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2 Rois 19:1-37

2 Rois 19:1-37 Bible J.N. Darby (JND)

Et il arriva, quand le roi Ézéchias eut entendu [ces choses], qu’il déchira ses vêtements, et se couvrit d’un sac, et entra dans la maison de l’ÉTERNEL. Et il envoya Éliakim, qui était [préposé] sur la maison, et Shebna, le scribe, et les anciens des sacrificateurs, couverts de sacs, vers Ésaïe, le prophète, fils d’Amots ; et ils lui dirent : Ainsi dit Ézéchias : Ce jour est un jour de détresse, et de châtiment, et d’opprobre  ; car les enfants sont venus jusqu’à la naissance, et il n’y a point de force pour enfanter. Peut-être l’ÉTERNEL, ton DIEU, entendra-t-il toutes les paroles du Rab-Shaké, que le roi d’Assyrie, son seigneur, a envoyé pour outrager le DIEU vivant, et punira-t-il les paroles que l’ÉTERNEL, ton DIEU, a entendues ? Fais donc monter une prière pour le résidu qui se trouve [encore]. Et les serviteurs du roi Ézéchias vinrent vers Ésaïe. Et Ésaïe leur dit : Vous direz ainsi à votre seigneur : Ainsi dit l’ÉTERNEL  : Ne crains pas à cause des paroles que tu as entendues, par lesquelles les serviteurs du roi d’Assyrie m’ont blasphémé. Voici, je vais mettre en lui un esprit, et il entendra une nouvelle, et retournera dans son pays ; et je le ferai tomber par l’épée dans son pays. Et le Rab-Shaké s’en retourna, et trouva le roi d’Assyrie faisant la guerre à Libna ; car il avait appris qu’il était parti de Lakis. Et [le roi d’Assyrie] entendit dire, touchant Tirhaka, roi d’Éthiopie : Voici, il est sorti pour te faire la guerre. Et il envoya de nouveau des messagers à Ézéchias, disant : Vous parlerez ainsi à Ézéchias, roi de Juda, disant : Que ton DIEU, en qui tu te confies, ne te trompe point, disant : Jérusalem ne sera pas livrée en la main du roi d’Assyrie. Voici, tu as entendu ce que les rois d’Assyrie ont fait à tous les pays, les détruisant entièrement ; et toi, tu serais délivré ! Est-ce que les dieux des nations que mes pères ont détruites les ont délivrées, Gozan, et Charan, et Rétseph, et les fils d’Éden qui étaient en Thelassar ? Où est le roi de Hamath, et le roi d’Arpad, et le roi de la ville de Sepharvaïm, d’Héna, et d’Ivva ? Et Ézéchias prit la lettre de la main des messagers, et la lut, et monta dans la maison de l’ÉTERNEL  ; et Ézéchias la déploya devant l’ÉTERNEL. Et Ézéchias pria l’ÉTERNEL et dit : ÉTERNEL, DIEU d’Israël, qui es assis entre les chérubins, toi, le Même, toi seul tu es le DIEU de tous les royaumes de la terre ; toi, tu as fait les cieux et la terre. ÉTERNEL  ! incline ton oreille et écoute. ÉTERNEL  ! ouvre tes yeux, et vois ; et écoute les paroles de Sankhérib, qu’il a envoyées pour outrager le DIEU vivant. Il est vrai, ÉTERNEL  ! les rois d’Assyrie ont dévasté les nations et leurs pays, et ont jeté au feu leurs dieux ; car ce n’étaient pas des dieux, mais l’ouvrage de mains d’homme, – du bois, et de la pierre ; et ils les ont détruits. Et maintenant, ÉTERNEL, notre DIEU  ! sauve-nous, je te prie, de sa main, afin que tous les royaumes de la terre sachent que toi, ÉTERNEL, tu es DIEU, toi seul. Et Ésaïe, fils d’Amots, envoya vers Ézéchias, disant : Ainsi dit l’ÉTERNEL, le DIEU d’Israël : Quant à la prière que tu m’as faite au sujet de Sankhérib, roi d’Assyrie, je l’ai entendue. C’est ici la parole que l’ÉTERNEL a prononcée contre lui : La vierge, fille de Sion, te méprise, elle se moque de toi ; la fille de Jérusalem secoue la tête après toi. Qui as-tu outragé et blasphémé ? Et contre qui as-tu élevé la voix ? C’est contre le Saint d’Israël que tu as levé tes yeux en haut. Par tes messagers tu as outragé le Seigneur, et tu as dit : Avec la multitude de mes chars j’ai gravi le haut des montagnes, les parties reculées du Liban, et je couperai ses hauts cèdres, l’élite de ses cyprès, et je parviendrai jusqu’à son dernier gîte, à la forêt de son Carmel. J’ai creusé, et j’ai bu des eaux étrangères ; et j’ai desséché avec la plante de mes pieds tous les canaux de Matsor… N’as-tu pas entendu que j’ai fait cela dès longtemps, et que je l’ai formé dès les jours d’autrefois ? Maintenant je l’ai fait arriver, pour que tu réduises en monceaux de ruines des villes fortes. Et leurs habitants ont été sans force, ils ont été terrifiés, et ont été couverts de honte ; ils ont été [comme] l’herbe des champs et l’herbe verte, [comme] l’herbe des toits et la récolte flétrie avant qu’elle soit en tige. Mais je sais ton habitation, et ta sortie et ton entrée, et ta rage contre moi. Parce que tu es plein de rage contre moi, et que ton insolence est montée à mes oreilles, je mettrai mon anneau à ton nez et mon frein entre tes lèvres, et je te ferai retourner par le chemin par lequel tu es venu. Et ceci en sera le signe pour toi : on mangera cette année ce qui lève des grains tombés, et la seconde année ce qui croît de soi-même ; et la troisième année, vous sèmerez et vous moissonnerez, et vous planterez des vignes et vous en mangerez le fruit. Et ce qui est réchappé et demeuré de reste de la maison de Juda poussera encore des racines en bas et produira du fruit en haut. Car de Jérusalem sortira un résidu, et de la montagne de Sion, ce qui est réchappé. La jalousie de l’ÉTERNEL ✶[des armées] fera cela. C’est pourquoi, ainsi dit l’ÉTERNEL touchant le roi d’Assyrie : Il n’entrera pas dans cette ville, et il n’y lancera point de flèche ; il ne lui présentera pas le bouclier, et il n’élèvera point de terrasse contre elle. Il s’en retournera par le chemin par lequel il est venu, et il n’entrera pas dans cette ville, dit l’ÉTERNEL. Et je protégerai cette ville, afin de la sauver, à cause de moi, et à cause de David, mon serviteur. Et il arriva, cette nuit-là, qu’un ange de l’ÉTERNEL sortit, et frappa dans le camp des Assyriens 185 000 [hommes] ; et quand on se leva le matin, voici, c’étaient tous des corps morts. Et Sankhérib, roi d’Assyrie, partit, et s’en alla et s’en retourna, et habita à Ninive. Et il arriva, comme il se prosternait dans la maison de Nisroc, son dieu, qu’Adrammélec et Sharétser, ✶[ses fils], le frappèrent avec l’épée ; et ils se sauvèrent dans le pays d’Ararat ; et Ésar-Haddon, son fils, régna à sa place.

