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2 Rois 4:1-37

2 Rois 4:1-37 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Un jour, une veuve vient trouver Élisée. Son mari faisait partie d’un groupe de prophètes. Elle supplie Élisée en disant : « Mon mari est mort. Tu le sais, il respectait le SEIGNEUR. Or, l’homme à qui nous avons emprunté de l’argent est venu me demander mes deux enfants. Il veut en faire ses esclaves. » Élisée lui dit : « Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? Dis-moi ce que tu as chez toi. » La femme répond : « Je n’ai rien du tout. Il me reste seulement un peu d’huile pour me parfumer. » Élisée lui dit : « Va donc demander des récipients vides chez tes voisines. Tu en demanderas beaucoup. Quand tu seras rentrée chez toi avec tes enfants, ferme bien la porte. Ensuite, tu verseras de l’huile dans tous ces récipients et tu mettras de côté ceux qui seront pleins. » La femme quitte Élisée. Quand elle est chez elle avec ses enfants, elle ferme la porte. Ses fils lui présentent les récipients, et elle les remplit. Quand les récipients sont pleins, elle dit à l’un de ses enfants : « Donne-moi encore un récipient. » Mais il répond : « Il n’y en a plus. » Alors l’huile s’arrête de couler. La femme va raconter à Élisée ce qui vient d’arriver. Le prophète lui dit : « Va vendre cette huile et rembourse ta dette. L’argent qui te restera vous permettra de vivre, toi et tes fils. » Un jour, Élisée passe à Chounem. Une femme riche habite à cet endroit. Elle demande avec insistance à Élisée de venir manger chez elle. C’est pourquoi, depuis ce jour-là, chaque fois qu’Élisée passe par Chounem, il va manger chez elle. Cette femme dit à son mari : « Écoute, je le sais, l’homme de Dieu qui vient toujours chez nous est vraiment un homme de Dieu. Il faut lui construire une petite chambre sur la terrasse. Nous allons mettre pour lui un lit, une table, un siège et une lampe. Il pourra loger là quand il viendra chez nous. » Un jour, Élisée vient chez eux. Il monte en haut dans la chambre pour se coucher. Ensuite il dit à son serviteur Guéhazi : « Appelle cette femme qui nous accueille. » Guéhazi va la chercher, et elle arrive devant la chambre. Élisée demande à Guéhazi de lui dire ceci : « Tu t’es donné beaucoup de mal pour nous. Qu’est-ce que nous pouvons faire pour toi ? Est-ce qu’il faut parler pour toi au roi ou au chef de l’armée ? » La femme répond : « Non, merci. Je vis au milieu de mon peuple et je ne manque de rien. » Puis il dit à son serviteur Guéhazi : « Qu’est-ce que nous pouvons faire pour cette femme ? » Le serviteur répond : « Malheureusement, elle n’a pas de fils, et son mari est vieux. » Élisée lui dit : « Appelle-la ! » Guéhazi l’appelle, et elle vient devant la porte. Élisée lui dit : « L’an prochain, à la même époque, tu porteras un fils dans tes bras. » Mais elle dit : « Ce n’est pas possible ! Toi qui es un homme de Dieu, ne me mens pas. » Pourtant cette femme devient enceinte. Et à la même époque, l’année suivante, elle met au monde un fils, comme Élisée l’a annoncé. L’enfant grandit. Un jour, il va rejoindre son père au champ et travaille avec ceux qui font la récolte. L’enfant se met à crier : « Oh ! ma tête ! ma tête ! » Le père dit à un serviteur : « Porte-le vite à sa mère ! » Le serviteur porte l’enfant à sa mère. Jusqu’à midi, il reste sur les genoux de sa mère. À midi, il meurt. Alors elle monte dans la chambre d’Élisée. Elle couche l’enfant sur son lit et ferme la porte. Puis elle va au champ. Elle appelle son mari et lui dit : « Envoie-moi, s’il te plaît, un serviteur avec une ânesse. Je cours chez l’homme de Dieu et je reviens. » Son mari lui demande : « Pourquoi vas-tu chez lui aujourd’hui ? Ce n’est pas la fête de la nouvelle lune. Ce n’est même pas un jour de sabbat. » Elle répond : « Ne t’inquiète pas. » Elle prépare l’âne et dit au serviteur : « Partons ! Conduis l’ânesse. Ne t’arrête pas en route, sauf si je te le demande. » Elle part vers le mont Carmel pour aller chercher Élisée. Quand l’homme de Dieu la voit de loin, il dit à son serviteur Guéhazi : « Regarde, c’est la femme de Chounem ! Maintenant, cours donc à sa rencontre. Demande-lui : “Comment vas-tu ? Et ton mari ? Et ton fils, est-ce qu’ils vont bien ?” » La femme répond : « Tout va bien. » Mais quand elle arrive auprès d’Élisée sur la montagne, elle saisit ses pieds. Guéhazi veut la repousser, mais Élisée lui dit : « Laisse-la. Tu ne vois pas comme elle est bouleversée. Mais le SEIGNEUR ne m’a pas dit pourquoi, il ne m’a rien annoncé. » Alors la femme dit : « Est-ce moi qui t’ai demandé un fils ? Non ! Je t’ai même dit : “Ne me donne pas un faux espoir.” » Élisée dit à Guéhazi : « Prépare-toi à partir. Prends mon bâton de prophète et va à Chounem. Si tu rencontres quelqu’un, ne t’arrête pas pour le saluer. Si quelqu’un te salue, ne réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage du garçon. » Mais la mère de l’enfant dit à Élisée : « Par le SEIGNEUR vivant et par ta vie, je ne partirai pas sans toi ! » Alors Élisée part avec elle. Guéhazi est arrivé avant eux. Il pose le bâton d’Élisée sur le visage du petit garçon, mais rien ne se passe : l’enfant ne dit rien et ne bouge pas. Guéhazi revient donc vers Élisée et lui dit : « L’enfant ne s’est pas réveillé. » Quand Élisée arrive à la maison, il trouve l’enfant mort, couché sur son lit. Élisée entre dans la chambre, il ferme la porte derrière lui et prie le SEIGNEUR. Puis il se couche sur l’enfant. Il met sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains. Il reste étendu sur lui, et le corps du garçon se réchauffe. Ensuite, Élisée descend du lit et il marche de long en large dans la chambre. Puis il s’étend de nouveau sur l’enfant. Tout à coup, le garçon éternue sept fois et il ouvre les yeux. Élisée appelle son serviteur et lui dit : « Va chercher sa mère. » Guéhazi descend la chercher. Quand elle arrive, Élisée lui dit : « Prends ton fils ! » La femme s’avance. Elle se jette aux pieds d’Élisée et s’incline jusqu’à terre devant lui. Puis elle prend son fils et descend.

