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1 Rois 18:1-46

1 Rois 18:1-46 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Cela fait trois ans qu’il n’a pas plu. Le SEIGNEUR adresse sa parole à Élie. Il lui dit : « Va te présenter au roi Akab, car je vais bientôt faire tomber la pluie sur la terre. » Élie va donc se présenter à Akab. À cette époque, il n’y a presque plus rien à manger à Samarie. Alors Akab appelle Obadia, le chef de son palais. Obadia respecte beaucoup le SEIGNEUR. Aussi, quand Jézabel a fait tuer les prophètes du SEIGNEUR, Obadia a caché 100 de ces prophètes par groupes de 50 dans les creux des rochers. Là, il leur a donné à manger et à boire. Akab dit à Obadia : « Viens, allons dans tout le pays chercher de l’herbe autour des sources et des torrents. Nous trouverons peut-être quelque chose à manger pour nos chevaux et nos mulets. Sinon, nous devrons les tuer. » Ils se partagent les régions à traverser. Akab va d’un côté et Obadia va de l’autre. Obadia est sur la route quand tout à coup, il rencontre Élie. Il le reconnaît, il s’incline jusqu’à terre devant lui et lui demande : « Est-ce que tu es bien Élie, mon maître ? » Élie répond : « Oui, c’est bien moi ! Va dire à ton maître Akab que j’arrive. » Obadia lui dit : « Le roi va me tuer si je lui dis cela. Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Je le jure, par ton Dieu, le SEIGNEUR vivant, le roi te fait rechercher partout. Il a envoyé des gens dans tous les pays et dans tous les royaumes. Les habitants ont dit que tu n’étais pas chez eux. Alors il leur a fait jurer qu’on ne t’avait pas trouvé. Et maintenant, tu m’envoies dire à mon maître que tu arrives ! Quand je vais te quitter, l’esprit du SEIGNEUR va t’emporter je ne sais où. Moi, je vais aller prévenir Akab, qui ne te trouvera pas. Alors il me tuera ! Pourtant, je respecte le SEIGNEUR depuis ma jeunesse. Est-ce qu’on ne t’a pas raconté ce que j’ai fait quand Jézabel a commandé de tuer les prophètes du SEIGNEUR ? J’ai caché 100 prophètes, par groupes de 50, dans le creux d’un rocher, et je leur ai donné à manger et à boire. Et maintenant, tu m’envoies dire à mon maître que tu arrives ! Il va me tuer ! » Mais Élie répond à Obadia : « Par le SEIGNEUR vivant, le SEIGNEUR de l’univers que je sers, je le jure : aujourd’hui même, je me présenterai à Akab ! » Alors Obadia va rejoindre Akab et il lui raconte ce qui s’est passé. Akab va à la rencontre d’Élie. Dès qu’il l’aperçoit, il lui dit : « Voilà celui qui porte malheur au peuple d’Israël ! » Élie répond : « Ce n’est pas moi qui porte malheur à Israël. C’est toi et la famille de ton père ! Vous désobéissez aux commandements du SEIGNEUR en adorant les Baals ! Maintenant, fais rassembler tout le peuple d’Israël autour de moi sur le mont Carmel. Que les Israélites viennent avec les 450 prophètes du dieu Baal ! Qu’ils viennent avec les 400 prophètes de la déesse Achéra que la reine Jézabel protège ! » Le roi Akab réunit tous les Israélites et il rassemble les prophètes sur le mont Carmel. Élie s’avance devant tout le peuple et dit : « Jusqu’à quand est-ce que vous allez danser tantôt pour l’un, tantôt pour l’autre ? Si c’est le SEIGNEUR qui est Dieu, adorez le SEIGNEUR ! Si c’est Baal qui est Dieu, adorez Baal ! » Mais dans le peuple, personne ne lui répond. Élie continue : « Moi, je suis le seul prophète du SEIGNEUR qui reste. Les prophètes de Baal, eux, sont 450 ! Amenez-nous deux taureaux pour le sacrifice : les prophètes de Baal vont en choisir un. Ils le découperont et ils le placeront sur du bois, mais sans allumer le feu. Moi, je ferai la même chose avec l’autre taureau. Je le placerai sur le bois, mais je n’allumerai pas le feu. Ensuite, ils prieront leur dieu, et moi, je prierai le SEIGNEUR. Celui qui répondra aux prières en allumant le feu, c’est lui qui est Dieu. » Tout le peuple répond : « Nous sommes d’accord. » Alors Élie dit aux prophètes de Baal : « Choisissez un taureau et préparez-le. Vous êtes les plus nombreux, c’est à vous de commencer. Ensuite, priez votre dieu, mais n’allumez pas le feu. » Les prophètes de Baal prennent le taureau qu’Élie leur donne, et ils le préparent pour le sacrifice. Puis ils prient Baal depuis le matin jusqu’à midi. Ils disent : « Baal, réponds-nous ! » Et ils dansent autour de l’autel qu’ils ont fabriqué. Mais ils ne reçoivent aucune réponse. Alors vers midi, Élie se moque d’eux en disant : « Criez plus fort ! C’est un dieu. Il est occupé ! Il règle peut-être une affaire importante, ou bien il est en voyage, ou alors il dort, et il faut le réveiller ! » Les prophètes de Baal crient plus fort. Selon leur coutume, ils se font des marques sur le corps avec des épées et des lances, jusqu’à ce que le sang coule. Dans l’après-midi, ils entrent en transe, jusqu’au moment du sacrifice. Mais ils ne reçoivent aucune réponse : pas un mot, pas un signe. Alors Élie dit au peuple : « Approchez-vous de moi ! » Et tout le peuple s’approche de lui. Élie répare l’autel du SEIGNEUR qui a été détruit. Il prend douze pierres, parce que les fils de Jacob ont donné naissance à douze tribus. C’est à Jacob que le SEIGNEUR a dit : « Maintenant, tu t’appelleras Israël . » Avec ces pierres, Élie reconstruit un autel au SEIGNEUR. Puis, il creuse tout autour un fossé qui peut contenir à peu près 30 litres d’eau. Élie met du bois sur l’autel. Il découpe le taureau et place les morceaux sur le bois. Ensuite, il donne cet ordre à ceux qui sont là : « Remplissez quatre seaux d’eau et versez-les sur la viande et sur le bois ! » Ils obéissent. Élie leur dit : « Faites-le une deuxième fois ! » Ils recommencent. Élie dit encore : « Faites-le une troisième fois ! » Ils le font. L’eau coule autour de l’autel et elle remplit même le fossé. À l’heure habituelle du sacrifice, le prophète Élie s’approche de l’autel. Il dit : « SEIGNEUR, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, montre aujourd’hui que tu es le Dieu d’Israël. Montre que je suis ton serviteur et que j’agis sur ton ordre. Réponds-moi, SEIGNEUR, réponds-moi ! Alors les gens sauront que c’est toi, le SEIGNEUR, qui es Dieu. Et ainsi, tu ramèneras leur cœur vers toi. » Le SEIGNEUR fait donc descendre du feu qui brûle le sacrifice, le bois, les pierres et la poussière. Le feu avale aussi l’eau du fossé. Quand les Israélites voient cela, tous se mettent à genoux, le front contre le sol, et ils disent : « C’est le SEIGNEUR qui est Dieu ! C’est le SEIGNEUR qui est Dieu ! » Élie leur dit : « Saisissez les prophètes de Baal ! Aucun ne doit fuir ! » Les gens les saisissent tous. Élie les fait descendre au bord du torrent de Quichon, et là, il les fait tous tuer. Après ces événements, Élie dit au roi Akab : « J’entends le bruit de la pluie. Maintenant, tu peux manger et boire. » Le roi Akab va manger et boire. Élie monte sur le mont Carmel. Là, il s’incline jusqu’à terre, le visage entre les genoux. Puis il dit à son serviteur : « Monte, et regarde vers la mer. » Le serviteur monte, il regarde et dit : « Il n’y a rien. » Sept fois de suite, Élie lui dit : « Retourne ! » La septième fois, le serviteur dit : « Il y a un petit nuage qui monte de la mer. Il est gros comme un poing. » Élie répond : « Monte et dis au roi Akab : “Attelle tes chevaux et descends avant que la pluie t’arrête !” » Le ciel devient de plus en plus sombre, à cause des nuages poussés par le vent. Une pluie violente se met à tomber. Akab monte sur son char et il part pour Izréel. Le SEIGNEUR remplit Élie de force. Alors il attache ses vêtements pour partir. Il court devant le char d’Akab jusqu’à l’entrée d’Izréel.