2 Rois 19:1-37 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Quand le roi Ézékias entend ces paroles, il déchire ses vêtements, il met un habit de deuil et il va au temple du SEIGNEUR. Il envoie Éliaquim, le chef du palais, le secrétaire Chebna et les prêtres les plus âgés chez le prophète Ésaïe, fils d’Amots. Ces hommes portent aussi un habit de deuil. Ils doivent communiquer au prophète ces paroles d’Ézékias : « Aujourd’hui, c’est pour nous un jour de grande inquiétude, de punition et de honte. On le dit, l’enfant est prêt à naître, mais sa mère manque de force pour accoucher. Le roi d’Assyrie a envoyé son officier supérieur pour insulter le Dieu vivant. Si seulement le SEIGNEUR ton Dieu pouvait entendre ces insultes et le punir pour ce qu’il a dit ! Toi, Ésaïe, prie le SEIGNEUR pour ceux de ton peuple qui sont restés en vie. » Les envoyés du roi Ézékias vont voir Ésaïe. Celui-ci leur dit : « Vous porterez à votre maître ce message du SEIGNEUR : “Tu as entendu les insultes que les officiers du roi d’Assyrie ont lancées contre moi. N’aie pas peur de ce qu’ils ont dit. Leur roi va apprendre une nouvelle. Je vais alors lui donner l’idée de retourner dans son pays, et là-bas je le ferai mourir par l’épée.” » L’officier supérieur assyrien apprend que le roi a quitté Lakich. Il est en train de combattre contre la ville de Libna. L’officier va donc le trouver là-bas. Mais le roi d’Assyrie entend dire que l’Éthiopien Tiraca, roi d’Égypte, vient l’attaquer. En recevant cette nouvelle, Sennakérib envoie de nouveau des messagers à Ézékias, le roi de Juda. Ils lui disent : « Tu mets ta confiance en Dieu et tu penses qu’il va m’empêcher de prendre Jérusalem. Ne te laisse pas tromper par lui. Tu sais bien ce que les rois d’Assyrie ont fait à tous les pays qu’ils ont détruits entièrement. Et toi, tu crois que tu seras délivré ! Quand les autres rois avant moi ont détruit les villes de Gozan, Haran, Ressef et Telassar, la capitale des Édénites, les dieux de ces peuples ne les ont pas délivrés. Où sont les rois de Hamath, Arpad, Laïr, Sefarvaïm, Héna et Ava ? » Ézékias prend la lettre que les messagers assyriens ont apportée et il la lit. Puis il va au temple du SEIGNEUR et il l’ouvre devant le SEIGNEUR. Ensuite il fait cette prière : « SEIGNEUR, Dieu d’Israël, toi qui es assis au-dessus des chérubins, c’est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes du monde. C’est toi qui as fait le ciel et la terre. SEIGNEUR, écoute avec attention, regarde bien. Entends les insultes que les messagers de Sennakérib ont lancées contre toi, le Dieu vivant ! SEIGNEUR, c’est la vérité, les rois d’Assyrie ont détruit les autres peuples et leurs pays. Ils ont jeté leurs dieux dans le feu. En effet, ce n’étaient pas des dieux, mais des statues en bois ou en pierre fabriquées par des mains humaines. Mais toi, SEIGNEUR notre Dieu, sauve-nous du pouvoir de Sennakérib ! Alors tous les royaumes de la terre sauront, SEIGNEUR, que toi seul, tu es Dieu. » Alors Ésaïe, fils d’Amots, envoie ce message à Ézékias : « Voici ce que le SEIGNEUR, Dieu d’Israël, répond à la prière que tu lui as faite au sujet de Sennakérib, roi d’Assyrie. Voici les paroles que le SEIGNEUR prononce contre lui : La belle Jérusalem te méprise, elle se moque de toi. Oui, la belle ville de Sion secoue la tête en riant derrière ton dos. Qui est celui que tu as insulté ? À qui as-tu lancé des injures ? Contre qui est-ce que tu as osé parler ? Qui est celui que tu as regardé avec mépris ? C’est moi, le Dieu saint d’Israël. Tu m’as insulté, moi le Seigneur, par la bouche de tes messagers. Tu as dit : “Moi, Sennakérib, avec mes nombreux chars, je suis monté sur le haut des montagnes, jusqu’au sommet du Liban. J’ai coupé ses plus beaux cèdres et ses plus beaux cyprès. J’ai atteint sa montagne la plus haute, et sa plus belle forêt. Moi, j’ai creusé des puits et j’ai bu l’eau des pays étrangers. Je rendrai secs tous les canaux de l’Égypte, en posant les pieds dans ce pays !” « Eh bien, Sennakérib, tu ne sais donc pas ceci ? Depuis longtemps, c’est moi qui ai préparé ces événements. J’ai formé ce projet autrefois et maintenant je le réalise. J’ai décidé que tu transformerais les villes bien protégées en tas de pierres. Leurs habitants ne peuvent rien faire, ils ont peur, ils sont couverts de honte. Ils ressemblent à l’herbe des champs, à la jeune herbe verte, à la mousse des toits séchée par le vent d’est. « Je connais tout de toi : quand tu te lèves ou quand tu t’assois, quand tu sors de chez toi ou quand tu rentres, quand tu te mets en colère contre moi. Oui, tu t’es mis en colère contre moi, j’ai entendu tes paroles méprisantes. C’est pourquoi je passerai un crochet dans ton nez et une tige de fer entre tes mâchoires. Je te ramènerai chez toi par la route que tu as prise pour venir ici. « Et toi, Ézékias, je te donne un signe : cette année, vous mangerez le blé qui a poussé tout seul. L’année prochaine, ce sera la même chose. Mais l’année suivante, vous pourrez semer et récolter votre blé, planter