2 Rois 4:1-37 Bible Darby en français (FRDBY)

Et une femme d'entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, disant: Ton serviteur, mon mari, est mort; et tu sais que ton serviteur craignait l'Éternel; et le créancier est venu pour prendre mes deux enfants, afin qu'ils soient ses serviteurs. Et Élisée lui dit: Que ferai-je pour toi? Dis-moi ce que tu as à la maison. Et elle dit: Ta servante n'a rien du tout dans la maison qu'un pot d'huile. Et il dit: Va, demande pour toi, du dehors, des vases à tous tes voisins, des vases vides (n'en demande pas peu); et rentre, et ferme la porte sur toi et sur tes fils, et verse dans tous ces vases, et ôte ceux qui seront remplis. Et elle s'en alla d'auprès de lui, et elle ferma la porte sur elle et sur ses fils: ceux-ci lui apportaient les vases, et elle versait. Et il arriva que, quand les vases furent remplis, elle dit à son fils: Apporte-moi encore un vase. Et il lui dit: Il n'y a plus de vase. Et l'huile s'arrêta. Et elle s'en vint et le raconta à l'homme de Dieu, et il dit: Va, vends l'huile, et paye ta dette; et vous vivrez, toi et tes fils, de ce qui restera. Et, un jour, il arriva qu'Élisée passa par Sunem; et il y avait là une femme riche, et elle le retint pour manger le pain. Et il se trouva que chaque fois qu'il passait, il se retirait là pour manger le pain. Et elle dit à son mari: Voici, je connais que c'est un saint homme de Dieu qui passe chez nous continuellement. Faisons, je te prie, une petite chambre haute en maçonnerie, et mettons-y pour lui un lit, et une table, et un siège, et un chandelier; et il arrivera que quand il viendra chez nous, il se retirera là. Or, un jour, il arriva qu'il vint là, et qu'il se retira dans la chambre haute et y coucha. Et il dit à Guéhazi, son jeune homme: Appelle cette Sunamite. Et il l'appela, et elle se tint devant lui. Et il dit à Guéhazi: Dis-lui, je te prie: Voici, tu as montré pour nous tout cet empressement; qu'y a-t-il à faire pour toi? Faut-il parler pour toi au roi, ou au chef de l'armée? Et elle dit: J'habite au milieu de mon peuple. Et il dit: Qu'y a-t-il donc à faire pour elle? Et Guéhazi dit: Eh bien, elle n'a pas de fils, et son mari est vieux. Et Élisée dit: Appelle-la. Et il l'appela. Et elle se tint dans la porte. Et il lui dit: A cette même époque, quand ton terme sera là, tu embrasseras un fils. Et elle dit: Non, mon seigneur, homme de Dieu, ne mens pas à ta servante! Et la femme conçut, et enfanta un fils à cette même époque, quand son terme fut là, comme Élisée lui avait dit. Et l'enfant grandit: et il arriva qu'un jour il sortit vers son père, vers les moissonneurs; et il dit à son père: Ma tête! ma tête! Et le père dit au serviteur: Porte-le à sa mère. Et il l'emporta, et l'amena à sa mère; et il resta sur ses genoux jusqu'à midi, et mourut. Et elle monta, et le coucha sur le lit de l'homme de Dieu; et elle ferma la porte sur lui, et sortit. Et elle appela son mari, et dit: Envoie-moi, je te prie, un des jeunes hommes, et une des ânesses, et je courrai jusqu'à l'homme de Dieu; et je reviendrai. Et il dit: Pourquoi vas-tu vers lui aujourd'hui? Ce n'est ni nouvelle lune ni sabbat. Et elle dit: Tout va bien. Et elle fit seller l'ânesse, et dit à son jeune homme: Mène-la, et marche; ne m'arrête pas dans la course, à moins que je ne te le dise. Et elle s'en alla, et vint vers l'homme de Dieu, sur la montagne du Carmel. Et il arriva que, quand l'homme de Dieu la vit de loin, il dit à Guéhazi, son jeune homme: Voici cette Sunamite! Cours maintenant, je te prie, à sa rencontre, et dis-lui: Tout va-t-il bien? Ton mari va-t-il bien? L'enfant va-t-il bien? Et elle dit: Bien. Et elle vint vers l'homme de Dieu sur la montagne, et elle le saisit par les pieds; et Guéhazi s'approcha pour la repousser; et l'homme de Dieu dit: Laisse-la, car son âme est dans l'amertume, et l'Éternel me l'a caché et ne me l'a pas déclaré. Alors elle dit: Ai-je demandé un fils à mon seigneur? N'ai-je pas dit: Ne me trompe pas? Et il dit à Guéhazi: Ceins tes reins, et prends mon bâton en ta main, et va-t'en: si tu trouves quelqu'un, ne le salue pas, et si quelqu'un te salue, ne lui réponds pas, et tu mettras mon bâton sur le visage du jeune garçon. Et la mère du jeune garçon dit: L'Éternel est