca entendait Isaac pendant qu’il parlait à Ésaü, son fils. Et Ésaü s’en alla aux champs pour prendre du gibier, pour l’apporter. Et Rebecca parla à Jacob, son fils, disant : Voici, j’ai entendu ton père qui parlait à Ésaü, ton frère, disant : Apporte-moi du gibier, et apprête-moi un mets savoureux, afin que j’en mange, et que je te bénisse devant l’ÉTERNEL avant ma mort. Et maintenant, mon fils, écoute ma voix dans ce que je te commanderai. Va, je te prie, au troupeau, et prends-moi là deux bons chevreaux  ; et j’en apprêterai un mets savoureux pour ton père, comme il aime ; et tu le porteras à ton père, et il mangera, afin qu’il te bénisse avant sa mort. Et Jacob dit à Rebecca, sa mère : Voici, Ésaü, mon frère, est un homme velu, et moi je suis un homme sans poil. Peut-être que mon père me tâtera, et je passerai à ses yeux pour un trompeur, et je ferai venir sur moi la malédiction, et non pas la bénédiction. Et sa mère lui dit : Que ta malédiction soit sur moi, mon fils ! Seulement, écoute ma voix, et va, prends-les-moi. Et il alla et les prit, et les apporta à sa mère ; et sa mère apprêta un mets savoureux comme son père aimait. Et Rebecca prit les vêtements d’Ésaü, son fils aîné, les habits précieux qu’elle avait avec elle dans la maison, et elle en revêtit Jacob, son plus jeune fils ; et avec les peaux des chevreaux elle recouvrit ses mains, et le nu de son cou. Et elle mit dans la main de Jacob, son fils, le mets savoureux et le pain qu’elle avait préparés. Et il vint vers son père, et dit : Mon père ! Et il dit : Me voici ; qui es-tu, mon fils ? Et Jacob dit à son père : Je suis Ésaü, ton premier-né ; j’ai fait comme tu m’as dit : Lève-toi, je te prie, assieds-toi, et mange de mon gibier, afin que ton âme me bénisse. Et Isaac dit à son fils : Comment en as-tu trouvé si tôt, mon fils ? Et il dit : Parce que l’ÉTERNEL, ton DIEU, me l’a fait rencontrer devant moi. Et Isaac dit à Jacob : Approche, je te prie, et je te tâterai, mon fils, [pour savoir] si tu es véritablement mon fils Ésaü, ou non. Et Jacob s’approcha d’Isaac, son père ; et il le tâta, et dit : La voix est la voix de Jacob ; mais les mains sont les mains d’Ésaü. Et il ne le reconnut pas, parce que ses mains étaient velues comme les mains d’Ésaü, son frère ; et il le bénit ; et il dit : Es-tu vraiment mon fils Ésaü ? Et il dit : Je le suis. Et il dit : Sers-moi, et que je mange du gibier de mon fils, afin que mon âme te bénisse. Et il le servit, et il mangea ; et il lui apporta du vin, et il but. Et Isaac, son père, lui dit : Approche-toi, je te prie, et embrasse-moi, mon fils. Et il s’approcha, et l’embrassa. Et il sentit l’odeur de ses vêtements, et il le bénit, et dit : Regarde, – l’odeur de mon fils est comme l’odeur d’un champ que l’ÉTERNEL a béni. Que DIEU te donne de la rosée des cieux et de la graisse de la terre, et une abondance de froment et de moût ! Que des peuples te servent, et que des peuplades se prosternent devant toi ! Sois le maître de tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi ! Maudit soit qui te maudit, et béni, qui te bénit ! Et comme Isaac avait achevé de bénir Jacob, et que Jacob était à peine sorti de devant Isaac, son père, il arriva qu’Ésaü, son frère, revint de sa chasse. Et lui aussi apprêta un mets savoureux, et l’apporta à son père ; et il dit à son père : Que mon père se lève, et qu’il mange du gibier de son fils, afin que ton âme me bénisse. Et Isaac, son père, lui dit : Qui es-tu ? Et il dit : Je suis ton fils, ton premier-né, Ésaü. Alors Isaac fut saisi d’un tremblement très grand, et il dit : Qui donc est celui qui a pris du gibier, et m’en a apporté ? Et j’ai mangé de tout avant que tu viennes, et je l’ai béni : aussi il sera béni. Lorsque Ésaü entendit les paroles de son père, il jeta un cri très grand et amer ; et il dit à son père : Bénis-moi, moi aussi, mon père ! Et il dit : Ton frère est venu avec ruse et a pris ta bénédiction. Et il dit : N’est-ce pas qu’on a appelé son nom Jacob ? et il m’a supplanté ces deux fois : il a pris mon droit d’aînesse ; et voici, maintenant il a pris ma bénédiction ! Et il dit : Ne m’as-tu pas réservé une bénédiction ? Et Isaac répondit et dit à Ésaü : Voici, je l’ai établi ton maître, et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, et je l’ai sustenté avec du froment et du moût ; que ferai-je donc pour toi, mon fils ? Et Ésaü dit à son père : N’as-tu que cette seule bénédiction, mon père ? Bénis-moi, moi aussi, mon père ! Et Ésaü éleva sa voix et pleura. Et Isaac, son père, répondit et lui dit : Voici, ton habitation sera en la graisse de la terre et en la rosée des cieux d’en haut. Et tu vivras de ton épée, et tu serviras ton frère ; et il arrivera que, lorsque tu seras devenu nomade, tu briseras son joug de dessus ton cou. *Et Ésaü eut Jacob en haine, à cause de la bénédiction dont son père l’avait béni ; et Ésaü dit en son cœur : Les jours du deuil de mon père approchent, et je tuerai Jacob, mon frère. Et on rapporta à Rebecca les paroles d’Ésaü, son fils aîné ; et elle envoya, et appela Jacob, son plus jeune fils, et lui dit : Voici, Ésaü, ton frère, se console à ton sujet dans l’espoir de te tuer. Et maintenant, mon fils, écoute ma voix : Lève-toi, fuis chez Laban, mon frère, à Charan ; et tu demeureras avec lui quelques jours, jusqu’à ce que la fureur de ton frère se détourne, jusqu’à ce que la colère de ton frère se détourne de toi et qu’il oublie ce que tu lui as fait, et que j’envoie et que je te tire de là. Pourquoi serais-je privée de vous deux en un jour ? Et Rebecca dit à Isaac : J’ai la vie en aversion à cause des filles de Heth. Si Jacob prend une femme d’entre les filles de Heth, comme celles-ci, d’entre les filles du pays, à quoi bon pour moi de vivre ?

