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Marc 6:14-56

Marc 6:14-56 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Le roi Hérode Antipas entend parler de Jésus, parce qu’il est devenu célèbre. Les uns disent : « C’est Jean-Baptiste qui s’est réveillé de la mort ! Voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. » D’autres disent : « C’est un prophète, comme un des prophètes d’autrefois. » Quand Hérode entend cela, il dit : « C’est Jean-Baptiste ! Je lui ai fait couper la tête, mais il s’est réveillé de la mort ! » Voici l’histoire de la mort de Jean-Baptiste. Hérode Antipas a pris pour femme Hérodiade, la femme de son frère Philippe. Jean dit à Hérode : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Alors Hérode lui-même commande d’arrêter Jean, il le fait attacher et mettre en prison. Hérodiade déteste Jean et elle veut le faire mourir. Mais elle n’y arrive pas, parce qu’Hérode respecte Jean. Il sait que c’est un homme juste et saint, et il le protège. Quand Hérode écoute Jean, il ne sait plus ce qu’il faut penser. Pourtant, il aime bien l’écouter. Mais un jour, Hérodiade trouve une bonne occasion pour faire mourir Jean. C’est l’anniversaire d’Hérode et celui-ci donne un grand repas. Il invite les notables, les chefs de l’armée et les gens importants de Galilée. La fille d’Hérodiade entre dans la salle et elle se met à danser. Elle plaît à Hérode et à ceux qui mangent avec lui. Alors le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » Puis il lui fait ce serment : « Je te donnerai ce que tu me demanderas, même la moitié de mon royaume. » La jeune fille sort et dit à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Sa mère lui répond : « Demande la tête de Jean-Baptiste. » La jeune fille se dépêche de retourner auprès du roi et elle lui dit : « Je veux que tu me donnes tout de suite, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste. » Le roi devient tout triste. Mais il n’ose pas repousser sa demande, parce qu’il a fait un serment devant les invités. Aussitôt, il donne cet ordre à un soldat : « Va, et apporte-moi la tête de Jean. » Le soldat part et il va dans la prison pour couper la tête de Jean. Il apporte la tête sur un plat, il la donne à la jeune fille, et la jeune fille la donne à sa mère. Quand les disciples de Jean apprennent cela, ils viennent prendre son corps et ils le mettent dans une tombe. Les apôtres se réunissent auprès de Jésus. Ils lui racontent tout ce qu’ils ont fait et ce qu’ils ont enseigné. Jésus leur dit : « Venez avec moi dans un endroit isolé, loin de tout le monde, pour vous reposer un peu. » En effet, il y a beaucoup de gens qui vont et viennent, et les apôtres n’ont même pas le temps de manger. Ils partent dans une barque, seuls, pour aller dans un endroit isolé. Mais les gens les voient partir, et beaucoup les reconnaissent. Alors ils viennent en courant de toutes les villes et ils arrivent avant Jésus et ses disciples. Quand Jésus descend de la barque, il voit une grande foule. Son cœur est plein de pitié. En effet, les gens sont comme des moutons sans berger, et il se met à leur enseigner beaucoup de choses. Il est déjà tard. Les disciples s’approchent de Jésus et lui disent : « Il est déjà tard et cet endroit est isolé. Renvoie les gens dans les fermes et les villages des environs. Là, ils pourront acheter quelque chose à manger. » Jésus répond à ses disciples : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » Ils lui disent : « Est-ce que nous devons aller acheter du pain pour 200 pièces d’argent ? Ainsi nous leur donnerons à manger. » Jésus leur dit : « Vous avez combien de pains ? Allez voir. » Ils se renseignent et lui répondent : « Nous avons cinq pains et deux poissons. » Jésus donne cet ordre à ses disciples : « Dites à tout le monde de s’asseoir par groupes sur l’herbe verte. » Les gens s’assoient, par groupes de 100 et par groupes de 50. Jésus prend les cinq pains et les deux poissons. Il lève les yeux vers le ciel et dit la prière de bénédiction. Il partage les pains et les donne aux disciples. Alors les disciples les distribuent à la foule. Jésus partage aussi les deux poissons entre tout le monde. Tous mangent autant qu’ils veulent. On emporte les morceaux de pain et les poissons qui restent : cela remplit douze paniers ! Et il y a 5 000 hommes qui ont mangé. Tout de suite après, Jésus oblige ses disciples à monter dans la barque. Il veut qu’ils passent avant lui de l’autre côté du lac, vers la ville de Bethsaïda. Pendant ce temps, il veut faire partir la foule. Jésus la renvoie donc, puis il s’en va dans la montagne pour prier. Quand la nuit arrive, la barque est au milieu du lac, et Jésus est seul, à terre. Il voit que ses disciples ont du mal à ramer, parce que le vent souffle contre eux. Alors, vers la fin de la nuit, Jésus vient vers eux en marchant sur l’eau, il veut les dépasser. Les disciples le voient marcher sur l’eau et ils croient que c’est un fantôme . Ils se mettent à crier. En effet, tous le voient et ils sont effrayés. Mais Jésus leur parle tout de suite en disant : « Rassurez-vous, c’est moi ! N’ayez pas peur ! » Il monte à côté d’eux dans la barque, et le vent s’arrête de souffler. Les disciples sont profondément étonnés. En effet, ils n’ont pas compris ce qui s’est passé, quand Jésus a partagé les pains. Leur cœur est fermé. Jésus et ses disciples finissent de traverser le lac et ils arrivent dans la région de Génésareth. Ils descendent de la barque et les gens reconnaissent Jésus tout de suite. Alors ils courent dans toute la région. Ils se mettent à apporter les malades sur leurs nattes, partout où ils entendent dire : « Jésus est là ! » Partout où Jésus va, dans les villages, les villes, les fermes, les gens viennent mettre les malades sur les places et ils le supplient : « Laisse-les seulement toucher le bord de ton vêtement ! » Et tous ceux qui le touchent sont guéris.