1 Rois 18:1-46 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Bien des jours s’écoulèrent. Au cours de la troisième année de sécheresse, l’Eternel adressa la parole à Elie en ces termes : Va trouver Achab, et je ferai pleuvoir sur ce pays. Elie partit afin de rencontrer Achab. Comme la famine s’était aggravée à Samarie, Achab avait convoqué Abdias, l’intendant de son palais. Celui-ci craignait l’Eternel : lorsque la reine Jézabel avait voulu exterminer tous les prophètes de l’Eternel, Abdias avait sauvé cent d’entre eux en les cachant en deux groupes de cinquante dans des grottes et en leur procurant à manger et à boire. Achab avait ordonné à Abdias : Va, parcours le pays à la recherche de toute source d’eau et de tout fond de torrent ; peut-être découvrirons-nous assez d’herbe pour maintenir en vie nos chevaux et nos mulets sans être obligés d’abattre une partie de notre bétail. Ils se répartirent le pays à parcourir. Achab partit seul de son côté, et Abdias prit une autre direction. Alors qu’Abdias était en chemin, Elie arriva à sa rencontre. Abdias le reconnut et s’inclina face contre terre devant lui en demandant : Est-ce bien toi, mon seigneur Elie ? – C’est moi-même, lui répondit-il. Va dire à ton maître que j’arrive. – Oh ! répliqua Abdias, par quel péché ai-je mérité que tu me fasses mettre à mort par la main d’Achab ? Aussi vrai que l’Eternel est vivant, je t’assure qu’il n’y a pas un peuple ni un royaume où mon maître ne t’ait pas fait chercher ; et quand les représentants de ces pays disaient que tu n’étais pas chez eux, il les faisait jurer qu’on ne t’avait pas trouvé. Et maintenant, tu me demandes d’aller annoncer à mon seigneur que tu arrives. Mais, à peine t’aurai-je quitté que l’Esprit de l’Eternel te transportera je ne sais où ; moi, j’irai t’annoncer à Achab, mais il ne te trouvera plus et c’est moi qu’il tuera. Pourtant, rappelle-toi que ton serviteur craint l’Eternel depuis sa jeunesse. Mon seigneur, n’as-tu pas appris ce que j’ai fait quand Jézabel massacrait les prophètes de l’Eternel ? J’en ai caché cent en deux groupes de cinquante dans des grottes et je leur ai fourni à manger et à boire. Et c’est moi que tu envoies maintenant à mon seigneur pour lui annoncer que tu viens. Mais il va me tuer ! Elie lui dit : Aussi vrai que l’Eternel, le Seigneur des armées célestes, au service duquel je me tiens, est vivant, je t’assure que je me présenterai aujourd’hui même devant Achab. Abdias courut donc rejoindre Achab et lui annonça la chose. Alors Achab vint à la rencontre d’Elie. Lorsqu’il l’aperçut, il lui cria : Te voilà, toi qui sèmes le malheur en Israël ! Elie lui répondit : Ce n’est pas moi qui sème le malheur en Israël, mais c’est toi et la famille de ton père, puisque vous avez refusé d’obéir aux commandements de l’Eternel, et que tu t’es rallié au culte des dieux Baals. Maintenant, convoque tout Israël en ma présence sur le mont Carmel. Tu y rassembleras aussi les quatre cent cinquante prophètes de Baal et les quatre cents prophètes de la déesse Ashéra qui sont tous entretenus par la reine Jézabel. Achab envoya des messagers à tous les Israélites et il rassembla les prophètes sur le mont Carmel. Alors Elie s’avança devant tout le peuple et s’écria : Combien de temps encore sauterez-vous des deux côtés ? Si l’Eternel est le vrai Dieu, suivez-le. Si c’est Baal, alors ralliez-vous à lui ! Mais le peuple ne lui répondit pas un mot. Elie poursuivit : Je suis le seul prophète de l’Eternel qui reste et il y a quatre cent cinquante prophètes de Baal. Qu’on nous amène deux taureaux ; qu’ils choisissent pour eux l’un d’eux, qu’ils le découpent et qu’ils en disposent les morceaux sur le bois, mais sans y allumer de feu. Je ferai de même avec l’autre taureau : je le placerai sur le bois et je n’y mettrai pas le feu. Puis vous invoquerez votre dieu, et moi j’invoquerai l’Eternel. Le dieu qui répondra en faisant descendre le feu, c’est celui-là qui est Dieu. Tout le peuple répondit : D’accord ! C’est bien ! Elie se tourna vers les prophètes de Baal et leur dit : Choisissez pour vous l’un des taureaux et préparez-le les premiers, car vous êtes les plus nombreux ; puis invoquez votre dieu, mais ne mettez pas le feu au bois. On leur donna le taureau et ils le prirent et le préparèrent. Puis ils invoquèrent Baal, du matin jusqu’à midi, en répétant : O Baal, réponds-nous ! Mais il n’y eut ni voix ni réponse. Ils sautaient autour de l’autel qu’ils avaient dressé. Vers midi, Elie se moqua d’eux et leur dit : Criez plus fort ! Puisqu’il est dieu, il doit être plongé dans ses réflexions, ou il a dû s’absenter, ou bien il est en voyage ! Ou peut-être dort-il et faut-il le réveiller. Les prophètes crièrent à tue-tête et se firent, selon leur coutume, des incisions dans la peau à coups d’épées et de lances jusqu’à ce que le sang ruisselle sur leur corps. L’heure de midi était passée et ils demeurèrent encore dans un état d’exaltation jusqu’au moment de l’offrande du soir. Mais il n’y eut ni voix, ni réponse, ni aucune réaction. Alors Elie ordonna à tout le peuple : Approchez-vous de moi ! Tout le peuple avança vers lui. Elie rétablit l’autel de l’Eternel qui avait été démoli. A cet effet, il prit douze pierres, une pour chacune des tribus des descendants de Jacob, à qui l’Eternel avait déclaré : « Tu t’appelleras Israël. » Il rebâtit avec ces pierres un autel dédié à l’Eternel. Autour, il creusa une rigole capable de contenir une trentaine de litres. Puis il disposa des bûches de bois sur l’autel, dépeça le taureau, plaça les morceaux de viande sur le bois et ordonna : Remplissez quatre cruches d’eau et répandez-la sur l’holocauste et sur le bois. On fit ainsi. – Faites-le encore une fois, ordonna-t-il. Ils le firent. – Une troisième fois ! Et ils le firent une troisième fois. L’eau se répandit autour de l’autel et remplit la rigole. A l’heure habituelle de l’offrande du soir, le prophète Elie s’approcha de l’autel et pria : Eternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, que l’on sache aujourd’hui que