Genèse 27:1-46 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Isaac est devenu vieux. Sa vue a beaucoup baissé et il ne voit plus rien. Il appelle son fils aîné et lui dit : « Ésaü ! » Celui-ci répond : « Oui, père, je t’écoute. » Isaac continue : « Tu le vois, je suis vieux. Je ne sais pas combien de temps je vais vivre encore. Prends donc tes armes, ton arc et tes flèches. Va à la chasse dans la campagne et rapporte-moi du gibier. Puis prépare-moi un plat, comme je l’aime. Apporte-le-moi, et je le mangerai. Ensuite, je te donnerai ma bénédiction avant de mourir. » Pendant qu’Isaac parle avec son fils Ésaü, Rébecca écoute. Puis Ésaü part à la chasse dans la campagne pour rapporter de la viande. Rébecca dit à Jacob son fils : « J’ai entendu ton père dire à Ésaü : “Apporte-moi du gibier et prépare un bon plat que je mangerai. Ensuite, je te donnerai ma bénédiction devant le SEIGNEUR avant de mourir.” Maintenant, mon fils, écoute-moi, et fais ce que je te commande. Va au troupeau. Rapporte-moi deux beaux cabris. Je préparerai pour ton père un bon plat comme il l’aime. Tu l’apporteras à ton père pour qu’il le mange. Alors il te donnera sa bénédiction avant de mourir. » Jacob répond à sa mère : « Ésaü est couvert de poils, pas moi. Si mon père me touche, il se rendra bien compte que je le trompe. Et j’attirerai sur moi sa malédiction et non sa bénédiction. » Sa mère répond : « Je prends cette malédiction sur moi, mon fils. Écoute-moi seulement et va me chercher ces cabris. » Jacob va les chercher et il les apporte à sa mère. Rébecca prépare un bon plat comme son père l’aime. Ensuite, Rébecca prend les vêtements d’Ésaü, son fils aîné. Elle choisit les plus beaux qu’elle trouve à la maison. Puis elle les met à Jacob, son fils plus jeune. Avec la peau des cabris elle couvre ses mains et son cou, là où il n’a pas de poils. Puis elle donne à Jacob le bon plat et le pain qu’elle a préparés. Jacob entre chez son père et dit : « Mon père ! » Isaac répond : « Oui, je t’écoute, mon fils. Mais qui es-tu ? » Jacob répond à son père : « Je suis Ésaü, ton fils aîné. J’ai fait ce que tu m’as demandé. S’il te plaît, lève-toi et viens manger de ma viande. Ensuite, tu me donneras ta bénédiction. » Isaac dit à son fils : « Comment as-tu fait pour trouver l’animal si vite, mon fils ! » Jacob répond : « Le SEIGNEUR ton Dieu l’a mis sur mon chemin. » Isaac dit à Jacob : « Viens plus près de moi, mon fils. Je veux te toucher. Est-ce que tu es bien mon fils Ésaü, oui ou non ? » Jacob s’approche de son père. Isaac le touche et il dit : « La voix est celle de Jacob, mais les mains sont celles d’Ésaü. » Les mains de Jacob sont couvertes de poils, comme celles de son frère Ésaü. C’est pourquoi Isaac ne reconnaît pas Jacob. Avant de bénir Jacob, Isaac lui demande : « Tu es bien mon fils Ésaü ? » Jacob répond : « Mais oui, c’est bien moi. » Isaac dit : « Sers-moi, mon fils. Je mangerai de ton gibier, puis je te donnerai ma bénédiction. » Jacob sert son père, et Isaac mange. Il lui apporte aussi du vin, et Isaac boit. Ensuite, Isaac dit à Jacob : « Mon fils, viens plus près de moi et embrasse-moi. » Jacob s’approche de son père et il l’embrasse. Isaac sent l’odeur de ses vêtements et il donne sa bénédiction à Jacob. Il dit : « C’est bien l’odeur de mon fils ! Elle est comme l’odeur d’un champ que le SEIGNEUR a béni ! Que Dieu te donne la rosée qui tombe du ciel, des terres fertiles, beaucoup de blé et de vin nouveau ! Que des nations soient à ton service, et que des peuples se mettent à genoux devant toi ! Sois le chef de tes frères, et qu’ils se mettent à genoux devant toi ! Celui qui te maudit, qu’il soit maudit ! Celui qui te bénit, qu’il soit béni ! » Isaac a fini de bénir Jacob, et Jacob vient de quitter son père. Au même moment, Ésaü revient de la chasse. Il prépare lui aussi un bon plat et il l’apporte à son père en disant : « Lève-toi, père, pour manger la viande que je t’ai apportée de la chasse. Ensuite, tu me donneras ta bénédiction. » Isaac demande : « Qui es-tu ? » Il répond : « Je suis Ésaü, ton fils aîné. » Isaac est très bouleversé et il se met à trembler de tout son corps. Il dit : « Mais alors, qui est donc celui qui est allé à la chasse et m’a rapporté de la viande ? J’ai mangé de tout avant ton arrivée. Je lui ai donné ma bénédiction, et il la gardera. » Quand Ésaü entend les paroles de son père, son cœur est très amer, et il pousse de grands cris. Il supplie son père : « Père, bénis-moi, moi aussi ! » Isaac répond : « Ton frère est venu et il m’a trompé. Il a pris la bénédiction que tu devais recevoir. » Ésaü dit : « Il porte bien son nom, Jacob, le trompeur . Il m’a trompé deux fois. Il a pris mon droit de fils aîné et maintenant, il prend la bénédiction que je devais recevoir ! Est-ce qu’il ne te reste pas une bénédiction pour moi ? » Isaac répond : « J’ai fait de lui ton chef, je lui ai donné tous