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1 Samuel 25:10-44

1 Samuel 25:10-44 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Mais Nabal leur répond : « Qui est David ? Qui est ce fils de Jessé ? Aujourd’hui, il y a beaucoup d’esclaves qui fuient leur maître. Est-ce que je vais prendre de ma nourriture, de mon eau, de la viande que j’ai préparée pour mes ouvriers et vous les donner ? Je ne sais même pas d’où vous venez ! » Les hommes de David repartent et ils vont lui apporter la réponse de Nabal. David leur donne cet ordre : « Prenez tous votre épée ! » Chacun met son épée à son côté, et David aussi. Environ 400 hommes partent avec lui, et 200 autres restent près des bagages. Un des serviteurs de Nabal vient dire à Abigaïl, la femme de son maître : « Depuis le désert, David a envoyé des messagers saluer notre maître, mais notre maître les a très mal reçus. Pourtant, ces hommes ont été très bons pour nous. Ils ne nous ont pas fait de mal. Et nous n’avons rien perdu pendant tout le temps où nous avons circulé avec eux dans la campagne. Ils nous ont bien protégés nuit et jour, pendant tout le temps que nous avons gardé les moutons là où ils étaient. Maintenant, le malheur va tomber sur notre maître et sur sa famille. Cherche donc ce que tu dois faire. Lui, c’est un homme difficile, on ne peut pas lui parler. » Abigaïl se dépêche de prendre 200 pains, 2 outres de vin, 5 moutons tout préparés, 5 mesures de grains grillés, 100 grappes de raisins secs et 200 gâteaux de figues. Elle fait placer tout cela sur des ânes, puis elle dit à ses serviteurs : « Passez devant moi, je vous suis. » Abigaïl ne dit rien à Nabal, son mari. Montée sur son âne, elle descend, cachée par la colline. Pendant ce temps, David et ses hommes descendent dans sa direction. Tout à coup, elle se trouve devant eux. David est justement en train de se dire : « Dans le désert, j’ai protégé tous les biens de cet homme-là, et il n’a rien perdu. Mais cela a été inutile, il m’a rendu le mal pour le bien. Que Dieu me punisse très sévèrement si d’ici demain matin, je laisse un homme en vie dans la famille de Nabal ! » Dès qu’Abigaïl voit David, elle descend vite de son âne. Elle s’incline jusqu’à terre devant lui. Puis à ses pieds, elle lui dit : « Mon maître, c’est moi qui suis coupable, moi seule. Permets-moi pourtant de te parler, écoute ce que j’ai à te dire ! Ne fais pas attention à Nabal. Cet homme ne vaut rien. Il mérite bien son nom : Nabal le fou. Oui, il est vraiment fou. Mais moi, je n’ai pas vu les hommes que tu as envoyés. Maintenant, je l’affirme, par le SEIGNEUR vivant et par ta vie, le SEIGNEUR lui-même va t’empêcher de verser le sang et de te faire justice toi-même. Que tes ennemis, ô mon maître, et que ceux qui veulent te faire du mal connaissent la même fin que Nabal ! Accepte les cadeaux que je t’apporte. Ils sont pour les jeunes gens qui t’accompagnent. Je t’en prie, pardonne aussi ma faute. En effet, le SEIGNEUR donnera sûrement le pouvoir pour toujours à ta famille, parce que tu combats pour lui. Et pendant toute ta vie, on ne trouvera aucun mal en toi. Un homme a décidé de te poursuivre, mon maître, et il veut te faire mourir. Mais le SEIGNEUR ton Dieu protégera toujours ta vie en la gardant auprès de lui. Et il jettera au loin la vie de tes ennemis, comme la pierre d’une fronde . Quand le SEIGNEUR réalisera pour toi tout ce qu’il a promis de bon, il fera de toi le chef d’Israël. Ne tue pas quelqu’un sans réfléchir en te faisant justice toi-même. Ainsi, tu n’auras pas la conscience troublée par le remords. Mon maître, quand le SEIGNEUR t’aura fait du bien, souviens-toi de moi ! » David répond à Abigaïl : « Je remercie le SEIGNEUR, Dieu d’Israël, qui t’a envoyée aujourd’hui à ma rencontre. Je te remercie aussi, parce que ton bon sens m’a empêché de tuer quelqu’un et de me faire justice moi-même. Le Dieu d’Israël m’a empêché de te faire du mal. Mais vraiment, je le jure, par le SEIGNEUR vivant, si tu n’étais pas venue aussi vite à ma rencontre, demain matin, au lever du soleil, aucun homme ne serait resté en vie dans la famille de Nabal. » David accepte les cadeaux qu’Abigaïl a apportés. Puis il lui dit : « Rentre en paix chez toi. Tu vois, j’ai écouté ta demande et je la reçois avec bonté. » Quand Abigaïl revient chez Nabal, il est en train de faire un bon repas : c’est un vrai repas de roi. Nabal est très joyeux et complètement ivre. Abigaïl ne lui dit rien avant le lever du soleil. Le matin suivant, quand Nabal n’est plus ivre, sa femme lui raconte ce qui s’est passé. Il est tellement choqué qu’il reste paralysé. Environ dix jours plus tard, le SEIGNEUR le frappe de nouveau, et il meurt. David apprend la mort de Nabal. Il dit : « Je remercie le SEIGNEUR ! Quand Nabal m’a insulté, le SEIGNEUR a pris ma défense, il m’a empêché de faire le mal. Et la méchanceté de Nabal, il l’a fait retomber sur sa tête. » Ensuite, David envoie des messagers demander à Abigaïl de devenir sa femme. Les messagers arrivent chez elle, à Karmel, et ils lui disent : « David nous envoie ici, parce qu’il veut te prendre pour femme. » Abigaïl s’incline jusqu’à terre devant eux. Puis elle répond : « J’accepte d’être son esclave. Je suis prête à laver les pieds de ses serviteurs. » Elle se relève rapidement, elle monte sur son âne. Cinq servantes partent avec elle et elle suit les messagers de David. Puis elle devient sa femme. David avait déjà pour femme Ahinoam, d’Izréel. Abigaïl et Ahinoam sont donc toutes les deux ses femmes. Mikal, la fille de Saül, avait été la première femme de David. Mais son père l’avait donnée pour femme à Palti, fils de Laïch, qui était de Gallim.