c’est toi qui es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur et que j’ai fait tout cela sur ton ordre ! Réponds-moi, Eternel, réponds-moi, afin que ce peuple sache que c’est toi, Eternel, qui es le vrai Dieu, et que c’est toi qui veux ramener leurs cœurs à toi comme autrefois. Le feu de l’Eternel tomba du ciel, et consuma l’holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il réduisit en vapeur l’eau de la rigole. Quand le peuple vit cela, tous tombèrent le visage contre terre en s’écriant : C’est l’Eternel qui est Dieu ! C’est l’Eternel qui est Dieu ! Elie leur ordonna : Saisissez les prophètes de Baal, qu’aucun d’eux ne s’échappe ! Ils se saisirent d’eux. Elie les fit descendre dans le ravin du Qishôn pour les y égorger. Ensuite, Elie dit à Achab : Allez, va manger et boire, car j’entends le grondement qui annonce l’averse. Achab alla manger et boire, tandis qu’Elie montait vers le sommet du mont Carmel où il se prosterna jusqu’à terre, le visage entre les genoux. Il dit à son jeune serviteur : Monte plus haut et regarde du côté de la mer. Celui-ci monta, scruta l’horizon et revint dire : Je ne vois rien. Elie l’envoya sept fois pour regarder. A la septième fois, le serviteur annonça : Je vois venir un petit nuage qui s’élève de la mer, il n’est pas plus grand que la main d’un homme. Alors Elie lui ordonna : Va dire à Achab : « Dépêche-toi d’atteler ton char et de rentrer chez toi, sinon la pluie te bloquera. » Déjà, de tous côtés, le ciel s’obscurcissait d’épais nuages poussés par un vent de tempête. Soudain, une pluie torrentielle se mit à tomber. Achab monta sur son char et partit pour Jizréel. Rempli de force par l’Eternel, Elie serra sa ceinture autour des reins et courut devant le char du roi Achab jusqu’à l’entrée de Jizréel.

1 Rois 18:1-46 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Bien des jours s’écoulèrent, et la parole de l’Éternel fut ainsi adressée à Élie, dans la troisième année: Va, présente-toi devant Achab, et je ferai tomber de la pluie sur la face du sol. Et Élie alla, pour se présenter devant Achab. La famine était grande à Samarie. Et Achab fit appeler Abdias, chef de sa maison. Or Abdias craignait beaucoup l’Éternel; et lorsque Jézabel extermina les prophètes de l’Éternel, Abdias prit cent prophètes qu’il cacha cinquante par cinquante dans une caverne, et il les avait nourris de pain et d’eau. Achab dit à Abdias: Va par le pays vers toutes les sources d’eau et vers tous les torrents; peut-être se trouvera-t-il de l’herbe, et nous conserverons la vie aux chevaux et aux mulets, et nous n’aurons pas besoin d’abattre du bétail. Ils se partagèrent le pays pour le parcourir; Achab alla seul par un chemin, et Abdias alla seul par un autre chemin. Comme Abdias était en route, voici, Élie le rencontra. Abdias, l’ayant reconnu, tomba sur son visage, et dit: Est-ce toi, mon seigneur Élie? Il lui répondit: C’est moi; va, dis à ton maître: Voici Élie! Et Abdias dit: Quel péché ai-je commis, pour que tu livres ton serviteur entre les mains d’Achab, qui me fera mourir? L’Éternel est vivant! Il n’est ni nation ni royaume où mon maître n’ait envoyé pour te chercher; et quand on disait que tu n’y étais pas, il faisait jurer le royaume et la nation que l’on ne t’avait pas trouvé. Et maintenant tu dis: Va, dis à ton maître: Voici Élie! Puis, lorsque je t’aurai quitté l’esprit de l’Éternel te transportera je ne sais où; et j’irai informer Achab, qui ne te trouvera pas, et qui me tuera. Cependant ton serviteur craint l’Éternel dès sa jeunesse. N’a-t-on pas dit à mon seigneur ce que j’ai fait quand Jézabel tua les prophètes de l’Éternel? J’ai caché cent prophètes de l’Éternel, cinquante par cinquante dans une caverne, et je les ai nourris de pain et d’eau. Et maintenant tu dis: Va, dis à ton maître: Voici Élie! Il me tuera. Mais Élie dit: L’Éternel des armées, dont je suis le serviteur, est vivant! Aujourd’hui je me présenterai devant Achab. Abdias, étant allé à la rencontre d’Achab, l’informa de la chose. Et Achab se rendit au-devant d’Élie. A peine Achab aperçut-il Élie qu’il lui dit: Est-ce toi, qui jettes le trouble en Israël? Élie répondit: Je ne trouble point Israël; c’est toi, au contraire, et la maison de ton père, puisque vous avez abandonné les commandements de l’Éternel et que tu es allé après les Baals. Fais maintenant rassembler tout Israël auprès de moi, à la montagne du Carmel, et aussi les quatre cent cinquante prophètes de Baal et les quatre cents prophètes d’Astarté qui mangent à la table de Jézabel. Achab envoya des messagers vers tous les enfants d’Israël, et il rassembla les prophètes à la montagne du Carmel. Alors Élie s’approcha de tout le peuple, et dit: Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l’Éternel est Dieu, allez après lui; si c’est Baal, allez après lui! Le peuple ne lui répondit rien. Et Élie dit au peuple: Je suis resté seul des prophètes de l’Éternel, et il y a quatre cent cinquante prophètes de Baal. Que l’on nous donne deux taureaux; qu’ils choisissent pour eux l’un des taureaux, qu’ils le coupent par morceaux, et qu’ils le placent sur le bois, sans y mettre le feu; et moi, je préparerai l’autre taureau, et je le placerai sur le bois, sans y mettre le feu. Puis invoquez le nom de votre dieu; et moi, j’invoquerai le nom de l’Éternel. Le dieu qui répondra par le feu, c’est celui-là qui sera Dieu. Et tout le peuple répondit, en disant: C’est bien! Élie dit aux prophètes de Baal: Choisissez pour vous l’un des taureaux, préparez-le les premiers, car vous êtes les plus nombreux, et invoquez le nom de votre dieu; mais ne mettez pas le feu. Ils prirent le taureau qu’on leur donna, et le préparèrent; et ils invoquèrent le nom de Baal, depuis le matin jusqu’à midi, en disant: Baal réponds nous! Mais il n’y eut ni voix ni réponse. Et ils sautaient devant l’autel qu’ils avaient fait. A midi, Élie se moqua d’eux, et dit: Criez à haute voix, puisqu’il est dieu; il pense à quelque chose, ou il est occupé, ou il est en voyage; peut-être qu’il dort, et il se