ses frères comme serviteurs. Je lui ai donné le blé et le vin. Je ne peux plus rien faire pour toi, mon fils ! » Ésaü demande encore à son père : « Est-ce que tu n’as qu’une seule bénédiction ? Bénis-moi, moi aussi, père ! » Et il se met à pleurer très fort. Alors Isaac lui dit : « Tu habiteras loin des terres fertiles, loin de la rosée qui tombe du ciel. Tu vivras grâce à ton épée et tu serviras ton frère. Mais en allant d’un endroit à un autre, tu te libéreras, tu briseras le pouvoir qu’il fait peser sur toi. » Ésaü déteste Jacob parce qu’il a reçu la bénédiction de leur père. Ésaü se dit : « Mon père va bientôt mourir. Alors je vais pouvoir tuer mon frère Jacob. » Quand Rébecca apprend les intentions d’Ésaü, son fils aîné, elle fait appeler Jacob, son fils plus jeune. Elle lui dit : « Ton frère Ésaü veut te tuer pour se venger de toi. Maintenant, mon fils, écoute-moi. Pars d’ici ! Fuis chez mon frère Laban, à Haran. Tu resteras chez lui quelque temps jusqu’à ce que ton frère se calme. Quand ton frère ne sera plus en colère contre toi, quand il aura oublié ce que tu lui as fait, j’enverrai quelqu’un te chercher là-bas. Je ne veux pas vous perdre tous les deux le même jour. » Rébecca dit à Isaac : « Je n’ai plus envie de vivre à cause de mes belles-filles hittites. Si Jacob, lui aussi, prend pour femme une fille de ce pays, pourquoi vivre encore ? »

Genèse 27:1-46 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Isaac devenait vieux, et ses yeux s'étaient affaiblis au point qu'il ne voyait plus. Alors il appela Esaü, son fils aîné, et lui dit: Mon fils! Et il lui répondit: Me voici! Isaac dit: Voici donc, je suis vieux, je ne connais pas le jour de ma mort. Maintenant donc, je te prie, prends tes armes, ton carquois et ton arc, va dans les champs, et chasse-moi du gibier. Fais-moi un mets comme j'aime, et apporte-le-moi à manger, afin que mon âme te bénisse avant que je meure. Rebecca écouta ce qu'Isaac disait à Esaü, son fils. Et Esaü s'en alla dans les champs, pour chasser du gibier et pour le rapporter. Puis Rebecca dit à Jacob, son fils: Voici, j'ai entendu ton père qui parlait ainsi à Esaü, ton frère: Apporte-moi du gibier et fais-moi un mets que je mangerai; et je te bénirai devant l'Eternel avant ma mort. Maintenant, mon fils, écoute ma voix à l'égard de ce que je te commande. Va me prendre au troupeau deux bons chevreaux; j'en ferai pour ton père un mets comme il aime; et tu le porteras à manger à ton père, afin qu'il te bénisse avant sa mort. Jacob répondit à sa mère: Voici, Esaü, mon frère, est velu, et je n'ai point de poil. Peut-être mon père me touchera-t-il, et je passerai à ses yeux pour un menteur, et je ferai venir sur moi la malédiction, et non la bénédiction. Sa mère lui dit: Que cette malédiction, mon fils, retombe sur moi! Ecoute seulement ma voix, et va me les prendre. Jacob alla les prendre, et les apporta à sa mère, qui fit un mets comme son père aimait. Ensuite, Rebecca prit les vêtements d'Esaü, son fils aîné, les plus beaux qui se trouvaient à la maison, et elle les fit mettre à Jacob, son fils cadet. Elle couvrit ses mains de la peau des chevreaux, et son cou qui était sans poil. Et elle plaça dans la main de Jacob, son fils, le mets et le pain qu'elle avait préparés. Il vint vers son père, et dit: Mon père! Et Isaac dit: Me voici! qui es-tu, mon fils? Jacob répondit à son père: Je suis Esaü, ton fils aîné; j'ai fait ce que tu m'as dit. Lève-toi, je te prie, assieds-toi, et mange de mon gibier, afin que ton âme me bénisse. Isaac dit à son fils: Eh quoi! tu en as déjà trouvé, mon fils! Et Jacob répondit: C'est que l'Eternel, ton Dieu, l'a fait venir devant moi. Isaac dit à Jacob: Approche donc, et que je te touche, mon fils, pour savoir si tu es mon fils Esaü, ou non. Jacob s'approcha d'Isaac, son père, qui le toucha, et dit: La voix est la voix de Jacob, mais les mains sont les mains d'Esaü. Il ne le reconnut pas, parce que ses mains étaient velues, comme les mains d'Esaü, son frère; et il le bénit. Il dit: C'est toi qui es mon fils Esaü? Et Jacob répondit: C'est moi. Isaac dit: Sers-moi, et que je mange du gibier de mon fils, afin que mon âme te bénisse. Jacob le servit, et il mangea; il lui apporta aussi du vin, et il but. Alors Isaac, son père, lui dit: Approche donc, et baise-moi, mon fils. Jacob s'approcha, et le baisa. Isaac sentit l'odeur de ses vêtements; puis il le bénit, et dit: Voici, l'odeur de mon fils est comme l'odeur d'un champ que l'Eternel a béni. Que Dieu te donne de la rosée du cielEt de la graisse de la terre,Du blé et du vin en abondance! Que des peuples te soient soumis,Et que des nations se prosternent devant toi!Sois le maître de tes frères,Et que les fils de ta mère se prosternent devant toi!Maudit soit quiconque te maudira,Et béni soit quiconque te bénira. Isaac avait fini de bénir Jacob, et Jacob avait à peine quitté son père