des vignes et manger leurs fruits. Ceux du royaume de Juda qui sont restés en vie seront comme un jeune arbre. Ils enfonceront leurs nouvelles racines dans la terre, ils porteront des fruits sur leurs branches. Oui, ceux qui restent sortiront de Jérusalem, ceux qui sont encore en vie se mettront debout sur la montagne de Sion. Voilà ce que le SEIGNEUR fera à cause de son brûlant amour. » Ésaïe ajoute : « Et maintenant, voici ce qu’il dit au sujet du roi d’Assyrie : “Il n’entrera pas dans cette ville, il n’y lancera pas une seule flèche. Il ne luttera pas contre elle. Il ne se protégera pas derrière ses boucliers pour l’attaquer. Il repartira par la route qu’il a prise pour venir ici. Il n’entrera pas à Jérusalem. C’est moi, le SEIGNEUR, qui le déclare. Je protégerai cette ville et je la sauverai. Je ferai cela parce que je suis Dieu, et que je suis fidèle à David, mon serviteur.” » Cette nuit-là, l’ange du SEIGNEUR arrive dans le camp assyrien et il fait mourir 185 000 hommes. Le matin suivant, les soldats découvrent tous ces morts. Alors Sennakérib, roi d’Assyrie, fait démonter les tentes, il retourne à Ninive et reste dans cette ville. Un jour, il est en train de prier dans le temple de Nisrok, son dieu. Deux de ses fils, Adrammélek et Saresser, le tuent et fuient au pays d’Ararat. Un autre de ses fils, Assarhadon, devient roi à sa place.

2 Rois 19:1-37 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Lorsque le roi Ezéchias eut entendu cela, il déchira ses vêtements, se couvrit d'un sac, et alla dans la maison de l'Eternel. Il envoya Eliakim, chef de la maison du roi, Schebna, le secrétaire, et les plus anciens des sacrificateurs, couverts de sacs, vers Esaïe, le prophète, fils d'Amots. Et ils lui dirent: Ainsi parle Ezéchias: Ce jour est un jour d'angoisse, de châtiment et d'opprobre; car les enfants sont près de sortir du sein maternel, et il n'y a point de force pour l'enfantement. Peut-être l'Eternel, ton Dieu, a-t-il entendu toutes les paroles de Rabschaké, que le roi d'Assyrie, son maître, a envoyé pour insulter le Dieu vivant, et peut-être l'Eternel, ton Dieu, exercera-t-il ses châtiments à cause des paroles qu'il a entendues. Fais donc monter une prière pour le reste qui subsiste encore. Les serviteurs du roi Ezéchias allèrent donc auprès d'Esaïe. Et Esaïe leur dit: Voici ce que vous direz à votre maître: Ainsi parle l'Eternel: Ne t'effraie point des paroles que tu as entendues et par lesquelles m'ont outragé les serviteurs du roi d'Assyrie. Je vais mettre en lui un esprit tel que, sur une nouvelle qu'il recevra, il retournera dans son pays; et je le ferai tomber par l'épée dans son pays. Rabschaké, s'étant retiré, trouva le roi d'Assyrie qui attaquait Libna, car il avait appris son départ de Lakis. Alors le roi d'Assyrie reçut une nouvelle au sujet de Tirhaka, roi d'Ethiopie; on lui dit: Voici, il s'est mis en marche pour te faire la guerre. Et le roi d'Assyrie envoya de nouveau des messagers à Ezéchias, en disant: Vous parlerez ainsi à Ezéchias, roi de Juda: Que ton Dieu, auquel tu te confies, ne t'abuse point en disant: Jérusalem ne sera pas livrée entre les mains du roi d'Assyrie. Voici, tu as appris ce qu'ont fait les rois d'Assyrie à tous les pays, et comment ils les ont détruits; et toi, tu serais délivré! Les dieux des nations que mes pères ont détruites les ont-ils délivrées, Gozan, Charan, Retseph, et les fils d'Eden qui sont à Telassar? Où sont le roi de Hamath, le roi d'Arpad, et le roi de la ville de Sepharvaïm, d'Héna et d'Ivva? Ezéchias prit la lettre de la main des messagers, et la lut. Puis il monta à la maison de l'Eternel, et la déploya devant l'Eternel, à qui il adressa cette prière: Eternel, Dieu d'Israël, assis sur les chérubins! C'est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c'est toi qui as fait les cieux et la terre. Eternel! incline ton oreille, et écoute. Eternel! ouvre tes yeux, et regarde. Entends les paroles de Sanchérib, qui a envoyé Rabschaké pour insulter le Dieu vivant. Il est vrai, ô Eternel! que les rois d'Assyrie ont détruit les nations et ravagé leurs pays, et qu'ils ont jeté leurs dieux dans le feu; mais ce n'étaient point des dieux, c'étaient des ouvrages de mains d'homme, du bois et de la pierre; et ils les ont réduits à rien. Maintenant, Eternel, notre Dieu! délivre-nous de la main de Sanchérib, et que tous les royaumes de la terre sachent que toi seul es Dieu, ô Eternel! Alors Esaïe, fils d'Amots, envoya dire à Ezéchias: Ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël: J'ai entendu la prière que tu m'as adressée au sujet de Sanchérib, roi d'Assyrie. Voici la parole que l'Eternel a prononcée contre lui:Elle te méprise, elle se moque de toi,La vierge, fille de Sion;Elle hoche la tête après toi,La fille de Jérusalem. Qui as-tu insulté et outragé?Contre qui as-tu élevé la voix?Tu as porté tes yeux en hautSur le Saint d'Israël! Par tes messagers tu as insulté le Seigneur,Et tu as dit:Avec la multitude de mes chars,J'ai gravi le sommet des montagnes,Les