réveillera. Et ils crièrent à haute voix, et ils se firent, selon leur coutume, des incisions avec des épées et avec des lances, jusqu’à ce que le sang coulât sur eux. Lorsque midi fut passé, ils prophétisèrent jusqu’au moment de la présentation de l’offrande. Mais il n’y eut ni voix, ni réponse, ni signe d’attention. Élie dit alors à tout le peuple: Approchez-vous de moi! Tout le peuple s’approcha de lui. Et Élie rétablit l’autel de l’Éternel, qui avait été renversé. Il prit douze pierres d’après le nombre des tribus des fils de Jacob, auquel l’Éternel avait dit: Israël sera ton nom; et il bâtit avec ces pierres un autel au nom de l’Éternel. Il fit autour de l’autel un fossé de la capacité de deux mesures de semence. Il arrangea le bois, coupa le taureau par morceaux, et le plaça sur le bois. Puis il dit: Remplissez d’eau quatre cruches, et versez-les sur l’holocauste et sur le bois. Il dit: Faites-le une seconde fois. Et ils le firent une seconde fois. Il dit: Faites-le une troisième fois. Et ils le firent une troisième fois. L’eau coula autour de l’autel, et l’on remplit aussi d’eau le fossé. Au moment de la présentation de l’offrande, Élie, le prophète, s’avança et dit: Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël! Que l’on sache aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j’ai fait toutes ces choses par ta parole! Réponds-moi, Éternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c’est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur cœur! Et le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il absorba l’eau qui était dans le fossé. Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent: C’est l’Éternel qui est Dieu! C’est l’Éternel qui est Dieu! Saisissez les prophètes de Baal, leur dit Élie; qu’aucun d’eux n’échappe! Et ils les saisirent. Élie les fit descendre au torrent de Kison, où il les égorgea. Et Élie dit à Achab: Monte, mange et bois; car il se fait un bruit qui annonce la pluie. Achab monta pour manger et pour boire. Mais Élie monta au sommet du Carmel; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur: Monte, regarde du côté de la mer. Le serviteur monta, il regarda, et dit: Il n’y a rien. Élie dit sept fois: Retourne. A la septième fois, il dit: Voici un petit nuage qui s’élève de la mer, et qui est comme la paume de la main d’un homme. Élie dit: Monte, et dis à Achab: Attelle et descends, afin que la pluie ne t’arrête pas. En peu d’instants, le ciel s’obscurcit par les nuages, le vent s’établit, et il y eut une forte pluie. Achab monta sur son char, et partit pour Jizreel. Et la main de l’Éternel fut sur Élie, qui se ceignit les reins et courut devant Achab jusqu’à l’entrée de Jizreel.

1 Rois 18:1-46 Bible J.N. Darby (JND)

*Et il arriva, après bien des jours, que la parole de l’ÉTERNEL vint à Élie, la troisième année, disant : Va, montre-toi à Achab, et je donnerai de la pluie sur la face de la terre. Et Élie s’en alla pour se montrer à Achab. Et la famine était forte à Samarie. Et Achab appela Abdias qui était [préposé] sur sa maison ; (et Abdias craignait beaucoup l’ÉTERNEL. Et il était arrivé, quand Jézabel exterminait les prophètes de l’ÉTERNEL, qu’Abdias avait pris 100 prophètes et les avait cachés par 50 hommes dans une caverne, et les avait nourris de pain et d’eau.) Et Achab dit à Abdias : Va dans le pays, à toutes les sources d’eaux, et à tous les torrents ; peut-être trouverons-nous de l’herbage, et nous conserverons la vie aux chevaux et aux mulets, et nous ne serons pas obligés de détruire de [nos] bêtes. Et ils se partagèrent le pays pour le parcourir. Achab s’en alla seul par un chemin, et Abdias alla seul par un autre chemin. Et comme Abdias était en chemin, voici, Élie le rencontra ; et il le reconnut, et tomba sur sa face, et dit : Est-ce bien toi, mon seigneur Élie ? Et il lui dit : [C’est] moi ; va, dis à ton seigneur : Voici Élie ! Et il dit : Quel péché ai-je commis, que tu livres ton serviteur en la main d’Achab, pour me faire mourir ? L’ÉTERNEL, ton DIEU, est vivant, s’il y a nation ou royaume où mon seigneur n’ait pas envoyé pour te chercher ! Et quand ils disaient : Il n’est pas [ici], il faisait jurer le royaume ou la nation qu’on ne t’avait pas trouvé. Et maintenant, tu dis : Va, dis à ton seigneur : Voici Élie ! Et il arrivera, dès que je m’en irai d’auprès de toi, que l’Esprit de l’ÉTERNEL te portera je ne sais où ; et je serai venu informer Achab, et il ne te trouvera pas, et il me tuera. Et ton serviteur craint l’ÉTERNEL dès sa jeunesse. N’a-t-on pas rapporté à mon seigneur ce que j’ai fait quand Jézabel tuait les prophètes de l’ÉTERNEL, comment j’ai caché 100 hommes des prophètes de l’ÉTERNEL, par 50 hommes dans une caverne, et je les ai nourris de pain et d’eau ? Et maintenant tu dis : Va, dis à ton seigneur : Voici Élie ! Et il me tuera. Et Élie dit : L’ÉTERNEL des armées, devant qui je me tiens, est vivant, qu’aujourd’hui je me montrerai à lui. Et Abdias s’en alla à la rencontre d’Achab, et le lui rapporta. Et Achab alla à la rencontre d’Élie. Et il arriva que, quand Achab vit Élie, Achab lui dit : Est-ce bien toi, – celui qui trouble Israël ? Et il dit : Je ne trouble pas Israël, mais c’est toi et la maison de ton père, parce que vous avez abandonné les commandements de l’ÉTERNEL et que tu as marché après les Baals. Et maintenant, envoie, rassemble vers moi tout Israël, à la montagne du Carmel, et les 450 prophètes de Baal et les 400 prophètes des ashères, qui mangent à la table de Jézabel. Et Achab envoya à tous les fils d’Israël, et rassembla les prophètes à la montagne du Carmel. Et Élie s’approcha de tout le peuple, et dit : Combien de temps hésiterez-vous entre les deux côtés ? Si l’ÉTERNEL est DIEU, suivez-le ; et si c’est Baal, suivez-le ! Et le peuple ne lui répondit mot. Et Élie dit au peuple : Je reste, moi seul, prophète de l’ÉTERNEL, et les prophètes de Baal sont 450 hommes. Qu’on nous donne deux taureaux ; et qu’ils choisissent pour eux l’un des taureaux, et qu’ils le dépècent, et qu’ils le placent sur le bois, et qu’ils