1 Samuel 25:10-44 Bible J.N. Darby (JND)

Et Nabal répondit aux serviteurs de David, et dit : Qui est David ? Et qui est le fils d’Isaï ? Aujourd’hui ils sont nombreux les serviteurs qui se sauvent chacun de son maître. Et je prendrais mon pain et mon eau, et ma viande que j’ai tuée pour mes tondeurs, et je les donnerais à des hommes dont je ne sais d’où ils sont ? Et les jeunes hommes de David rebroussèrent chemin et s’en retournèrent ; et ils vinrent et lui racontèrent selon toutes ces paroles. Et David dit à ses hommes : Ceignez chacun votre épée. Et ils ceignirent chacun leur épée, et David aussi ceignit son épée. Et environ 400 hommes montèrent après David, et 200 restèrent près du bagage. Et un jeune homme des gens [de Nabal] informa Abigaïl, femme de Nabal, disant : Voici, David a envoyé du désert des messagers pour bénir notre maître, et il s’est emporté contre eux. Et les hommes ont été très bons pour nous, et nous n’avons pas été molestés, et il n’a rien manqué de ce qui était à nous, tout le temps que nous avons marché avec eux pendant que nous étions aux champs. Ils ont été une muraille pour nous, de nuit et de jour, tout le temps que nous avons été avec eux, faisant paître le menu bétail. Et maintenant, sache et vois ce que tu as à faire ; car le mal est décidé contre notre maître et contre toute sa maison ; et il est trop fils de Bélial pour qu’on parle avec lui. Et Abigaïl se hâta, et prit 200 pains, et deux outres de vin, et cinq moutons tout apprêtés, et cinq mesures de grain rôti, et 100 gâteaux de raisins secs, et 200 gâteaux de figues sèches, et les mit sur des ânes ; et elle dit à ses jeunes hommes : Passez devant moi ; voici, je viens après vous. Et elle ne dit rien à Nabal, son mari. Et comme elle descendait, montée sur son âne, à couvert de la montagne, voici, David et ses hommes descendaient au-devant d’elle ; et elle les rencontra. Et David avait dit : Certainement c’est en vain que j’ai gardé tout ce que cet [homme] avait au désert, et que rien n’a manqué de tout ce qui était à lui : il m’a rendu le mal pour le bien. Que DIEU fasse ainsi aux ennemis de David, et ainsi y ajoute, si, de tout ce qui est à lui, je laisse jusqu’à la lumière du matin un seul homme de reste. Et Abigaïl vit David, et elle se hâta et descendit de dessus son âne ; et elle tomba sur sa face devant David et se prosterna contre terre. Et elle tomba à ses pieds, et dit : À moi l’iniquité, mon seigneur ! Mais je te prie, que ta servante parle à tes oreilles ; et écoute les paroles de ta servante. Que mon seigneur, je te prie, ne fasse pas attention à cet homme de Bélial, à Nabal ; car il est tel que son nom : son nom est Nabal, et la folie est avec lui. Et moi, ta servante, je n’ai pas vu les jeunes hommes de mon seigneur que tu as envoyés. Et maintenant, mon seigneur, l’ÉTERNEL est vivant et ton âme est vivante, que l’ÉTERNEL t’a empêché d’en venir au sang et de te faire justice par ta main. Et maintenant, que tes ennemis et ceux qui cherchent à faire du tort à mon seigneur soient comme Nabal ! Et maintenant, [voici] ce présent que ton esclave a apporté à mon seigneur pour qu’on le donne aux jeunes hommes qui marchent à la suite de mon seigneur. Pardonne, je te prie, la transgression de ta servante, car l’ÉTERNEL fera certainement une maison stable à mon seigneur ; car mon seigneur combat les combats de l’ÉTERNEL, et la méchanceté n’a jamais été trouvée en toi. Et un homme s’est levé pour te poursuivre et pour chercher ta vie, mais la vie de mon seigneur est liée dans le faisceau des vivants par-devers l’ÉTERNEL, ton DIEU  ; et l’âme de tes ennemis, il la lancera du creux de la fronde. Et il arrivera que, lorsque l’ÉTERNEL aura fait à mon seigneur selon tout le bien dont il a parlé à ton sujet, et qu’il t’aura établi prince sur Israël, ceci ne sera point pour toi une occasion de chute, ni un achoppement pour le cœur de mon seigneur, d’avoir sans cause versé le sang, et que mon seigneur se soit fait justice à lui-même. Et quand l’ÉTERNEL aura fait du bien à mon seigneur, souviens-toi de ta servante. Et David dit à Abigaïl : Béni soit l’ÉTERNEL, le DIEU d’Israël, qui en ce jour t’a envoyée à ma rencontre ! Et bénie soit ta sagesse, et bénie sois-tu, toi qui en ce jour m’as empêché d’en venir au sang et de me faire justice par ma main ! Mais l’ÉTERNEL, le DIEU d’Israël, qui m’a empêché de te faire du tort, est vivant, que si tu ne t’étais hâtée et n’étais venue à ma rencontre, il ne serait pas resté à Nabal un seul homme jusqu’à la lumière du matin. Et David prit de sa main ce qu’elle lui avait apporté, et il lui dit : Monte en paix dans ta maison ; regarde, j’ai écouté ta voix, et je t’ai accueillie avec faveur. Et Abigaïl vint vers Nabal ; et voici, il