extrémités du Liban;Je couperai les plus élevés de ses cèdres,Les plus beaux de ses cyprès,Et j'atteindrai sa dernière cime,Sa forêt semblable à un verger; J'ai creusé, et j'ai bu des eaux étrangères,Et je tarirai avec la plante de mes piedsTous les fleuves de l'Egypte. N'as-tu pas appris que j'ai préparé ces choses de loin,Et que je les ai résolues dès les temps anciens?Maintenant j'ai permis qu'elles s'accomplissent,Et que tu réduises des villes fortes en monceaux de ruines. Leurs habitants sont impuissants,Epouvantés et confus;Ils sont comme l'herbe des champs et la tendre verdure,Comme le gazon des toitsEt le blé qui sèche avant la formation de sa tige. Mais je sais quand tu t'assieds, quand tu sors et quand tu entres,Et quand tu es furieux contre moi. Parce que tu es furieux contre moi,Et que ton arrogance est montée à mes oreilles,Je mettrai ma boucle à tes narines et mon mors entre tes lèvres,Et je te ferai retourner par le chemin par lequel tu es venu. Que ceci soit un signe pour toi: On a mangé une année le produit du grain tombé, et une seconde année ce qui croît de soi-même; mais la troisième année, vous sèmerez, vous moissonnerez, vous planterez des vignes, et vous en mangerez le fruit. Ce qui aura été sauvé de la maison de Juda, ce qui sera resté poussera encore des racines par-dessous, et portera du fruit par-dessus. Car de Jérusalem il sortira un reste, et de la montagne de Sion des réchappés. Voilà ce que fera le zèle de l'Eternel des armées. C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel sur le roi d'Assyrie:Il n'entrera point dans cette ville,Il n'y lancera point de traits,Il ne lui présentera point de boucliers,Et il n'élèvera point de retranchements contre elle. Il s'en retournera par le chemin par lequel il est venu,Et il n'entrera point dans cette ville, dit l'Eternel. Je protégerai cette ville pour la sauver,A cause de moi, et à cause de David, mon serviteur. Cette nuit-là, l'ange de l'Eternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici, ils étaient tous morts. Alors Sanchérib, roi d'Assyrie, leva son camp, partit et s'en retourna; et il resta à Ninive. Or, comme il était prosterné dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Scharetser, ses fils, le frappèrent avec l'épée, et s'enfuirent au pays d'Ararat. Et Esar-Haddon, son fils, régna à sa place.

2 Rois 19:1-37 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Lorsque le roi Ezéchias eut entendu leur rapport, il déchira ses vêtements, se couvrit d’un vêtement d’étoffe grossière et se rendit au temple de l’Eternel. En même temps, il envoya Eliaqim, qui avait la charge du palais, Shebna le secrétaire et les plus anciens des prêtres, tous vêtus de vêtements d’étoffe grossière, chez le prophète Esaïe, fils d’Amots, avec ce message : Voici ce que te fait dire Ezéchias : « Ce jour est un jour de détresse, de châtiment et de honte. Nous sommes comme des femmes sur le point d’accoucher qui n’auraient pas la force de mettre leur enfant au monde. Peut-être l’Eternel, ton Dieu, prêtera-t-il attention à toutes ces paroles que l’aide de camp du roi d’Assyrie a prononcées de la part de son maître pour insulter le Dieu vivant. Peut-être l’Eternel ton Dieu le punira-t-il à cause des paroles qu’il a entendues. Intercède donc en faveur du reste de ce peuple qui subsiste encore. » Les ministres du roi Ezéchias se rendirent donc auprès d’Esaïe, qui leur dit : Voici ce que vous direz à votre souverain : « Ainsi parle l’Eternel : Ne te laisse pas effrayer par les paroles que tu as entendues et par lesquelles les officiers du roi d’Assyrie m’ont outragé. Ce roi va recevoir une certaine nouvelle  ; là-dessus, je lui ferai prendre la décision de retourner dans son pays, où je le ferai mourir assassiné. » L’aide de camp apprit que le roi d’Assyrie était parti de Lakish et qu’il était en train d’attaquer Libna. Il s’en retourna donc pour le rejoindre. Peu après, le roi d’Assyrie reçut la nouvelle que Tirhaqa, le roi d’Ethiopie, s’était mis en campagne pour l’attaquer. Alors il envoya de nouveau des messagers à Ezéchias, avec ces instructions : Vous direz à Ezéchias, roi de Juda : « Ne te laisse pas tromper par ton Dieu en qui tu te confies s’il te dit que Jérusalem ne tombera pas aux mains du roi d’Assyrie. Tu as toi-même appris comment les rois d’Assyrie ont traité tous les pays, comment ils les ont voués à la destruction complète. Crois-tu que toi seul tu y échapperais ? Mes ancêtres ont détruit les villes de Gozân, Harân et Retseph, ils ont exterminé les descendants d’Eden qui vivaient à Telassar. Les dieux de ces pays ont-ils délivré ces gens ? Que sont devenus les rois de Hamath, d’Arpad, de la ville de Sepharvaïm, de Héna et de Ivva ? » Ezéchias prit la lettre de la main des messagers ; il la lut et se rendit au temple de l’Eternel. Il la déroula devant l’Eternel et il pria : Eternel, Dieu d’Israël, qui sièges au-dessus des chérubins, c’est toi qui es le seul Dieu pour tous les royaumes de la terre, c’est toi qui as fait le ciel et la terre. Eternel, prête