Car si le sang de boucs et de taureaux, – et la cendre d’une génisse avec laquelle on fait aspersion sur ceux qui sont souillés, – sanctifie pour la pureté de la chair, combien plus le sang du Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à DIEU sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous serviez le DIEU vivant ! Et c’est pourquoi il est médiateur d’une nouvelle alliance, en sorte que, la mort étant intervenue pour la rançon des transgressions qui étaient sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l’héritage éternel qui a été promis. (Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur intervienne ; car un testament est valide lorsque la mort est intervenue, puisqu’il n’a pas de force tant que le testateur vit.) De là vient qu’aussi la première [alliance] n’a pas été inaugurée sans du sang. Car chaque commandement, pour ce qui concerne la loi, ayant été proclamé par Moïse à tout le peuple, il prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau et de la laine écarlate et de l’hysope, et en fit aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, en disant : « C’est ici le sang de l’alliance que DIEU vous a ordonnée ». Et, de la même manière, il fit aspersion du sang sur le tabernacle aussi et sur tous les ustensiles du service. Et presque toutes choses sont purifiées par du sang, selon la loi ; et sans effusion de sang il n’y a pas de rémission. Il était donc nécessaire que les images des choses qui sont dans les cieux soient purifiées par de telles choses, mais que les choses célestes elles-mêmes le soient par de meilleurs sacrifices que ceux-là. Car le Christ n’est pas entré dans des lieux saints faits de main, copies des vrais, mais dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la face de DIEU, – ni, non plus, afin de s’offrir lui-même plusieurs fois, ainsi que le souverain sacrificateur entre dans les lieux saints chaque année avec un sang autre [que le sien] (puisque [dans ce cas] il aurait fallu qu’il souffre plusieurs fois depuis la fondation du monde) ; mais maintenant, en la consommation des siècles, il a été manifesté une fois pour l’abolition du péché par son sacrifice. Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, – et après cela [le] jugement