2 Samyèl 12:1-25
2 Samyèl 12:1-25 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
Alors le SEIGNEUR envoie le prophète Natan à David. Natan entre chez le roi et lui dit : « Dans une ville, il y avait deux hommes. L’un était riche, l’autre était pauvre. Le riche avait beaucoup de moutons et beaucoup de bœufs. Le pauvre n’avait rien du tout, sauf une petite brebis qu’il avait achetée. Il lui donnait à manger, et la brebis grandissait avec ses enfants. Elle mangeait la même nourriture que lui et elle buvait le même lait. La brebis dormait à côté de lui. Elle était comme sa fille. Un jour, un visiteur arrive chez l’homme riche. Celui-ci ne veut pas prendre un mouton ni un bœuf de son troupeau pour préparer le repas. Alors il prend la petite brebis du pauvre et la fait cuire pour son visiteur. » David se met dans une violente colère contre ce riche et il dit à Natan : « Aussi vrai que le SEIGNEUR est vivant, l’homme qui a fait cela mérite la mort ! Il a agi sans aucune pitié ! Il doit remplacer la brebis volée par quatre autres brebis ! » Natan dit à David : « L’homme qui a fait cela, c’est toi ! Et voici ce que le SEIGNEUR, Dieu d’Israël, te dit : “Je t’ai consacré comme roi d’Israël. Je t’ai délivré de la main de Saül. Je t’ai donné autorité sur la famille de ton maître Saül. J’ai mis dans tes bras les femmes de ton maître. Je t’ai donné les peuples d’Israël et de Juda. Si ce n’est pas assez, je peux encore te donner deux fois plus. Pourtant, tu n’as pas respecté mes commandements. Pourquoi donc ? Tu as fait ce qui est mal à mes yeux. Pourquoi ? Tu as assassiné Urie le Hittite. Oui, tu l’as fait tuer par les Ammonites et tu as pris sa femme pour en faire ta femme ! Eh bien, à partir de maintenant, il y aura toujours des morts violentes dans ta famille. En effet, tu t’es moqué de moi en prenant pour femme la femme d’Urie le Hittite. Écoute bien ce que je t’annonce : je vais faire venir le malheur sur toi, et ce malheur viendra de ta propre famille. Je vais prendre tes femmes sous tes yeux, pour les donner à l’un de tes parents. Et celui-ci couchera avec tes femmes en plein jour. Oui, ce que tu as fait dans le secret, moi, je le ferai arriver en plein jour, devant tout ton peuple.” » Alors David répond à Natan : « Je reconnais mon péché devant le SEIGNEUR. » Natan dit à David : « Dans ce cas, le SEIGNEUR te pardonne. Tu ne vas pas mourir. Mais dans cette affaire, tu as gravement méprisé le SEIGNEUR. C’est pourquoi ton enfant, qui vient de naître, doit mourir. » Ensuite Natan rentre chez lui. Le SEIGNEUR envoie une maladie à l’enfant que la femme d’Urie a donné à David. David supplie Dieu pour l’enfant. Il se met à jeûner, et quand il rentre chez lui pour la nuit, il couche par terre. Ses serviteurs les plus respectés viennent auprès de lui et ils l’invitent à se relever. Mais le roi refuse et ne veut rien manger avec eux. Au bout d’une semaine, l’enfant meurt. Les serviteurs ont peur de le dire à David. Ils pensent : « Quand l’enfant vivait encore, nous avons parlé au roi. Il ne voulait pas nous écouter. Comment lui annoncer maintenant que l’enfant est mort ? Il risque de réagir très mal. » David les voit parler tout bas entre eux. Il comprend que l’enfant est mort. Il demande à ses serviteurs : « Est-ce que mon fils est mort ? » Ils répondent : « Oui, il est mort. » Alors David se relève de terre. Il se lave, se parfume et change de vêtements. Puis il va dans la maison du SEIGNEUR pour l’adorer. Ensuite il rentre chez lui, il demande qu’on lui serve un repas et se met à manger. Ses serviteurs lui demandent : « Qu’est-ce que tu fais là ? Quand ton fils vivait encore, tu jeûnais et tu pleurais. Maintenant qu’il est mort, tu te relèves de terre et tu manges ! » Le roi répond : « Oui, quand l’enfant vivait encore, je jeûnais et je pleurais. Je me disais : “Qui sait ? Le SEIGNEUR aura peut-être pitié de moi, et l’enfant vivra.” Maintenant qu’il est mort, à quoi sert de jeûner ? Je ne pourrai pas le faire revenir à la vie ! Moi, j’irai vers lui, mais lui ne reviendra pas vers moi. » David va consoler sa femme Batchéba et il passe la nuit avec elle. Elle met au monde un fils, et David l’appelle Salomon. Le SEIGNEUR l’aime. Il le dit à David par l’intermédiaire du prophète Natan. À cause de cet amour, David donne à son fils le nom de Yedidia, ce qui veut dire « aimé du SEIGNEUR ».
