2 Samuel 20:3-26
2 Samuel 20:3-26 Bible J.N. Darby (JND)
Et David vint dans sa maison à Jérusalem. Et le roi prit les dix femmes concubines qu’il avait laissées pour garder la maison, et les mit dans une maison où elles étaient gardées, et les entretint ; mais il n’entra pas vers elles ; et elles furent enfermées jusqu’au jour de leur mort, vivant dans le veuvage. Et le roi dit à Amasa : Rassemble-moi en trois jours les hommes de Juda ; et toi, sois présent ici. Et Amasa s’en alla pour rassembler Juda ; mais il tarda au-delà du terme qui lui était assigné. Et David dit à Abishaï : Maintenant Shéba, fils de Bicri, nous fera plus de mal qu’Absalom. Toi, prends les serviteurs de ton seigneur, et poursuis-le, de peur qu’il ne trouve des villes fortes, et qu’il ne se dérobe à nos yeux. Et les hommes de Joab sortirent après lui, et les Keréthiens, et les Peléthiens, et tous les hommes forts ; et ils sortirent de Jérusalem pour poursuivre Shéba, fils de Bicri. Ils étaient près de la grande pierre qui est à Gabaon, qu’Amasa arriva devant eux. Et Joab était ceint de la casaque dont il était vêtu, et, par-dessus, il avait le ceinturon de l’épée attachée sur ses reins dans son fourreau ; et comme il s’avançait, elle tomba. Et Joab dit à Amasa : Te portes-tu bien, mon frère ? Et Joab de sa main droite saisit la barbe d’Amasa, pour l’embrasser. Et Amasa ne prenait pas garde à l’épée qui était dans la main de Joab ; et [Joab] l’en frappa dans le ventre, et répandit ses entrailles à terre, sans le [frapper] une seconde fois ; et il mourut. Et Joab, et Abishaï, son frère, poursuivirent Shéba, fils de Bicri. Et l’un des jeunes hommes de Joab se tint près d’Amasa, et dit : Quiconque prend plaisir en Joab et quiconque est pour David, qu’il suive Joab ! Et Amasa se roulait dans son sang, au milieu de la route ; et quand cet homme vit que tout le peuple s’arrêtait, il tira Amasa hors de la route dans un champ, et jeta un vêtement sur lui, quand il vit que tous ceux qui arrivaient près de lui s’arrêtaient. Quand il fut ôté de la route, tous les hommes passèrent outre après Joab, afin de poursuivre Shéba, fils de Bicri. Et [celui-ci] passa par toutes les tribus d’Israël, jusqu’à Abel et Beth-Maaca, et tout Bérim ; et ils se rassemblèrent, et le suivirent aussi. Et ils vinrent et assiégèrent [Shéba] dans Abel-Beth-Maaca, et ils élevèrent contre la ville une terrasse, et elle se dressait contre l’avant-mur ; et tout le peuple qui était avec Joab sapait pour faire tomber la muraille. Et une femme sage cria de la ville : Écoutez, écoutez ! Dites, je vous prie, à Joab : Approche jusqu’ici, et je te parlerai. Et il s’approcha d’elle. Et la femme dit : Es-tu Joab ? Et il dit : C’est moi. Et elle lui dit : Écoute les paroles de ta servante. Et il dit : J’écoute. Et elle parla et dit : On avait coutume autrefois de parler, disant : Demandez seulement à Abel, et ainsi on en finissait. Moi, je suis paisible [et] fidèle en Israël ; toi, tu cherches à faire périr une ville et une mère en Israël ; pourquoi veux-tu engloutir l’héritage de l’ÉTERNEL ? Et Joab répondit et dit : Loin de moi, loin de moi, de vouloir engloutir et détruire ! La chose n’est pas ainsi, mais un homme de la montagne d’Éphraïm, qui a nom Shéba, fils de Bicri, a levé sa main contre le roi, contre David ; livrez-le, lui seul, et je m’en irai de devant la ville. Et la femme dit à Joab : Voici, sa tête te sera jetée par la muraille. Et la femme vint vers tout le peuple, avec sa sagesse ; et ils coupèrent la tête de Shéba, fils de Bicri, et la jetèrent à Joab. Et il sonna de la trompette, et on se dispersa de devant la ville, chacun à sa tente ; et Joab retourna à Jérusalem vers le roi. Et Joab était [préposé] sur toute l’armée d’Israël ; et Benaïa, fils de Jehoïada, sur les Keréthiens et sur les Peléthiens ; et Adoram, sur les levées ; et Josaphat, fils d’Akhilud, était rédacteur des chroniques ; et Sheva était scribe, et Tsadok et Abiathar, sacrificateurs ; et Ira aussi, le Jaïrite, était principal officier de David.