l’oreille et écoute ! Eternel, ouvre les yeux et regarde ! Entends les paroles que Sennachérib a envoyé dire pour insulter le Dieu vivant. Il est vrai, ô Eternel, que les rois d’Assyrie ont massacré les gens de ces autres peuples et ravagé leurs pays, et qu’ils ont jeté au feu leurs dieux, parce que ce n’étaient pas des dieux. Ils ont pu les détruire parce que ce n’étaient que des objets en bois ou en pierre fabriqués par des hommes. Mais toi, Eternel, notre Dieu, délivre-nous maintenant de Sennachérib, pour que tous les royaumes de la terre sachent que toi seul, Eternel, tu es Dieu. Alors Esaïe, fils d’Amots, envoya à Ezéchias le message suivant : Voici ce que déclare l’Eternel, le Dieu d’Israël, que tu as prié au sujet de Sennachérib, roi d’Assyrie : Je t’ai entendu. Voici la parole que l’Eternel prononce contre lui : Dame Sion n’a que mépris pour toi ╵et se moque de toi. Dame Jérusalem hoche la tête à ton sujet. Qui as-tu insulté ? Qui as-tu outragé ╵de ta voix arrogante, de ton regard hautain ? Moi, le Saint d’Israël ! Car par tes messagers ╵tu as insulté le Seigneur, et tu as dit : « Grâce à mes nombreux chars, moi j’ai gravi ╵les sommets des montagnes, j’ai pénétré ╵jusqu’au cœur du Liban ; pour y couper ╵les cèdres les plus hauts et les plus beaux cyprès et parvenir ╵jusqu’au dernier sommet dans sa forêt la plus touffue. J’ai fait creuser des puits ╵et j’ai bu l’eau de pays étrangers, j’ai asséché ╵sur mon passage tout le delta du Nil. » Mais ne sais-tu donc pas ╵que, moi, j’ai décidé ╵depuis longtemps ╵tous ces événements, et que, depuis les temps anciens, ╵j’en ai formé le plan ? Et à présent je les fais survenir, en sorte que tu réduises en tas de ruines ╵des villes fortifiées. Leurs habitants sont impuissants, terrifiés, ils ont honte, ils sont comme l’herbe des champs, ╵comme la verdure des prés et l’herbe sur les toits, flétrie avant d’avoir poussé. Mais moi je sais quand tu t’assieds, ╵quand tu sors, quand tu rentres, quand tu t’emportes contre moi. Oui, tu t’emportes contre moi ! Tes discours arrogants ╵sont parvenus à mes oreilles ; c’est pourquoi je te passerai ╵mon anneau dans le nez et je te riverai ╵mon mors entre les lèvres, puis je te ferai retourner ╵par où tu es venu. Quant à toi, Ezéchias, ╵ceci te servira de signe : Cette année-ci, on mangera ╵ce qu’a produit le grain tombé, l’année prochaine, ╵ce qui aura poussé tout seul, mais la troisième année, ╵vous sèmerez, vous ferez des récoltes, vous planterez des vignes, ╵et vous en mangerez les fruits. Alors les survivants, ╵ceux qui seront restés ╵du peuple de Juda, seront de nouveau comme un arbre ╵qui plonge dans le sol ╵de nouvelles racines et qui porte des fruits. Oui, à Jérusalem, ╵un reste surgira, sur le mont de Sion, ╵se lèveront des rescapés. Oui, voilà ce que fera ╵le Seigneur des armées célestes ╵dans son ardent amour pour vous. C’est pourquoi, voici ce que l’Eternel déclare au sujet du roi d’Assyrie : Il n’entrera pas dans la ville, aucun de ses archers ╵n’y lancera de flèches, il ne s’en approchera pas ╵à l’abri de ses boucliers, et il ne dressera ╵aucun terrassement contre elle. Il s’en retournera ╵par où il est venu, sans entrer dans la ville, l’Eternel le déclare. Je protégerai cette ville, ╵je la délivrerai par égard pour moi-même ╵et pour mon serviteur David. Cette nuit-là, l’ange de l’Eternel intervint dans le camp assyrien et y fit périr cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Le matin, au réveil, le camp était rempli de tous ces cadavres. Alors Sennachérib, roi d’Assyrie, leva le camp et repartit pour Ninive, où il resta. Un jour, pendant qu’il se prosternait dans le temple de son dieu Nisrok, ses fils Adrammélek et Sarétser l’assassinèrent de leur épée, puis s’enfuirent dans le pays d’Ararat. Un autre de ses fils, Esar-Haddôn, lui succéda sur le trône.

2 Rois 19:1-37 Bible Segond 21 (S21)

A l’écoute de ce rapport, le roi Ezéchias déchira ses habits, se couvrit d'un sac et alla dans la maison de l'Eternel. Il envoya Eliakim, le chef du palais royal, Shebna, le secrétaire, et les plus anciens des prêtres, tous couverts de sacs, vers le prophète Esaïe, fils d'Amots. Ils lui dirent: «Voici ce que dit Ezéchias: Ce jour est un jour d'angoisse, de punition et de honte, car les enfants sont près de sortir du ventre maternel et il n'y a pas de force pour l'accouchement. Peut-être l'Eternel, ton Dieu, a-t-il entendu toutes les paroles de Rabshaké, l’homme que le roi d'Assyrie, son seigneur, a envoyé pour insulter le Dieu vivant, et peut-être l'Eternel, ton Dieu, punira-t-il les paroles qu'il a entendues. Fais donc monter une prière pour le reste qui subsiste encore!» Les serviteurs du roi Ezéchias allèrent donc trouver Esaïe, et celui-ci leur dit: «Vous transmettrez le message suivant à votre maître: ‘Voici ce que dit l'Eternel: Ne te laisse pas effrayer par les paroles que tu as entendues et par lesquelles les serviteurs du roi d'Assyrie m'ont insulté. Je vais mettre en lui un état d’esprit tel que, sur une nouvelle qu'il