vivant, et ton âme est vivante, que je ne te laisserai point! Et il se leva, et s'en alla après elle. Et Guéhazi les devança, et il mit le bâton sur le visage du jeune garçon, mais il n'y eut pas de voix, pas de signe d'attention. Et il s'en retourna à la rencontre d'Élisée, et lui rapporta, disant: Le jeune garçon ne s'est pas réveillé. Et Élisée entra dans la maison, et voici, le jeune garçon était mort, couché sur son lit. Et il entra, et ferma la porte sur eux deux, et supplia l'Éternel. Et il monta, et se coucha sur l'enfant, et mit sa bouche sur sa bouche, et ses yeux sur ses yeux, et ses mains sur ses mains, et se courba sur lui; et la chair de l'enfant se réchauffa. Et il se retirait et allait par la maison, tantôt ici, tantôt là; et il montait, et se courbait sur lui. Et le jeune garçon éternua sept fois, et le jeune garçon ouvrit ses yeux. Et Élisée appela Guéhazi, et lui dit: Appelle cette Sunamite. Et il l'appela, et elle vint vers lui. Et il dit: Prends ton fils. Et elle vint et tomba à ses pieds, et se prosterna en terre; et elle prit son fils et sortit.

2 Rois 4:1-37 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Une femme d'entre les femmes des fils des prophètes cria à Elisée, en disant: Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l'Eternel; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves. Elisée lui dit: Que puis-je faire pour toi? Dis-moi, qu'as-tu à la maison? Elle répondit: Ta servante n'a rien du tout à la maison qu'un vase d'huile. Et il dit: Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n'en demande pas un petit nombre. Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins. Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants; ils lui présentaient les vases, et elle versait. Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils: Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit: Il n'y a plus de vase. Et l'huile s'arrêta. Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu, et il dit: Va vendre l'huile, et paie ta dette; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera. Un jour Elisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de distinction, qui le pressa d'accepter à manger. Et toutes les fois qu'il passait, il se rendait chez elle pour manger. Elle dit à son mari: Voici, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu'il s'y retire quand il viendra chez nous. Elisée, étant revenu à Sunem, se retira dans la chambre haute et y coucha. Il dit à Guéhazi, son serviteur: Appelle cette Sunamite. Guéhazi l'appela, et elle se présenta devant lui. Et Elisée dit à Guéhazi: Dis-lui: Voici, tu nous as montré tout cet empressement; que peut-on faire pour toi? Faut-il parler pour toi au roi ou au chef de l'armée? Elle répondit: J'habite au milieu de mon peuple. Et il dit: Que faire pour elle? Guéhazi répondit: Mais, elle n'a point de fils, et son mari est vieux. Et il dit: Appelle-la. Guéhazi l'appela, et elle se présenta à la porte. Elisée lui dit: A cette même époque, l'année prochaine, tu embrasseras un fils. Et elle dit: Non! mon seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante! Cette femme devint enceinte, et elle enfanta un fils à la même époque, l'année suivante, comme Elisée le lui avait dit. L'enfant grandit. Et un jour qu'il était allé trouver son père vers les moissonneurs, il dit à son père: Ma tête! ma tête! Le père dit à son serviteur: Porte-le à sa mère. Le serviteur l'emporta et l'amena à sa mère. Et l'enfant resta sur les genoux de sa mère jusqu'à midi, puis il mourut. Elle monta, le coucha sur le lit de l'homme de Dieu, ferma la porte sur lui, et sortit. Elle appela son mari, et dit: Envoie-moi, je te prie, un des serviteurs et une des ânesses; je veux aller en hâte vers l'homme de Dieu, et je reviendrai. Et il dit: Pourquoi veux-tu aller aujourd'hui vers lui? Ce n'est ni nouvelle lune ni sabbat. Elle répondit: Tout va bien. Puis elle fit seller l'ânesse, et dit à son serviteur: Mène et pars; ne m'arrête pas en route sans que je te le dise. Elle partit donc et se rendit vers l'homme de Dieu sur la montagne du Carmel. L'homme de Dieu, l'ayant aperçue de loin, dit à Guéhazi, son serviteur: Voici cette Sunamite! Maintenant, cours donc à sa rencontre, et dis-lui: Te portes-tu bien? Ton