Dieu leur a accordé ainsi le même don que celui qu'il nous a fait quand nous avons cru au Seigneur Jésus-Christ : qui étais-je donc pour m'opposer à Dieu ? » Après avoir entendu ces mots, tous se calmèrent et louèrent Dieu en disant : « C'est donc vrai, Dieu a donné aussi à ceux qui ne sont pas juifs la possibilité de changer de comportement et de recevoir la vraie vie. »
Que les non-Juifs reçoivent la parole de Dieu, tant mieux ! Mais, selon l'Église de Judée, Pierre a fait un pas de trop dans la fréquentation des non-circoncis (v. 2). Accepter l'hospitalité d'un non-Juif n'était pas interdit, mais rendait rituellement impur. Le partage des repas entre Juifs et non-Juifs était un grave problème pour les premières communautés chrétiennes (Gal 2.11-12).
Ce troisième récit de la vision accordée à Pierre insiste encore sur la souveraineté de Dieu, à qui il appartient seul de discerner entre le pur et l'impur, et d'accorder ses dons sans distinction entre les humains (v. 17). Tous sont appelés à changer de comportement et à recevoir la vie véritable offerte par le Seigneur (v. 18).