recevra, il retournera dans son pays, et là-bas je le ferai tomber par l'épée.’» Rabshaké se retira et alla rejoindre le roi d'Assyrie au beau milieu de son combat contre Libna, car il avait appris son départ de Lakis. C'est alors que le roi d'Assyrie reçut une nouvelle en rapport avec Tirhaka, le roi d'Ethiopie. On lui dit: «Voici qu’il s'est mis en marche pour te faire la guerre.» Le roi d'Assyrie envoya de nouveau des messagers à Ezéchias avec l’ordre de dire à Ezéchias, le roi de Juda: «Que ton Dieu, celui dans lequel tu places ta confiance, ne te trompe pas en prétendant que Jérusalem ne sera pas livrée entre les mains du roi d'Assyrie. Tu as bien appris ce que les rois d'Assyrie ont fait à tous les pays, la manière dont ils les ont voués à la destruction. Et toi, tu serais délivré? Les dieux des nations que mes prédécesseurs ont détruites les ont-ils délivrées? Considère ce qui est arrivé à Gozan, Charan, Retseph et aux Edénites qui se trouvent à Telassar! Où sont les rois de Hamath, d'Arpad, de la ville de Sepharvaïm, d'Héna et d'Ivva?» Ezéchias prit la lettre de la main des messagers et la lut. Puis il monta à la maison de l'Eternel et la déroula devant l'Eternel. Il lui adressa cette prière: «Eternel, Dieu d'Israël, toi qui sièges entre les chérubins, c'est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c'est toi qui as fait le ciel et la terre. Eternel, tends l’oreille et écoute! Eternel, ouvre tes yeux et regarde! Ecoute les paroles de Sanchérib, lui qui a envoyé Rabshaké pour insulter le Dieu vivant! Il est vrai, Eternel, que les rois d'Assyrie ont dévasté les nations et leur territoire et qu'ils ont jeté leurs dieux dans le feu, mais ce n'étaient pas des dieux: ils avaient été fabriqués par la main des hommes, c’était du bois et de la pierre. Voilà pourquoi ils ont pu les faire disparaître. Maintenant, Eternel, notre Dieu, délivre-nous de Sanchérib et que tous les royaumes de la terre reconnaissent que c’est toi seul, Eternel, qui es Dieu!» Alors Esaïe, fils d'Amots, fit dire à Ezéchias: «Voici ce que dit l'Eternel, le Dieu d'Israël: J'ai entendu la prière que tu m'as adressée au sujet de Sanchérib, le roi d'Assyrie. Voici la parole que l'Eternel a prononcée contre lui: »Elle te méprise, elle se moque de toi, la vierge, la fille de Sion. Elle hoche la tête sur toi, la fille de Jérusalem. Qui as-tu défié et insulté? A qui t’es-tu attaqué par tes paroles? Tu as lancé un regard insolent sur le Saint d'Israël! Par l’intermédiaire de tes messagers tu as défié le Seigneur, tu as dit: ‘C’est grâce à mes nombreux chars que j'ai gravi le sommet des montagnes, les pentes du Liban. Je couperai les plus grands de ses cèdres, les plus beaux de ses cyprès, et j'atteindrai sa dernière cime, sa forêt pareille à un verger. J'ai creusé des puits et j'ai bu de l’eau étrangère. Je mettrai à sec, avec la plante de mes pieds, tous les fleuves de l'Egypte.’ »N'as-tu pas appris que j'ai préparé ces événements depuis longtemps, que je les ai prévus dans un lointain passé? Maintenant j'ai permis qu'ils s'accomplissent et que tu transformes des villes fortifiées en tas de ruines. Leurs habitants sont impuissants, épouvantés et pleins de honte, ils sont comme l'herbe des champs et la tendre verdure, comme le gazon des toits et le blé qui sèche avant d'être mûr. »Mais je sais quand tu t'assieds, quand tu sors et quand tu entres, et quand tu es furieux contre moi. Oui, tu es furieux contre moi et ton arrogance est montée à mes oreilles. C'est pourquoi je vais mettre mon anneau à tes narines et mon mors entre tes lèvres, et je vais te faire repartir par le chemin que tu as pris à l’aller. »Voici ce qui te servira de signe: on mangera cette année ce que produit le grain tombé en terre, et une deuxième année ce qui pousse tout seul, mais la troisième année semez, moissonnez, plantez des vignes et mangez-en le fruit! Les rescapés de la communauté de Juda, ceux qui seront restés, plongeront de nouvelles racines vers le bas et porteront du fruit vers le haut. En effet, un reste sortira de Jérusalem, et du mont Sion des rescapés. Voilà ce que fera le zèle de l'Eternel, le maître de l’univers. »C'est pourquoi, voici ce que dit l'Eternel à l’intention du roi d'Assyrie: Il n'entrera pas dans cette ville, il n'y tirera pas de flèches, il ne lui opposera pas de boucliers et ne construira pas de retranchements contre elle. Il repartira par le chemin qu’il a pris à l’aller et il n'entrera pas dans cette ville, déclare l'Eternel. Je protégerai cette ville pour la sauver à cause de moi-même et à cause de mon serviteur David.» Cette nuit-là, l'ange de l'Eternel sortit et frappa 185'000 hommes dans le camp des Assyriens. Quand on se leva le matin, ce n’étaient plus que des cadavres. Alors Sanchérib, le roi d'Assyrie, leva le camp et repartit, et il resta à Ninive. Un jour où il était prosterné dans le temple de son dieu Nisroc, ses fils Adrammélec et Sharetser le frappèrent de l'épée avant de se réfugier au pays d'Ararat. Son fils Esar-Haddon devint roi à sa place.

