Actes 22:1-29

Actes 22:1-29 PDV2017

« Frères et pères, écoutez ce que je vais dire maintenant pour me défendre. » Quand ils entendent Paul parler dans leur langue, ils sont encore plus calmes. Paul continue : « Je suis juif. Je suis né à Tarse en Cilicie, mais j’ai été élevé ici, à Jérusalem, et j’ai eu Gamaliel comme maître. Il m’a enseigné de façon très exacte la loi de nos ancêtres. J’étais plein d’ardeur pour Dieu, comme vous tous aujourd’hui. J’ai fait souffrir jusqu’à la mort ceux qui suivaient le chemin de Jésus. J’ai fait arrêter et jeter en prison des hommes et des femmes. Le grand-prêtre et tout le Conseil des anciens peuvent dire que c’est vrai. En effet, ils m’ont donné des lettres d’autorisation pour les frères juifs de Damas. Alors, je suis parti pour arrêter les chrétiens qui étaient là-bas, pour les emmener à Jérusalem et les faire punir. » « J’étais en route et j’approchais de Damas. Tout à coup, vers midi, une grande lumière venant du ciel a brillé autour de moi. Je suis tombé par terre et j’ai entendu une voix qui me disait : “Saul, Saul, pourquoi est-ce que tu me fais souffrir ?” J’ai demandé : “Seigneur, qui es-tu ?” La voix m’a répondu : “Je suis Jésus de Nazareth, c’est moi que tu fais souffrir.” Ceux qui étaient avec moi voyaient la lumière, mais ils n’entendaient pas celui qui me parlait. J’ai demandé : “Seigneur, qu’est-ce que je dois faire ?” Le Seigneur m’a répondu : “Relève-toi, va à Damas, et là, on te dira tout ce que tu dois faire.” J’étais devenu aveugle à cause de cette lumière si brillante. Alors ceux qui m’accompagnaient m’ont pris par la main et ils m’ont conduit à Damas. « Là, il y avait un homme appelé Ananias. Il était fidèle à Dieu et à la loi de Moïse. Tous les Juifs qui habitent Damas disaient du bien de lui. Ananias est venu me trouver et il m’a dit : “Saul, mon frère, retrouve la vue !” Et au même moment, j’ai vu Ananias clairement. Il m’a dit aussi : “Le Dieu de nos ancêtres t’a choisi d’avance pour que tu connaisses ce qui lui plaît. Il t’a choisi pour que tu voies Jésus, le Juste, et que tu entendes sa voix. En effet, tu dois être son témoin, devant le monde entier. Tu annonceras ce que tu as vu et entendu. Et maintenant, pourquoi attendre ? Viens, reçois le baptême et le pardon de tes péchés en faisant appel à son nom !” « Ensuite, je suis retourné à Jérusalem. Un jour, je priais dans le temple, et le Seigneur s’est montré à moi. Je l’ai vu et il m’a dit : “Dépêche-toi, sors vite de Jérusalem ! En effet, ses habitants n’accepteront pas ton témoignage à mon sujet.” J’ai répondu : “Seigneur, ils le savent bien, j’allais dans les maisons de prière chercher ceux qui croient en toi. Je les jetais en prison et je les faisais frapper. Et quand on a fait mourir Étienne, ton témoin, j’étais là, moi aussi. J’étais d’accord avec ceux qui le tuaient et je gardais leurs vêtements.” Le Seigneur m’a dit : “Va, je t’envoie au loin, vers tous ceux qui ne sont pas juifs.” » Les gens ont écouté Paul jusqu’au moment où il dit ces mots, mais maintenant, ils se mettent à crier : « Supprimez cet homme ! À mort ! Il ne mérite pas de vivre ! » Ils poussent des cris, ils jettent leurs vêtements en l’air et font voler la poussière. Alors le commandant des soldats romains donne cet ordre : « Faites entrer Paul dans la caserne et frappez-le à coups de fouet pour l’obliger à parler ! Je veux savoir pourquoi la foule crie contre lui de cette façon. » On va attacher Paul pour le fouetter. Mais à ce moment-là, il dit à l’officier qui est présent : « Vous voulez fouetter un citoyen romain que vous n’avez même pas jugé ! Est-ce que vous en avez le droit ? » Quand l’officier entend cela, il va prévenir le commandant : « Qu’est-ce que tu allais faire ! Cet homme est citoyen romain ! » Alors le commandant vient trouver Paul et lui demande : « Dis-moi, est-ce que tu es citoyen romain ? » Paul répond : « Oui. » Le commandant lui dit : « Moi, j’ai dû acheter très cher le droit de devenir citoyen romain. » Paul répond : « Et moi, je le suis depuis ma naissance ! » Ceux qui voulaient frapper Paul pour l’obliger à parler le laissent aussitôt. Quand le commandant se rend compte qu’il a fait attacher un citoyen romain avec des chaînes, il a peur.