n’y mettent pas de feu ; et moi j’offrirai l’autre taureau, et je le placerai sur le bois, et je n’y mettrai pas de feu. Et vous invoquerez le nom de votre dieu, et moi j’invoquerai le nom de l’ÉTERNEL, et le dieu qui répondra par le feu, lui, sera DIEU. Et tout le peuple répondit et dit : La parole est bonne. Et Élie dit aux prophètes de Baal : Choisissez pour vous l’un des taureaux, et offrez les premiers, car vous êtes nombreux, et invoquez le nom de votre dieu, et ne mettez pas de feu. Et ils prirent le taureau qu’on leur avait donné, et l’offrirent, et invoquèrent le nom de Baal depuis le matin jusqu’à midi, disant : Ô Baal, réponds-nous ! Mais il n’y eut pas de voix, ni personne qui réponde. Et ils sautaient autour de l’autel qu’on avait fait. Et il arriva qu’à midi Élie se moqua d’eux, et dit : Criez à haute voix, car il est un dieu ; car il médite, ou il est allé à l’écart, ou il est en voyage ; peut-être qu’il dort, et il se réveillera ! Et ils crièrent à haute voix, et se firent des incisions, selon leur coutume, avec des épées et des piques, jusqu’à faire couler le sang sur eux. Et il arriva, quand midi fut passé, qu’ils prophétisèrent jusqu’à [l’heure] où l’on offre le gâteau ; et il n’y eut pas de voix, et personne qui réponde, et personne qui fasse attention. Alors Élie dit à tout le peuple : Approchez-vous de moi. Et tout le peuple s’approcha de lui. Et il répara l’autel de l’ÉTERNEL, qui avait été renversé. Et Élie prit douze pierres, selon le nombre des tribus des fils de Jacob, auquel vint la parole de l’ÉTERNEL, disant : Israël sera ton nom ; et il bâtit avec les pierres un autel au nom de l’ÉTERNEL, et fit autour de l’autel un fossé de la capacité de deux mesures de semence ; et il arrangea le bois, et dépeça le taureau, et le plaça sur le bois. Et il dit : Remplissez d’eau quatre cruches, et versez-les sur l’holocauste et sur le bois. Et il dit : Faites-le une seconde fois ; et ils le firent une seconde fois. Et il dit : Faites-le une troisième fois ; et ils le firent une troisième fois. Et l’eau coula autour de l’autel ; et il remplit d’eau aussi le fossé. Et il arriva, à [l’heure] où l’on offre le gâteau, qu’Élie, le prophète, s’approcha, et dit : ÉTERNEL, DIEU d’Abraham, d’Isaac, et d’Israël, qu’il soit connu aujourd’hui que toi tu es DIEU en Israël, et que moi je suis ton serviteur, et que c’est par ta parole que j’ai fait toutes ces choses. Réponds-moi, ÉTERNEL, réponds-moi, et que ce peuple sache que toi, ÉTERNEL, tu es DIEU, et que tu as ramené leur cœur. Et le feu de l’ÉTERNEL tomba, et consuma l’holocauste, et le bois, et les pierres, et la poussière, et lécha l’eau qui était dans le fossé. Et tout le peuple le vit ; et ils tombèrent sur leurs faces, et dirent : L’ÉTERNEL, c’est lui qui est DIEU  ! L’ÉTERNEL, c’est lui qui est DIEU  ! Et Élie leur dit : Saisissez les prophètes de Baal, que pas un d’entre eux n’échappe ! Et ils les saisirent ; et Élie les fit descendre au torrent de Kison, et les égorgea là. Et Élie dit à Achab : Monte, mange et bois, car il y a un bruit d’une abondance de pluie. Et Achab monta pour manger et pour boire. Et Élie monta au sommet du Carmel, et il se courba jusqu’à terre, et mit sa face entre ses genoux. Et il dit à son jeune homme : Monte, je te prie ; regarde du côté de l’ouest. Et il monta, et regarda, et il dit : Il n’y a rien. Et il dit : Retournes-y sept fois. Et il arriva qu’à la septième fois, il dit : Voici un petit nuage, comme la main d’un homme, qui s’élève de la mer. Et il dit : Lève-toi, dis à Achab : Attelle, et descends, afin que la pluie ne t’arrête pas. Et il arriva, en attendant, que les cieux devinrent noirs par d’épais nuages accompagnés de vent, et il y eut une forte pluie ; et Achab monta dans son char et s’en alla à Jizreël. Et la main de l’ÉTERNEL fut sur Élie, et il ceignit ses reins, et courut devant Achab jusque là où tu arrives à Jizreël.

1 Rois 18:1-46 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Bien des jours s'écoulèrent, et la parole de l'Eternel fut ainsi adressée à Elie, dans la troisième année: Va, présente-toi devant Achab, et je ferai tomber de la pluie sur la face du sol. Et Elie alla, pour se présenter devant Achab. La famine était grande à Samarie. Et Achab fit appeler Abdias, chef de sa maison. – Or Abdias craignait beaucoup l'Eternel; et lorsque Jézabel extermina les prophètes de l'Eternel, Abdias prit cent prophètes qu'il cacha cinquante par cinquante dans une caverne, où il les avait nourris de pain et d'eau. – Achab dit à Abdias: Va par le pays vers toutes les sources d'eau et vers tous les torrents; peut-être se trouvera-t-il de l'herbe, et nous conserverons la vie aux chevaux et aux mulets, et nous n'aurons pas besoin d'abattre du bétail. Ils se partagèrent le pays pour le parcourir; Achab alla seul par un chemin, et Abdias alla seul par un autre chemin. Comme Abdias était en route, voici, Elie le rencontra. Abdias, l'ayant reconnu, tomba sur son visage, et dit: Est-ce toi, mon seigneur Elie? Il lui répondit: C'est moi; va, dis à ton maître: Voici Elie! Et Abdias dit: Quel péché ai-je commis, pour que tu livres ton serviteur entre les mains d'Achab, qui me fera mourir? L'Eternel est vivant! il n'est ni nation ni royaume où mon maître n'ait envoyé quelqu'un pour te chercher; et quand on disait que tu n'y étais pas, il faisait jurer le royaume et la nation que l'on ne t'avait pas trouvé. Et maintenant tu dis: Va, dis à ton maître: Voici Elie! Puis, lorsque je t'aurai quitté, l'Esprit de l'Eternel te transportera je ne sais où; et j'irai informer Achab, qui ne te trouvera pas, et qui me tuera. Cependant ton serviteur craint l'Eternel dès sa jeunesse. N'a-t-on pas dit à mon seigneur ce que j'ai fait quand Jézabel tua les prophètes de l'Eternel? J'ai caché cent prophètes de l'Eternel, cinquante par cinquante dans une caverne, et je les ai nourris de pain et d'eau. Et maintenant tu dis: Va, dis à ton maître: Voici Elie! Il me tuera. Mais Elie dit: L'Eternel des armées, dont je suis le serviteur, est vivant! aujourd'hui