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1 Corinthiens 9:1-23

1 Corinthiens 9:1-23 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Ne suis-je donc pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ? N’ai-je pas vu Jésus, notre Seigneur ? Vous-mêmes, n’êtes-vous pas un fruit de mon travail au service du Seigneur ? D’autres peuvent refuser de reconnaître en moi un apôtre : pour vous, du moins, c’est ce que je suis, car vous êtes bien le sceau qui authentifie mon ministère apostolique au service du Seigneur. Et voici ma défense contre ceux qui me mettent en accusation : En tant qu’apôtres, ne serions-nous pas en droit de recevoir le manger et le boire pour notre travail ? N’aurions-nous pas le droit d’être accompagnés par une épouse chrétienne, comme les autres apôtres, les frères du Seigneur et Pierre ? Ou bien, Barnabas et moi-même serions-nous les seuls à devoir travailler pour gagner notre pain ? Dites-moi : avez-vous jamais entendu parler d’un soldat servant dans une armée à ses propres frais, ou d’un vigneron qui ne mangerait pas des raisins de la vigne qu’il a plantée ? Quel berger élève un troupeau sans jamais profiter du lait de ses brebis ? Et je ne tire pas mes arguments des seuls principes établis par les hommes. Car la Loi dit les mêmes choses. En effet, c’est bien dans la Loi de Moïse qu’il est écrit : Tu ne mettras pas de muselière à un bœuf pendant qu’il foule le blé . Dieu s’inquiéterait-il ici des bœufs ? N’est-ce pas pour nous qu’il parle ainsi ? Bien sûr que si ! C’est pour nous que cette parole a été écrite, car il faut que celui qui laboure le fasse avec espérance et que celui qui bat le blé puisse compter sur sa part de la récolte. Puisque nous avons semé parmi vous les biens spirituels, serait-ce de notre part une prétention exorbitante si nous attendions de vous quelque avantage matériel ? Du moment que d’autres exercent ce droit sur vous, ne l’avons-nous pas à plus forte raison ? Eh bien ! nous avons préféré ne pas user de ce droit ; au contraire, nous supportons tout, afin d’éviter de faire obstacle, si peu que ce soit, à l’Evangile de Christ. Et pourtant, vous le savez, ceux qui font le service sacré dans le Temple reçoivent leur nourriture du Temple. Ceux qui officient à l’autel reçoivent leur part des sacrifices offerts sur l’autel. De même, le Seigneur a ordonné que ceux qui annoncent l’Evangile vivent de cette annonce de l’Evangile. Mais moi, je n’ai fait valoir aucun de ces droits. Et si je les mentionne ici, ce n’est pas pour les revendiquer ; je préférerais mourir plutôt que de me laisser ravir ce sujet de fierté. En effet, je n’ai pas à m’enorgueillir de ce que j’annonce l’Evangile : c’est une obligation qui m’est imposée. Malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile ! Ah ! certes, si la décision d’accomplir cette tâche ne venait que de moi, je recevrais un salaire ; mais puisque cette décision n’a pas dépendu de moi, je ne fais que m’acquitter d’une charge qui m’a été confiée. En quoi consiste alors mon salaire ? Dans la satisfaction de pouvoir offrir gratuitement l’Evangile que je proclame en renonçant volontairement aux droits que me confère ma qualité de prédicateur de l’Evangile. Car, bien que je sois un homme libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous, afin de gagner le plus de gens possible à Jésus-Christ. Lorsque je suis avec les Juifs, je vis comme eux, afin de les gagner. Lorsque je suis parmi ceux qui sont sous le régime de la Loi de Moïse, je vis comme si j’étais moi-même assujetti à ce régime, bien que je ne le sois pas, afin de gagner ceux qui sont sous le régime de cette Loi. Avec ceux qui n’ont pas la Loi de Dieu, je vis comme n’ayant pas non plus la Loi, afin de gagner à Christ ceux qui n’ont pas la Loi, bien que je ne sois pas sans la loi de Dieu, car je vis selon la loi de Christ. Avec les chrétiens mal affermis dans la foi, je vis comme eux, afin de gagner ceux dont la foi est mal affermie. C’est ainsi que je me fais tout à tous, afin d’en conduire au moins quelques-uns au salut par tous les moyens. Or, tout cela, je le fais pour la cause de l’Evangile pour avoir part, avec eux, aux bénédictions qu’apporte l’Evangile.