mari et ton enfant se portent-ils bien? Elle répondit: Bien. Et dès qu'elle fut arrivée auprès de l'homme de Dieu sur la montagne, elle embrassa ses pieds. Guéhazi s'approcha pour la repousser. Mais l'homme de Dieu dit: Laisse-la, car son âme est dans l'amertume, et l'Eternel me l'a caché et ne me l'a point fait connaître. Alors elle dit: Ai-je demandé un fils à mon seigneur? N'ai-je pas dit: Ne me trompe pas? Et Elisée dit à Guéhazi: Ceins tes reins, prends mon bâton dans ta main, et pars. Si tu rencontres quelqu'un, ne le salue pas; et si quelqu'un te salue, ne lui réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage de l'enfant. La mère de l'enfant dit: L'Eternel est vivant et ton âme est vivante! je ne te quitterai point. Et il se leva et la suivit. Guéhazi les avait devancés, et il avait mis le bâton sur le visage de l'enfant; mais il n'y eut ni voix ni signe d'attention. Il s'en retourna à la rencontre d'Elisée, et lui rapporta la chose, en disant: L'enfant ne s'est pas réveillé. Lorsque Elisée arriva dans la maison, voici, l'enfant était mort, couché sur son lit. Elisée entra et ferma la porte sur eux deux, et il pria l'Eternel. Il monta, et se coucha sur l'enfant; il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il s'étendit sur lui. Et la chair de l'enfant se réchauffa. Elisée s'éloigna, alla çà et là par la maison, puis remonta et s'étendit sur l'enfant. Et l'enfant éternua sept fois, et il ouvrit les yeux. Elisée appela Guéhazi, et dit: Appelle cette Sunamite. Guéhazi l'appela, et elle vint vers Elisée, qui dit: Prends ton fils! Elle alla se jeter à ses pieds, et se prosterna contre terre. Et elle prit son fils, et sortit.

2 Rois 4:1-37 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

La veuve d’un disciple des prophètes implora Elisée en ces termes : Ton serviteur mon mari est mort. Tu sais combien il craignait l’Eternel. Or, voilà que l’homme qui lui avait prêté de l’argent veut prendre mes deux enfants et en faire des esclaves. Elisée lui demanda : Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi ce que tu as dans ta maison. Elle répondit : Je n’ai plus rien d’autre chez moi qu’un flacon d’huile. Il dit alors : Va donc emprunter chez tous tes voisins autant de récipients vides que tu pourras. Puis tu rentreras chez toi, tu fermeras la porte sur toi et sur tes fils, tu verseras de l’huile dans tous ces récipients et tu les mettras de côté à mesure qu’ils seront pleins. La femme le quitta et fit ce qu’il lui avait dit. Elle ferma la porte sur elle et sur ses fils ; ceux-ci lui présentaient les récipients, et elle les remplissait. Lorsqu’ils furent tous pleins, elle dit à l’un de ses fils : Passe-moi encore un récipient. Mais il lui répondit : Il n’y en a plus. Au même moment, l’huile s’arrêta de couler. Elle alla le raconter à l’homme de Dieu qui lui dit : Va vendre cette huile. Tu pourras rembourser ta dette et vivre, toi et tes fils, avec ce qui te restera. Un jour, Elisée passait par le village de Sunem. Une femme riche insista auprès de lui pour qu’il accepte de prendre un repas chez elle. Dès lors, chaque fois qu’il passait par ce village, il s’arrêtait chez elle pour manger. Elle dit à son mari : Je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Nous pourrions lui construire une petite chambre sur le toit et y mettre pour lui un lit, une table, une chaise et une lampe. Il pourrait loger là quand il viendra chez nous. Un jour qu’Elisée repassait à Sunem, il alla donc se retirer dans la petite chambre haute et y passa la nuit. Puis il dit à son serviteur Guéhazi  : Appelle cette Sunamite ! Guéhazi l’appela, et elle vint se présenter devant lui. Elisée dit à Guéhazi : Dis-lui : « Tu t’es donné beaucoup de peine en faisant tout cela pour nous. Que pouvons-nous faire pour toi ? Faut-il parler en ta faveur au roi ou au chef de l’armée ? » Elle répondit : Non, merci. Je vis heureuse au milieu de mon peuple. Elisée demanda à son serviteur : Que pourrions-nous faire pour elle ? Guéhazi répondit : Hélas ! elle n’a pas d’enfant, et son mari est âgé. Elisée lui dit : Appelle-la ! Guéhazi obéit, et elle vint se présenter sur le pas de la porte. Elisée lui dit : L’an prochain, à la même époque, tu tiendras un fils dans tes bras ! Elle s’écria