2 Rois 19:1-37 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Lorsque le roi Ézéchias eut entendu cela, il déchira ses vêtements, se couvrit d’un sac, et alla dans la maison de l’Éternel. Il envoya Éliakim, chef de la maison du roi, Schebna, le secrétaire, et les plus anciens des sacrificateurs, couverts de sacs, vers Ésaïe, le prophète, fils d’Amots. Et ils lui dirent: Ainsi parle Ézéchias: Ce jour est un jour d’angoisse, de châtiment et d’opprobre; car les enfants sont près de sortir du sein maternel, et il n’y a point de force pour l’enfantement. Peut-être l’Éternel, ton Dieu, a-t-il entendu toutes les paroles de Rabschaké, que le roi d’Assyrie, son maître, a envoyé pour insulter au Dieu vivant, et peut-être l’Éternel, ton Dieu, exercera-t-il ses châtiments à cause des paroles qu’il a entendues. Fais donc monter une prière pour le reste qui subsiste encore. Les serviteurs du roi Ézéchias allèrent donc auprès d’Ésaïe. Et Ésaïe leur dit: Voici ce que vous direz à votre maître: Ainsi parle l’Éternel: Ne t’effraie point des paroles que tu as entendues et par lesquelles m’ont outragé les serviteurs du roi d’Assyrie. Je vais mettre en lui un esprit tel que, sur une nouvelle qu’il recevra, il retournera dans son pays; et je le ferai tomber par l’épée dans son pays. Rabschaké, s’étant retiré, trouva le roi d’Assyrie qui attaquait Libna, car il avait appris son départ de Lakis. Alors le roi d’Assyrie reçut une nouvelle au sujet de Tirhaka, roi d’Éthiopie; on lui dit: Voici, il s’est mis en marche pour te faire la guerre. Et le roi d’Assyrie envoya de nouveau des messagers à Ézéchias, en disant: Vous parlerez ainsi à Ézéchias, roi de Juda: Que ton Dieu, auquel tu te confies, ne t’abuse point en disant: Jérusalem ne sera pas livrée entre les mains du roi d’Assyrie. Voici, tu as appris ce qu’ont fait les rois d’Assyrie à tous les pays, et comment ils les ont détruits; et toi, tu serais délivré! Les dieux des nations que mes pères ont détruites les ont-ils délivrées, Gozan, Charan, Retseph, et les fils d’Éden qui sont à Telassar? Où sont le roi de Hamath, le roi d’Arpad, et le roi de la ville de Sepharvaïm, d’Héna et d’Ivva? Ézéchias prit la lettre de la main des messagers, et la lut. Puis il monta à la maison de l’Éternel, et la déploya devant l’Éternel, à qui il adressa cette prière: Éternel, Dieu d’Israël, assis sur les chérubins! C’est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c’est toi qui as fait les cieux et la terre. Éternel! Incline ton oreille, et écoute. Éternel! Ouvre tes yeux, et regarde. Entends les paroles de Sanchérib, qui a envoyé Rabschaké pour insulter au Dieu vivant. Il est vrai, ô Éternel! Que les rois d’Assyrie ont détruit les nations et ravagé leurs pays, et qu’ils ont jeté leurs dieux dans le feu; mais ce n’étaient point des dieux, c’étaient des ouvrages de mains d’homme, du bois et de la pierre; et ils les ont anéantis. Maintenant, Éternel, notre Dieu! Délivre-nous de la main de Sanchérib, et que tous les royaumes de la terre sachent que toi seul es Dieu, ô Éternel! Alors Ésaïe, fils d’Amots, envoya dire à Ézéchias: Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël: J’ai entendu la prière que tu m’as adressée au sujet de Sanchérib, roi d’Assyrie. Voici la parole que l’Éternel a prononcée contre lui: Elle te méprise, elle se moque de toi, La vierge, fille de Sion; Elle hoche la tête après toi, La fille de Jérusalem. Qui as-tu insulté et outragé? Contre qui as-tu élevé la voix? Tu as porté tes yeux en haut Sur le Saint d’Israël! Par tes messagers tu as insulté le Seigneur, Et tu as dit: Avec la multitude de mes chars, J’ai gravi le sommet des montagnes, Les extrémités du Liban; Je couperai les plus élevés de ses cèdres, Les plus beaux de ses cyprès, Et j’atteindrai sa dernière cime, Sa forêt semblable à un verger; J’ai creusé, et j’ai bu des eaux étrangères, Et je tarirai avec la plante de mes pieds Tous les fleuves de l’Égypte. N’as-tu pas appris que j’ai préparé ces choses de loin, Et que je les ai résolues dès les temps anciens? Maintenant j’ai permis qu’elles s’accomplissent, Et que tu réduisisses des villes fortes en monceaux de ruines. Leurs habitants sont impuissants, Épouvantés et confus; Ils sont comme l’herbe des champs et la tendre verdure, Comme le gazon des toits Et le blé qui sèche avant la formation de sa tige. Mais je sais quand tu t’assieds, quand tu sors et quand tu entres, Et quand tu es furieux contre moi. Parce que tu es furieux contre moi, Et que ton arrogance est montée à mes oreilles, Je mettrai ma boucle à tes narines et mon mors entre tes lèvres, Et je te ferai retourner par le chemin par lequel tu es venu. Que ceci soit un signe pour toi: On a mangé une année le produit du grain tombé, et une seconde année ce qui croît de soi-même; mais la troisième année, vous sèmerez, vous moissonnerez, vous planterez des vignes, et vous en mangerez le fruit. Ce qui aura été sauvé de la maison de Juda, ce qui sera resté poussera encore des racines par-dessous, et portera du fruit par-dessus. Car de Jérusalem il sortira un reste, et de la montagne de Sion des réchappés. Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées. C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel sur le roi d’Assyrie: Il n’entrera point dans cette ville, Il n’y lancera point de traits, Il ne lui présentera point de boucliers, Et il n’élèvera point de retranchements contre elle. Il s’en retournera par le chemin par lequel il est venu, Et il n’entrera point dans cette ville, dit l’Éternel. Je protégerai cette ville pour la sauver, A cause de moi, et à cause de David, mon serviteur. Cette nuit-là, l’ange de l’Éternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici, c’étaient tous des corps morts. Alors Sanchérib, roi d’Assyrie, leva son camp, partit et s’en retourna; et il resta à Ninive. Or, comme il était prosterné dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Scharetser, ses fils, le frappèrent avec l’épée, et s’enfuirent au pays d’Ararat. Et Ésar-Haddon, son fils, régna à sa place.

