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1 Rois 20:1-30

1 Rois 20:1-30 PDV2017

Ben-Hadad, le roi de Syrie, rassemble toute son armée. Avec l’aide de 32 rois, avec des chevaux et des chars, il part installer son camp devant Samarie et il l’attaque. Il envoie des messagers dans la ville pour dire à Akab, roi d’Israël : « Ben-Hadad te demande de lui donner ton argent et ton or, tes femmes et tes fils les plus beaux. » Le roi d’Israël lui fait cette réponse : « À tes ordres, mon roi. Ma personne et tout ce que je possède sont à toi. » Alors les messagers de Ben-Hadad reviennent vers Akab et lui disent de sa part : « Je t’ai envoyé l’ordre de me donner ton argent, ton or, tes femmes et tes fils. Donc demain, à cette heure-ci, j’enverrai mes serviteurs chez toi. Ils fouilleront ton palais et les maisons de tes ministres. Ils prendront tous les objets qui ont de la valeur à tes yeux et ils les emporteront. » Alors le roi d’Israël réunit tous les anciens du pays et il leur dit : « Ben-Hadad nous veut du mal, vous le voyez clairement. En effet, il a envoyé ses messagers pour me demander mes femmes et mes fils, avec mon argent et mon or. Je n’ai rien refusé. » Tous les anciens et tout le peuple lui disent : « Ne l’écoute pas, n’accepte pas ! » Akab donne cette réponse aux messagers de Ben-Hadad : « Allez dire à votre roi : “Tout ce que tu m’as demandé la première fois, je suis prêt à le faire. Mais ce que tu demandes maintenant, je ne peux pas l’accepter.” » Les messagers vont porter cette réponse à Ben-Hadad. Alors celui-ci les envoie encore dire à Akab : « Je vais détruire complètement Samarie. Il ne restera même pas assez de poussière dans la ville pour remplir les mains de tous mes soldats ! Si je ne le fais pas, que les dieux me punissent très sévèrement ! » Le roi d’Israël répond : « Rappelez à Ben-Hadad ce proverbe : “Il ne faut pas se vanter de remporter la victoire avant de commencer le combat.” » Pendant ce temps, Ben-Hadad est en train de boire avec les autres rois dans leurs tentes. Mais quand il reçoit cette réponse, il donne aussitôt aux officiers l’ordre d’attaquer Samarie. Alors les officiers se préparent au combat. Au même moment, un prophète s’approche d’Akab, roi d’Israël. Voici ce qu’il lui dit de la part du SEIGNEUR : « Tu vois l’immense armée de Ben-Hadad. Eh bien, je vais te la livrer aujourd’hui même. Alors tu sauras que le SEIGNEUR, c’est moi. » Akab demande : « Avec l’aide de qui ? » Le prophète répond de la part du SEIGNEUR : « Avec l’aide des jeunes gens que les gouverneurs de provinces ont recrutés. » Akab pose encore cette question : « Qui va attaquer ? » Il répond : « Toi ! » Akab inspecte les 232 jeunes gens que les gouverneurs ont recrutés. Il inspecte aussi les 7 000 soldats de l’armée d’Israël. À midi, le roi Akab et son armée lancent une attaque en dehors de Samarie, les jeunes gens en tête. Pendant ce temps, Ben-Hadad et les 32 autres rois continuent à boire sous les tentes comme des ivrognes. Ben-Hadad envoie quelques hommes voir ce qui se passe. Ils reviennent lui dire : « Des soldats sont sortis de Samarie. » Alors Ben-Hadad donne cet ordre : « S’ils viennent demander la paix, prenez-les vivants ! S’ils viennent attaquer, prenez-les vivants aussi ! » Les jeunes gens recrutés par les gouverneurs de provinces sortent de la ville avec l’armée d’Israël qui les suit. Chacun tue un ennemi. Alors les Syriens fuient, et les Israélites les poursuivent. Ben-Hadad arrive à se sauver à cheval avec quelques cavaliers. Puis le roi d’Israël passe à l’attaque. Il tue les chevaux, détruit les chars. C’est ainsi qu’il écrase l’armée des Syriens. Alors le prophète vient trouver le roi d’Israël. Il lui dit : « Ben-Hadad reviendra t’attaquer l’an prochain à la même époque. Courage ! Réfléchis bien à ce que tu dois faire. » Les ministres du roi de Syrie viennent lui dire : « Le Dieu d’Israël est un Dieu des montagnes. C’est pourquoi les Israélites ont été plus forts que nous. Combattons-les plutôt dans la plaine. Là, nous serons sûrement plus forts qu’eux. Maintenant, voici ce que tu vas faire : Renvoie tous les rois et mets des gouverneurs à leur place. Et toi, mets sur pied une armée aussi puissante que celle que tu as perdue, avec le même nombre de chevaux et de chars. Ensuite, nous combattrons l’armée d’Israël dans la plaine. Alors nous serons sûrement plus forts qu’eux. » Ben-Hadad les écoute et suit leur conseil. L’année suivante à la même époque, il inspecte l’armée syrienne. Puis il la conduit jusqu’à la ville d’Afec pour attaquer Israël. Akab inspecte aussi les soldats d’Israël. On leur donne à manger, et ils marchent à la rencontre des Syriens. Les deux armées installent leurs camps l’un en face de l’autre. Les Israélites sont divisés en deux groupes qui ressemblent à deux petits troupeaux de chèvres. Par contre, les Syriens couvrent toute la région. Le prophète vient de nouveau trouver Akab, le roi d’Israël, et il lui dit de la part du SEIGNEUR : « Les Syriens disent que moi, le SEIGNEUR, je suis un Dieu des montagnes et non pas des plaines. À cause de cela, je vais te livrer leur puissante armée. Ainsi vous saurez que le SEIGNEUR, c’est moi. » Pendant sept jours, les deux armées laissent leurs camps l’un en face de l’autre. Le septième jour, elles passent à l’attaque. Les Israélites battent les Syriens et ils tuent 100 000 soldats à pied en un seul jour. Les 27 000 soldats qui restent fuient à Afec, mais les murs de la ville tombent sur eux.