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Daniel 4:1-14

Daniel 4:1-14 JND

Moi, Nebucadnetsar, j’étais en paix dans ma maison, et florissant dans mon palais. Je vis un songe, et il m’effraya, et les pensées que j’avais sur mon lit, et les visions de ma tête, me troublèrent. Et de par moi fut donné un ordre qu’on amène devant moi tous les sages de Babylone pour qu’ils me fassent connaître l’interprétation du songe. Alors vinrent les devins, les enchanteurs, les Chaldéens, et les augures ; et je dis le songe devant eux, mais ils ne m’en firent pas connaître l’interprétation ; mais, à la fin, entra devant moi Daniel, dont le nom est Belteshatsar, selon le nom de mon dieu, et en qui est l’esprit des dieux saints ; et je dis le songe devant lui. Belteshatsar, chef des devins, puisque je sais que l’esprit des dieux saints est en toi, et qu’aucun secret ne t’embarrasse, dis-moi les visions du songe que j’ai vu, et son interprétation. Or les visions de ma tête, sur mon lit, [étaient celles-ci] : je voyais, et voici, un arbre au milieu de la terre, et sa hauteur était grande. L’arbre crût et devint fort, et sa hauteur atteignit jusqu’aux cieux, et on le voyait jusqu’au bout de toute la terre. Son feuillage était beau et son fruit abondant, et en lui il y avait de la nourriture pour tous ; sous son ombre se tenaient les bêtes des champs, et dans ses branches habitaient les oiseaux des cieux ; et de lui toute chair se nourrissait. Je voyais, dans les visions de ma tête, sur mon lit, et voici un veillant, un saint, descendit des cieux. Il cria avec force, et dit ainsi : Abattez l’arbre et coupez ses branches, faites tomber son feuillage et dispersez son fruit ; que les bêtes s’enfuient de dessous lui, et les oiseaux, de ses branches. Toutefois, laissez dans la terre le tronc de ses racines, avec un lien de fer et d’airain [autour de lui], dans l’herbe des champs ; et qu’il soit baigné de la rosée des cieux, et qu’il ait, avec les bêtes, sa part à l’herbe de la terre ; que son cœur d’homme soit changé, et qu’un cœur de bête lui soit donné ; et que sept temps passent sur lui. Cette sentence est par le décret des veillants, et la chose, par la parole des saints, afin que les vivants sachent que le Très-haut domine sur le royaume des hommes, et qu’il le donne à qui il veut, et y élève le plus vil des hommes.