faisait dans sa maison un festin comme un festin de roi ; et le cœur de Nabal était gai, et il était ivre à l’excès ; aussi elle ne lui raconta aucune chose, ni petite, ni grande, jusqu’à la lumière du matin. Et il arriva le matin, quand le vin de Nabal eut passé, que sa femme lui rapporta ces choses ; et son cœur mourut au-dedans de lui, et il devint comme une pierre. Et il arriva, environ dix jours après, que l’ÉTERNEL frappa Nabal, et il mourut. Et David apprit que Nabal était mort, et il dit : Béni soit l’ÉTERNEL qui a pris en main ma cause touchant l’outrage que m’avait fait Nabal, et qui a retenu son serviteur de faire le mal ! Et l’ÉTERNEL a fait retomber le mal de Nabal sur sa tête. Et David envoya parler à Abigaïl, afin de la prendre pour femme. Et les serviteurs de David vinrent vers Abigaïl, à Carmel, et lui parlèrent, disant : David nous a envoyés vers toi afin de te prendre pour sa femme. Et elle se leva et se prosterna le visage contre terre, et dit : Voici, ta servante sera une esclave pour laver les pieds des serviteurs de mon seigneur. Et Abigaïl se leva en hâte, et monta sur un âne, et ses cinq jeunes filles qui la suivaient ; et elle s’en alla après les messagers de David, et fut sa femme. David avait pris aussi Akhinoam de Jizreël, et elles furent toutes les deux ses femmes. Et Saül avait donné Mical, sa fille, femme de David, à Palti, fils de Laïsh, qui était de Gallim.

1 Samuel 25:10-44 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Nabal répondit aux serviteurs de David: Qui est David, et qui est le fils d'Isaï? Il y a aujourd'hui beaucoup de serviteurs qui s'échappent d'auprès de leurs maîtres. Et je prendrais mon pain, mon eau, et mon bétail que j'ai tué pour mes tondeurs, et je les donnerais à des gens qui sont je ne sais d'où? Les gens de David rebroussèrent chemin; ils s'en retournèrent, et redirent, à leur arrivée, toutes ces paroles à David. Alors David dit à ses gens: Que chacun de vous ceigne son épée! Et ils ceignirent chacun leur épée. David aussi ceignit son épée, et environ quatre cents hommes montèrent à sa suite. Il en resta deux cents près des bagages. Un des serviteurs de Nabal vint dire à Abigaïl, femme de Nabal: Voici, David a envoyé du désert des messagers pour saluer notre maître, qui les a rudoyés. Et pourtant ces gens ont été très bons pour nous; ils ne nous ont fait aucun outrage, et rien ne nous a été enlevé, tout le temps que nous avons été avec eux lorsque nous étions dans les champs. Ils nous ont nuit et jour servi de muraille, tout le temps que nous avons été avec eux, faisant paître les troupeaux. Sache maintenant et vois ce que tu as à faire, car la perte de notre maître et de toute sa maison est résolue, et il est si méchant qu'on n'ose lui parler. Abigaïl prit aussitôt deux cents pains, deux outres de vin, cinq pièces de bétail apprêtées, cinq mesures de grain rôti, cent masses de raisins secs, et deux cents de figues sèches. Elle les mit sur des ânes, et elle dit à ses serviteurs: Passez devant moi, je vais vous suivre. Elle ne dit rien à Nabal, son mari. Montée sur un âne, elle descendit la montagne par un chemin couvert; et voici, David et ses gens descendaient en face d'elle, en sorte qu'elle les rencontra. David avait dit: C'est bien en vain que j'ai gardé tout ce que cet homme a dans le désert, et que rien n'a été enlevé de tout ce qu'il possède; il m'a rendu le mal pour le bien. Que Dieu traite son serviteur David dans toute sa rigueur, si je laisse subsister jusqu'à la lumière du matin qui que ce soit de tout ce qui appartient à Nabal! Lorsque Abigaïl aperçut David, elle descendit rapidement de l'âne, tomba sur sa face en présence de David, et se prosterna contre terre. Puis, se jetant à ses pieds, elle dit: A moi la faute, mon seigneur! Permets à ta servante de parler à tes oreilles, et écoute les paroles de ta servante. Que mon seigneur ne prenne pas garde à ce méchant homme, à Nabal, car il est comme son nom; Nabal est son nom, et il y a chez lui de la folie. Et moi, ta servante, je n'ai pas vu les gens que mon seigneur a envoyés. Maintenant, mon seigneur, aussi vrai que l'Eternel est vivant et que ton âme est vivante, c'est l'Eternel qui t'a empêché de répandre le sang et qui a retenu ta main. Que tes ennemis, que ceux qui veulent du mal à mon seigneur soient comme Nabal! Accepte ce présent que ta servante apporte à mon seigneur, et qu'il soit distribué aux gens qui marchent à la suite de mon seigneur. Pardonne, je te prie, la faute de ta servante, car l'Eternel fera à mon seigneur une maison stable; pardonne, car mon seigneur soutient les guerres de l'Eternel, et la méchanceté ne se trouvera jamais en toi. S'il s'élève quelqu'un qui te poursuive et qui en veuille à ta