Habacuc 3:1-19
Habacuc 3:1-19 PDV2017
Voici une prière du prophète Habacuc. Il l’a chantée comme un chant de deuil. SEIGNEUR, j’ai entendu parler de tes grandes actions. SEIGNEUR, je tremble devant elles. Pendant notre vie, montre des actions semblables, pendant notre vie, fais-les connaître. Même si tu es en colère, souviens-toi de ta tendresse. Dieu arrive de Téman, le Dieu saint vient des montagnes de Paran. Sa grandeur couvre le ciel et la terre est remplie de sa louange. Il brille comme la lumière. Des rayons sortent de sa main, là où se cache sa puissance. Une épidémie de peste avance devant lui, et la fièvre brûlante marche derrière lui. Quand il s’arrête, la terre tremble. Quand il regarde les peuples, ceux-ci ont peur de lui. Les montagnes de toujours se fendent et les collines anciennes sont renversées, elles qui étaient autrefois son chemin. Je vois les gens de Kouchan se courber sous le malheur dans leurs tentes, et les gens de Madian trembler de peur dans leurs abris. SEIGNEUR, est-ce contre les rivières que tu es en colère ? Oui, est-ce contre les rivières ? Est-ce contre la mer que tu es furieux ? Tu montes sur les nuages comme sur un char de victoire. Tu prépares ton arc, et ses flèches sont les serments que tu as faits dans ta colère. La terre s’ouvre, et des torrents jaillissent. Les montagnes te voient : elles tremblent de peur. L’eau tombe avec violence, le grand océan rugit, il lance ses vagues jusqu’au ciel. Devant la lumière de tes flèches qui volent, devant les éclairs de ta lance, le soleil et la lune restent sans bouger. Rempli de colère, tu avances sur la terre, furieux, tu écrases les autres peuples. Tu es sorti pour sauver ton peuple, pour sauver le roi que tu as consacré. Tu renverses le chef du clan des gens mauvais, tu détruis complètement ses alliés. Tu perces la tête des chefs ennemis avec leurs propres flèches. Ils arrivaient en courant comme une tornade pour nous chasser de tous côtés. Ils poussaient des cris de joie comme s’ils allaient dévorer un pauvre en se cachant dans leur abri. Tu avances dans la mer avec tes chevaux, au milieu des vagues puissantes. J’entends tout ce bruit et je suis bouleversé. Ma bouche tremble de peur, mon corps devient très faible. Mes jambes ne tiennent plus debout. En silence, j’attends le jour du malheur pour aller combattre le peuple qui nous attaque. Les figuiers ne fleurissent plus, les vignes ne donnent plus de raisin, les oliviers ne portent plus d’olives, les champs ne produisent aucune nourriture. Il n’y a plus de moutons dans les bergeries, plus de bœufs dans les abris. Mais moi, je trouve ma joie dans le SEIGNEUR, je suis heureux à cause du Dieu qui me sauve. Le Seigneur DIEU est ma force. Il me rend aussi rapide que les biches, il me fait marcher sur les hauteurs.