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Marc 15:2-35

Marc 15:2-35 BFC

Celui-ci l'interrogea: «Es-tu le roi des Juifs?» Jésus lui répondit: «Tu le dis.» Les chefs des prêtres portaient de nombreuses accusations contre Jésus. Alors, Pilate l'interrogea de nouveau: «Ne réponds-tu rien? Tu entends combien d'accusations ils portent contre toi!» Mais Jésus ne répondit plus rien, de sorte que Pilate était étonné. A chaque fête de la Pâque, Pilate libérait un prisonnier, celui que la foule demandait. Or, un certain Barabbas était en prison avec des rebelles qui avaient commis un meurtre lors d'une révolte. La foule se rendit donc à la résidence de Pilate et tous se mirent à lui demander ce qu'il avait l'habitude de leur accorder. Pilate leur répondit: «Voulez-vous que je vous libère le roi des Juifs?» Il savait bien, en effet, que les chefs des prêtres lui avaient livré Jésus par jalousie. Mais les chefs des prêtres poussèrent la foule à demander que Pilate leur libère plutôt Barabbas. Pilate s'adressa de nouveau à la foule: «Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs?» Ils lui répondirent en criant: «Cloue-le sur une croix!» Pilate leur demanda: «Quel mal a-t-il donc commis?» Mais ils crièrent encore plus fort: «Cloue-le sur une croix!» Pilate voulut contenter la foule et leur libéra Barabbas; puis il fit frapper Jésus à coups de fouet et le livra pour qu'on le cloue sur une croix. Les soldats emmenèrent Jésus à l'intérieur du palais du gouverneur, et ils appelèrent toute la troupe. Ils le revêtirent d'un manteau rouge, tressèrent une couronne avec des branches épineuses et la posèrent sur sa tête. Puis ils se mirent à le saluer: «Salut, roi des Juifs!» Et ils le frappaient sur la tête avec un roseau, crachaient sur lui et se mettaient à genoux pour s'incliner bien bas devant lui. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau rouge et lui remirent ses vêtements. Puis ils l'emmenèrent au-dehors pour le clouer sur une croix. Un certain Simon, de Cyrène, le père d'Alexandre et de Rufus, passait par là alors qu'il revenait des champs. Les soldats l'obligèrent à porter la croix de Jésus. Ils conduisirent Jésus à un endroit appelé Golgotha, ce qui signifie «Le lieu du Crâne». Ils voulurent lui donner du vin mélangé avec une drogue, la myrrhe, mais Jésus le refusa. Puis ils le clouèrent sur la croix et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun recevrait. Il était neuf heures du matin quand ils le clouèrent sur la croix. Sur l'écriteau qui indiquait la raison de sa condamnation, il y avait ces mots: «Le roi des Juifs». Ils clouèrent aussi deux brigands sur des croix à côté de Jésus, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche. [ C'est ainsi que se réalisa le passage de l'Écriture qui déclare: «Il a été placé au nombre des malfaiteurs.»] Les passants l'insultaient en hochant la tête; ils lui disaient: «Hé! toi qui voulais détruire le temple et en bâtir un autre en trois jours, sauve-toi toi-même, descends de la croix!» De même, les chefs des prêtres et les maîtres de la loi se moquaient de Jésus et se disaient les uns aux autres: «Il a sauvé d'autres gens, mais il ne peut pas se sauver lui-même! Que le Messie, le roi d'Israël descende maintenant de la croix! Si nous voyons cela, alors nous croirons en lui.» Ceux qui avaient été mis en croix à côté de Jésus l'insultaient aussi. A midi, l'obscurité se fit sur tout le pays et dura jusqu'à trois heures de l'après-midi. Et à trois heures, Jésus cria avec force: « Éloï, Éloï, lema sabactani? » – ce qui signifie «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?» – Quelques-uns de ceux qui étaient là l'entendirent et s'écrièrent: «Écoutez, il appelle Élie!»

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