Ce jour-là, au pays de Juda,
on chantera ce cantique:
«Nous avons une ville forte.
Pour la protéger, le Seigneur y a placé
murailles et avant-mur.
Ouvrez les portes,
laissez entrer le peuple fidèle
qui tient ses engagements.
Son cœur est ferme.
Toi, Seigneur, tu le gardes en paix,
car il te fait confiance.
Faites confiance pour toujours
au Seigneur, oui au Seigneur,
le Rocher de tous les temps.
Car il a fait dégringoler
ceux qui logeaient sur les hauteurs;
il a précipité en bas
la cité inaccessible,
il l'a précipitée jusqu'à terre.
Il l'a jetée dans la poussière,
et l'a fait piétiner
par le peuple pauvre et faible.»
Seigneur, tu indiques au fidèle
un chemin qui va tout droit;
la voie que tu lui traces
est sans aucun détour.
Oui, sur le chemin
que tu commandes de suivre,
nous comptons sur toi, Seigneur.
Prononcer ton nom, faire appel à toi,
voilà ce que tout cœur désire.
Pendant la nuit, moi aussi,
je désire ta présence,
du fond du cœur je te cherche.
Quand tu appliques aux humains
les sentences que tu as prononcées,
alors les habitants du monde
apprennent à se conduire comme il faut.
Mais si l'on a pitié des méchants,
ils n'apprennent pas ce qu'il faut faire,
ils tordent ce qui est droit sur terre,
ils ne voient pas ta grandeur, Seigneur.
Seigneur, ta main est menaçante,
mais ils ne la remarquent pas.
Qu'ils soient humiliés
de voir avec quelle passion
tu défends ton peuple!
Qu'ils soient dévorés par le feu
que tu destines à tes adversaires!