2 Samyèl 12:1-25 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
L’Eternel envoya Nathan chez David. Le prophète alla donc le trouver et lui dit : Dans une ville vivaient deux hommes, l’un riche et l’autre pauvre. Le riche possédait beaucoup de moutons et de bœufs. Le pauvre n’avait qu’une petite brebis qu’il avait achetée et qu’il élevait ; elle grandissait chez lui auprès de ses enfants, elle mangeait de son pain, buvait à son bol et couchait dans ses bras ; elle était pour lui comme une fille. Un jour, un voyageur arriva chez l’homme riche, mais celui-ci ne voulut pas prendre une bête de ses troupeaux de moutons ou de bœufs pour préparer un repas au voyageur de passage. Alors il alla prendre la brebis du pauvre et la fit apprêter pour son hôte. David entra dans une violente colère contre cet homme. Il dit à Nathan : Aussi vrai que l’Eternel est vivant, l’homme qui a fait cela mérite la mort ! Il restituera quatre fois la valeur de la brebis pour avoir commis un tel acte et pour avoir agi sans pitié. Alors Nathan dit à David : Cet homme-là, c’est toi ! Voici ce que déclare l’Eternel, le Dieu d’Israël : « Je t’ai conféré l’onction pour t’établir roi d’Israël et je t’ai délivré de Saül. Je t’ai livré la maison de ton seigneur Saül, j’ai mis les femmes de ton seigneur dans tes bras et je t’ai établi chef sur Israël et sur Juda ; et si cela était trop peu, j’étais prêt à y ajouter encore d’autres dons. Alors pourquoi as-tu méprisé ma parole en faisant ce que je considère comme mal ? Tu as assassiné par l’épée Urie le Hittite. Tu as pris sa femme pour en faire la tienne, et lui-même tu l’as fait mourir par l’épée des Ammonites. Maintenant, la violence ne quittera plus jamais ta famille parce que tu m’as méprisé et que tu as pris la femme d’Urie le Hittite pour en faire ta femme. » Voici ce que déclare l’Eternel : « Je vais faire venir le malheur contre toi, du sein même de ta famille, je prendrai sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui s’unira à elles au grand jour. Toi, tu as agi en cachette ; mais moi j’exécuterai cela sous les yeux de tout Israël, au grand jour. » David dit à Nathan : J’ai péché contre l’Eternel ! Nathan lui répondit : Eh bien, l’Eternel a passé sur ton péché. Tu ne mourras pas. Toutefois, comme par cette affaire tu as fourni aux ennemis de l’Eternel une occasion de le mépriser, le fils qui t’est né mourra. Nathan retourna chez lui. L’Eternel rendit gravement malade l’enfant que la femme d’Urie avait donné à David. Le roi implora Dieu en sa faveur, il s’imposa un jeûne et passa toute la nuit prostré à terre. Les hauts responsables du palais insistèrent auprès de lui pour qu’il se lève, mais il refusa et ne consentit pas à manger avec eux. Au bout de sept jours, l’enfant mourut ; les serviteurs de David n’osaient pas lui annoncer la nouvelle car ils se disaient : Quand l’enfant vivait encore, nous lui avons parlé, mais il n’a rien voulu entendre. Si nous lui annonçons maintenant que l’enfant est mort, il va faire un malheur ! Mais David s’aperçut que ses serviteurs chuchotaient entre eux, il comprit que l’enfant était mort et leur demanda : L’enfant est-il mort ? Ils répondirent : Il est mort. Alors David se releva de terre, prit un bain, se parfuma et changea de vêtements, puis il se rendit au sanctuaire de l’Eternel et se prosterna devant lui. Ensuite, il rentra chez lui, demanda qu’on lui prépare un repas et se mit à manger. Ses serviteurs le questionnèrent : Que signifie ta façon d’agir ? Tant que l’enfant était vivant, tu as jeûné et pleuré, et maintenant qu’il est mort, tu te relèves et tu manges ? David leur répondit : Tant que l’enfant vivait encore, j’ai jeûné et pleuré, car je me disais : « Qui sait ? Peut-être l’Eternel aura-t-il pitié, et laissera-t-il l’enfant en vie. » Maintenant qu’il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Est-ce que je peux le faire revenir à la vie ? C’est moi qui irai le rejoindre, mais lui ne reviendra pas vers moi. David consola Bath-Shéba sa femme, il alla vers elle et s’unit à elle. Elle eut de nouveau un fils qu’elle appela Salomon (le Pacifique). L’Eternel l’aima et envoya le prophète Nathan adresser une parole de sa part à David. Aussi celui-ci appela l’enfant Yedidya (Bien-aimé de l’Eternel), à cause de l’Eternel.