2 Samuel 20:3-26 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
Le roi David arrive au palais. Il appelle les dix femmes de deuxième rang qu’il a laissées là pour s’occuper du palais. Il les installe dans une maison bien gardée. Il se charge de leur entretien, mais il ne s’unit plus à elles . Elles restent enfermées jusqu’au jour de leur mort. Elles sont comme des veuves, et pourtant, leur mari est toujours vivant. Ensuite le roi dit à Amassa : « Réunis les soldats de Juda ! Présente-toi ici avec eux dans trois jours ! » Amassa part pour réunir les gens de Juda, mais il dépasse le temps fixé par le roi. Alors David dit à Abichaï : « Maintenant, Chéba va nous faire plus de mal qu’Absalom. Prends toi-même le commandement de mes gardes. Poursuis-le avant qu’il se réfugie dans des villes bien protégées et nous échappe. » Les soldats commandés par Joab, les Crétois, les Pélétiens des gardes du roi, c’est-à-dire tous les soldats de l’armée, vont au combat avec Abichaï. Ils quittent Jérusalem et poursuivent Chéba. Quand ils se trouvent près de la grande pierre de Gabaon, Amassa arrive. Joab porte ses habits militaires. Il a une ceinture à laquelle il a fixé une épée dans un étui. Au moment où Joab avance, l’épée tombe. Joab dit à Amassa : « Comment vas-tu, mon frère ? » Et de la main droite, il prend la barbe d’Amassa pour l’embrasser. Amassa ne fait pas attention à l’épée que Joab a dans sa main gauche. Celui-ci le frappe au ventre. Les intestins d’Amassa se répandent par terre, et il meurt. Joab n’a pas besoin de le frapper une deuxième fois. Joab et son frère Abichaï continuent à poursuivre Chéba. Un soldat de Joab est resté près du corps d’Amassa. Il dit : « Qui est pour Joab et pour David ? Qu’il suive Joab ! » Amassa a roulé dans son sang au milieu du chemin. Le soldat voit que tout le monde s’arrête. Alors il tire le corps dans un champ et il jette un vêtement sur lui. Après qu’il a enlevé le corps du chemin, les soldats passent sans s’arrêter et ils continuent à poursuivre Chéba, derrière Joab. Joab traverse les régions de toutes les tribus d’Israël et il va jusqu’à la ville d’Abel-Beth-Maaka. Tous les Bérites se regroupent pour aller avec lui. Joab et ses soldats vont attaquer Chéba, qui se trouve à Abel-Beth-Maaka. Ils construisent contre cette ville une sorte de barrage en terre jusqu’au premier mur qui la protège. Puis ils attaquent ce mur pour le faire tomber. Alors une femme de bon conseil crie : « Écoutez ! Écoutez ! Appelez Joab. Dites-lui que je veux lui parler. » Joab s’approche. La femme lui demande : « C’est toi, Joab ? » Il répond : « Oui, c’est moi. » La femme lui dit : « Écoute-moi, je te prie. » Joab répond : « Je t’écoute. » La femme continue : « Autrefois, on avait l’habitude de dire : “Demandons l’avis des habitants d’Abel-Beth-Maaka, et les problèmes seront réglés.” Nous sommes parmi les gens les plus paisibles et les plus fidèles d’Israël. Et tu veux détruire cette ville, qui est l’une des plus importantes en Israël ! Tu veux supprimer ce qui appartient au SEIGNEUR. Pourquoi donc ? » Joab répond : « Pas du tout ! Loin de moi l’intention de détruire ou de supprimer quoi que ce soit ! Il ne s’agit pas de cela. Mais un homme de la montagne d’Éfraïm, un certain Chéba, fils