vie, l'âme de mon seigneur sera liée dans le faisceau des vivants auprès de l'Eternel, ton Dieu, et il lancera du creux de la fronde l'âme de tes ennemis. Lorsque l'Eternel aura fait à mon seigneur tout le bien qu'il t'a annoncé, et qu'il t'aura établi chef sur Israël, mon seigneur n'aura ni remords ni souffrance de cœur pour avoir répandu le sang inutilement et pour s'être vengé lui-même. Et lorsque l'Eternel aura fait du bien à mon seigneur, souviens-toi de ta servante. David dit à Abigaïl: Béni soit l'Eternel, le Dieu d'Israël, qui t'a envoyée aujourd'hui à ma rencontre! Béni soit ton bon sens, et bénie sois-tu, toi qui m'as empêché en ce jour de répandre le sang, et qui as retenu ma main! Mais l'Eternel, le Dieu d'Israël, qui m'a empêché de te faire du mal, est vivant! si tu ne t'étais hâtée de venir au-devant de moi, il ne serait resté qui que ce soit à Nabal, d'ici à la lumière du matin. Et David prit de la main d'Abigaïl ce qu'elle lui avait apporté, et lui dit: Monte en paix dans ta maison; vois, j'ai écouté ta voix, et je t'ai favorablement accueillie. Abigaïl arriva auprès de Nabal. Et voici, il faisait dans sa maison un festin comme un festin de roi; il avait le cœur joyeux, et il était complètement dans l'ivresse. Elle ne lui dit aucune chose, petite ou grande, jusqu'à la lumière du matin. Mais le matin, l'ivresse de Nabal s'étant dissipée, sa femme lui raconta ce qui s'était passé. Le cœur de Nabal reçut un coup mortel, et devint comme une pierre. Environ dix jours après, l'Eternel frappa Nabal, et il mourut. David apprit que Nabal était mort, et il dit: Béni soit l'Eternel, qui a défendu ma cause dans l'outrage que m'a fait Nabal, et qui a empêché son serviteur de faire le mal! L'Eternel a fait retomber la méchanceté de Nabal sur sa tête. David envoya proposer à Abigaïl de devenir sa femme. Les serviteurs de David arrivèrent chez Abigaïl à Carmel, et lui parlèrent ainsi: David nous a envoyés vers toi, parce qu'il désire te prendre pour femme. Elle se leva, se prosterna le visage contre terre, et dit: Voici, ta servante sera une esclave pour laver les pieds des serviteurs de mon seigneur. Et aussitôt Abigaïl partit, montée sur un âne, et accompagnée de cinq jeunes filles; elle suivit les messagers de David, et elle devint sa femme. David avait aussi pris Achinoam de Jizreel, et toutes les deux furent ses femmes. Et Saül avait donné sa fille Mical, femme de David, à Palthi de Gallim, fils de Laïsch.

1 Samuel 25:10-44 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Nabal leur répondit : Qui est David, et qui est le fils d’Isaï ? De nos jours il y a trop de serviteurs qui s’enfuient de chez leurs maîtres. Et vous croyez que je vais prendre de mon pain, de mon eau et de ma viande, que j’ai fait débiter pour mes tondeurs, pour les donner à des gens venus de je ne sais où ? Les serviteurs de David repartirent et rentrèrent. Ils rapportèrent intégralement à David la réponse de Nabal. Alors David ordonna à ses hommes : Que chacun prenne son épée ! Et chacun mit son épée à sa ceinture. David aussi ceignit la sienne et partit avec environ quatre cents hommes, laissant les deux cents autres pour garder leurs affaires. L’un des serviteurs de Nabal alla informer Abigaïl de ce qui s’était passé. Il lui dit : Voici que David a envoyé des messagers depuis le désert pour saluer notre maître, mais celui-ci les a mal reçus. Pourtant ces gens ont été très bons pour nous, ils ne nous ont jamais fait aucun mal et rien n’a disparu pendant tout le temps que nous étions auprès d’eux dans la campagne. Ils nous ont protégés comme un rempart, nuit et jour, pendant tout le temps que nous avons passé avec eux auprès des moutons. Maintenant, réfléchis bien et vois ce que tu peux faire. Car si tu ne fais rien, certainement il arrivera malheur à notre maître et à toute sa famille. Quant à lui, il a si mauvais caractère qu’on ne peut rien lui dire. Abigaïl prit en toute hâte deux cents pains, deux outres de vin et cinq moutons déjà préparés, cinq mesures de blé grillé, cent paquets de raisins secs et deux cents gâteaux de figues sèches. Elle chargea le tout sur des ânes et elle ordonna à ses serviteurs : « Passez devant, je vous suis. » Son mari Nabal ne savait rien de tout cela. Installée sur son âne, elle descendait, cachée par la montagne. En même temps, David et ses hommes descendaient le versant opposé dans sa direction, et elle se trouva bientôt face à eux. David venait justement de se dire : C’est donc en vain que j’ai protégé tous les biens de cet homme dans la steppe pour qu’il ne perde rien de ce qu’il possède ! Il me rend le mal pour le bien ! Que Dieu fortifie tous mes ennemis et même qu’il les bénisse si d’ici demain matin au lever du jour, je laisse