Or moi-même, Paul, je vous exhorte par la douceur et la débonnaireté du Christ, moi qui, présent, quant à l’apparence suis chétif au milieu de vous, mais qui, absent, use de hardiesse envers vous… ; mais je vous supplie que, lorsque je serai présent, je n’use pas de hardiesse avec cette assurance avec laquelle je pense que je prendrai sur moi d’agir envers quelques-uns qui pensent que nous marchons selon la chair. Car, en marchant dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair ; car les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais puissantes par DIEU pour la destruction des forteresses, détruisant les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de DIEU, et amenant toute pensée captive à l’obéissance du Christ, et étant prêts à tirer vengeance de toute désobéissance, après que votre obéissance aura été rendue complète. Considérez-vous les choses selon l’apparence ? Si quelqu’un a la confiance en lui-même d’être à Christ, qu’il pense encore ceci en lui-même, que, comme lui-même est à Christ, ainsi nous aussi [nous sommes à Christ]. Car si même je me glorifiais un peu plus de notre autorité que le Seigneur nous a donnée pour l’édification et non pas pour votre destruction, je ne serais pas confus ; – afin que je ne paraisse pas comme si je vous effrayais par mes lettres. Car ses lettres, dit-on, sont graves et fortes, mais sa présence personnelle est faible et sa parole méprisable. Qu’un tel homme estime que, tels que nous sommes en parole par nos lettres, étant absents, tels aussi nous sommes de fait, étant présents.