de Bikri, s’est révolté contre le roi David. Livrez-le, lui seul, et je m’éloignerai de votre ville. » La femme dit à Joab : « Eh bien, nous allons te lancer sa tête par-dessus le mur de la ville ! » La femme va retrouver les habitants et avec sagesse, elle leur conseille d’agir ainsi. Ils coupent donc la tête de Chéba, et ils la lancent à Joab. Celui-ci fait sonner de la trompette. Alors ses soldats quittent aussitôt la ville et ils rentrent chez eux. Joab lui-même retourne près du roi à Jérusalem. Joab commande toute l’armée d’Israël. Benaya, fils de Yoyada, commande les Crétois et les Pélétiens, les gardes du roi. Adoram est responsable des travaux obligatoires. Yochafath, fils d’Ahiloud, est le porte-parole du roi. Cheva est secrétaire. Sadoc et Abiatar sont prêtres. Ira, de la famille de Yaïr, est aussi prêtre au service de David.
2 Samuel 20:3-26 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)
David rentra dans sa maison à Jérusalem. Le roi prit les dix concubines qu'il avait laissées pour garder la maison, et il les mit dans un lieu où elles étaient séquestrées; il pourvut à leur entretien, mais il n'alla point vers elles. Et elles furent enfermées jusqu'au jour de leur mort, vivant dans un état de veuvage. Le roi dit à Amasa: Convoque-moi d'ici à trois jours les hommes de Juda; et toi, sois ici présent. Amasa partit pour convoquer Juda; mais il tarda au-delà du temps que le roi avait fixé. David dit alors à Abischaï: Schéba, fils de Bicri, va maintenant nous faire plus de mal qu'Absalom. Prends toi-même les serviteurs de ton maître et poursuis-le, de peur qu'il ne trouve des villes fortes et ne se dérobe à nos yeux. Et Abischaï partit, suivi des gens de Joab, des Kéréthiens et des Péléthiens, et de tous les vaillants hommes; ils sortirent de Jérusalem, afin de poursuivre Schéba, fils de Bicri. Lorsqu'ils furent près de la grande pierre qui est à Gabaon, Amasa arriva devant eux. Joab était ceint d'une épée par-dessus les habits dont il était revêtu; elle était attachée à ses reins dans le fourreau, d'où elle glissa, comme Joab s'avançait. Joab dit à Amasa: Te portes-tu bien, mon frère? Et de la main droite il saisit la barbe d'Amasa pour le baiser. Amasa ne prit point garde à l'épée qui était dans la main de Joab; et Joab l'en frappa au ventre et répandit ses entrailles à terre, sans lui porter un second coup. Et Amasa mourut. Joab et son frère Abischaï marchèrent à la poursuite de Schéba, fils de Bicri. Un homme d'entre les gens de Joab resta près d'Amasa, et il disait: Qui veut de Joab et qui est pour David? Qu'il suive Joab! Amasa se roulait dans le sang au milieu de la route; et cet homme, ayant vu que tout le peuple s'arrêtait, poussa Amasa hors de la route dans un champ, et jeta sur lui un vêtement, lorsqu'il vit que tous ceux qui arrivaient près de lui s'arrêtaient. Quand il fut ôté de la route, chacun suivit Joab, afin de poursuivre Schéba, fils de Bicri. Joab traversa toutes les tribus d'Israël dans la direction d'Abel-Beth-Maaca, et tous les hommes d'élite se rassemblèrent et le suivirent. Ils vinrent assiéger Schéba dans Abel-Beth-Maaca, et ils élevèrent contre la ville une terrasse qui atteignait le rempart. Tout le peuple qui était avec Joab sapait la muraille pour la faire