2 Samyèl 12:1-25 1998 Haïtienne (HAT98)
Senyè a voye pwofèt Natan kote David. Natan ale kote li, li di li: — Vwala te gen de nèg ki t'ap viv nan yon vil. Yonn te rich, yonn te pòv. Nonm rich la te gen mouton ak bèf an kantite. Pòv la menm pat gen pase yon sèl ti mouton li te achte. Li swen li. Se anndan lakay li ansanm ak pitit li yo ti mouton an grandi. Se nan asyèt malere a menm ti mouton an te konn manje. Se nan gode l li bwè dlo. Se sou janm li li konn dòmi. Ti mouton an te tankou yon pitit fi pou li. Yon jou, yon vizitè vin rive lakay nonm rich la. Nonm rich la pat santi kouray li pou l te pran yonn nan mouton l yo osinon nan bèf li yo pou l fè manje bay vizitè a. Li pran ti mouton malere a, li fè manje ak li bay vizitè ki te lakay li a. David fache anpil sou nonm rich la. Li di Natan konsa: — Mwen sèmante devan Senyè ki vivan an! Nonm ki fè zak sa a, li merite mouri. Pou l peye bagay lèd li fè a, l'ap renmèt kat fwa lavalè sa l te pran an, paske li san pitye. Lè sa a, Natan di David: — Nonm sa a, se ou menm! Men mesay Senyè a, Bondye pèp Izrayèl la, voye ba ou: Mwen te fè ou wa pèp Izrayèl la. Mwen sove ou anba men Sayil. Mwen ba ou baton kòmandman ki te nan men l lan ansanm ak tout madanm li yo. Mwen mete ou wa pou gouvènen ni moun Izrayèl yo, ni moun Jida yo. Si sa pat kont toujou, mwen ta ba ou menm de fwa lavalè ankò. Poukisa atò ou pa swiv lòd mwen yo? Poukisa ou fè mechanste sa a? Ou fè yo touye Ouri nan lagè, ou kite moun Amon yo touye l. Lèfini, ou pran madanm li! Kounyeya, paske ou pat koute m, paske ou pran madanm Ouri, moun Et la, pou madanm ou, nan fanmi ou ap toujou gen goumen. Men sa mwen menm Senyè a, mwen di: M'ap fè yon moun nan fanmi ou menm sòti pou ba ou traka. M'ap wete madanm ou yo nan men ou, m'ap bay yon moun nan fanmi ou yo. L'a kouche avèk yo devan tout moun. Ou menm, ou te fè zafè ou ankachèt. Mwen menm, m'ap fè sa rive devan tout moun pou tout pèp Izrayèl la ka wè sa. David di Natan konsa: — Wi, mwen rekonèt mwen peche kont Senyè a! Lè sa a Natan di l konsa: — Bondye sèl Mèt la p'ap pini ou pou sa ou fè a, ou p'ap mouri. Sèlman, ak sa ou fè la a, ou moutre jan ou ka derespekte Senyè a. Se poutèt sa pitit ou fenk genyen an ap mouri. Apre sa, Natan al lakay li. Senyè a fè pitit madanm Ouri te fè pou David la vin malad grav. David tonbe lapriyè Senyè a pou ti gason an. Li derefize mete anyen nan bouch li. Chak swa, li antre nan chanm li, li pase nwit lan kouche atè. Chèf ki te reskonsab palè li a al jwenn li, yo fè sa yo kapab pou fè l leve atè a, men li derefize. Konsa tou, li pat vle manje avèk yo. Apre yon senmenn, pitit la mouri. Chèf kay David yo te pè al ba li nouvèl la. Yo t'ap di: Si lè pitit la te malad ase, David te refize reponn nou lè nou pale avè l, ki jan pou n al di l kounyeya pitit la mouri? Li ka fè malè sou tèt li. Men David wè moun li yo t'ap pale nan zòrèy yonn ak lòt, li vin konprann pitit la mouri. Li mande yo: — Pitit la mouri? Yo reponn li: — Wi, li mouri. David leve atè a, l'al benyen, li penyen tèt li, li chanje rad sou li. Lale nan kay Senyè a, li lapriyè. Apre sa, li tounen lakay li, li mande pou yo sèvi l manje. Li manje. Moun pa l yo t'ap di l: — Monwa, nou pa konprann sa w'ap fè konsa? Lè pitit la te vivan, ou t'ap plede kriye, ou rete san manje. Men, mouri pitit lan mouri, ou leve, ou manje. David reponn yo: — Wi, mwen t'ap kriye, mwen te rete san manje lè pitit la te vivan toujou. Mwen te kwè Senyè a ta gen pitye pou mwen, li pa ta kite pitit la mouri. Men, kounyeya, pitit la mouri, sa m bezwen rete san manje toujou fè? Eske mwen ka fè l leve ankò? Yon jou se mwen ki gen pou ale kote l ye a. Men li menm, li p'ap janm ka tounen vin jwenn mwen ankò. Apre sa, David al konsole Batcheba, madanm li. Li kouche avè l, Batcheba vin ansent, li fè yon pitit gason. David rele l Salomon. Senyè a te renmen ti gason sa a. Li bay pwofèt Natan lòd al di David rele pitit la Jedidya, paske Senyè a te renmen l vre.
