Si quelqu'un ne prend pas soin de sa parenté et surtout des membres de sa propre famille, il a trahi sa foi, il est pire qu'un incroyant.
Parmi les groupes dont Timothée doit prendre soin, les veuves sans ressources sont particulièrement honorées à cause des prescriptions de la loi de Moïse (Deut 24.19-21). Timothée est invité au discernement : il n'est pas question de se substituer à la responsabilité de la famille, il faut aussi écarter les veuves frivoles. La description des veuves est marquée par les conditions sociales de l'époque : la femme est considérée comme une éternelle mineure et sa liberté comme un danger. Mais les vraies veuves se voient confier une responsabilité dans la communauté : elles exercent un ministère de prière et d'assistance aux malheureux. Elles répondent à des exigences semblables à celles qui concernent le dirigeant ou le diacre.
La situation des jeunes veuves semble avoir été difficile à organiser (v. 11, 14).