tomber. Alors une femme habile se mit à crier de la ville: Ecoutez, écoutez! Dites, je vous prie, à Joab: Approche jusqu'ici, je veux te parler! Il s'approcha d'elle, et la femme dit: Es-tu Joab? Il répondit: Je le suis. Et elle lui dit: Ecoute les paroles de ta servante. Il répondit: J'écoute. Et elle dit: Autrefois on avait coutume de dire: Que l'on consulte Abel! Et tout se terminait ainsi. Je suis une des villes paisibles et fidèles en Israël; et tu cherches à faire périr une ville qui est une mère en Israël! Pourquoi détruirais-tu l'héritage de l'Eternel? Joab répondit: Loin, loin de moi la pensée de détruire et de ruiner! La chose n'est pas ainsi. Mais un homme de la montagne d'Ephraïm, nommé Schéba, fils de Bicri, a levé la main contre le roi David; livrez-le, lui seul, et je m'éloignerai de la ville. La femme dit à Joab: Voici, sa tête te sera jetée par la muraille. Et la femme alla vers tout le peuple avec sa sagesse; et ils coupèrent la tête à Schéba, fils de Bicri, et la jetèrent à Joab. Joab sonna de la trompette; on se dispersa loin de la ville, et chacun s'en alla dans sa tente. Et Joab retourna à Jérusalem, vers le roi. Joab commandait toute l'armée d'Israël; Benaja, fils de Jehojada, était à la tête des Kéréthiens et des Péléthiens; Adoram était préposé aux impôts; Josaphat, fils d'Achilud, était archiviste; Scheja était secrétaire; Tsadok et Abiathar étaient sacrificateurs; et Ira de Jaïr était ministre d'Etat de David.
2 Samuel 20:3-26 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
Dès son arrivée au palais, David fit chercher les dix épouses de second rang qu’il avait laissées pour garder le palais et les installa dans une maison bien gardée, il leur donna tout ce qui leur était nécessaire ; mais il n’eut plus de relations avec elles. Dès lors, elles furent séquestrées jusqu’au jour de leur mort, menant la vie des veuves. Le roi ordonna à Amasa : Mobilise d’ici trois jours les hommes de Juda, puis viens te présenter ici avec eux. Amasa alla mobiliser Juda, mais il tarda au-delà du délai fixé par le roi pour le rendez-vous avec lui. Alors David dit à Abishaï : Shéba, fils de Bikri, va maintenant nous faire plus de tort qu’Absalom. Pars donc à la tête de la garnison royale et poursuis-le ! Il ne faut pas qu’il ait le temps de trouver abri dans des villes fortifiées où il nous échapperait. Ainsi Abishaï partit avec la troupe commandée par Joab, ainsi qu’avec les Kérétiens et les Pélétiens et tous les soldats de métier. Ils quittèrent Jérusalem afin de poursuivre Shéba, fils de Bikri. Lorsqu’ils furent arrivés près de la grande pierre à Gabaon, ils virent Amasa venir au-devant d’eux. Joab portait alors sur sa tenue un ceinturon auquel était attaché, sur ses reins, le fourreau contenant son épée. Celle-ci tomba pendant que Joab s’avançait. Joab dit à Amasa : Vas-tu bien, mon frère ? De la main droite, il saisit la barbe d’Amasa pour l’embrasser. Ce dernier ne prit pas garde à l’épée qui se trouvait dans la main gauche de Joab. Celui-ci la lui plongea dans le ventre et répandit ses intestins à terre, sans lui porter un second coup, et Amasa mourut sur-le-champ. Après cela, Joab et son frère Abishaï reprirent la poursuite de Shéba, fils de Bikri. Un jeune soldat de Joab s’était