Et eux, l’ayant entendu, glorifièrent DIEU et dirent à Paul : Tu vois, frère, combien il y a de milliers de Juifs qui ont cru ; et ils sont tous zélés pour la loi. Or ils ont entendu dire de toi, que tu enseignes à tous les Juifs qui sont parmi les nations de renoncer à Moïse, disant qu’ils ne doivent pas circoncire leurs enfants, ni vivre selon les coutumes. Qu’est-ce donc ? Il faut absolument que la multitude s’assemble, car ils entendront dire que tu es arrivé. Fais donc ce que nous te disons : Nous avons quatre hommes qui ont fait un vœu ; prends-les et purifie-toi avec eux, et paie leur dépense, afin qu’ils se rasent la tête, et tous sauront que rien n’est [vrai] des choses qu’ils ont entendu dire de toi, mais que toi aussi, tu marches gardant la loi. Mais à l’égard de ceux des nations qui ont cru, nous [en] avons écrit, ayant décidé qu’ils n’ont rien de semblable à observer, si ce n’est qu’ils se gardent et de ce qui est sacrifié aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication. Alors Paul, ayant pris les hommes avec lui, et, le jour suivant, s’étant purifié, entra avec eux au temple, annonçant quand seraient accomplis les jours de leur purification, l’époque à laquelle l’offrande aurait été présentée pour chacun d’eux.
Et comme les sept jours allaient s’accomplir, les Juifs d’Asie l’ayant vu dans le temple, soulevèrent toute la foule et mirent les mains sur lui, s’écriant : Hommes israélites, aidez-nous ! C’est ici l’homme qui partout enseigne tout le monde contre le peuple, et la loi, et ce lieu ; et qui de plus a aussi amené des Grecs dans le temple et a profané ce saint lieu. Car ils avaient vu auparavant dans la ville Trophime l’Éphésien avec lui, et ils croyaient que Paul l’avait amené dans le temple. Et toute la ville fut en émoi, et il se fit un rassemblement du peuple ; et ayant saisi Paul, ils le traînèrent hors du temple ; et aussitôt les portes furent fermées. Et comme ils cherchaient à le tuer, le bruit vint au chiliarque de la cohorte, que tout Jérusalem était en confusion ; et aussitôt il prit des soldats et des centurions, et courut à eux ; mais eux, voyant le chiliarque et les soldats, cessèrent de battre Paul. Alors le chiliarque s’étant approché, se saisit de lui et donna l’ordre de le lier de deux chaînes, et demanda qui il était et ce qu’il avait fait. Mais les uns criaient une chose, les autres une autre, dans la foule ; et n’en pouvant apprendre quelque chose de certain, à cause du tumulte, il donna ordre que Paul soit mené dans la forteresse. Et quand il fut sur les degrés, il arriva qu’il fut porté par les soldats à cause de la violence de la foule ; car la multitude du peuple suivait, en criant : Ôte-le ! Et comme on allait faire entrer Paul dans la forteresse, il dit au chiliarque : M’est-il permis de te dire quelque chose ? Et il dit : Tu sais le grec ? N’es-tu donc pas l’Égyptien qui, ces jours passés, a excité une sédition et emmené au désert les 4 000 hommes des assassins ? Et Paul dit : Je suis Juif, de Tarse, citoyen d’une ville de la Cilicie qui n’est pas sans renom ; je te prie, permets-moi de parler au peuple. Et quand il le lui eut permis, Paul, se tenant sur les degrés, fit signe de la main au peuple, et un grand silence s’étant fait, il leur parla en langue hébraïque, disant