1 Corinthiens 9:1-23 Bible Segond 21 (S21)

Ne suis-je pas libre? Ne suis-je pas apôtre? N'ai-je pas vu Jésus[-Christ] notre Seigneur? N'êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur? Si pour d'autres je ne suis pas apôtre, je le suis au moins pour vous, car vous êtes l’empreinte qui authentifie mon service en tant qu’apôtre dans le Seigneur. C'est là ma défense contre ceux qui m'accusent. N'avons-nous pas le droit de manger et de boire? N'avons-nous pas le droit d'emmener avec nous une sœur qui soit notre femme, comme le font les autres apôtres, les frères du Seigneur et Céphas? Ou bien sommes-nous les seuls, Barnabas et moi, à ne pas avoir le droit de ne pas travailler? Qui donc sert dans une armée à ses propres frais? Qui plante une vigne et n'en mange pas le fruit? Qui prend soin d’un troupeau et ne se nourrit pas du lait du troupeau? Est-ce purement d'un point de vue humain que je dis cela? La loi ne le dit-elle pas aussi? En effet, il est écrit dans la loi de Moïse: Tu ne mettras pas de muselière au bœuf quand il foule le grain. Dieu s'inquiète-t-il des bœufs ou bien est-ce principalement à cause de nous qu’il parle? Oui, c'est à cause de nous que cela a été écrit, car celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui bat le blé doit le faire avec l'espoir de recevoir sa part. Si nous avons semé pour vous les biens spirituels, est-ce trop si nous récoltons une part de vos biens matériels? Si d'autres exercent ce droit sur vous, n'est-ce pas plutôt à nous d'en jouir? Mais nous n'avons pas recouru à ce droit; au contraire, nous supportons tout afin de ne pas créer d'obstacle à l'Evangile de Christ. Ne savez-vous pas que ceux qui assurent le service du culte sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l'autel reçoivent une part de ce qui est offert sur l'autel? De même aussi, le Seigneur a prescrit à ceux qui annoncent l'Evangile de vivre de l'Evangile. Quant à moi, je n'ai eu recours à aucun de ces droits, et je n'écris pas cela pour qu'ils me soient accordés, car j'aimerais mieux mourir plutôt que de me laisser enlever ce sujet de fierté. Si j'annonce l'Evangile, il n’y a pour moi aucun sujet de fierté, car c’est une nécessité qui m'est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile! Si je le fais de bon cœur, j’en ai la récompense; mais si je le fais malgré moi, c'est une charge qui m'est confiée. Quelle est donc ma récompense? C'est d'offrir gratuitement l'Evangile [de Christ] que j'annonce, sans faire usage de mon droit de prédicateur de l'Evangile. En effet, bien que libre vis-à-vis de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin de gagner le plus grand nombre. Avec les Juifs, j'ai été comme un Juif afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi de Moïse, comme si j'étais sous la loi [– bien que n’étant pas moi-même sous la loi –] afin de gagner ceux qui sont sous la loi; avec ceux qui sont sans la loi, comme si j'étais sans la loi – bien que je ne sois pas sans la loi de Dieu, puisque je me conforme à la loi de Christ – afin de gagner ceux qui sont sans la loi. J'ai été [comme] faible avec les faibles afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous afin d'en sauver de toute manière quelques-uns, et je fais cela à cause de l'Evangile afin d'avoir part à ses bénédictions.