2 Samyèl 12:1-25 New International Version (NIV)
The LORD sent Nathan to David. When he came to him, he said, “There were two men in a certain town, one rich and the other poor. The rich man had a very large number of sheep and cattle, but the poor man had nothing except one little ewe lamb he had bought. He raised it, and it grew up with him and his children. It shared his food, drank from his cup and even slept in his arms. It was like a daughter to him. “Now a traveler came to the rich man, but the rich man refrained from taking one of his own sheep or cattle to prepare a meal for the traveler who had come to him. Instead, he took the ewe lamb that belonged to the poor man and prepared it for the one who had come to him.” David burned with anger against the man and said to Nathan, “As surely as the LORD lives, the man who did this must die! He must pay for that lamb four times over, because he did such a thing and had no pity.” Then Nathan said to David, “You are the man! This is what the LORD, the God of Israel, says: ‘I anointed you king over Israel, and I delivered you from the hand of Saul. I gave your master’s house to you, and your master’s wives into your arms. I gave you all Israel and Judah. And if all this had been too little, I would have given you even more. Why did you despise the word of the LORD by doing what is evil in his eyes? You struck down Uriah the Hittite with the sword and took his wife to be your own. You killed him with the sword of the Ammonites. Now, therefore, the sword will never depart from your house, because you despised me and took the wife of Uriah the Hittite to be your own.’ “This is what the LORD says: ‘Out of your own household I am going to bring calamity on you. Before your very eyes I will take your wives and give them to one who is close to you, and he will sleep with your wives in broad daylight. You did it in secret, but I will do this thing in broad daylight before all Israel.’ ” Then David said to Nathan, “I have sinned against the LORD.” Nathan replied, “The LORD has taken away your sin. You are not going to die. But because by doing this you have shown utter contempt for the LORD, the son born to you will die.” After Nathan had gone home, the LORD struck the child that Uriah’s wife had borne to David, and he became ill. David pleaded with God for the child. He fasted and spent the nights lying in sackcloth on the ground. The elders of his household stood beside him to get him up from the ground, but he refused, and he would not eat any food with them. On the seventh day the child died. David’s attendants were afraid to tell him that the child was dead, for they thought, “While the child was still living, he wouldn’t listen to us when we spoke to him. How can we now tell him the child is dead? He may do something desperate.” David noticed that his attendants were whispering among themselves, and he realized the child was dead. “Is the child dead?” he asked. “Yes,” they replied, “he is dead.” Then David got up from the ground. After he had washed, put on lotions and changed his clothes, he went into the house of the LORD and worshiped. Then he went to his own house, and at his request they served him food, and he ate. His attendants asked him, “Why are you acting this way? While the child was alive, you fasted and wept, but now that the child is dead, you get up and eat!” He answered, “While the child was still alive, I fasted and wept. I thought, ‘Who knows? The LORD may be gracious to me and let the child live.’ But now that he is dead, why should I go on fasting? Can I bring him back again? I will go to him, but he will not return to me.” Then David comforted his wife Bathsheba, and he went to her and made love to her. She gave birth to a son, and they named him Solomon. The LORD loved him; and because the LORD loved him, he sent word through Nathan the prophet to name him Jedidiah.