2 Corinthiens 8:1-15

2 Corinthiens 8:1-15 PDV2017

Frères et sœurs chrétiens, nous voulons vous faire connaître ceci : Dieu a montré ses bienfaits dans les Églises de Macédoine. Beaucoup de souffrances les ont mises à l’épreuve, mais elles sont restées très joyeuses. Et elles ont donné beaucoup, sans compter, malgré leur très grande pauvreté. Les chrétiens ont donné ce qu’ils pouvaient, et même plus que cela, j’en suis témoin. Ils l’ont fait, et pourtant, on ne leur a rien demandé. Ils nous ont réclamé de pouvoir participer à cette aide pour les chrétiens de Jérusalem. Ils ont beaucoup insisté. Ils ont offert leur personne au Seigneur, ensuite à nous, parce que Dieu le voulait. Cela a dépassé notre attente. Nous avons donc insisté auprès de Tite. Il avait commencé chez vous cette action pour les chrétiens de Jérusalem. Nous lui avons demandé de la mener jusqu’au bout. Vous avez tout en abondance : vous êtes des croyants, vous parlez très bien. Vous connaissez les choses de Dieu et vous êtes toujours prêts à agir. Vous avez de l’amour pour nous. Alors, pour ces dons, montrez-vous aussi très généreux. Ce n’est pas un ordre que je vous donne. Je vous ai seulement raconté avec quelle rapidité les autres Églises ont agi. De cette façon, je vous donne l’occasion de montrer que votre amour est vrai. En effet, vous connaissez le don généreux de notre Seigneur Jésus-Christ. Il était riche, mais pour vous, il s’est fait pauvre, afin de vous rendre riches par sa pauvreté. Je vous donne mon avis dans cette affaire. Voici ce qui est bon pour vous : vous avez été les premiers à faire quelque chose pour les chrétiens de Jérusalem. Vous avez été aussi les premiers à décider cette action l’année dernière. Donc, maintenant, menez-la jusqu’au bout avec les moyens que vous avez. Quand vous l’avez décidée, vous avez montré beaucoup de bonne volonté. Alors, avec la même volonté, vous allez mener cette action jusqu’au bout. Quand on donne de bon cœur, les gens nous reçoivent bien avec ce qu’on a. Ils ne nous demandent pas ce qu’on n’a pas. Il ne s’agit pas de vous rendre très pauvres pour aider les autres. Non, ce qu’il faut, c’est l’égalité. Maintenant, ce que vous avez en trop servira à ceux qui manquent de quelque chose. Ainsi, un jour, quand vous manquerez de quelque chose, ce qu’ils auront en trop vous servira. Cela fera l’égalité. Les Livres Saints le disent : « Celui qui a récolté beaucoup n’a rien en trop. Celui qui a récolté peu de choses ne manque de rien. »