arrêté près du cadavre d’Amasa en répétant : Que tous ceux qui sont partisans de Joab et qui sont pour David suivent Joab ! Or, Amasa gisait dans son sang au milieu de la route ; le soldat vit que toute la troupe s’arrêtait. Alors il ôta le corps d’Amasa du chemin en le tirant dans un champ, et le couvrit d’une couverture. Une fois le cadavre enlevé de la route, tous les hommes continuèrent leur chemin à la suite de Joab pour poursuivre Shéba, fils de Bikri. Ils parcoururent toutes les tribus d’Israël en direction d’Abel-Beth-Maaka. Tous les hommes de Bérim se rassemblèrent et marchèrent aussi à la suite de Joab qui, avec ses troupes, arriva à la ville d’Abel-Beth-Maaka et l’assiégea. On dressa un remblai de terre contre la ville jusqu’au niveau du rempart extérieur. Toute l’armée de Joab se mit à creuser des sapes sous la muraille pour la faire s’écrouler. Alors une femme avisée se mit à crier du haut du rempart de la ville : Ecoutez, écoutez ! Dites, je vous prie, à Joab : « Approche jusqu’ici, je veux te parler ! » Joab s’approcha d’elle et la femme lui demanda : Es-tu Joab ? – Oui, c’est moi, répondit-il. Elle lui dit : Ecoute les paroles de ta servante ! – J’écoute. Elle poursuivit : Autrefois on répétait le dicton : « Demandez conseil dans Abel ! et l’affaire sera réglée ! » Nous sommes parmi les gens les plus paisibles et les plus loyaux d’Israël. Et toi tu veux détruire une ville qui est une métropole en Israël ! Pourquoi ruinerais-tu une cité qui fait partie du pays de l’Eternel ? Joab s’écria : Sûrement pas ! Je ne veux ni détruire ni ruiner quoi que ce soit. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Mais un homme de la région montagneuse d’Ephraïm nommé Shéba, fils de Bikri, s’est révolté contre le roi David. Livrez-le, lui seul, et je lèverai le siège de la ville. La femme lui répondit : Eh bien, sa tête te sera lancée par-dessus la muraille. La femme alla trouver tous ses concitoyens et leur parla avec sagesse. Ils coupèrent la tête de Shéba et la lancèrent à Joab. Alors celui-ci fit sonner du cor et les assiégeants se retirèrent de la ville, chacun rentra chez soi. Joab retourna à Jérusalem, auprès du roi. Joab resta à la tête de toute l’armée d’Israël ; Benaya, fils de Yehoyada, commandait les Kérétiens et les Pélétiens. Adoram dirigeait les corvées ; Josaphat, fils d’Ahiloud, était archiviste ; Sheva était secrétaire. Tsadoq et Abiatar étaient prêtres. David avait aussi pour prêtre Ira de Yaïr.
2 Samuel 20:3-26 Bible Segond 21 (S21)
David rentra chez lui à Jérusalem. Le roi prit les dix concubines qu'il avait laissées pour garder le palais et les installa dans une maison bien surveillée. Il pourvut à leur entretien, mais il n’eut plus de relations avec elles. Elles restèrent enfermées jusqu'au jour de leur mort, vivant dans un état de veuvage. Le roi dit à Amasa: «Convoque-moi les hommes de Juda pour dans 3 jours et toi, présente-toi aussi ici.» Amasa partit pour convoquer Juda, mais il eut du retard par rapport au délai que le roi avait fixé. David dit alors à Abishaï: «Shéba, le fils de Bicri, va maintenant nous faire plus de mal qu'Absalom. Prends toi-même les serviteurs de ton maître et va à sa poursuite. Sinon, il risque de trouver des villes fortifiées et d’échapper à