1 Corinthiens 9:1-23 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Ne suis-je pas libre? Ne suis-je pas apôtre? N’ai-je pas vu Jésus notre Seigneur? N’êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur? Si pour d’autres je ne suis pas apôtre, je le suis au moins pour vous; car vous êtes le sceau de mon apostolat dans le Seigneur. C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent. N’avons-nous pas le droit de manger et de boire? N’avons-nous pas le droit de mener avec nous une sœur qui soit notre femme, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas? Ou bien, est-ce que moi seul et Barnabas nous n’avons pas le droit de ne point travailler? Qui jamais fait le service militaire à ses propres frais? Qui est-ce qui plante une vigne, et n’en mange pas le fruit? Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau? Ces choses que je dis, n’existent-elles que dans les usages des hommes? La loi ne les dit-elle pas aussi? Car il est écrit dans la loi de Moïse: Tu n’emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. Dieu se met-il en peine des bœufs, ou parle-t-il uniquement à cause de nous? Oui, c’est à cause de nous qu’il a été écrit que celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain fouler avec l’espérance d’y avoir part. Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels. Si d’autres jouissent de ce droit sur vous, n’est-ce pas plutôt à nous d’en jouir? Mais nous n’avons point usé de ce droit; au contraire, nous souffrons tout, afin de ne pas créer d’obstacle à l’Évangile de Christ. Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l’autel ont part à l’autel? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de l’Évangile. Pour moi, je n’ai usé d’aucun de ces droits, et ce n’est pas afin de les réclamer en ma faveur que j’écris ainsi; car j’aimerais mieux mourir que de me laisser enlever ce sujet de gloire. Si j’annonce l’Évangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile! Si je le fais de bon cœur, j’en ai la récompense; mais si je le fais malgré moi, c’est une charge qui m’est confiée. Quelle est donc ma récompense? C’est d’offrir gratuitement l’Évangile que j’annonce, sans user de mon droit de prédicateur de l’Évangile. Car, bien que je sois libre à l’égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre. Avec les Juifs, j’ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi; avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Je fais tout à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part.

1 Corinthiens 9:1-23 Bible J.N. Darby (JND)

Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ? N’ai-je pas vu Jésus notre Seigneur ? N’êtes-vous pas, vous, mon ouvrage dans le Seigneur ? Si je ne suis pas apôtre pour d’autres, je le suis pour vous du moins ; car vous êtes le sceau de mon apostolat dans le Seigneur. C’est ici ma défense auprès de ceux qui m’interrogent. N’avons-nous pas le droit de manger et de boire ? N’avons-nous pas le droit de mener avec nous une sœur comme femme, comme [font] aussi les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas ? N’y a-t-il que moi et Barnabas qui n’ayons pas le droit de ne pas travailler ? Qui jamais va à la guerre à ses propres dépens ? Qui plante une vigne et n’en mange pas le fruit ? Ou qui paît un troupeau et ne mange pas du lait du troupeau ? Est-ce que je dis ces choses selon l’homme ? Ou la loi aussi ne dit-elle pas ces choses ? Car dans la loi de Moïse il est écrit : « Tu n’emmuselleras pas le bœuf qui foule le grain ». DIEU s’occupe-t-il des bœufs ? ou parle-t-il entièrement pour nous ? Car c’est pour nous que cela est écrit, que celui qui laboure doit labourer avec espérance, et que celui qui foule le grain [doit le fouler] dans l’espérance d’y avoir part. Si nous avons semé pour vous des [biens] spirituels, est-ce beaucoup que nous moissonnions de vos [biens] charnels ? Si d’autres ont part à ce droit sur vous, ne l’avons-nous pas bien plus ? Mais nous n’avons pas usé de ce droit, mais nous supportons tout, afin de ne mettre aucun obstacle à l’évangile du Christ. Ne savez-vous pas que ceux qui s’emploient aux choses sacrées mangent [de ce qui vient] du temple  ; que ceux qui servent à l’autel ont leur part de l’autel ? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’évangile, de vivre de l’évangile. Mais moi je n’ai usé d’aucune de ces choses, et je n’ai pas écrit ceci, afin qu’il en soit fait ainsi à mon égard ; car il serait bon pour moi de mourir, plutôt que [de voir] quelqu’un anéantir ma gloire. Car, si j’évangélise, je n’ai pas de quoi me glorifier, car c’est une nécessité qui m’est imposée, car malheur à moi si je n’évangélise pas. Car, si je fais cela volontairement, j’en ai un salaire ; mais si c’est malgré moi, une administration m’est confiée. Quel est donc mon salaire ? C’est que, en évangélisant, je rends l’évangile exempt de frais, pour ne pas user comme d’une chose à moi de mon droit dans l’évangile. Car, étant libre à l’égard de tous, je me suis asservi à tous, afin de gagner le plus de gens  ; et pour les Juifs, je suis devenu comme Juif, afin de gagner les Juifs ; pour ceux qui étaient sous la loi, comme si j’étais sous la loi, n’étant pas moi-même sous la loi, afin de gagner ceux qui étaient sous la loi ; pour ceux qui étaient sans loi, comme si j’étais sans loi (non que je sois sans loi quant à DIEU, mais je suis justement soumis à Christ), afin de gagner ceux qui étaient sans loi. Je suis devenu pour les faibles [comme] faible, afin de gagner les faibles ; je suis devenu toutes choses pour tous, afin que de toute manière j’en sauve quelques-uns. Et je fais toutes choses à cause de l’évangile, afin que je sois coparticipant avec lui.

1 Corinthiens 9:1-23 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Moi aussi, je suis libre de faire ce que je veux. Est-ce que je ne suis pas apôtre ? Est-ce que je n’ai pas vu Jésus notre Seigneur ? Est-ce que vous n’êtes pas le résultat de mon travail au service du Seigneur ? Si, pour certains, je ne suis pas un apôtre, pour vous, du moins, je le suis. Oui, vous êtes la preuve que j’ai bien fait mon travail d’apôtre au service du Seigneur. Voici ma réponse à ceux qui m’accusent : est-ce que nous n’avons pas le droit de recevoir de la nourriture et de la boisson pour notre travail ? Est-ce que nous n’avons pas le droit d’emmener avec nous une femme chrétienne ? Les autres apôtres, les frères du Seigneur et Pierre font cela ! Ou bien est-ce que Barnabas et moi, nous sommes les seuls qui devons gagner notre vie ? Quand quelqu’un est dans l’armée, il ne paie pas pour faire son service militaire. Quand quelqu’un cultive un arbre, il mange ses fruits. Ou bien, quand quelqu’un garde un troupeau, il boit le lait des bêtes. Est-ce que ces façons de faire sont seulement des coutumes humaines ? Est-ce que la loi ne dit pas la même chose ? En effet, dans la loi de Moïse, on lit : « Quand le bœuf travaille pendant la récolte, ne l’empêche pas de manger des épis. » Est-ce que Dieu s’occupe des bœufs ? Ou bien est-ce qu’il parle surtout pour nous ? Oui, c’est pour nous que ces paroles sont écrites. Celui qui laboure doit labourer, en espérant récolter quelque chose. Celui qui travaille pendant la récolte doit espérer recevoir des épis. Nous avons semé en vous les bienfaits de l’Esprit Saint. Alors, si nous récoltons une partie de vos richesses matérielles, est-ce que c’est extraordinaire ? Si certains ont le droit de faire cela chez vous, nous l’avons beaucoup plus qu’eux ! Mais nous n’avons pas profité de ce droit. Au contraire, nous supportons tout pour ne pas gêner la Bonne Nouvelle du Christ. Ceux qui font le service du temple, c’est le temple qui les nourrit. Ceux qui offrent des sacrifices sur l’autel reçoivent leur part de ces sacrifices. Vous ne savez donc pas cela ? De la même façon, ceux qui annoncent la Bonne Nouvelle doivent vivre de cette Bonne Nouvelle, c’est le Seigneur qui l’a commandé . Mais moi, je n’ai profité de rien de tout cela, et je n’écris