Isaac, qu'Esaü, son frère, revint de la chasse. Il fit aussi un mets, qu'il porta à son père; et il dit à son père: Que mon père se lève et mange du gibier de son fils, afin que ton âme me bénisse! Isaac, son père, lui dit: Qui es-tu? Et il répondit: Je suis ton fils aîné, Esaü. Isaac fut saisi d'une grande, d'une violente émotion, et il dit: Qui est donc celui qui a chassé du gibier, et me l'a apporté? J'ai mangé de tout avant que tu viennes, et je l'ai béni. Aussi sera-t-il béni. Lorsque Esaü entendit les paroles de son père, il poussa de forts cris, pleins d'amertume, et il dit à son père: Bénis-moi aussi, mon père! Isaac dit: Ton frère est venu avec ruse, et il a enlevé ta bénédiction. Esaü dit: Est-ce parce qu'on l'a appelé du nom de Jacob qu'il m'a supplanté deux fois? Il a enlevé mon droit d'aînesse, et voici maintenant qu'il vient d'enlever ma bénédiction. Et il dit: N'as-tu point réservé de bénédiction pour moi? Isaac répondit, et dit à Esaü: Voici, je l'ai établi ton maître, et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, je l'ai pourvu de blé et de vin: que puis-je donc faire pour toi, mon fils? Esaü dit à son père: N'as-tu que cette seule bénédiction, mon père? Bénis-moi aussi, mon père! Et Esaü éleva la voix, et pleura. Isaac, son père, répondit, et lui dit:Voici! Ta demeure sera privée de la graisse de la terreEt de la rosée du ciel, d'en haut. Tu vivras de ton épée,Et tu seras asservi à ton frère;Mais en errant librement çà et là,Tu briseras son joug de dessus ton cou. Esaü conçut de la haine contre Jacob, à cause de la bénédiction dont son père l'avait béni; et Esaü disait en son cœur: Les jours du deuil de mon père vont approcher, et je tuerai Jacob, mon frère. On rapporta à Rebecca les paroles d'Esaü, son fils aîné. Elle fit alors appeler Jacob, son fils cadet, et elle lui dit: Voici, Esaü, ton frère, veut tirer vengeance de toi, en te tuant. Maintenant, mon fils, écoute ma voix! Lève-toi, fuis chez Laban, mon frère, à Charan; et reste auprès de lui quelque temps, jusqu'à ce que la fureur de ton frère s'apaise, jusqu'à ce que la colère de ton frère se détourne de toi, et qu'il oublie ce que tu lui as fait. Alors je te ferai revenir. Pourquoi serais-je privée de vous deux en un même jour? Rebecca dit à Isaac: Je suis dégoûtée de la vie, à cause des filles de Heth. Si Jacob prend une femme, comme celles-ci, parmi les filles de Heth, parmi les filles du pays, à quoi me sert la vie?

Genèse 27:1-46 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Quand Isaac était devenu vieux, sa vue avait baissé au point qu’il n’y voyait plus. Un jour, il appela Esaü son fils aîné et lui dit : Mon fils ! Celui-ci répondit : Qu’y a-t-il ? – Me voici devenu vieux, reprit Isaac, et je ne sais pas quand je mourrai. Maintenant donc, je te prie, prends tes armes, ton arc et tes flèches, va courir la campagne et chasse quelque gibier pour moi. Tu m’en apprêteras un de ces bons plats comme je les aime, tu me le serviras, je mangerai, puis je te donnerai ma bénédiction avant de mourir. Rébecca écoutait ce qu’Isaac disait à son fils Esaü. Quand celui-ci fut parti chasser dans la campagne pour rapporter du gibier, Rébecca dit à son fils Jacob : Ecoute, j’ai entendu ton père dire à ton frère Esaü : « Rapporte-moi du gibier ! Tu m’en feras un bon plat, je mangerai et je te donnerai ma bénédiction devant l’Eternel avant de mourir. » Maintenant donc, mon fils, écoute-moi et fais ce que je vais te dire. Va au troupeau et choisis-moi deux bons chevreaux, j’en préparerai pour ton père un de ces bons plats comme il les aime. Tu le lui apporteras, il en mangera, puis il te donnera sa bénédiction avant de mourir. Jacob répondit à Rébecca, sa mère : Esaü mon frère est couvert de poils et moi pas. Si mon père me touche, il s’apercevra que j’ai voulu le tromper, si bien que j’attirerai sur moi une malédiction au lieu d’une bénédiction. Sa mère répliqua : Dans ce cas, que la malédiction retombe sur moi, mon fils ; fais seulement ce que je t’ai dit. Va me chercher cela. Il alla donc prendre des chevreaux et les apporta à sa mère qui en prépara un bon plat comme son père l’aimait. Puis elle choisit les plus beaux habits d’Esaü, son fils aîné, qui se trouvaient dans la maison, et elle les fit mettre à Jacob, son fils cadet. Elle lui recouvrit, avec la peau des chevreaux, les mains, les bras et la partie du cou dénudée de poils. Puis elle lui remit le bon plat et le pain qu’elle avait préparés. Jacob entra chez son père et dit : Mon père ! Celui-ci répondit : Oui mon fils, qui es-tu ? Et Jacob dit à son père : Je suis Esaü, ton fils aîné. J’ai fait ce que tu m’as demandé. Lève-toi, je te prie, assieds-toi et mange de mon gibier, pour me donner ensuite ta bénédiction. Isaac lui demanda : Comment as-tu fait, mon fils, pour trouver si vite du gibier ? Jacob répondit : C’est l’Eternel ton Dieu qui l’a mené sur mon