nos regards.» Abishaï partit en campagne, suivi des hommes de Joab, des Kéréthiens et des Péléthiens ainsi que de tous les vaillants hommes. Ils sortirent de Jérusalem afin d’aller à la poursuite de Shéba, fils de Bicri. Ils étaient près de la grande pierre qui se trouve à Gabaon lorsque Amasa arriva devant eux. Joab avait une épée à la ceinture, par-dessus les habits qu’il avait mis. Elle était attachée à sa taille, dans son fourreau, et elle en glissa tandis que Joab s'avançait. Joab dit à Amasa: «Te portes-tu bien, mon frère?» et de la main droite il attrapa la barbe d'Amasa pour l'embrasser. Amasa ne fit pas attention à l'épée qui était dans la main de Joab, et Joab l'en frappa au ventre. Il déversa ses entrailles par terre sans avoir à lui porter un deuxième coup. C’est ainsi qu’Amasa mourut. Joab et son frère Abishaï marchèrent à la poursuite de Shéba, fils de Bicri. Un des hommes de Joab resta près d'Amasa et il disait: «Qui aime Joab et qui est pour David? Qu'il suive Joab!» Amasa se roulait dans le sang au milieu de la route. Voyant que tout le peuple s'arrêtait, cet homme le poussa hors de la route dans un champ et jeta un vêtement sur lui. C’est ce qu’il fit lorsqu'il vit que tous ceux qui arrivaient près de lui s'arrêtaient. Quand il fut enlevé de la route, chacun suivit Joab afin de poursuivre Shéba, fils de Bicri. Joab traversa toutes les tribus d'Israël dans la direction d'Abel-Beth-Maaca, et tous les hommes d'élite se rassemblèrent et le suivirent. Ils vinrent assiéger Shéba dans Abel-Beth-Maaca et ils érigèrent un remblai qui allait jusqu’au rempart de la ville. Tout le peuple qui était avec Joab sapait la muraille pour la faire tomber. Alors une femme pleine de sagesse se mit à crier depuis la ville: «Ecoutez, écoutez! Dites donc à Joab: ‘Approche-toi jusqu'ici, je veux te parler!’» Il s'approcha d'elle et la femme demanda: «Es-tu Joab?» Il répondit: «C’est bien moi.» Elle lui dit: «Ecoute les paroles de ta servante.» Il répondit: «J'écoute.» Elle dit alors: «Autrefois on avait l’habitude de dire: ‘Que l'on procède à une consultation dans Abel!’ et c’est ainsi que tout se réglait. Je suis une des villes paisibles et fidèles d’Israël, et tu cherches à faire disparaître une ville qui est une mère en Israël! Pourquoi veux-tu détruire l'héritage de l'Eternel?» Joab répondit: «Je n’ai certainement pas l’intention de vous détruire et vous ruiner! Il n'en est pas question. Mais un homme de la région montagneuse d'Ephraïm, un dénommé Shéba, fils de Bicri, a levé la main contre le roi David. Livrez-le-moi, et lui seulement, et je m'éloignerai de la ville.» La femme dit à Joab: «Sa tête te sera jetée par la muraille.» Cette femme alla parler à tout son peuple avec sa sagesse, et ils coupèrent la tête de Shéba, fils de Bicri, et la jetèrent à Joab. Joab sonna alors de la trompette. On se dispersa loin de la ville et chacun repartit dans sa tente. Quant à Joab, il retourna à Jérusalem vers le roi. Joab commandait toute l'armée d'Israël; Benaja, fils de Jehojada, était à la tête des Kéréthiens et des Péléthiens; Adoram était préposé aux corvées; Josaphat, fils d'Achilud, était archiviste; Sheja était secrétaire; Tsadok et Abiathar étaient prêtres; et Ira de Jaïr était ministre d'Etat de David.