pas ici pour réclamer ces droits. Plutôt mourir ! Non, personne ne m’enlèvera cette raison d’être fier. Pour moi, annoncer la Bonne Nouvelle, ce n’est pas une raison d’être fier, car je ne peux pas faire autrement. Quel malheur pour moi si je n’annonce pas la Bonne Nouvelle ! Si c’était moi qui avais choisi ce travail, oui, j’aurais droit à un salaire. Mais comme je ne peux pas faire autrement, je fais simplement ce que je dois. Alors, quel est mon salaire ? C’est d’offrir la Bonne Nouvelle gratuitement. Je l’annonce sans profiter des droits qu’elle me donne. Personne parmi vous ne peut me forcer à faire quelque chose. Pourtant, j’ai voulu devenir le serviteur de tous, pour gagner le plus de gens possible. Avec les Juifs, je vis comme un Juif, pour gagner les Juifs. Avec ceux qui obéissent à la loi de Moïse, j’obéis à la loi, pour gagner ceux qui lui obéissent. Pourtant, je ne suis pas obligé d’obéir à cette loi. Avec ceux qui ne connaissent pas la loi de Moïse, je vis comme si je n’avais pas cette loi, pour gagner ceux qui ne la connaissent pas. Pourtant, j’ai la loi de Dieu, puisque j’obéis à la loi du Christ. Avec les chrétiens fragiles, je vis comme si j’étais fragile, pour gagner ceux qui sont fragiles. Je me donne entièrement à tous, pour en sauver sûrement quelques-uns. Et tout cela, je le fais à cause de la Bonne Nouvelle, pour participer à ses richesses.

1 Corinthiens 9:1-23 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Ne suis-je pas libre? Ne suis-je pas apôtre? N'ai-je pas vu Jésus notre Seigneur? N'êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur? Si pour d'autres je ne suis pas apôtre, je le suis au moins pour vous; car vous êtes le sceau de mon apostolat dans le Seigneur. C'est là ma défense contre ceux qui m'accusent. N'avons-nous pas le droit de manger et de boire? N'avons-nous pas le droit de mener avec nous une sœur qui soit notre femme, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas? Ou bien, est-ce que moi seul et Barnabas nous n'avons pas le droit de ne point travailler? Qui jamais est engagé dans une armée à ses propres frais? Qui est-ce qui plante une vigne, et n'en mange pas le fruit? Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau? Ces choses que je dis, n'existent-elles que dans les usages des hommes? La loi ne les dit-elle pas aussi? Car il est écrit dans la loi de Moïse: Tu ne muselleras point le bœuf quand il foule le grain. Dieu se met-il en peine des bœufs, ou parle-t-il uniquement à cause de nous? Oui, c'est à cause de nous qu'il a été écrit que celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain fouler avec l'espérance d'y avoir part. Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels? Si d'autres jouissent de ce droit sur vous, n'est-ce pas plutôt à nous d'en jouir? Mais nous n'avons point usé de ce droit; au contraire, nous souffrons tout, afin de ne pas créer d'obstacle à l'Evangile de Christ. Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l'autel ont part à l'autel? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Evangile de vivre de l'Evangile. Pour moi, je n'ai usé d'aucun de ces droits, et ce n'est pas afin de les réclamer en ma faveur que j'écris ainsi; car j'aimerais mieux mourir que de me laisser enlever ce sujet de gloire. Si j'annonce l'Evangile, ce n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m'en est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile! Si je le fais de bon cœur, j'en ai la récompense; mais si je le fais malgré moi, c'est une charge qui m'est confiée. Quelle est donc ma récompense? C'est d'offrir gratuitement l'Evangile que j'annonce, sans user de mon droit de prédicateur de l'Evangile. Car, bien que je sois libre à l'égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre. Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi; avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J'ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns. Je fais tout à cause de l'Evangile, afin d'y avoir part.