chemin. Isaac dit à Jacob : Viens un peu plus près, mon fils, que je te touche pour voir si tu es bien mon fils Esaü. Jacob s’approcha donc d’Isaac, son père le tâta et dit : La voix est celle de Jacob, mais les mains sont celles d’Esaü. Comme les mains de Jacob étaient couvertes de poils comme celles d’Esaü son frère, son père ne le reconnut pas et il lui donna sa bénédiction. Mais auparavant il lui redemanda : Es-tu bien mon fils Esaü ? Et Jacob répondit : Oui. Alors Isaac lui dit : Sers-moi donc, que je mange du produit de la chasse de mon fils, pour te donner ensuite ma bénédiction. Jacob le servit et Isaac mangea. Il lui apporta aussi du vin, que son père but. Puis Isaac, son père, lui dit : Approche-toi, viens m’embrasser, mon fils. Jacob s’approcha et l’embrassa. Isaac sentit l’odeur de ses habits, puis il le bénit en ces termes : Oui, l’odeur de mon fils ╵est comme la senteur ╵d’un champ béni par l’Eternel. Que Dieu t’accorde donc ╵la rosée qui descend du ciel, ╵qu’il rende tes terres fertiles, qu’il te donne avec abondance ╵du froment et du vin. Que des nations te soient ╵assujetties, que, devant toi, ╵des peuples se prosternent ! Sois le chef de tes frères, que les fils de ta mère ╵s’inclinent devant toi ! Maudit soit qui te maudira, béni soit qui te bénira ! Lorsque Isaac eut fini de bénir Jacob, celui-ci le quitta. Esaü son frère rentra alors de la chasse. Il prépara, lui aussi, un bon plat, l’apporta à son père et lui dit : Mon père, lève-toi, je te prie, et mange du gibier de ton fils, pour me donner ensuite ta bénédiction. Isaac lui demanda : Qui es-tu ? Il répondit : Je suis ton fils aîné, Esaü. Alors Isaac, en proie à une vive émotion, se mit à trembler et dit : Qui est donc celui qui a pris du gibier et me l’a apporté ? J’ai mangé de tout avant que tu ne viennes et je lui ai donné ma bénédiction ; maintenant il sera béni. Quand Esaü entendit les paroles de son père, il poussa un grand cri plein d’amertume et supplia son père : Moi aussi, mon père, bénis-moi ! Isaac lui répondit : Ton frère est venu et il a extorqué ta bénédiction par ruse. Esaü dit : Est-ce parce qu’on l’appelle Jacob (le Trompeur) qu’il m’a trompé par deux fois  ? D’abord il a pris mon droit d’aînesse et maintenant voilà qu’il m’enlève ma bénédiction ! Et il ajouta : N’as-tu pas de bénédiction en réserve pour moi ? Isaac lui répondit : Vois, j’ai fait de lui ton maître et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, je l’ai pourvu de blé et de vin. Que puis-je donc faire pour toi, mon fils ? Esaü dit à son père : Ne possèdes-tu qu’une seule bénédiction, mon père ? Bénis-moi, moi aussi, mon père  ! Et il se mit à pleurer à grands cris. Alors Isaac, son père, répondit : Loin des terrains fertiles ╵tu auras ta demeure et loin de la rosée ╵qui nous descend du ciel. C’est grâce à ton épée ╵que tu pourras survivre, tu seras assujetti à ton frère. ╵Mais, errant çà et là, tu briseras le joug ╵imposé par lui à ton cou. Esaü prit Jacob en haine à cause de la bénédiction qu’il avait reçue de son père et il se dit en lui-même : La mort de mon père n’est pas loin, alors je tuerai Jacob mon frère. On informa Rébecca des propos d’Esaü, son fils aîné ; elle fit venir Jacob son fils cadet, et lui dit : Voici que ton frère Esaü veut te tuer pour se venger de toi. Maintenant donc, mon fils, écoute-moi et fais ce que je te dis : Pars d’ici, fuis chez mon frère Laban, à Harân. Reste chez lui quelque temps, jusqu’à ce que la colère de ton frère s’apaise. Une fois que sa fureur se sera calmée et qu’il aura oublié ce que tu lui as fait, j’enverrai quelqu’un pour te faire revenir de là-bas. Pourquoi devrais-je vous perdre tous les deux en un seul jour ? Rébecca alla dire à Isaac : Je suis dégoûtée de la vie à cause de ces femmes hittites. Si Jacob lui aussi épouse une des filles de ce pays, à quoi bon vivre ?

Genèse 27:1-46 Bible Segond 21 (S21)

Isaac devenait vieux et ses yeux s'étaient affaiblis au point qu'il ne voyait plus. Alors il appela son fils aîné Esaü et lui dit: «Mon fils!» Il lui répondit: «Me voici!» Isaac dit: «Je suis maintenant âgé et je ne connais pas le jour de ma mort. Prends donc tes armes, ton carquois et ton arc, va dans les champs chasser du gibier pour moi. Prépare-moi un plat comme je les aime et apporte-le-moi à manger afin que je te bénisse avant de mourir.» Rebecca entendit ce qu'Isaac disait à son fils Esaü. Esaü s'en alla dans les champs pour chasser du gibier et le rapporter. Quant à Rebecca, elle dit à son fils Jacob: «J'ai entendu ton père dire à ton frère Esaü: ‘Apporte-moi du gibier et prépare-moi un plat que je mangerai. Je te bénirai alors devant l'Eternel avant ma mort.’ Maintenant, mon fils, écoute-moi et fais ce que je t’ordonne: va me prendre deux bons chevreaux dans le troupeau. J'en ferai pour ton père un plat comme il les aime, et tu le lui apporteras à manger afin qu'il te bénisse avant sa mort.» Jacob répondit à sa mère: «Mon frère Esaü est velu, tandis que moi, je n'ai pas de poils. Peut-être mon père me touchera-t-il et je passerai à ses yeux pour un menteur. J'attirerai alors sur moi la malédiction, et non la bénédiction.» Sa mère lui dit: «Que cette malédiction retombe sur moi, mon fils! Ecoute-moi seulement et va me prendre les chevreaux.» Jacob alla les prendre et les apporta à sa mère, qui prépara un plat comme son père les aimait. Ensuite, Rebecca prit les vêtements de son fils aîné Esaü, les plus beaux qui se trouvaient à la maison, et elle les fit mettre à son fils cadet Jacob. Elle couvrit ses mains et la partie lisse de son cou de la peau des chevreaux, puis elle plaça dans la main de son fils Jacob le plat et le pain qu'elle avait préparés. Il vint vers son père et dit: «Mon père!» Isaac dit: «Me voici. Lequel de mes fils es-tu?» Jacob répondit à son père: «Je suis ton fils aîné Esaü. Je me suis conformé à tes instructions. Lève-toi donc, installe-toi et mange de mon gibier afin de me bénir.» Isaac dit à son fils: «Comment cela? Tu en as vite trouvé, mon fils!» Jacob répondit: «C'est que l'Eternel, ton Dieu, l'a fait venir devant moi.» Isaac dit à Jacob: «Approche-toi donc, que je te touche, mon fils, pour savoir si tu es mon fils Esaü ou non.» Jacob s'approcha de son père Isaac qui le toucha et dit: «La voix est celle de Jacob, mais les mains sont celles d'Esaü.» Il ne le reconnut pas parce que ses mains étaient velues comme celles de son frère Esaü, et il le bénit. Il dit: «Est-ce bien toi, mon fils Esaü?» Jacob répondit: «C'est moi.» Isaac dit: «Sers-moi et que je mange de ton gibier, mon fils, afin de te bénir.» Jacob le servit et il mangea. Il lui apporta aussi du vin et il but. Puis son père Isaac lui dit: «Approche-toi donc et embrasse-moi, mon fils.» Jacob s'approcha et l'embrassa. Isaac sentit l'odeur de ses vêtements. Il le bénit alors en disant: «L'odeur de mon fils est pareille à celle d'un champ que l'Eternel a béni. Que Dieu te donne de la rosée du ciel et des richesses de la terre, du blé et du vin en abondance! Que des peuples te soient asservis et que des nations se prosternent devant toi! Sois le maître de tes frères et que les fils de ta mère se prosternent devant toi! *Maudits soient tous ceux qui te maudiront et bénis soient tous ceux qui te béniront.» Isaac avait fini de bénir Jacob et celui-ci avait à peine quitté son père Isaac lorsque son frère Esaü revint de la chasse. Il prépara, lui aussi, un plat qu'il apporta à son père. Il dit à son père: «Que mon père se lève et mange du gibier de son fils, afin que tu me bénisses!» Son père Isaac lui demanda: «Qui es-tu?» Il répondit: «Je suis ton fils aîné Esaü.» Isaac fut saisi d'une grande, d'une violente émotion et dit: «Qui est donc celui qui a chassé du gibier et me l'a apporté? J'ai mangé de tout avant que tu ne viennes et je l'ai béni. Et effectivement, il sera béni.» Lorsque Esaü entendit les paroles de son père, il poussa de grands cris pleins d'amertume et il dit à son père: «Bénis-moi aussi, mon père!» Isaac dit: «Ton frère est venu avec ruse et a pris ta bénédiction.» Esaü dit: «Est-ce parce qu'on l'a appelé Jacob qu'il m'a supplanté deux fois? Il a pris mon droit d'aînesse, et voici maintenant qu'il a pris ma bénédiction.» Il ajouta: «N'as-tu pas de bénédiction en réserve pour moi?» Isaac répondit à Esaü: «Je l'ai désigné comme ton maître et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, je l'ai pourvu en blé et en vin. Que puis-je donc faire pour toi, mon fils?» Esaü dit à son père: «N'as-tu que cette seule bénédiction, mon père? Bénis-moi aussi, mon père!» et il se mit à pleurer tout haut. Son père Isaac lui répondit: «Ton lieu d’habitation sera privé des richesses de la terre et de la rosée du ciel, d'en haut. Tu vivras de ton épée et tu seras asservi à ton frère. Cependant, en errant librement çà et là, tu échapperas à la domination qu’il t’aura imposée.» Esaü éprouva de la haine contre Jacob à cause de la bénédiction que son père lui avait accordée. Il disait dans son cœur: «Le moment où l'on mènera le deuil sur mon père va approcher et je tuerai mon frère Jacob.» Rebecca fut informée des paroles de son fils aîné Esaü. Elle fit alors appeler son fils cadet Jacob et lui dit: «Ton frère Esaü veut se venger de toi en te tuant. Maintenant, mon fils, écoute-moi! Lève-toi, enfuis-toi chez mon frère Laban à Charan. Reste chez lui quelque temps, jusqu'à ce que la fureur de ton frère s'apaise, jusqu'à ce que la colère de ton frère se détourne de toi et qu'il oublie ce que tu lui as fait. Alors je te ferai revenir. Pourquoi serais-je privée de vous deux en un seul jour?» Rebecca dit à Isaac: «Je suis dégoûtée de la vie à cause de nos belles-filles hittites. Si Jacob prend une femme comme celles-ci parmi les Hittites, parmi les filles du pays, à quoi me sert la vie?»

