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Marc 15:1-37

Marc 15:1-37 JND

Et aussitôt, au matin, les principaux sacrificateurs avec les anciens et les scribes et tout le sanhédrin, ayant tenu conseil, lièrent Jésus et l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate. Et Pilate l’interrogea : Toi, tu es le roi des Juifs ? Et répondant, il lui dit : Tu le dis. Et les principaux sacrificateurs l’accusaient de beaucoup de choses. Et Pilate l’interrogea encore, disant : Ne réponds-tu rien ? Vois de combien de choses ils portent témoignage contre toi. Mais encore Jésus ne répondit rien, de sorte que Pilate s’en étonnait. Or il leur relâchait à la fête un prisonnier, lequel que ce soit qu’ils demandent. Et il y avait le nommé Barabbas qui était détenu avec ses compagnons de sédition, lesquels, dans la sédition, avaient commis un meurtre. Et la foule, poussant des cris, se mit à lui demander [de faire] comme il leur avait toujours fait. Et Pilate leur répondit, disant : Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? Car il savait que les principaux sacrificateurs l’avaient livré par envie. Mais les principaux sacrificateurs excitèrent le peuple [à demander] que plutôt il leur relâche Barabbas. Et Pilate, répondant, leur dit encore : Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez roi des Juifs ? Et ils s’écrièrent encore : Crucifie-le ! Et Pilate leur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils s’écrièrent encore plus fort : Crucifie-le ! Et Pilate, voulant contenter la foule, leur relâcha Barabbas ; et, ayant fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Et les soldats l’emmenèrent dans la cour, qui est le prétoire. Et ils assemblent toute la cohorte ; et ils le revêtent de pourpre, et ayant tressé une couronne d’épines, ils la lui mettent autour [de la tête]. Et ils se mirent à le saluer, [disant] : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec un roseau et crachaient contre lui, et, se mettant à genoux, ils lui rendaient hommage. Et après qu’ils se furent moqués de lui, ils le dépouillèrent de la pourpre et le revêtirent de ses propres vêtements ; et ils l’emmènent dehors pour le crucifier. Et ils contraignent un certain homme, Simon, Cyrénéen, père d’Alexandre et de Rufus, qui passait par là, venant des champs, de porter sa croix. Et ils le mènent au lieu [appelé] Golgotha, ce qui, interprété, est : lieu du crâne. Et ils lui donnèrent à boire du vin mixtionné de myrrhe ; mais il ne le prit pas. Et l’ayant crucifié, ils partagent ses vêtements, en tirant au sort [pour savoir] ce que chacun en prendrait. Et c’était la troisième heure, et ils le crucifièrent. Et l’écriteau concernant le sujet de son accusation portait écrit : Le roi des Juifs. Et, avec lui, ils crucifient deux brigands, un à sa droite, et un à sa gauche. [Et l’écriture fut accomplie, qui dit : « Et il a été compté parmi les iniques »]. Et ceux qui passaient par là, l’injuriaient, hochant la tête et disant : Hé ! toi qui détruis le temple et qui le bâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, et descends de la croix ! Pareillement aussi les principaux sacrificateurs, se moquant entre eux avec les scribes, disaient : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même. Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions ! Ceux aussi qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient. Et quand la sixième heure fut venue, il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus s’écria d’une forte voix, disant : Éloï, Éloï, lama sabachthani ? ce qui, interprété, est : Mon DIEU, mon DIEU, pourquoi m’as-tu abandonné ? Et quelques-uns de ceux qui étaient là présents, ayant entendu cela, disaient : Voici, il appelle Élie. Et l’un d’eux courut, et ayant rempli une éponge de vinaigre et l’ayant mise au bout d’un roseau, il lui donna à boire, disant : Laissez, voyons si Élie vient pour le faire descendre. Et Jésus, ayant jeté un grand cri, expira.

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