alors : Que mon seigneur, homme de Dieu, ne me donne pas de faux espoirs, moi qui suis sa servante ! Cependant, cette femme devint enceinte et, l’année suivante à la même époque, elle donna naissance à un fils, exactement comme Elisée le lui avait prédit. L’enfant grandit. Un jour qu’il était allé rejoindre son père auprès des moissonneurs, il cria soudain à son père : Oh, ma tête ! Que j’ai mal à la tête  ! Le père ordonna à son serviteur : Emporte-le vite chez sa mère ! Le serviteur l’emporta et l’amena à sa mère, qui le prit sur ses genoux. Il y resta jusqu’à midi, puis il mourut. Elle monta dans la chambre du prophète, le coucha sur le lit de l’homme de Dieu, referma la porte sur lui et sortit. Puis elle appela son mari et lui dit : Donne-moi, je te prie, l’un des jeunes serviteurs et une ânesse ; je vais vite aller chez l’homme de Dieu et je reviens aussitôt. – Pourquoi veux-tu aller chez lui aujourd’hui ? lui demanda-t-il. Ce n’est ni la nouvelle lune ni un jour de sabbat. Elle lui répondit : Tout va bien. Puis elle fit seller l’ânesse et dit à son jeune serviteur : Conduis-moi rapidement ! Ne m’arrête pas en cours de route sans que je te l’ordonne ! Elle voyagea ainsi et parvint jusqu’au mont Carmel où habitait l’homme de Dieu. Quand celui-ci l’aperçut de loin, il dit à son serviteur Guéhazi : Regarde, c’est notre Sunamite. Cours vite à sa rencontre et demande-lui : « Tout va-t-il bien pour toi ? Ton mari est-il en bonne santé ? L’enfant va-t-il bien ? » Elle répondit : Tout va bien. Elle poursuivit jusqu’à l’homme de Dieu sur la montagne, elle se jeta à ses pieds. Guéhazi s’approcha pour l’écarter. Mais Elisée lui dit : Laisse-la faire ! Elle est profondément affligée, mais l’Eternel ne me l’a pas fait savoir et il ne m’en a pas révélé la cause. Alors la femme s’écria : Est-ce que j’ai demandé un fils à mon seigneur ? Ne t’avais-je pas dit : « Ne me donne pas de faux espoirs » ? Elisée ordonna à Guéhazi : Mets ta ceinture ! Prends mon bâton en main et va. Si tu rencontres quelqu’un en chemin, ne perds pas de temps à le saluer, et si quelqu’un te salue, ne t’arrête pas pour lui répondre. Quand tu arriveras dans la maison de cette femme, tu poseras mon bâton sur le visage du garçon. La mère de l’enfant s’écria : Aussi vrai que l’Eternel est vivant et que tu es toi-même en vie, je ne partirai pas sans toi ! Alors Elisée se leva et se mit en route avec elle. Guéhazi les avait devancés et il avait posé le bâton sur le visage du petit garçon, mais rien ne s’était passé : pas un son, pas une réaction. Il revint donc sur ses pas, à la rencontre d’Elisée, et lui annonça que l’enfant n’était pas revenu à lui. Quand Elisée arriva à la maison, le petit garçon était mort, étendu sur le lit. Elisée entra, ferma la porte sur eux deux et pria l’Eternel. Il monta sur le lit et se plaça sur l’enfant, il appliqua sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains. Comme il restait ainsi étendu sur lui, le corps de l’enfant commença à se réchauffer. Le prophète se releva, marcha de long en large dans la chambre, puis s’étendit de nouveau sur l’enfant. Soudain le petit garçon éternua sept fois et rouvrit les yeux. Elisée appela Guéhazi et lui dit : Va chercher cette Sunamite ! Guéhazi l’appela et elle vint vers Elisée qui lui dit : Voici ton fils, reprends-le ! Elle s’avança, se jeta à ses pieds et se prosterna jusqu’à terre, puis elle prit son fils dans ses bras et sortit de la pièce.

2 Rois 4:1-37 Bible Segond 21 (S21)

Une femme de la communauté de prophètes cria à Elisée: «Ton serviteur, mon mari, est mort, et tu sais qu’il craignait l'Eternel. Or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et faire d'eux ses esclaves.» Elisée lui dit: «Que puis-je faire pour toi? Dis-moi: qu'as-tu chez toi?» Elle répondit: «Ta servante n'a rien du tout chez elle, mis à part un pot d'huile.» Il dit: «Va demander des vases dans la rue, chez tous tes voisins, des récipients vides, demandes-en un grand nombre. Une fois rentrée, ferme la porte derrière toi et tes enfants, verse de l'huile dans tous ces récipients et mets de côté ceux qui sont pleins.» Alors elle le quitta. Elle ferma la porte derrière elle et ses enfants, qui lui présentaient les récipients, et elle versait. Lorsque les récipients furent pleins, lorsqu’elle dit à son fils: «Donne-moi encore un récipient» et qu’il lui répondit: «Il n'y en a plus», l'huile s'arrêta. Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu qui lui dit: «Va vendre l'huile et paie ta dette. Tu vivras, avec tes fils, de ce qui restera.» Un jour, Elisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de haute condition qui insista pour qu'il accepte de manger. Chaque fois qu'il passait par là, il se rendit désormais chez elle pour manger. Elle dit à son mari: «Vois-tu, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Faisons une petite chambre indépendante et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu'il puisse s'y retirer quand il viendra chez nous.» Elisée revint un jour dans la région. Il se retira dans la chambre à l'étage et y coucha. Il dit à son serviteur Guéhazi: «Appelle cette Sunamite.» Guéhazi l'appela et elle se présenta devant lui. Elisée dit à Guéhazi: «Dis-lui: ‘Tu t'es donné toute cette peine pour nous! Que pouvons-nous faire pour toi? Faut-il parler en ta faveur au roi ou au chef de l'armée?’» Elle répondit: «Je vis bien tranquillement au milieu de mon peuple.» Elisée dit: «Que faire pour elle?» Guéhazi répondit: «En fait, elle n'a pas de fils et son mari est vieux.» Elisée dit: «Appelle-la.» Guéhazi l'appela et elle se présenta à la porte. Elisée lui dit: «A la même époque, l'année prochaine, tu embrasseras un fils.» Elle répondit: «Non, mon seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante!» Cette femme devint enceinte et elle mit au monde un fils à la même époque, l'année suivante, comme Elisée le lui avait dit. L'enfant grandit. Un jour qu'il était allé trouver son père vers les moissonneurs, il lui dit: «Ma tête! Ma tête!» Le père dit à son serviteur: «Amène-le à sa mère.» Le serviteur l'emporta et l'amena à sa mère. L'enfant resta sur ses genoux jusqu'à midi, puis il mourut. Elle monta le coucher sur le lit de l'homme de Dieu, ferma la porte derrière lui et sortit. Elle appela son mari et dit: «Envoie-moi un des serviteurs et une ânesse; je veux vite aller vers l'homme de Dieu et revenir.» Il demanda: «Pourquoi veux-tu aller aujourd'hui vers lui? Ce n'est ni le début du mois ni le sabbat.» Elle répondit: «Tout va bien.» Puis elle fit seller l'ânesse et dit à son serviteur: «Conduis-moi et avance! Ne m'arrête pas en route sans que je te le dise.» Elle partit donc et se rendit vers l'homme de Dieu au mont Carmel. L'homme de Dieu l'aperçut de loin et dit à son serviteur Guéhazi: «Voici notre Sunamite! Cours donc à sa rencontre et demande-lui: ‘Vas-tu bien? Ton mari et ton enfant vont-ils bien?’» Elle répondit: «Bien», mais dès qu'elle fut arrivée près de l'homme de Dieu sur la montagne, elle lui attrapa les pieds. Quand Guéhazi s'approcha pour la repousser, l'homme de Dieu dit: «Laisse-la, car elle est dans l'amertume, et l'Eternel me l'avait caché, il ne me l'a pas révélé.» La femme dit alors: «Ai-je demandé un fils à mon seigneur? Ne t'ai-je pas dit de ne pas me tromper?» Elisée dit à Guéhazi: «Noue ta ceinture, prends mon bâton à la main et pars. Si tu rencontres quelqu'un, ne le salue pas et, si quelqu'un te salue, ne lui réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage de l'enfant.» La mère de l'enfant dit: «L'Eternel est vivant et ton âme est vivante! Je ne te quitterai pas.» Elisée se leva et la suivit. Guéhazi les avait devancés et avait mis le bâton sur le visage de l'enfant, mais il n'y eut ni voix ni réaction. Il repartit à la rencontre d'Elisée et lui annonça: «L'enfant ne s'est pas réveillé.» Lorsque Elisée arriva dans la maison, il vit l'enfant mort, couché sur son lit. Elisée entra, ferma la porte sur eux deux et pria l'Eternel. Il monta sur le lit et se coucha sur l'enfant; il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains et s'étendit sur lui. Le corps de l'enfant se réchauffa. Elisée s'éloigna, marcha de long en large dans la maison, puis remonta s'étendre sur l'enfant. Alors l'enfant éternua sept fois avant d’ouvrir les yeux. Elisée appela Guéhazi et lui dit: «Appelle notre Sunamite.» Guéhazi l'appela et elle vint vers Elisée qui dit: «Prends ton fils!» Elle alla se jeter à ses pieds et se prosterna jusqu’à terre. Puis elle prit son fils et sortit.

