Genèse 31:22-42
Genèse 31:22-42 PDV2017
Le troisième jour, quelqu’un dit à Laban que Jacob a fui. Laban emmène des gens de sa famille avec lui. Il poursuit Jacob pendant sept jours et le rattrape dans les montagnes de Galaad. Mais pendant la nuit, Dieu se montre à Laban l’Araméen dans un rêve et il lui dit : « Surtout ne dis rien à Jacob, ni en bien ni en mal. » Laban rejoint Jacob, qui a dressé sa tente dans les montagnes de Galaad. Laban et les gens de sa famille font la même chose. Laban demande à Jacob : « Qu’est-ce que tu as fait ? Tu m’as trompé en emmenant mes filles comme des prisonnières de guerre. Tu es parti en cachette. Tu m’as trompé et tu ne m’as pas prévenu. Pourquoi donc ? Je t’aurais laissé partir dans la joie, avec des chants accompagnés du tambourin et de la cithare. Tu ne m’as pas laissé embrasser mes filles et mes petits-enfants. Vraiment tu as agi comme un fou. J’ai les moyens de vous faire du mal. Mais le Dieu de tes ancêtres m’a dit la nuit dernière : “Surtout ne dis rien à Jacob, ni en bien ni en mal.” Bon ! Maintenant, tu es parti parce que tu étais pressé de rentrer chez ton père. Mais pourquoi est-ce que tu m’as volé mes dieux ? » Jacob répond à Laban : « Parce que j’ai eu peur et je me suis dit : “Il va m’enlever ses filles.” Mais si tu trouves tes dieux chez quelqu’un, cette personne mourra. Devant nos parents, regarde tout ce qui est chez moi et prends ce qui est à toi. » Jacob ne sait pas que Rachel a pris les petites statues de Laban. Laban entre dans la tente de Jacob, dans celle de Léa, puis dans celle des deux servantes. Il ne trouve rien. En sortant de la tente de Léa, il entre dans celle de Rachel. Or, c’est Rachel qui a pris les petites statues. Elle les a mises dans une selle de chameau et elle s’est assise dessus. Laban cherche dans toute la tente et il ne trouve rien. Rachel dit à son père : « Mon père, pardonne-moi, je ne peux pas me lever devant toi. J’ai ce qui arrive aux femmes. » Laban cherche, mais il ne trouve pas ses petites statues. Jacob se met en colère et il fait des reproches à Laban : « Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Quel crime est-ce que j’ai commis pour que tu continues à me poursuivre de cette façon ? Tu as cherché dans toutes mes affaires. Est-ce que tu as trouvé un seul objet de chez toi ? Montre-le à tous mes parents et aux tiens. Qu’ils jugent entre nous deux ! Cela fait vingt ans que je suis avec toi. Jamais tes brebis ni tes chèvres n’ont avorté ! Je n’ai jamais mangé les béliers de ton troupeau. Je n’ai jamais rapporté un animal tué par les bêtes sauvages, je payais moi-même pour lui . Les animaux volés pendant le jour ou pendant la nuit, tu me les réclamais. Le jour, j’ai souffert de la chaleur, la nuit, j’ai souffert du froid, et je ne pouvais pas dormir. Cela fait vingt ans que je suis chez toi : je t’ai servi quatorze ans pour avoir tes deux filles, et six ans pour posséder un troupeau. Mais toi, tu as changé dix fois mon salaire ! Si le Dieu de mon grand-père Abraham, le Dieu qui faisait trembler mon père Isaac, ne m’avait pas aidé, tu m’aurais laissé partir les mains vides. Mais Dieu a vu mon malheur et le dur travail que j’ai fait. La nuit dernière, il a décidé à mon avantage. »