je me présenterai devant Achab. Abdias, étant allé à la rencontre d'Achab, l'informa de la chose. Et Achab se rendit au-devant d'Elie. A peine Achab aperçut-il Elie qu'il lui dit: Est-ce toi, qui jettes le trouble en Israël? Elie répondit: Je ne trouble point Israël; c'est toi, au contraire, et la maison de ton père, puisque vous avez abandonné les commandements de l'Eternel et que tu es allé après les Baals. Fais maintenant rassembler tout Israël auprès de moi, à la montagne du Carmel, et aussi les quatre cent cinquante prophètes de Baal et les quatre cents prophètes d'Astarté qui mangent à la table de Jézabel. Achab envoya des messagers vers tous les enfants d'Israël, et il rassembla les prophètes à la montagne du Carmel. Alors Elie s'approcha de tout le peuple, et dit: Jusqu'à quand boiterez-vous des deux côtés? Si l'Eternel est Dieu, allez après lui; si c'est Baal, allez après lui! Le peuple ne lui répondit rien. Et Elie dit au peuple: Je suis resté seul des prophètes de l'Eternel, et il y a quatre cent cinquante prophètes de Baal. Que l'on nous donne deux taureaux; qu'ils choisissent pour eux l'un des taureaux, qu'ils le coupent par morceaux, et qu'ils le placent sur le bois, sans y mettre le feu; et moi, je préparerai l'autre taureau, et je le placerai sur le bois, sans y mettre le feu. Puis invoquez le nom de votre dieu; et moi, j'invoquerai le nom de l'Eternel. Le dieu qui répondra par le feu, c'est celui-là qui sera Dieu. Et tout le peuple répondit, en disant: C'est bien! Elie dit aux prophètes de Baal: Choisissez pour vous l'un des taureaux, préparez-le les premiers, car vous êtes les plus nombreux, et invoquez le nom de votre dieu; mais ne mettez pas le feu. Ils prirent le taureau qu'on leur donna, et le préparèrent; et ils invoquèrent le nom de Baal, depuis le matin jusqu'à midi, en disant: Baal, réponds-nous! Mais il n'y eut ni voix ni réponse. Et ils sautaient devant l'autel qu'ils avaient fait. A midi, Elie se moqua d'eux, et dit: Criez à haute voix, puisqu'il est dieu; il pense à quelque chose, ou il est occupé, ou il est en voyage; peut-être qu'il dort, et il se réveillera. Et ils crièrent à haute voix, et ils se firent, selon leur coutume, des incisions avec des épées et avec des lances, jusqu'à ce que le sang coule sur eux. Lorsque midi fut passé, ils prophétisèrent jusqu'au moment de la présentation de l'offrande. Mais il n'y eut ni voix, ni réponse, ni signe d'attention. Elie dit alors à tout le peuple: Approchez-vous de moi! Tout le peuple s'approcha de lui. Et Elie rétablit l'autel de l'Eternel, qui avait été renversé. Il prit douze pierres, d'après le nombre des tribus des fils de Jacob, auquel l'Eternel avait dit: Israël sera ton nom; et il bâtit avec ces pierres un autel au nom de l'Eternel. Il fit autour de l'autel un fossé de la capacité de deux mesures de semence. Il arrangea le bois, coupa le taureau par morceaux, et le plaça sur le bois. Puis il dit: Remplissez d'eau quatre cruches, et versez-les sur l'holocauste et sur le bois. Il dit: Faites-le une seconde fois. Et ils le firent une seconde fois. Il dit: Faites-le une troisième fois. Et ils le firent une troisième fois. L'eau coula autour de l'autel, et l'on remplit aussi d'eau le fossé. Au moment de la présentation de l'offrande, Elie, le prophète, s'avança et dit: Eternel, Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël! que l'on sache aujourd'hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j'ai fait toutes ces choses par ta parole! Réponds-moi, Eternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c'est toi, Eternel, qui es Dieu, et que c'est toi qui ramènes leur cœur! Et le feu de l'Eternel tomba, et il consuma l'holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il absorba l'eau qui était dans le fossé. Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent: C'est l'Eternel qui est Dieu! C'est l'Eternel qui est Dieu! Saisissez les prophètes de Baal, leur dit Elie; qu'aucun d'eux n'échappe! Et ils les saisirent. Elie les fit descendre au torrent de Kison, où il les égorgea. Et Elie dit à Achab: Monte, mange et bois; car il se fait un bruit qui annonce la pluie. Achab monta pour manger et pour boire. Mais Elie monta au sommet du Carmel; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur: Monte, regarde du côté de la mer. Le serviteur monta, il regarda, et dit: Il n'y a rien. Elie dit sept fois: Retourne. A la septième fois, il dit: Voici un petit nuage qui s'élève de la mer, et qui est comme la paume de la main d'un homme. Elie dit: Monte, et dis à Achab: Attelle et descends, afin que la pluie ne t'arrête pas. En peu d'instants, le ciel s'obscurcit par les nuages, le vent s'établit, et il y eut une forte pluie. Achab monta sur son char, et partit pour Jizreel. Et la main de l'Eternel fut sur Elie, qui se ceignit les reins et courut devant Achab jusqu'à l'entrée de Jizreel.

1 Rois 18:1-46 Bible Segond 21 (S21)

Bien des jours passèrent et, au bout de 3 ans, la parole de l'Eternel fut adressée à Elie: «Va te présenter devant Achab et je ferai tomber de la pluie sur le pays.» Elie partit pour se présenter devant Achab. La famine était grande à Samarie. Quant à Achab, il fit appeler Abdias, le chef de son palais. Or, Abdias craignait beaucoup l'Eternel; lorsque Jézabel avait exterminé les prophètes de l'Eternel, il avait pris 100 prophètes et les avait cachés par groupes de 50 dans des grottes, où il les avait nourris de pain et d'eau. Achab dit à Abdias: «Va vers toutes les sources d'eau et vers tous les torrents du pays. Peut-être trouveras-tu de l'herbe. Ainsi, nous pourrons garder les chevaux et les mulets en vie, et nous n'aurons pas besoin d'abattre du bétail.» Ils se partagèrent le pays à parcourir; Achab partit seul par un chemin, et Abdias par un autre. Abdias était en route quand Elie le rencontra. L'ayant reconnu, Abdias tomba le visage contre terre et dit: «Est-ce toi, mon seigneur Elie?» Il lui répondit: «C'est bien moi. Va dire à ton seigneur: ‘Voici Elie!’» Abdias dit: «Quel péché ai-je commis, pour que tu me livres, moi ton serviteur, entre les mains d'Achab? Il me fera mourir! L'Eternel est vivant! Il n'y a aucune nation ni aucun royaume où mon seigneur n'ait envoyé quelqu'un à ta recherche. Quand on disait que tu n'y étais pas, il faisait jurer le royaume et la nation que l'on ne t'avait pas trouvé. Et maintenant, toi tu dis: ‘Va dire à ton seigneur: Voici Elie!’ Lorsque je t'aurai quitté, l'Esprit de l'Eternel te transportera je ne sais où. Je serai allé informer Achab, mais comme il ne te trouvera pas, il me tuera. Cependant, moi ton serviteur, je crains l'Eternel depuis ma jeunesse. N'a-t-on pas dit à mon seigneur ce que j'ai fait quand Jézabel a tué les prophètes de l'Eternel? J'ai caché 100 prophètes de l'Eternel par groupes de 50 dans des grottes et je les ai nourris de pain et d'eau. Et maintenant, toi tu dis: ‘Va dire à ton seigneur: Voici Elie!’ Il me tuera.» Elie répondit: «L'Eternel, le maître de l’univers, dont je suis le serviteur est vivant! Aujourd'hui je vais me présenter devant Achab.» Abdias alla à la rencontre d'Achab et l'informa de la situation. Achab partit alors à la rencontre d'Elie. A peine l’eut-il aperçu qu'il lui dit: «Est-ce toi qui jettes le trouble en Israël?» Elie répondit: «Je ne trouble pas Israël. Au contraire, c'est toi et ta famille qui le faites, puisque vous avez abandonné les commandements de l'Eternel et que tu as suivi les Baals. Fais maintenant rassembler tout Israël vers moi, au mont Carmel, avec les 450 prophètes de Baal et les 400 prophètes d'Astarté qui mangent à la table de Jézabel.» Achab envoya des messagers vers tous les Israélites et rassembla les prophètes au mont Carmel. Alors Elie s'approcha de tout le peuple et dit: «Jusqu'à quand aurez-vous un comportement boiteux? Si c’est l'Eternel qui est Dieu, suivez-le! Si c'est Baal, suivez-le!» Le peuple ne lui répondit rien. Elie dit au peuple: «Je suis resté le seul prophète de l'Eternel, et il y a 450 prophètes de Baal. Que l'on nous donne deux taureaux. Qu'ils choisissent pour eux l'un des taureaux, le coupent en morceaux et le placent sur le bois, sans y mettre le feu. De mon côté, je préparerai l'autre taureau et je le placerai sur le bois, sans y mettre le feu. Puis faites appel au nom de votre dieu. Quant à moi, je ferai appel au nom de l'Eternel. Le dieu qui répondra par le feu, c'est celui-là qui sera Dieu.» Tout le peuple répondit: «C'est bien!» Elie dit aux prophètes de Baal: «Choisissez pour vous l'un des taureaux et préparez-le les premiers, puisque vous êtes les plus nombreux. Ensuite, faites appel au nom de votre dieu, mais n’allumez pas le feu.» Ils prirent le taureau qu'on leur donna et le préparèrent. Puis ils firent appel au nom de Baal depuis le matin jusqu'à midi en disant: «Baal, réponds-nous!» Mais il n'y eut ni voix ni réponse, même s’ils sautaient devant l'autel qu'ils avaient érigé. A midi, Elie se moqua d'eux et dit: «Criez à haute voix! Puisqu'il est dieu, il doit être en train de penser à quelque chose, ou bien il est occupé, ou encore en voyage. Peut-être même qu'il dort et qu’il va se réveiller.» Ils crièrent à haute voix et, conformément à leur coutume, ils se firent des incisions avec des épées et avec des lances jusqu'à ce que le sang coule sur eux. Lorsque midi fut passé, ils prophétisèrent jusqu'au moment de la présentation de l'offrande. Mais il n'y eut ni voix, ni réponse, ni signe d'attention. Elie dit alors à tout le peuple: «Approchez-vous de moi!» Tout le peuple s'approcha de lui. Elie répara l'autel de l'Eternel, qui avait été démoli. Il prit 12 pierres, d'après le nombre des tribus issues des fils de Jacob, l’homme auquel l'Eternel avait dit: «Tu t’appelleras Israël.» Avec ces pierres, il reconstruisit un autel au nom de l'Eternel. Il fit autour de l'autel un fossé pouvant contenir une quinzaine de litres. Il arrangea le bois, coupa le taureau en morceaux et le plaça sur le bois. Puis il dit: «Remplissez d'eau quatre cruches et versez-les sur l'holocauste et sur le bois.» Il dit: «Faites-le une deuxième fois.» Et ils le firent une deuxième fois. Il dit: «Faites-le une troisième fois.» Et ils le firent une troisième fois. L'eau coula tout autour de l'autel et l'on remplit aussi d'eau le fossé. Au moment de la présentation de l'offrande, le prophète Elie s'avança et dit: «Eternel, Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël! Que l'on sache aujourd'hui que c’est toi qui es Dieu en Israël et que moi, je suis ton serviteur et j'ai fait tout cela sur ton ordre! Réponds-moi, Eternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c'est toi, Eternel, qui es Dieu, et que c'est toi qui ramènes leur cœur vers toi!» Le feu de l'Eternel tomba alors. Il brûla l'holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il avala l'eau qui était dans le fossé. Quand ils virent cela, tous les membres du peuple tombèrent le visage contre terre et dirent: «C'est l'Eternel qui est Dieu! C'est l'Eternel qui est Dieu!» «Emparez-vous des prophètes de Baal, leur dit Elie. Qu'aucun d'eux ne puisse s’échapper!» Et ils s’emparèrent d’eux. Elie les fit descendre au bord du torrent du Kison, où il les égorgea. Puis Elie dit à Achab: «Monte manger et boire, car il y a un grondement annonciateur de pluie.» Achab monta manger et boire. Quant à Elie, il monta au sommet du Carmel et, se penchant jusqu’à terre, il mit son visage entre ses genoux. Puis il dit à son serviteur: «Monte regarder du côté de la mer.» Le serviteur monta, regarda et dit: «Il n'y a rien.» Elie dit sept fois: «Retournes-y.» La septième fois, le serviteur dit: «Voici un petit nuage qui s'élève au-dessus de la mer et qui est de la taille d’une paume de main.» Elie dit: «Monte dire à Achab: ‘Attelle ton char et descends, afin que la pluie ne puisse pas te retenir.’» En quelques instants, le ciel devint noir de nuages, le vent souffla et il y eut une forte pluie. Achab monta sur son char et partit pour Jizreel. La main de l'Eternel reposa sur Elie qui noua sa ceinture et courut devant Achab jusqu'à l'entrée de Jizreel.