2 Rois 4:1-37 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Une femme d’entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, en disant: Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves. Élisée lui dit: Que puis-je faire pour toi? Dis-moi, qu’as-tu à la maison? Elle répondit: Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’un vase d’huile. Et il dit: Va demander au-dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins. Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants; ils lui présentaient les vases, et elle versait. Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils: Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit: Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta. Elle alla le rapporter à l’homme de Dieu, et il dit: Va vendre l’huile, et paie ta dette; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera. Un jour Élisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de distinction, qui le pressa d’accepter à manger. Et toutes les fois qu’il passait, il se rendait chez elle pour manger. Elle dit à son mari: Voici, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu’il s’y retire quand il viendra chez nous. Élisée, étant revenu à Sunem, se retira dans la chambre haute et y coucha. Il dit à Guéhazi, son serviteur: Appelle cette Sunamite. Guéhazi l’appela, et elle se présenta devant lui. Et Élisée dit à Guéhazi: Dis-lui: Voici, tu nous as montré tout cet empressement; que peut-on faire pour toi? Faut-il parler pour toi au roi ou au chef de l’armée? Elle répondit: J’habite au milieu de mon peuple. Et il dit: Que faire pour elle? Guéhazi répondit: Mais, elle n’a point de fils, et son mari est vieux. Et il dit: Appelle-la. Guéhazi l’appela, et elle se présenta à la porte. Élisée lui dit: A cette même époque, l’année prochaine, tu embrasseras un fils. Et elle dit: Non! Mon seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante! Cette femme devint enceinte, et elle enfanta un fils à la même époque, l’année suivante, comme Élisée lui avait dit. L’enfant grandit. Et un jour qu’il était allé trouver son père vers les moissonneurs, il dit à son père: Ma tête! Ma tête! Le père dit à son serviteur: Porte-le à sa mère. Le serviteur l’emporta et l’amena à sa mère. Et l’enfant resta sur les genoux de sa mère jusqu’à midi, puis il mourut. Elle monta, le coucha sur le lit de l’homme de Dieu, ferma la porte sur lui, et sortit. Elle appela son mari, et dit: Envoie-moi, je te prie, un des serviteurs et une des ânesses; je veux aller en hâte vers l’homme de Dieu, et je reviendrai. Et il dit: Pourquoi veux-tu aller aujourd’hui vers lui? Ce n’est ni nouvelle lune ni sabbat. Elle répondit: Tout va bien. Puis elle fit seller l’ânesse, et dit à son serviteur: Mène et pars; ne m’arrête pas en route sans que je te le dise. Elle partit donc et se rendit vers l’homme de Dieu sur la montagne du Carmel. L’homme de Dieu, l’ayant aperçue de loin, dit à Guéhazi, son serviteur: Voici cette Sunamite! Maintenant, cours donc à sa rencontre, et dis-lui: Te portes-tu bien? Ton mari et ton enfant se portent-ils bien? Elle répondit: Bien. Et dès qu’elle fut arrivée auprès de l’homme de Dieu sur la montagne, elle embrassa ses pieds. Guéhazi s’approcha pour la repousser. Mais l’homme de Dieu dit: Laisse-la, car son âme est dans l’amertume, et l’Éternel me l’a caché et ne me l’a point fait connaître. Alors elle dit: Ai-je demandé un fils à mon seigneur? N’ai-je pas dit: Ne me trompe pas? Et Élisée dit à Guéhazi: Ceins tes reins, prends mon bâton dans ta main, et pars. Si tu rencontres quelqu’un, ne le salue pas; et si quelqu’un te salue, ne lui réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage de l’enfant. La mère de l’enfant dit: L’Éternel est vivant et ton âme est vivante! Je ne te quitterai point. Et il se leva et la suivit. Guéhazi les avait devancés, et il avait mis le bâton sur le visage de l’enfant; mais il n’y eut ni voix ni signe d’attention. Il s’en retourna à la rencontre d’Élisée, et lui rapporta la chose, en disant: L’enfant ne s’est pas réveillé. Lorsque Élisée arriva dans la maison, voici, l’enfant était mort, couché sur son lit. Élisée entra et ferma la porte sur eux deux, et il pria l’Éternel. Il monta, et se coucha sur l’enfant; il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il s’étendit sur lui. Et la chair de l’enfant se réchauffa. Élisée s’éloigna, alla çà et là par la maison, puis remonta et s’étendit sur l’enfant. Et l’enfant éternua sept fois, et il ouvrit les yeux. Élisée appela Guéhazi, et dit: Appelle cette Sunamite. Guéhazi l’appela, et elle vint vers Élisée, qui dit: Prends ton fils! Elle alla se jeter à ses pieds, et se prosterna contre terre. Et elle prit son fils, et sortit.

2 Rois 4:1-37 Bible en français courant (BFC)