subsister un seul homme dans sa famille ! Quand Abigaïl aperçut David, elle se hâta de descendre de son âne et, s’inclinant la face contre terre, se prosterna devant lui. Puis elle se jeta à ses pieds et lui dit : Mon seigneur, fais comme si tout cela était ma faute ! Permets à ta servante de t’adresser quelques mots d’explication, et daigne écouter ses paroles. Que mon seigneur ne fasse donc pas attention à ce bon à rien de Nabal, car vraiment, il porte bien son nom : il s’appelle Nabal (l’insensé), et c’est bien vrai qu’il est insensé ! Moi, ta servante, je n’ai pas vu les serviteurs que mon seigneur a envoyés. Mais maintenant, mon seigneur, aussi vrai que l’Eternel est vivant et que tu l’es toi-même, c’est l’Eternel qui t’a empêché de t’engager dans la voie du meurtre et de te venger toi-même. Que les ennemis de mon seigneur et ceux qui lui veulent du mal deviennent comme Nabal ! A présent, veuille accepter ces présents que moi, ta servante, j’apporte à mon seigneur, et les distribuer aux jeunes gens qui suivent mon seigneur. Veuille aussi pardonner la faute de ta servante. Certainement, l’Eternel ne manquera pas d’accorder à mon seigneur une dynastie stable, car mon seigneur livre les guerres de l’Eternel et, si l’on considère toute la durée de ta vie, on ne te trouve coupable d’aucun mal. Si quelqu’un s’avise de te poursuivre pour t’ôter la vie, l’Eternel ton Dieu gardera la vie de mon seigneur pour que tu restes au nombre des vivants. Mais il jettera la vie de tes ennemis au loin comme avec une fronde. Lorsque l’Eternel aura accompli pour mon seigneur tous les bienfaits qu’il t’a promis, et qu’il t’aura institué comme chef d’Israël, alors mon seigneur n’aura ni remords ni trouble de conscience pour avoir tué quelqu’un inutilement et s’être vengé lui-même. L’Eternel fera du bien à mon seigneur et tu te souviendras de ta servante. David répondit à Abigaïl : Béni soit l’Eternel, le Dieu d’Israël, de t’avoir envoyée aujourd’hui sur ma route. Bénie sois-tu pour ton bon sens. Bénie sois-tu de m’avoir préservé d’en venir au meurtre et de me venger moi-même. Vraiment, l’Eternel, le Dieu d’Israël, m’a empêché de vous faire du mal. Car je te le jure, aussi vrai qu’il est vivant, si tu n’étais pas venue me trouver si rapidement, il ne serait pas resté un seul homme à Nabal d’ici demain matin. David accepta les présents qu’elle lui avait apportés et lui dit : Rentre chez toi en paix. Je t’ai entendue et j’agirai comme tu me l’as demandé. Lorsque Abigaïl arriva à la maison, elle y trouva Nabal en train de festoyer comme un roi. Il était tout joyeux et complètement ivre. Aussi ne le mit-elle au courant de rien avant le lendemain matin. Alors, au matin, quand son ivresse fut dissipée, elle lui raconta ce qui s’était passé. Il en eut une attaque et resta paralysé. Environ dix jours plus tard, l’Eternel le frappa de nouveau, et il mourut. Quand David apprit que Nabal était mort, il s’écria : Béni soit l’Eternel qui a pris ma cause en main. Il a lui-même lavé l’affront que Nabal m’avait fait, et l’a puni pour sa méchanceté, tout en me préservant de commettre le mal. Puis David envoya des messagers vers Abigaïl pour lui proposer de devenir sa femme. En arrivant chez elle à Karmel, ils lui parlèrent ainsi : David nous a envoyés vers toi parce qu’il désire que tu deviennes sa femme. Aussitôt, elle se prosterna le visage contre terre et dit : Je suis prête à être une esclave pour laver les pieds des serviteurs de mon seigneur. Puis elle se mit promptement en route à dos d’âne et suivit les messagers de David, accompagnée par cinq de ses servantes. C’est ainsi qu’elle devint la femme de David. Comme il avait déjà épousé Ahinoam de Jizréel, il les eut toutes les deux pour femmes. Saül avait donné sa fille Mikal, femme de David, à Palti, fils de Laïsh de Gallim.

1 Samuel 25:10-44 Bible Segond 21 (S21)

Nabal répondit aux serviteurs de David: «Qui est David et qui est le fils d'Isaï? Il y a aujourd'hui beaucoup de serviteurs qui s'échappent de chez leur maître. Et je devrais prendre mon pain, mon eau, mon bétail que j'ai tué pour mes tondeurs, pour les donner à des gens qui sortent je ne sais d'où?» Les hommes de David rebroussèrent chemin, ils repartirent et répétèrent, à leur arrivée, toutes ces paroles à David. Alors David dit à ses hommes: «Que chacun de vous prenne son épée!» Et ils prirent chacun leur épée. David aussi prit la sienne, et environ 400 hommes montèrent à sa suite, tandis que 200 restaient près du matériel. Un des serviteurs de Nabal vint dire à Abigaïl, la femme de Nabal: «David a envoyé du désert des messagers pour saluer notre maître, et celui-ci les a traités avec dureté. Pourtant ces hommes se sont montrés très bons pour nous. Ils ne nous ont