Genèse 27:1-46 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Isaac devenait vieux, et ses yeux s’étaient affaiblis au point qu’il ne voyait plus. Alors il appela Ésaü, son fils aîné, et lui dit: Mon fils! Et il lui répondit: Me voici! Isaac dit: Voici donc, je suis vieux, je ne connais pas le jour de ma mort. Maintenant donc, je te prie, prends tes armes, ton carquois et ton arc, va dans les champs, et chasse-moi du gibier. Fais-moi un mets comme j’aime, et apporte-le-moi à manger, afin que mon âme te bénisse avant que je meure. Rebecca écouta ce qu’Isaac disait à Ésaü, son fils. Et Ésaü s’en alla dans les champs, pour chasser du gibier et pour le rapporter. Puis Rebecca dit à Jacob, son fils: Voici, j’ai entendu ton père qui parlait ainsi à Ésaü, ton frère: Apporte-moi du gibier et fais-moi un mets que je mangerai; et je te bénirai devant l’Éternel avant ma mort. Maintenant, mon fils, écoute ma voix à l’égard de ce que je te commande. Va me prendre au troupeau deux bons chevreaux; j’en ferai pour ton père un mets comme il aime; et tu le porteras à manger à ton père, afin qu’il te bénisse avant sa mort. Jacob répondit à sa mère: Voici, Ésaü, mon frère, est velu, et je n’ai point de poil. Peut-être mon père me touchera-t-il, et je passerai à ses yeux pour un menteur, et je ferai venir sur moi la malédiction, et non la bénédiction. Sa mère lui dit: Que cette malédiction, mon fils, retombe sur moi! Écoute seulement ma voix, et va me les prendre. Jacob alla les prendre, et les apporta à sa mère, qui fit un mets comme son père aimait. Ensuite, Rebecca prit les vêtements d’Ésaü, son fils aîné, les plus beaux qui se trouvaient à la maison, et elle les fit mettre à Jacob, son fils cadet. Elle couvrit ses mains de la peau des chevreaux, et son cou qui était sans poil. Et elle plaça dans la main de Jacob, son fils, le mets et le pain qu’elle avait préparés. Il vint vers son père, et dit: Mon père! Et Isaac dit: Me voici! Qui es-tu, mon fils? Jacob répondit à son père: Je suis Ésaü, ton fils aîné; j’ai fait ce que tu m’as dit. Lève-toi, je te prie, assieds-toi, et mange de mon gibier, afin que ton âme me bénisse. Isaac dit à son fils: Eh quoi! Tu en as déjà trouvé, mon fils! Et Jacob répondit: C’est que l’Éternel, ton Dieu, l’a fait venir devant moi. Isaac dit à Jacob: Approche donc, et que je te touche, mon fils, pour savoir si tu es mon fils Ésaü, ou non. Jacob s’approcha d’Isaac, son père, qui le toucha, et dit: La voix est la voix de Jacob, mais les mains sont les mains d’Ésaü. Il ne le reconnut pas, parce que ses mains étaient velues, comme les mains d’Ésaü, son frère; et il le bénit. Il dit: C’est toi qui es mon fils Ésaü? Et Jacob répondit: C’est moi. Isaac dit: Sers-moi, et que je mange du gibier de mon fils, afin que mon âme te bénisse. Jacob le servit, et il mangea; il lui apporta aussi du vin, et il but. Alors Isaac, son père, lui dit: Approche donc, et baise-moi, mon fils. Jacob s’approcha, et le baisa. Isaac sentit l’odeur de ses vêtements; puis il le bénit, et dit: Voici, l’odeur de mon fils est comme l’odeur d’un champ que l’Éternel a béni. Que Dieu te donne de la rosée du ciel Et de la graisse de la terre, Du blé et du vin en abondance! Que des peuples te soient soumis, Et que des nations se prosternent devant toi! Sois le maître de tes frères, Et que les fils de ta mère se prosternent devant toi! Maudit soit quiconque te maudira, Et béni soit quiconque te bénira. Isaac avait fini de bénir Jacob, et Jacob avait à peine quitté son père Isaac, qu’Ésaü, son frère, revint de la chasse. Il fit aussi un mets, qu’il porta à son père; et il dit à son père: Que mon père se lève et mange du gibier de son fils, afin que ton âme me bénisse! Isaac, son père, lui dit: Qui es-tu? Et il répondit: Je suis ton fils aîné, Ésaü. Isaac fut saisi d’une grande, d’une violente émotion, et il dit: Qui est donc celui qui a chassé du gibier, et me l’a apporté? J’ai mangé de tout avant que tu vinsses, et je l’ai béni. Aussi sera-t-il béni. Lorsque Ésaü entendit les paroles de son père, il poussa de forts cris, pleins d’amertume, et il dit à son père: Bénis-moi aussi, mon père! Isaac dit: Ton frère est venu avec ruse, et il a enlevé ta bénédiction. Ésaü dit: Est-ce parce qu’on l’a appelé du nom de Jacob qu’il m’a supplanté deux fois? Il a enlevé mon droit d’aînesse, et voici maintenant qu’il vient d’enlever ma bénédiction. Et il dit: N’as-tu point réservé de bénédiction pour moi? Isaac répondit, et dit à Ésaü: Voici, je l’ai établi ton maître, et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, je l’ai pourvu de blé et de vin: que puis-je donc faire pour toi, mon fils? Ésaü dit à son père: N’as-tu que cette seule bénédiction, mon père? Bénis-moi aussi, mon père! Et Ésaü éleva la voix, et pleura. Isaac, son père, répondit, et lui dit: Voici! Ta demeure sera privée de la graisse de la terre Et de la rosée du ciel, d’en haut. Tu vivras de ton épée, Et tu seras asservi à ton frère; Mais en errant librement çà et là, Tu briseras son joug de dessus ton cou. Ésaü conçut de la haine contre Jacob, à cause de la bénédiction dont son père l’avait béni; et Ésaü disait en son cœur: Les jours du deuil de mon père vont approcher, et je tuerai Jacob, mon frère. On rapporta à Rebecca les paroles d’Ésaü, son fils aîné. Elle fit alors appeler Jacob, son fils cadet, et elle lui dit: Voici, Ésaü, ton frère, veut tirer vengeance de toi, en te tuant. Maintenant, mon fils, écoute ma voix! Lève-toi, fuis chez Laban, mon frère, à Charan; et reste auprès de lui quelque temps, jusqu’à ce que la fureur de ton frère s’apaise, jusqu’à ce que la colère de ton frère se détourne de toi, et qu’il oublie ce que tu lui as fait. Alors je te ferai revenir. Pourquoi serais-je privée de vous deux en un même jour? Rebecca dit à Isaac: Je suis dégoûtée de la vie, à cause des filles de Heth. Si Jacob prend une femme, comme celles-ci, parmi les filles de Heth, parmi les filles du pays, à quoi me sert la vie?