1 Rois 18:1-46 Bible en français courant (BFC)

Après un temps assez long, durant la troisième année de la sécheresse, le Seigneur adressa la parole à Élie: «Va te présenter devant le roi Achab, lui dit-il, car je vais faire tomber la pluie sur le sol desséché.» Élie s'en alla pour se présenter devant Achab. A Samarie, la famine s'était aggravée; Achab avait appelé Obadia, le chef du palais royal. – Obadia était un adorateur très fidèle du Seigneur: lorsque la reine Jézabel avait fait mettre à mort les prophètes du Seigneur, Obadia avait sauvé cent de ces prophètes en les cachant par groupes de cinquante dans des cavernes, où il les avait ravitaillés en nourriture et en eau. – Achab dit à Obadia: «Viens, nous allons parcourir le pays et visiter toutes les sources et tous les torrents. Nous découvrirons peut-être de l'herbe pour nourrir les chevaux et les mulets, et ainsi nous n'aurons pas à abattre des bêtes.» Ils déterminèrent les régions du pays que chacun devait parcourir; ainsi Achab partit de son côté pendant qu'Obadia partait du sien. Tandis qu'Obadia était en route, il rencontra soudain Élie. Il le reconnut, s'inclina profondément devant lui et dit: «Est-ce bien toi, mon seigneur Élie?» – «C'est bien moi! répondit Élie. Va dire à ton maître Achab: “Élie arrive!” » – «Qu'ai-je fait de mal, demanda Obadia, pour que tu me livres au pouvoir d'Achab? Tu m'envoies à la mort! Par ton Dieu, le Seigneur vivant, je t'assure que mon maître a envoyé des gens dans toutes les nations et dans tous les royaumes pour te rechercher. Quand les représentants d'un de ces pays disaient: “Il n'est pas chez nous”, ils devaient encore jurer qu'on ne t'avait pas trouvé. Et maintenant, tu m'ordonnes d'aller annoncer à mon maître: “Élie arrive!” Mais dès que je me serai éloigné de toi, l'Esprit du Seigneur t'emportera je ne sais où; j'irai faire mon rapport à Achab, on ne te retrouvera pas et on me tuera! Pourtant je suis un adorateur fidèle du Seigneur depuis ma jeunesse. Est-ce qu'on ne t'a pas raconté, mon seigneur, comment j'ai agi quand Jézabel faisait massacrer les prophètes du Seigneur? comment j'ai caché cent de ces prophètes, par groupes de cinquante, dans des cavernes où je les ravitaillais en nourriture et en eau? Et maintenant, tu m'ordonnes d'aller annoncer à mon maître: “Élie arrive!” Il va me tuer!» Mais Élie lui répondit: «Par le Dieu vivant, le Seigneur de l'univers, dont je suis le serviteur, je t'assure qu'aujourd'hui même je me présenterai devant Achab.» Obadia alla donc retrouver Achab et lui fit son rapport; Achab vint à la rencontre d'Élie, et dès qu'il le vit, il lui dit: «Te voilà, toi qui amènes le malheur sur le peuple d'Israël!» Élie répondit: «Ce n'est pas moi qui ai amené le malheur sur Israël; c'est toi et ta famille, parce que vous avez refusé d'obéir aux commandements du Seigneur et que vous avez adoré les dieux Baals. Mais maintenant, envoie des messagers. Qu'ils rassemblent tout le peuple d'Israël autour de moi, sur le mont Carmel, avec les quatre cent cinquante prophètes du dieu Baal et les quatre cents prophètes de la déesse Achéra, qui sont les protégés de la reine Jézabel.» Achab fit convoquer toutes les tribus d'Israël, de même que les prophètes, sur le mont Carmel. Quand ils furent rassemblés, Élie s'avança devant tout le peuple et dit: «Quand cesserez-vous de sautiller tantôt sur un pied, tantôt sur l'autre? Ou bien c'est le Seigneur qui est le vrai Dieu, et alors rendez un culte au Seigneur! Ou bien c'est Baal qui est le vrai Dieu, et alors rendez un culte à Baal!» Mais personne dans le peuple ne répondit. Élie reprit: «Moi je reste seul comme prophète du Seigneur, tandis que les prophètes de Baal sont au nombre de quatre cent cinquante. Qu'on nous donne deux taureaux: les prophètes de Baal en choisiront un, qu'ils découperont et placeront sur du bois pour l'offrir en sacrifice, mais sans allumer le feu. Je préparerai l'autre et je le placerai sur du bois, mais je n'allumerai pas non plus le feu. Ils prieront leur dieu, et moi je prierai le Seigneur. Le vrai Dieu sera celui qui répondra aux prières en allumant le feu.» Tout le peuple répondit: «Nous sommes d'accord.» Alors Élie dit aux prophètes de Baal: «Choisissez l'un des taureaux et préparez-le, vous les premiers, puisque vous êtes les plus nombreux; ensuite priez votre dieu, mais n'allumez pas le feu.» Ils prirent le taureau qu'on leur présenta, ils préparèrent le sacrifice, puis ils supplièrent Baal depuis le matin jusqu'à midi: «Baal, réponds-nous!» disaient-ils, et ils dansaient en sautillant autour de l'autel qu'ils avaient construit; mais ils ne reçurent pas un mot de réponse. Vers midi, Élie se mit à se moquer d'eux, en disant: «Criez plus fort! Puisqu'il est un dieu, il est très occupé; ou bien il a une obligation urgente, ou encore il est en voyage; peut-être qu'il dort, et il faut le réveiller.» Ils crièrent plus fort; selon leur coutume, ils se blessèrent volontairement avec des épées et des lances jusqu'à ce que le sang coule sur leur corps. Quand midi fut passé, ils appelèrent Baal avec encore plus d'excitation jusqu'à l'heure où l'on offre le sacrifice de l'après-midi, mais ils ne reçurent aucune réponse: ni un mot ni un signe. Alors Élie invita tout le peuple à s'approcher de lui; quand ils se furent approchés, Élie se mit à réparer l'autel du Seigneur, qui était en ruine. Il prit douze pierres, nombre correspondant aux douze tribus des descendants de Jacob – c'est à ce Jacob que le Seigneur avait déclaré: «Tu t'appelleras désormais Israël». Avec ces pierres, il reconstruisit donc l'autel consacré au Seigneur. Il creusa tout autour de l'autel un fossé pouvant contenir une trentaine de litres; il arrangea des bûches de bois sur l'autel, puis découpa le taureau et plaça les morceaux sur le bois. Il ordonna ensuite à ceux qui étaient là: «Remplissez quatre cruches d'eau et versez-les sur le sacrifice et sur le bois.» Ils le firent. Élie reprit: «Faites-le une deuxième fois.» Ils le firent. «Faites-le une troisième fois», ajouta-t-il. Et ils le firent. L'eau coula tout autour de l'autel et remplit même le fossé. A l'heure où l'on présente à Dieu le sacrifice de l'après-midi, le prophète Élie s'approcha de l'autel et dit: «Seigneur, Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, montre aujourd'hui que tu es le Dieu d'Israël, que je suis ton serviteur, et que c'est sur ton ordre que j'ai fait tout cela. Réponds-moi, Seigneur, réponds-moi, afin que ces gens sachent que c'est toi, Seigneur, qui es le vrai Dieu, et tu les ramèneras ainsi à leur fidélité d'autrefois.» Le Seigneur fit alors descendre du feu, qui brûla le sacrifice, le bois, les pierres et la poussière, et qui fit évaporer l'eau du fossé. Lorsque les Israélites virent cela, ils s'inclinèrent tous jusqu'à terre, puis ils se mirent à crier: «C'est le Seigneur qui est le vrai Dieu! C'est le Seigneur qui est le vrai Dieu!» Élie leur dit: «Saisissez les prophètes de Baal, il ne faut pas qu'un seul d'entre eux s'échappe.» Ils les saisirent donc tous, Élie les fit descendre jusqu'au bord du torrent de Quichon, et là, il les fit égorger. Ensuite Élie dit à Achab: «Va manger et boire, car j'entends le bruit de la pluie.» Achab alla manger et boire; quant à Élie, il se rendit vers le sommet du mont Carmel, où il s'inclina jusqu'à terre, le visage entre les genoux. Puis il dit à son serviteur: «Monte donc regarder du côté de la mer.» Le serviteur monta, regarda et revint dire: «Il n'y a rien du tout.» A sept reprises, Élie l'envoya regarder. La septième fois, le serviteur déclara: «Il y a un petit nuage qui monte de la mer. Il n'est pas plus grand que la main.» Alors Élie lui ordonna: «Va dire à Achab d'atteler ses chevaux et de redescendre avant que la pluie ne le retienne.» Le ciel devint de plus en plus sombre à cause des nuages amenés par le vent, et une forte pluie se mit à tomber, tandis que le roi Achab, sur son char, rentrait à Jizréel. Élie attacha sa ceinture pour partir, et, rempli de force par le Seigneur, il courut devant le char d'Achab jusqu'à l'entrée de Jizréel.