fait aucun mal et rien ne nous a été volé durant tout le temps où nous avons été avec eux lorsque nous étions dans les champs. Ils nous ont nuit et jour servi de protection, durant tout le temps où nous avons été avec eux pour garder les troupeaux. Maintenant, sache et vois ce que tu as à faire, car la perte de notre maître et de toute sa famille est décidée. Lui-même est si méchant que nous n'osons pas lui parler.» Abigaïl prit aussitôt 200 pains, 2 outres de vin, 5 brebis toutes préparées, 5 mesures de grain rôti, 100 gâteaux aux raisins secs et 200 aux figues sèches. Elle chargea tout cela sur des ânes et dit à ses serviteurs: «Passez devant moi, je vais vous suivre.» Elle ne dit rien à Nabal, son mari. Montée sur un âne, elle descendit, cachée par la montagne. David et ses hommes descendaient en face d'elle, de sorte qu'elle les rencontra. David avait dit: «C'est bien inutilement que j'ai gardé tout ce que cet homme a dans le désert et que rien de tout ce qu'il possède n'a été volé. Il m'a rendu le mal pour le bien. Que Dieu traite son serviteur David avec la plus grande sévérité, si je laisse en vie jusqu'au matin un seul homme parmi tous ceux qui appartiennent à Nabal!» Lorsque Abigaïl aperçut David, elle descendit rapidement de l'âne, tomba sur son visage devant lui et se prosterna contre terre. Puis, se jetant à ses pieds, elle dit: «C’est ma faute, mon seigneur! Permets à ta servante de te parler et écoute ses paroles. Que mon seigneur ne prête pas attention à ce méchant homme, à Nabal, car il porte bien son nom: il s’appelle Nabal et il y a chez lui de la folie. Quant à moi, ta servante, je n'ai pas vu les hommes que toi, mon seigneur, tu avais envoyés. Maintenant, mon seigneur, aussi vrai que l'Eternel est vivant et que ton âme est vivante, c'est l'Eternel qui t'a empêché de verser le sang et qui a retenu ta main. Que tes ennemis, que ceux qui veulent du mal à mon seigneur, soient pareils à Nabal! Accepte ce cadeau que moi, ta servante, je t’apporte, à toi mon seigneur, et qu'il soit distribué aux hommes qui marchent à la suite de mon seigneur. Pardonne la faute de ta servante! En effet, l'Eternel accordera à mon seigneur une maison stable, car mon seigneur soutient les guerres de l'Eternel et on ne trouvera jamais rien de mauvais chez toi. Si quelqu'un se dresse pour te poursuivre et en veut à ta vie, ton âme, mon seigneur, sera bien gardée avec les vivants auprès de l'Eternel, ton Dieu. En revanche, il enverra au loin comme avec une fronde l'âme de tes ennemis. Lorsque l'Eternel aura fait à mon seigneur tout le bien qu'il t'a annoncé et qu'il t'aura établi chef sur Israël, mon seigneur n'aura ni remords ni trouble dans son cœur pour avoir versé le sang inutilement et pour s'être vengé lui-même. Et lorsque l'Eternel aura fait du bien à mon seigneur, souviens-toi de ta servante.» David dit à Abigaïl: «Béni soit l'Eternel, le Dieu d'Israël, qui t'a envoyée aujourd'hui à ma rencontre! Béni soit ton bon sens et bénie sois-tu, toi qui m'as empêché aujourd’hui de verser le sang et qui as retenu ma main! Mais l'Eternel, le Dieu d'Israël, qui m'a empêché de te faire du mal est vivant, si tu ne t'étais pas dépêchée de venir à ma rencontre, il ne serait pas resté un seul homme à Nabal d'ici le matin.» David prit ce qu'Abigaïl lui avait apporté et lui dit: «Monte en paix chez toi. Tu vois, je t'ai écoutée et je t'ai bien accueillie.» Abigaïl arriva vers Nabal alors qu’il faisait un festin digne d’un roi dans sa maison. Il avait le cœur joyeux et il était complètement ivre. Elle ne lui dit pas un seul mot jusqu'au matin. Mais le matin, l'ivresse de Nabal s'était dissipée et sa femme lui raconta ce qui s'était passé. Le cœur de Nabal reçut un coup mortel et il devint aussi inerte qu’une pierre. Environ dix jours après, l'Eternel frappa Nabal et il mourut. David apprit que Nabal était mort et il dit: «Béni soit l'Eternel! Il a défendu ma cause dans l'affront que m'a fait Nabal et il a empêché son serviteur de faire le mal. L'Eternel a fait retomber la méchanceté de Nabal sur sa tête.» David envoya proposer à Abigaïl de devenir sa femme. Les serviteurs de David arrivèrent chez Abigaïl à Carmel. Ils lui dirent: «David nous a envoyés vers toi parce qu'il désire te prendre pour femme.» Elle se leva, se prosterna le visage contre terre et dit: «Voici, moi ta servante, je serai une esclave pour laver les pieds des serviteurs de mon seigneur.» Abigaïl partit immédiatement, montée sur un âne et accompagnée de cinq jeunes filles. Elle suivit les messagers de David et devint ainsi sa femme. David avait aussi épousé Achinoam de Jizreel, et toutes les deux furent ses femmes. Saül avait donné sa fille Mical, la femme de David, à Palthi de Gallim, fils de Laïsh.