2 Rois 19:1-37 Bible en français courant (BFC)

Dès que le roi Ézékias eut entendu leur rapport, il déchira lui aussi ses vêtements, prit la tenue de deuil et se rendit au temple du Seigneur. En même temps, il envoya le chef du palais Éliaquim, le secrétaire Chebna et les prêtres les plus anciens chez le prophète Ésaïe, fils d'Amots. Ces hommes, eux aussi en tenue de deuil, devaient dire au prophète: «Voici un message d'Ézékias: “Ce jour est pour nous un jour d'angoisse, de punition, d'humiliation. Comme on dit, l'enfant est à terme, mais la mère manque de force pour le mettre au monde. Le roi d'Assyrie a envoyé son aide de camp pour insulter le Dieu vivant. Ah, si seulement le Seigneur ton Dieu entendait toutes ces insultes et le punissait d'avoir ainsi parlé! Toi, prie le Seigneur en faveur de ce qui reste de son peuple.” » Quand les envoyés du roi Ézékias eurent accompli leur démarche auprès d'Ésaïe, celui-ci leur dit: «Allez rapporter à votre maître ce que déclare le Seigneur: “Tu as entendu les officiers du roi d'Assyrie m'insulter. N'aie pas peur de ce qu'ils ont dit. Le roi va recevoir une nouvelle; je lui inspirerai alors de retourner dans son pays. Et là-bas je le ferai mourir assassiné.” » L'aide de camp assyrien apprit que son maître avait quitté Lakich pour assiéger Libna; c'est donc là qu'il vint le trouver. Le roi d'Assyrie fut informé que le Pharaon Tiraca l'Éthiopien venait l'attaquer. Il fit alors porter ce nouveau message à Ézékias, le roi de Juda: «Tu comptes trop sur ton Dieu en prétendant qu'il m'empêchera de prendre Jérusalem; ne te laisse pas tromper par lui. Tu as bien appris comment les rois d'Assyrie ont traité tous les autres pays et les ont dévastés. Et tu t'imagines que vous serez épargnés? Quand mes prédécesseurs ont détruit Gozan, Haran, Ressef et la capitale des Édénites, Telassar, les dieux de ces nations n'ont pas pu préserver ces villes. Réfléchis au sort des rois de Hamath, Arpad, Laïr, Sefarvaïm, Héna et Ava!» Ézékias prit la lettre apportée par les messagers assyriens et la lut. Puis il monta au temple et la présenta au Seigneur. Ensuite il prononça cette prière: «Seigneur, Dieu d'Israël, toi qui sièges au-dessus des chérubins, c'est toi qui es le seul Dieu pour tous les royaumes du monde, c'est toi qui as fait le ciel et la terre. Seigneur, écoute bien, regarde attentivement, remarque les insultes que les messagers de Sennakérib ont prononcées contre toi, le Dieu vivant. Seigneur, c'est vrai, les rois d'Assyrie ont exterminé les autres nations et ravagé leur territoire. Ils ont pu mettre au feu et détruire les dieux de ces nations, parce que ce n'étaient pas de vrais dieux, mais seulement des statues de bois ou de pierre fabriquées par les hommes. Mais toi, Seigneur notre Dieu, sauve-nous maintenant des griffes de Sennakérib. Alors dans tous les royaumes du monde on saura, Seigneur, que toi seul es Dieu.» Alors Ésaïe, fils d'Amots, fit porter ce message à Ézékias: «Voici ce que déclare le Seigneur, le Dieu d'Israël: J'ai entendu la prière que tu m'as adressée au sujet du roi d'Assyrie, Sennakérib. Écoute les paroles que je prononce contre lui: La cité de Sion te méprise, elle te trouve ridicule. Jérusalem la belle rit de toi en hochant la tête. Qui as-tu insulté? Qui as-tu outragé? Contre qui as-tu osé parler et jeter un regard insolent? Contre moi, l'unique vrai Dieu, le Dieu d'Israël! Par l'intermédiaire de tes messagers, tu m'as insulté, moi le Seigneur. Tu as dit: “Moi Sennakérib, monté sur mon char, j'ai gravi des sommets, jusqu'au cœur du Liban, pour y couper ses plus beaux cèdres et ses plus hauts cyprès. J'atteindrai ses derniers sommets et son parc forestier. Moi, j'ai creusé des puits et j'ai bu l'eau des autres peuples. Je mettrai à sec les bras du Nil rien qu'en posant les pieds sur le sol égyptien!” Eh bien, Sennakérib, ne le sais-tu pas? Depuis longtemps, c'est moi qui ai préparé ces événements, depuis un lointain passé j'en ai formé le plan, maintenant je les réalise. Je t'avais destiné à réduire en tas de ruines les villes fortifiées. Leurs habitants, les bras ballants, sont paralysés de peur et se sentent humiliés. Ils font penser à l'herbe des champs, à la verdure des prés, aux plantes sur les toits, qui sèchent avant d'avoir fini de pousser. Et je sais tout de toi: je sais quand tu t'assieds, quand tu sors ou quand tu entres, et quand tu t'emportes contre moi. Or tu t'es emporté contre moi; j'ai entendu tes insolences. C'est pourquoi je vais te maîtriser par un crochet dans le nez, par un mors dans la bouche. Je te ramènerai chez toi par le chemin que tu as pris pour venir. Quant à toi, Ézékias, je te signale ce qui doit arriver: cette année, on consommera le blé qui aura poussé tout seul; l'année prochaine également. Mais l'année suivante, vous pourrez semer et moissonner votre blé, cultiver vos vignes et profiter de la vendange. Les survivants du royaume de Juda seront de nouveau comme un arbre qui enfonce ses racines dans le sol et dont les branches se couvrent de fruits. Oui, à Jérusalem surgira un peuple de survivants, sur le mont Sion se lèveront des rescapés.» Ésaïe ajouta: «Voilà ce que fera le Seigneur dans son ardent amour. Et maintenant, voici ce qu'il déclare au sujet du roi d'Assyrie: “Il n'entrera pas dans cette ville, il ne tirera pas de flèches contre elle, il ne lancera pas d'attaque à l'abri des boucliers, il n'élèvera pas de remblai pour donner l'assaut. Il repartira par le chemin qu'il avait pris pour venir. Il n'entrera pas ici, je le déclare, moi le Seigneur. Je protégerai Jérusalem et je la sauverai, parce que je suis Dieu, et par fidélité à David mon serviteur.” » La nuit suivante, l'ange du Seigneur intervint dans le camp assyrien et y fit mourir 185 000 hommes. Le matin les survivants, à leur réveil, découvrirent tous ces cadavres. Alors Sennakérib, le roi d'Assyrie, fit démonter le camp et repartit pour Ninive, sa capitale, où il resta. Un jour qu'il était en prière au temple de son dieu Nisrok, deux de ses fils, Adrammélek et Saresser, l'assassinèrent; puis ils s'enfuirent au pays d'Ararat. Un autre de ses fils, Assarhaddon, lui succéda.