2 Samuel 20:3-26 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)
David rentra dans sa maison à Jérusalem. Le roi prit les dix concubines qu’il avait laissées pour garder la maison, et il les mit dans un lieu où elles étaient séquestrées; il pourvut à leur entretien, mais il n’alla point vers elles. Et elles furent enfermées jusqu’au jour de leur mort, vivant dans un état de veuvage. Le roi dit à Amasa: Convoque-moi d’ici à trois jours les hommes de Juda; et toi, sois ici présent. Amasa partit pour convoquer Juda; mais il tarda au-delà du temps que le roi lui avait fixé. David dit alors à Abischaï: Schéba, fils de Bicri, va maintenant nous faire plus de mal qu’Absalom. Prends toi-même les serviteurs de ton maître et poursuis-le, de peur qu’il ne trouve des villes fortes et ne se dérobe à nos yeux. Et Abischaï partit, suivi des gens de Joab, des Kéréthiens et des Péléthiens, et de tous les vaillants hommes; ils sortirent de Jérusalem, afin de poursuivre Schéba, fils de Bicri. Lorsqu’ils furent près de la grande pierre qui est à Gabaon, Amasa arriva devant eux. Joab était ceint d’une épée par-dessus les habits dont il était revêtu; elle était attachée à ses reins dans le fourreau, d’où elle glissa, comme Joab s’avançait. Joab dit à Amasa: Te portes-tu bien, mon frère? Et de la main droite il saisit la barbe d’Amasa pour le baiser. Amasa ne prit point garde à l’épée qui était dans la main de Joab; et Joab l’en frappa au ventre et répandit ses entrailles à terre, sans lui porter un second coup. Et Amasa mourut. Joab et son frère Abischaï marchèrent à la poursuite de Schéba, fils de Bicri. Un homme d’entre les gens de Joab resta près d’Amasa, et il disait: Qui veut de Joab et qui est pour David? Qu’il suive Joab! Amasa se roulait dans le sang au milieu de la route; et cet homme, ayant vu que tout le peuple s’arrêtait, poussa Amasa hors de la route dans un champ, et jeta sur lui un vêtement, lorsqu’il vit que tous ceux qui arrivaient près de lui s’arrêtaient. Quand il fut ôté de la route, chacun suivit Joab, afin de poursuivre Schéba, fils de Bicri. Joab traversa toutes les tribus d’Israël dans la direction d’Abel-Beth-Maaca, et tous les hommes d’élite se rassemblèrent et le suivirent. Ils vinrent assiéger Schéba dans Abel-Beth-Maaca, et ils élevèrent contre la ville une terrasse qui atteignait le rempart. Tout le peuple qui était avec Joab sapait la muraille pour la faire tomber. Alors une femme habile se mit à crier de la ville: Écoutez, écoutez! Dites, je vous prie, à Joab: Approche jusqu’ici, je veux te parler! Il s’approcha d’elle, et la femme dit: Es-tu Joab? Il répondit: Je le suis. Et elle lui dit: Écoute les paroles de ta servante. Il répondit: J’écoute. Et elle dit: Autrefois on avait coutume de dire: Que l’on consulte Abel! Et tout se terminait ainsi. Je suis une des villes paisibles et fidèles en Israël; et tu cherches à faire périr une ville qui est une mère en Israël! Pourquoi détruirais-tu l’héritage de l’Éternel? Joab répondit: Loin, loin de moi la pensée de détruire et de ruiner! La chose n’est pas ainsi. Mais un homme de la montagne d’Éphraïm, nommé Schéba, fils de Bicri, a levé la main contre le roi David; livrez-le, lui seul, et je m’éloignerai de la ville. La femme dit à Joab: Voici, sa tête te sera jetée par la muraille. Et la femme alla vers tout le peuple avec sa sagesse; et ils coupèrent la tête à Schéba, fils de Bicri, et la jetèrent à Joab. Joab sonna de la trompette; on se dispersa loin de la ville, et chacun s’en alla dans sa tente. Et Joab retourna à Jérusalem, vers le roi. Joab commandait toute l’armée d’Israël; Benaja, fils de Jehojada, était à la tête des Kéréthiens et des Péléthiens; Adoram était préposé aux impôts; Josaphat, fils d’Achilud, était archiviste; Scheja était secrétaire; Tsadok et Abiathar étaient sacrificateurs; et Ira de Jaïr était ministre d’état de David.