1 Samuel 25:10-44 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Nabal répondit aux serviteurs de David: Qui est David, et qui est le fils d’Isaï? Il y a aujourd’hui beaucoup de serviteurs qui s’échappent d’auprès de leurs maîtres. Et je prendrais mon pain, mon eau, et mon bétail que j’ai tué pour mes tondeurs, et je les donnerais à des gens qui sont je ne sais d’où? Les gens de David rebroussèrent chemin; ils s’en retournèrent, et redirent, à leur arrivée, toutes ces paroles à David. Alors David dit à ses gens: Que chacun de vous ceigne son épée! Et ils ceignirent chacun leur épée. David aussi ceignit son épée, et environ quatre cents hommes montèrent à sa suite. Il en resta deux cents près des bagages. Un des serviteurs de Nabal vint dire à Abigaïl, femme de Nabal: Voici, David a envoyé du désert des messagers pour saluer notre maître, qui les a rudoyés. Et pourtant ces gens ont été très bons pour nous; ils ne nous ont fait aucun outrage, et rien ne nous a été enlevé, tout le temps que nous avons été avec eux lorsque nous étions dans les champs. Ils nous ont nuit et jour servi de muraille, tout le temps que nous avons été avec eux, faisant paître les troupeaux. Sache maintenant et vois ce que tu as à faire, car la perte de notre maître et de toute sa maison est résolue, et il est si méchant qu’on n’ose lui parler. Abigaïl prit aussitôt deux cents pains, deux outres de vin, cinq pièces de bétail apprêtées, cinq mesures de grain rôti, cent masses de raisins secs, et deux cents de figues sèches. Elle les mit sur des ânes, et elle dit à ses serviteurs: Passez devant moi, je vais vous suivre. Elle ne dit rien à Nabal, son mari. Montée sur un âne, elle descendit la montagne par un chemin couvert; et voici, David et ses gens descendaient en face d’elle, en sorte qu’elle les rencontra. David avait dit: C’est bien en vain que j’ai gardé tout ce que cet homme a dans le désert, et que rien n’a été enlevé de tout ce qu’il possède; il m’a rendu le mal pour le bien. Que Dieu traite son serviteur David dans toute sa rigueur, si je laisse subsister jusqu’à la lumière du matin qui que ce soit de tout ce qui appartient à Nabal! Lorsque Abigaïl aperçut David, elle descendit rapidement de l’âne, tomba sur sa face en présence de David, et se prosterna contre terre. Puis, se jetant à ses pieds, elle dit: A moi la faute, mon seigneur! Permets à ta servante de parler à tes oreilles, et écoute les paroles de ta servante. Que mon seigneur ne prenne pas garde à ce méchant homme, à Nabal, car il est comme son nom; Nabal est son nom, et il y a chez lui de la folie. Et moi, ta servante, je n’ai pas vu les gens que mon seigneur a envoyés. Maintenant, mon seigneur, aussi vrai que l’Éternel est vivant et que ton âme est vivante, c’est l’Éternel qui t’a empêché de répandre le sang et qui a retenu ta main. Que tes ennemis, que ceux qui veulent du mal à mon seigneur soient comme Nabal! Accepte ce présent que ta servante apporte à mon seigneur, et qu’il soit distribué aux gens qui marchent à la suite de mon seigneur. Pardonne, je te prie, la faute de ta servante, car l’Éternel fera à mon seigneur une maison stable; pardonne, car mon seigneur soutient les guerres de l’Éternel, et la méchanceté ne se trouvera jamais en toi. S’il s’élève quelqu’un qui te poursuive et qui en veuille à ta vie, l’âme de mon seigneur sera liée dans le faisceau des vivants auprès de l’Éternel, ton Dieu, et il lancera du creux de la fronde l’âme de tes ennemis. Lorsque l’Éternel aura fait à mon seigneur tout le bien qu’il t’a annoncé, et qu’il t’aura établi chef sur Israël, mon seigneur n’aura ni remords ni souffrance de cœur pour avoir répandu le sang inutilement et pour s’être vengé lui-même. Et lorsque l’Éternel aura fait du bien à mon seigneur, souviens-toi de ta servante. David dit à Abigaïl: Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui t’a envoyée aujourd’hui à ma rencontre! Béni soit ton bon sens, et bénie sois-tu, toi qui m’as empêché en ce jour de répandre le sang, et qui as retenu ma main! Mais l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui m’a empêché de te faire du mal, est vivant! Si tu ne t’étais hâtée de venir au-devant de moi, il ne serait resté qui que ce soit à Nabal, d’ici à la lumière du matin. Et David prit de la main d’Abigaïl ce qu’elle lui avait apporté, et lui dit: Monte en paix dans ta maison; vois, j’ai écouté ta voix, et je t’ai favorablement accueillie. Abigaïl arriva auprès de Nabal. Et voici, il faisait dans sa maison un festin comme un festin de roi; il avait le cœur joyeux, et il était complètement dans l’ivresse. Elle ne lui dit aucune chose, petite ou grande, jusqu’à la lumière du matin. Mais le matin, l’ivresse de Nabal s’étant dissipée, sa femme lui raconta ce qui s’était passé. Le cœur de Nabal reçut un coup mortel, et devint comme une pierre. Environ dix jours après, l’Éternel frappa Nabal, et il mourut. David apprit que Nabal était mort, et il dit: Béni soit l’Éternel, qui a défendu ma cause dans l’outrage que m’a fait Nabal, et qui a empêché son serviteur de faire le mal! L’Éternel a fait retomber la méchanceté de Nabal sur sa tête. David envoya proposer à Abigaïl de devenir sa femme. Les serviteurs de David arrivèrent chez Abigaïl à Carmel, et lui parlèrent ainsi: David nous a envoyés vers toi, afin de te prendre pour sa femme. Elle se leva, se prosterna le visage contre terre, et dit: Voici, ta servante sera une esclave pour laver les pieds des serviteurs de mon seigneur. Et aussitôt Abigaïl partit, montée sur un âne, et accompagnée de cinq jeunes filles; elle suivit les messagers de David, et elle devint sa femme. David avait aussi pris Achinoam de Jizreel, et toutes les deux furent ses femmes. Et Saül avait donné sa fille Mical, femme de David, à Palthi de Gallim, fils de Laïsch.