1 Corinthiens 9:1-23 Bible en français courant (BFC)

Ne suis-je pas libre? Ne suis-je pas apôtre? N'ai-je pas vu Jésus notre Seigneur? N'êtes-vous pas le résultat de mon activité au service du Seigneur? Même si d'autres refusent de me reconnaître comme apôtre, pour vous je le suis certainement. En effet, puisque vous êtes unis au Seigneur, vous êtes vous-mêmes la preuve que je suis apôtre. Voici comment je me défends contre ceux qui me critiquent: N'aurais-je pas le droit de recevoir nourriture et boisson pour mon travail? N'aurais-je pas le droit d'emmener avec moi une épouse chrétienne, comme le font les apôtres, les frères du Seigneur et Pierre? Ou bien serions-nous les seuls, Barnabas et moi, à devoir travailler pour gagner notre vie? Avez-vous jamais entendu dire qu'un soldat serve dans l'armée à ses propres frais? ou qu'un homme ne mange pas du raisin de la vigne qu'il a plantée? ou qu'un berger ne prenne pas de lait du troupeau dont il s'occupe? Mais je ne me fonde pas seulement sur des exemples tirés de la vie courante, car la loi de Moïse dit la même chose. Il est en effet écrit dans cette loi: «Vous ne mettrez pas une muselière à un bœuf qui foule le blé.» Dieu s'inquiète-t-il des bœufs? N'est-ce pas en réalité pour nous qu'il a parlé ainsi? Assurément, cette parole a été écrite pour nous. Il faut que celui qui laboure et celui qui bat le blé le fassent avec l'espoir d'obtenir leur part de la récolte. Nous avons semé en vous une semence spirituelle: serait-il alors excessif que nous récoltions une part de vos biens matériels? Si d'autres ont ce droit sur vous, ne l'avons-nous pas à plus forte raison? Cependant, nous n'avons pas usé de ce droit. Au contraire, nous avons tout supporté pour ne pas placer d'obstacle sur le chemin de la Bonne Nouvelle du Christ. Vous savez sûrement que ceux qui sont en fonction dans le temple reçoivent leur nourriture du temple, et que ceux qui présentent les sacrifices sur l'autel reçoivent leur part de ces sacrifices. De même, le Seigneur a ordonné que ceux qui annoncent la Bonne Nouvelle vivent de cette activité. Mais je n'ai usé d'aucun de ces droits, et je n'écris pas cela pour demander à en profiter. J'aimerais mieux mourir! Personne ne m'enlèvera ce sujet de fierté! Je n'ai pas à me vanter d'annoncer la Bonne Nouvelle. C'est en effet une obligation qui m'est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas la Bonne Nouvelle. Si j'avais choisi moi-même cette tâche, j'aurais droit à un salaire; mais puisqu'elle m'est imposée, je m'acquitte simplement de la charge qui m'est confiée. Quel est alors mon salaire? C'est la satisfaction d'annoncer la Bonne Nouvelle gratuitement, sans user des droits que me confère la prédication de cette Bonne Nouvelle. Je suis libre, je ne suis l'esclave de personne; cependant je me suis fait l'esclave de tous afin d'en gagner le plus grand nombre possible au Christ. Lorsque j'ai affaire aux Juifs, je vis comme un Juif, afin de les gagner; bien que je ne sois pas soumis à la loi de Moïse, je vis comme si je l'étais lorsque j'ai affaire à ceux qui sont soumis à cette loi, afin de les gagner. De même, lorsque je suis avec ceux qui ignorent la loi de Moïse, je vis comme eux, sans tenir compte de cette loi, afin de les gagner. Cela ne veut pas dire que je suis indifférent à la loi de Dieu, car je suis soumis à la loi du Christ. Avec ceux qui sont faibles dans la foi, je vis comme si j'étais faible moi-même, afin de les gagner. Ainsi, je me fais tout à tous afin d'en sauver de toute manière quelques-uns. Je fais tout cela pour la Bonne Nouvelle, afin d'avoir part aux biens qu'elle promet.