2 Samuel 20:3-26 Bible en français courant (BFC)
Dès son arrivée au palais, le roi fit chercher les dix épouses de second rang qu'il y avait laissées pour l'occuper. Il les plaça dans une maison bien gardée et pourvut à leur entretien, mais il n'eut plus de relations avec elles. Dès lors, elles furent séquestrées jusqu'au jour de leur mort; elles étaient comme veuves d'un vivant. Ensuite le roi dit à Amassa: «Mobilise l'armée de Juda! Je te donne trois jours pour venir te présenter ici avec eux.» Amassa alla exécuter cet ordre, mais il dépassa le délai fixé par le roi. Alors David dit à Abichaï: «A présent, Chéba est plus dangereux pour nous que ne l'était Absalom. Pars donc à la tête de ma garde personnelle et poursuis cet homme avant qu'il trouve abri dans des villes fortifiées et nous échappe.» La troupe commandée par Joab, ainsi que les Crétois et les Pélétiens de la garde royale, c'est-à-dire tous les soldats de métier, se mirent en campagne avec Abichaï; ils quittèrent Jérusalem et poursuivirent Chéba. Ils se trouvaient près de la grande pierre de Gabaon lorsque Amassa les rejoignit. Joab était vêtu de son équipement militaire, avec un ceinturon auquel était fixée l'épée dans son fourreau. Au moment où Joab s'avança, l'épée tomba. Joab dit à Amassa: «Comment vas-tu, mon frère?» Et de la main droite il saisit la barbe d'Amassa pour l'embrasser. Amassa ne prit pas garde à l'épée que Joab avait ramassée de la main gauche. Celui-ci la lui planta en plein ventre. Les intestins d'Amassa se répandirent à terre, et il mourut sans que Joab ait à lui donner un second coup. Ensuite Joab et son frère Abichaï reprirent la poursuite de Chéba. Un soldat de Joab était resté près du corps d'Amassa et disait: «Que les amis de Joab et les partisans de David suivent Joab!» Cependant Amassa s'était roulé dans son sang au milieu du chemin, et le soldat remarqua que tout le monde s'arrêtait. Alors il tira le cadavre à l'écart du chemin, dans le champ voisin, et jeta sur lui un manteau. Dès qu'il eut fait cela, les soldats passèrent tout droit et continuèrent, derrière Joab, à poursuivre Chéba. Joab traversa toutes les tribus d'Israël et atteignit la ville d'Abel-Beth-Maaka; tous les Bérites se réunirent pour le rejoindre eux aussi. Joab et ses troupes assiégèrent la ville, car Chéba s'y trouvait; ils élevèrent un remblai de terre jusqu'au niveau de l'avant-mur de la ville, puis ils se mirent à saper la muraille pour la faire s'écrouler. De la ville, une femme avisée cria: «Écoutez, écoutez donc! Demandez à Joab de venir jusqu'ici, j'ai à lui parler.» Joab s'approcha. La femme lui demanda: «Es-tu bien Joab?» – «Oui, c'est bien moi!» répondit-il. Elle reprit: «Daigne donc écouter ce que j'ai à te dire.» – «J'écoute», dit Joab. La femme poursuivit: «On avait coutume de dire autrefois: “Que l'on procède à une consultation à Abel-Beth-Maaka, et l'affaire sera réglée!” Notre ville est l'une des plus paisibles et des plus fidèles d'Israël. Mais toi, tu cherches à anéantir cette ville, qui est parmi les principales d'Israël! Pourquoi veux-tu ainsi détruire ce qui appartient au Seigneur?» – «Jamais de la vie! s'écria Joab. Je n'ai aucune intention de saccager ou de détruire quoi que ce soit! Il n'est pas question de cela. Il s'agit seulement d'un individu de la région montagneuse d'Éfraïm, Chéba, fils de Bikri, qui s'est révolté contre le roi David. Livrez-le-moi, lui seul, et je lèverai le siège.» – «Bien, dit la femme, nous allons te lancer sa tête par-dessus la muraille.» La femme rejoignit ses concitoyens et leur donna ce sage conseil. On coupa alors la tête de Chéba et on la lança à Joab. Celui-ci fit sonner de la trompette; aussitôt ses soldats levèrent le siège, puis rentrèrent chez eux. Joab lui-même retourna auprès du roi à Jérusalem. Joab était chef de toute l'armée d'Israël; Benaya, fils de Yoyada, commandait les Crétois et les Pélétiens de la garde royale; Adoram était responsable des travaux obligatoires; Yochafath, fils d'Ahiloud, était porte-parole du roi; Cheva était secrétaire; Sadoc et Abiatar étaient prêtres; Ira, descendant de Yaïr, était aussi prêtre au service de David.