1 Samuel 25:10-44 Bible en français courant (BFC)

Mais Nabal leur répondit: «David, le fils de Jessé, qui est-ce? Aujourd'hui il y a bien trop d'esclaves qui s'évadent de chez leurs maîtres. Et moi, je devrais prendre de mon pain, de mon eau, de la viande que j'ai préparée pour mes tondeurs, et les donner à des gens dont je ne sais même pas d'où ils viennent!» Les compagnons de David s'en retournèrent et vinrent lui rapporter la réponse de Nabal. David leur ordonna: «Que chacun prenne son épée!» Chacun passa son épée dans sa ceinture; David prit aussi la sienne. Quatre cents hommes environ partirent avec lui, tandis que deux cents autres restaient auprès des bagages. Un des serviteurs de Nabal vint avertir Abigaïl, la femme de son maître, en ces termes: «Depuis le désert, David a envoyé des messagers saluer notre maître, mais celui-ci les a mal reçus. Pourtant, ces gens ont été très bons pour nous, ils ne nous ont fait aucun mal et nous n'avons rien perdu pendant tout le temps que nous les avons côtoyés dans les campagnes. Jour et nuit, ils ont été comme une muraille protectrice autour de nous, aussi longtemps que nous avons gardé les troupeaux dans la région où ils étaient. Maintenant donc, réfléchis bien à ce que tu dois faire, car, sans aucun doute, le malheur va s'abattre sur notre maître et sur sa famille. Il a lui-même si mauvais caractère qu'on ne peut rien lui dire.» Abigaïl se hâta de prendre deux cents pains, deux outres de vin, cinq moutons tout apprêtés, cinq mesures de grains grillés, cent grappes de raisins secs et deux cents gâteaux de figues. Elle chargea le tout sur des ânes, puis ordonna à ses serviteurs: «Passez en avant, je vous suis.» Abigaïl n'avait rien dit à Nabal, son mari. Installée sur son âne, elle descendait, cachée par la colline. Pendant ce temps, David et ses compagnons avançaient dans sa direction. Soudain elle se trouva en face d'eux. David venait justement de se dire: «Voilà ce que j'ai gagné à protéger, dans le désert, tous les biens de cet individu, afin qu'il ne subisse aucune perte: il me rend le mal pour le bien! Alors, que Dieu m'inflige la plus terrible des punitions si jusqu'à demain matin je laisse un seul homme en vie dans la famille de Nabal.» Dès qu'Abigaïl aperçut David, elle descendit en hâte de son âne; elle s'inclina devant David, se jeta le visage contre terre à ses pieds et lui dit: «A moi la faute, Excellence, à moi seule! Permets-moi toutefois de te parler, écoute ce que j'ai à te dire. Ne t'occupe pas de Nabal, c'est un vaurien qui mérite bien son nom: il s'appelle Nabal l'Abruti, et il est vraiment une brute. Quant à moi, je n'avais pas vu que tu nous avais envoyé quelques-uns de tes compagnons. Mais maintenant, par le Seigneur vivant et par ta propre vie, le Seigneur lui-même te retient d'en venir au meurtre et de te faire justice toi-même. Que tes ennemis et ceux qui te veulent du mal subissent le même sort que Nabal. Accepte les cadeaux que je t'apporte, qu'ils soient répartis entre les jeunes hommes qui t'accompagnent. Veuille aussi me pardonner ma faute. En effet, je suis sûre que le Seigneur accordera pour toujours le règne à ta famille, car tu participes aux guerres du Seigneur, et on ne pourrait trouver aucun mal en toi tout au long de ton existence. Un homme s'est mis en tête de te poursuivre, il veut ta mort; mais le Seigneur ton Dieu protégera toujours ta vie en la gardant auprès de lui, tandis qu'il rejettera au loin la vie de tes ennemis, comme avec une fronde. Lorsque le Seigneur accomplira tous les bienfaits qu'il t'a promis et fera de toi le chef d'Israël, il ne faudrait pas que tu aies la conscience tourmentée par le remords d'avoir tué inutilement quelqu'un et de t'être fait justice toi-même. Et quand le Seigneur t'aura accordé le bonheur, souviens-toi de moi!» David répondit à Abigaïl: «Je remercie le Seigneur, le Dieu d'Israël, qui t'a envoyée en ce moment à ma rencontre. Je te remercie aussi, toi qui, avec bon sens, m'as empêché d'en venir au meurtre et de me faire justice moi-même. Vraiment, par le Seigneur vivant, le Dieu d'Israël qui m'a retenu de te faire du mal, je te jure que, si tu n'étais pas venue aussi rapidement à ma rencontre, demain à l'aube il ne serait plus resté un seul homme vivant dans la famille de Nabal.» David accepta ce qu'Abigaïl lui avait apporté, puis il reprit: «Retourne en paix chez toi. Tu vois, j'ai entendu ta supplication et je l'accueille favorablement.» Lorsque Abigaïl arriva à la maison, elle y trouva Nabal en train de festoyer: c'était un vrai festin de roi. Nabal était si joyeux et tellement ivre qu'elle ne lui dit pas un mot avant l'aube. Elle attendit que son ivresse soit dissipée, au matin, pour lui raconter ce qui s'était passé. Nabal en reçut un tel choc qu'il resta paralysé. Une dizaine de jours plus tard, le Seigneur le frappa d'une nouvelle attaque et il mourut. Quand David apprit la mort de Nabal, il s'écria: «Je remercie le Seigneur qui a pris ma défense au moment où j'étais insulté par l'attitude de Nabal. Je le remercie de m'avoir retenu de faire le mal, et d'avoir fait retomber sur la tête de Nabal sa propre méchanceté.» Puis David envoya des messagers proposer à Abigaïl de devenir sa femme. Les messagers arrivèrent chez elle à Karmel et lui dirent: «David nous envoie te chercher pour que tu deviennes sa femme.» Abigaïl s'inclina devant eux, le visage contre terre, et répondit: «Je deviendrai l'esclave de son Excellence; je suis prête à laver les pieds de ses serviteurs.» Elle se releva en hâte, monta sur son âne et, accompagnée de cinq servantes, partit à la suite des messagers de David; et elle devint sa femme. Précédemment, David avait déjà épousé Ahinoam, de Jizréel; Ahinoam et Abigaïl furent donc toutes deux ses épouses. Quant à la première femme de David, Mikal, fille de Saül, son père l'avait donnée en mariage à Palti, fils de Laïch, de Gallim.