Genèse 27:1-46 Bible en français courant (BFC)

Isaac était devenu vieux. Sa vue avait tellement baissé qu'il n'y voyait plus. Il appela son fils aîné: «Ésaü!» – «Oui, répondit-il, je t'écoute.» Isaac reprit: «Tu le vois, je suis vieux et je ne sais pas combien de temps j'ai encore à vivre. Prends ton arc et tes flèches et va à la chasse. Tu me ramèneras du gibier, tu me prépareras un de ces plats appétissants, comme je les aime, et tu me l'apporteras. J'en mangerai, puis je te donnerai ma bénédiction avant de mourir.» Or Rébecca écoutait pendant qu'Isaac parlait à Ésaü. Dès que celui-ci fut parti dans la campagne afin d'en rapporter du gibier, Rébecca dit à son fils Jacob: «J'ai entendu ton père dire à Ésaü: “Apporte-moi du gibier et prépare-moi un plat appétissant. Quand j'en aurai mangé, je te donnerai ma bénédiction devant le Seigneur avant de mourir.” Maintenant, mon fils, écoute-moi bien et fais ce que je te recommande. Va au troupeau et rapporte-moi deux beaux chevreaux. Je préparerai pour ton père un de ces plats appétissants, comme il les aime. Tu le porteras à ton père pour qu'il en mange et qu'il te donne sa bénédiction avant de mourir.» Jacob répondit à sa mère: «Ésaü est couvert de poils, mais pas moi. Si mon père me touche, il découvrira que je le trompe et j'attirerai sur moi non pas sa bénédiction mais sa malédiction.» Sa mère répliqua: «Je prends sur moi cette malédiction, mon fils. De toute façon, écoute-moi et va me chercher ces chevreaux.» Jacob alla les chercher et les apporta à sa mère. Elle en fit un de ces plats appétissants qu'Isaac aimait. Ensuite elle prit des vêtements de son fils aîné, les plus beaux qu'elle avait à la maison, et en habilla Jacob, son fils cadet. Avec la peau des chevreaux, elle lui recouvrit les bras et la partie lisse du cou et elle lui mit entre les mains le plat appétissant et le pain qu'elle avait préparés. Il alla trouver son père et lui dit: «Mon père!» – «Je t'écoute, mon fils, dit-il; mais dis-moi qui tu es.» Jacob reprit: «Je suis Ésaü, ton fils aîné. J'ai fait ce que tu m'as demandé. Viens donc t'asseoir pour manger de mon gibier; ensuite tu me donneras ta bénédiction.» – «Comment as-tu trouvé si vite du gibier, mon fils?» demanda Isaac. Il répondit: «Le Seigneur ton Dieu l'a mis sur mon chemin.» Isaac dit à Jacob: «Approche-toi. Je veux te toucher, mon fils, pour m'assurer que tu es bien mon fils Ésaü.» Jacob s'approcha de son père; Isaac le toucha et dit: «La voix est celle de Jacob, mais les bras sont ceux d'Ésaü.» Il ne reconnut pas Jacob, parce que ses bras étaient couverts de poils comme les bras d'Ésaü. Mais avant de lui donner sa bénédiction, il lui demanda encore: «Tu es bien mon fils Ésaü?» – «Oui», répondit Jacob. Isaac reprit: «Sers-moi, mon fils, pour que je mange de ton gibier et que je te donne ma bénédiction.» Jacob servit son père, qui mangea, et il lui offrit du vin, qu'il but. Ensuite Isaac lui dit: «Approche-toi et embrasse-moi, mon fils!» Jacob s'approcha donc et l'embrassa. Isaac sentit l'odeur de ses vêtements et lui donna sa bénédiction: «Vraiment, dit-il, l'odeur de mon fils est comme celle d'un champ que le Seigneur a béni. “Que Dieu te donne la rosée qui tombe du ciel, les riches produits de la terre, du blé et du vin en abondance. Que des nations soient à ton service, que des peuples se prosternent devant toi. Sois le maître de tes frères, qu'ils s'inclinent devant toi! Maudit soit celui qui te maudira, béni soit celui qui te bénira!” » Lorsque Isaac eut achevé la bénédiction qu'il donnait à Jacob, celui-ci sortit. Il avait à peine quitté son père qu'Ésaü revint de la chasse. Il prépara lui aussi un plat appétissant, l'apporta à son père et lui dit: «Installe-toi, père, pour manger du gibier que je t'ai rapporté; ensuite tu me donneras ta bénédiction.» – «Qui es-tu?» demanda Isaac. «Je suis Ésaü, ton fils aîné», répondit-il. Dans son émotion, Isaac se mit à trembler de tous ses membres et demanda: «Mais alors, qui est celui qui a chassé du gibier, me l'a apporté et m'a fait manger de tout avant ton arrivée? C'est à lui que j'ai donné ma bénédiction, et elle lui restera acquise.» Quand Ésaü entendit les paroles de son père, son cœur déborda d'amertume et il se mit à pousser de grands cris. Il supplia son père: «Donne-moi aussi une bénédiction, père!» Isaac répondit: «Ton frère est venu et m'a trompé. Il a emporté la bénédiction qui te revenait.» Ésaü déclara: «Il porte bien son nom de Jacob – “celui qui dupe” –, puisqu'il m'a dupé deux fois! Il s'est emparé de mes droits de fils aîné et maintenant voilà qu'il s'empare de la bénédiction qui me revenait!» Ésaü ajouta: «Ne te reste-t-il pas une bénédiction pour moi?» Isaac lui répondit: «J'ai fait de lui ton maître et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs. Je lui ai accordé le blé et le vin. Je ne peux rien faire pour toi, mon fils!» Ésaü insista: «N'as-tu qu'une seule bénédiction? Bénis-moi aussi, mon père!» Et il ne put retenir ses larmes. Son père lui dit: «Loin des terres fertiles sera ta demeure, loin de la rosée qui descend du ciel. Tu vivras grâce à ton épée, et tu serviras ton frère. Mais tu te libéreras, tu arracheras le joug qu'il t'aura imposé et tu le rejetteras de ton cou.» Ésaü se mit à détester Jacob à cause de la bénédiction qu'il avait reçue de son père. Il se dit: «Le moment du deuil de mon père approche; alors, je tuerai Jacob.» Quand Rébecca apprit les intentions de son fils, elle fit appeler Jacob et lui dit: «Attention, ton frère Ésaü veut se venger de toi en te tuant. Maintenant, écoute-moi bien, mon fils! Pars d'ici, fuis chez mon frère Laban, à Haran. Tu resteras chez lui quelque temps, jusqu'à ce que ton frère se calme, que sa colère se détourne de toi et qu'il oublie ce que tu as fait. Alors je t'enverrai chercher là-bas. Je ne veux pas vous perdre tous les deux le même jour.» Rébecca dit à Isaac: «Je suis déjà assez dégoûtée de la vie à cause de mes belles-filles hittites. Si Jacob épouse à son tour une fille de ce pays, je perdrai ma dernière raison de vivre!»