Un jour, une femme, dont le mari avait été membre d'un groupe de prophètes, vint trouver Élisée et le supplia de l'aider: «Élisée, lui dit-elle, tu sais que mon mari était un fidèle adorateur du Seigneur. Maintenant, il est mort, et l'homme à qui nous avions emprunté de l'argent va venir chercher mes deux enfants pour en faire ses esclaves.» Élisée lui dit: «Que pourrais-je faire pour toi? Dis-moi ce que tu possèdes chez toi.» – «Je ne possède rien du tout, répondit-elle; il ne me reste qu'un peu d'huile, juste de quoi me parfumer.» – «Eh bien! reprit Élisée, va chez tes voisins et emprunte-leur des récipients vides. Surtout, empruntes-en assez. Puis rentre chez toi avec tes enfants, et ferme bien la porte. Alors tu verseras l'huile dans tous ces récipients et tu les mettras de côté au fur et à mesure qu'ils seront pleins.» La femme s'en alla donc. Quand elle fut chez elle avec ses enfants, elle ferma la porte; les enfants se mirent à lui passer les récipients, et elle les remplissait. A un certain moment, elle dit à l'un des enfants: «Passe-moi encore un récipient vide.» Mais ils étaient tous pleins, et l'enfant lui dit qu'il n'y en avait plus. Alors l'huile s'arrêta de couler. La femme alla raconter au prophète ce qui venait d'arriver; celui-ci lui dit: «Va vendre cette huile et rembourse ta dette; ce qui te restera d'argent vous permettra ensuite de vivre, toi et tes enfants.» Une autre fois, Élisée était passé par le village de Chounem. Il y avait là une femme riche qui avait insisté pour qu'il vienne prendre un repas chez elle. C'est pourquoi, depuis ce jour, Élisée allait toujours manger chez elle quand il passait dans cette région. Cette femme dit à son mari: «Je suis sûre que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint prophète de Dieu. Nous devrions construire une petite chambre à l'étage supérieur de la maison et y mettre pour lui un lit, une table, un siège et une lampe. Il pourrait loger là quand il passe chez nous.» C'est ainsi qu'un jour Élisée vint chez ces gens et monta dans la petite chambre pour y passer la nuit. Puis il dit à son serviteur Guéhazi d'aller chercher la maîtresse de maison. Lorsque celle-ci se présenta devant la chambre, Élisée chargea Guéhazi de lui dire: «Tu t'es donné beaucoup de peine pour nous. Que pouvons-nous faire pour toi? Peut-on intervenir en ta faveur auprès du roi ou du chef de l'armée?» – «Non! merci, répondit-elle. Au milieu de mon peuple, je ne manque de rien.» Élisée dit alors à Guéhazi: «Que faire pour elle?» – «Eh bien! répondit Guéhazi, elle n'a pas de fils, et son mari est âgé.» – «Rappelle-la donc!» dit Élisée. Lorsqu'elle se présenta sur le pas de la porte, Élisée lui déclara: «L'an prochain, à la même époque, tu tiendras un fils dans tes bras.» Mais elle s'écria: «C'est impossible! Toi qui es prophète de Dieu, ne me dis pas un mensonge!» Cependant cette femme devint enceinte, et à la même époque, l'année suivante, elle mit au monde un fils, conformément à ce qu'Élisée lui avait annoncé. L'enfant grandit. Un jour, il alla trouver son père qui travaillait avec les moissonneurs. Soudain il s'écria: «Papa! Oh, ma tête! J'ai mal à la tête!» Le père dit à un serviteur: «Porte-le vite à sa mère.» Le serviteur apporta l'enfant à sa mère. Celle-ci le prit sur ses genoux, mais vers midi il mourut. Alors elle monta dans la chambre d'Élisée, coucha l'enfant sur le lit, puis ferma la porte. Elle se rendit aux champs, appela son mari et lui dit: «Envoie-moi un serviteur avec une ânesse; je me rends vite chez le prophète de Dieu et je reviens.» Son mari lui demanda: «Pourquoi vas-tu chez lui aujourd'hui? Ce n'est pas la fête de la nouvelle lune, même pas un jour de sabbat.» – «Ne t'inquiète pas!» répondit-elle. Elle sella l'ânesse et dit au serviteur: «Allons-y, conduis l'ânesse; tu ne m'arrêteras que si je te l'ordonne.» Elle partit donc en direction du mont Carmel, pour aller trouver Élisée. Lorsque ce dernier la vit de loin, il dit à son serviteur Guéhazi: «Regarde, c'est la femme qui me reçoit à Chounem. Cours donc jusque vers elle et demande-lui si tout va bien pour elle-même, pour son mari et pour leur enfant.» La femme répondit à Guéhazi que tout allait bien. Cependant, quand elle arriva près d'Élisée sur la montagne, elle se jeta à ses pieds; Guéhazi voulut la repousser, mais Élisée lui dit: «Laisse-la tranquille! Elle est remplie d'une tristesse dont j'ignore la cause, car Dieu ne me l'a pas fait connaître.» Au même instant, la femme s'écria: «Est-ce moi qui t'avais demandé un fils? Non! Je t'avais même dit: “Ne me donne pas un faux espoir.” » Élisée dit à Guéhazi: «Es-tu prêt à partir? Prends mon bâton de prophète et va à Chounem. Si tu rencontres quelqu'un en chemin, ne t'arrête pas pour le saluer; et si quelqu'un veut te saluer, ne perds pas de temps à lui répondre. Là-bas, tu poseras mon bâton sur le visage de l'enfant.» Mais la mère de l'enfant dit à Élisée: «Par le Seigneur vivant, et par ta propre vie, je ne m'en irai pas sans toi.» Alors Élisée partit avec elle. Cependant Guéhazi était arrivé avant eux; il posa le bâton d'Élisée sur le visage de l'enfant, mais rien ne se passa: pas un bruit, pas un mouvement. Il revint donc vers le prophète et lui annonça: «L'enfant ne s'est pas réveillé.» Lorsque Élisée parvint à la maison, l'enfant mort était toujours étendu sur le lit. Élisée entra dans la chambre, ferma la porte derrière lui et se mit à prier le Seigneur. Puis il se plaça sur l'enfant, bouche contre bouche, les yeux en face des yeux, et mains contre mains; et tandis qu'il était ainsi agenouillé sur lui, le corps de l'enfant se réchauffa. Élisée se releva et se mit à marcher de long en large dans la pièce, puis il s'agenouilla de nouveau sur lui. Soudain l'enfant éternua sept fois et ouvrit les yeux. Aussitôt Élisée appela Guéhazi et lui dit: «Va chercher la mère de l'enfant.» Guéhazi descendit la chercher; lorsqu'elle arriva, Élisée lui dit: «Viens reprendre ton fils.» Elle s'avança, se jeta aux pieds du prophète et s'inclina jusqu'à terre. Puis elle prit son fils et s'en alla.

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