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Marc 6:14-56 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Le roi Hérode entendit parler de Jésus, car sa réputation se répandait partout. On disait de Jésus : C’est Jean-Baptiste qui est ressuscité ! C’est pour cela qu’il détient le pouvoir de faire des miracles. D’autres disaient : C’est Elie. D’autres encore : C’est un prophète comme il y en avait autrefois. De son côté, Hérode, qui entendait tout cela, se disait : C’est celui que j’ai fait décapiter, c’est Jean, et il est ressuscité ! En effet, Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et jeter en prison, à cause d’Hérodiade, la femme de Philippe, son demi-frère, qu’il avait épousée. Car Jean disait à Hérode : Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. Hérodiade, furieuse contre lui, cherchait à le faire mourir, mais elle n’y parvenait pas, car Hérode craignait Jean. Il savait que c’était un homme juste et saint. Il le protégeait donc. Quand il l’entendait parler, il en restait fort perplexe. Et pourtant, il aimait l’entendre. Un jour cependant, Hérodiade trouva une occasion favorable, lors de l’anniversaire d’Hérode. Celui-ci organisa ce jour-là une grande fête à laquelle il invita les hauts dignitaires de sa cour, les officiers supérieurs et les notables de la Galilée. Au cours du banquet, la fille d’Hérodiade entra dans la salle : elle dansa, Hérode et ses invités étaient sous son charme. Le roi dit alors à la jeune fille : Demande-moi ce que tu voudras et je te le donnerai. Il alla même jusqu’à lui faire ce serment : Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. Elle sortit pour prendre conseil auprès de sa mère : Que vais-je lui demander ? – La tête de Jean-Baptiste, lui répondit celle-ci. Aussitôt la jeune fille se hâta de retourner auprès du roi pour lui exprimer son vœu en ces termes : Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean-Baptiste. Le roi en fut consterné, mais à cause de son serment et de ses invités, il ne voulut pas le lui refuser. Il envoya donc aussitôt un garde en lui ordonnant de rapporter la tête de Jean. Celui-ci s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat et la remit à la jeune fille, et celle-ci la donna à sa mère. Lorsque les disciples de Jean apprirent ce qui s’était passé, ils vinrent prendre son corps pour l’ensevelir dans un tombeau. A leur retour, les apôtres se réunirent auprès de Jésus et lui rendirent compte de tout ce qu’ils avaient fait, et de tout ce qu’ils avaient enseigné. Alors il leur dit : Venez avec moi, dans un endroit isolé, et vous prendrez un peu de repos. Il y avait effectivement beaucoup de monde qui allait et venait et ils ne trouvaient même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans le bateau pour aller à l’écart dans un endroit désert. Mais beaucoup les virent s’en aller et les reconnurent. De toutes les bourgades, on accourut à pied, et on les devança à l’endroit où ils se rendaient. Aussi, quand Jésus descendit du bateau, il vit une foule nombreuse. Il fut pris de compassion pour eux parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger ; alors il se mit à enseigner longuement. Il se faisait déjà tard. Ses disciples s’approchèrent de lui et lui dirent : Cet endroit est désert, et il est déjà tard. Renvoie donc ces gens pour qu’ils aillent dans les hameaux et les villages des environs s’acheter de quoi manger. Mais Jésus leur répondit : Donnez-leur vous-mêmes à manger ! Ils lui demandèrent : Faut-il que nous allions acheter pour deux cents pièces d’argent de pain, et que nous le leur donnions à manger ? Jésus reprit : Combien avez-vous de pains ? Allez voir ! Ils allèrent se renseigner et revinrent lui dire : Il y en a cinq, et deux poissons. Alors il leur ordonna de faire asseoir la foule par groupes sur l’herbe verte. Les gens s’installèrent par terre, par rangées de cent et de cinquante. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel, prononça la prière de bénédiction ; il partagea les pains, et les donna aux disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous. Tout le monde mangea à satiété. On ramassa les morceaux de pain qui restaient. Il y en eut douze paniers pleins. Il restait aussi des poissons. Or, ceux qui avaient mangé ces pains étaient au nombre de cinq mille hommes. Aussitôt après, Jésus pressa ses disciples de remonter dans le bateau pour qu’ils le précèdent de l’autre côté du lac, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule. Après l’avoir congédiée, il se rendit sur une colline pour prier. A la tombée de la nuit, le bateau se trouvait au milieu du lac et Jésus était resté seul à terre. Il vit que ses disciples avaient beaucoup de mal à ramer, car le vent leur était contraire. Vers la fin de la nuit, il se dirigea vers eux en marchant sur les eaux du lac. Il voulait les dépasser. Mais quand ils le virent marcher ainsi sur l’eau, ils crurent que c’était un fantôme et se mirent à pousser des cris. En effet, tous l’avaient aperçu et étaient pris de panique. Aussitôt, il se mit à leur parler : Rassurez-vous, leur dit-il, c’est moi, n’ayez pas peur ! Puis il monta auprès d’eux dans le bateau. Le vent tomba. Ils en furent frappés de stupeur. Car ils n’avaient pas compris ce qui s’était passé au sujet des pains. Leur intelligence était aveuglée. La traversée achevée, ils touchèrent terre à Génésareth où ils amarrèrent leur bateau. Comme ils en descendaient, les gens reconnurent aussitôt Jésus et parcoururent toute la région pour annoncer sa venue. Ils lui amenaient les malades sur des brancards, dès qu’ils apprenaient son arrivée quelque part. Partout où il se rendait, dans les villages, les villes, les campagnes, ils apportaient les malades sur les places publiques et le suppliaient de leur permettre de toucher ne serait-ce que la frange de son vêtement. Et tous ceux qui la touchaient étaient guéris.

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Marc 6:14-56 Bible J.N. Darby (JND)

Et le roi Hérode entendit parler [de lui], car son nom était devenu public ; et il dit : Jean le baptiseur est ressuscité d’entre les morts ; et c’est pourquoi les miracles s’opèrent par lui. Et d’autres disaient : C’est Élie ; et d’autres disaient : C’est un prophète, comme un des prophètes. Mais Hérode, ayant appris [ce qu’il faisait], dit : C’est Jean que j’ai fait décapiter ; il est ressuscité d’entre les morts. Car Hérode lui-même avait envoyé prendre Jean, et l’avait fait lier dans une prison, à cause d’Hérodias, la femme de Philippe son frère ; car il l’avait épousée. Car Jean disait à Hérode : Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère. Et Hérodias lui en voulait, et aurait désiré le faire mourir ; et elle ne pouvait pas, car Hérode craignait Jean, le sachant homme juste et saint, et il le gardait soigneusement ; et lorsqu’il l’avait entendu, il faisait beaucoup de choses, et il l’écoutait volontiers. Et un jour favorable étant venu, lorsque Hérode, le jour anniversaire de sa naissance, donnait un repas à ses grands seigneurs, et aux chiliarques, et aux principaux de la Galilée ; et la fille de cette même Hérodias, étant entrée et ayant dansé, plut à Hérode et à ceux qui étaient à table avec lui. Et le roi dit à la jeune fille : Demande-moi tout ce que tu voudras, et je te le donnerai. Et il lui jura : Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, jusqu’à la moitié de mon royaume. Et elle sortit et dit à sa mère : Que dois-je demander ? Et celle-ci dit : La tête de Jean le baptiseur. Et aussitôt elle entra avec empressement vers le roi, et fit sa demande, disant : Je veux que sur-le-champ tu me donnes dans un plat la tête de Jean le baptiseur. Et le roi en fut très attristé, mais, à cause des serments et de ceux qui étaient à table avec lui, il ne voulut pas lui manquer de parole. Et le roi aussitôt envoya un de ses gardes, et lui commanda d’apporter la tête de Jean. Et celui-ci, s’en étant allé, le décapita dans la prison, et apporta sa tête dans un plat, et la donna à la jeune fille ; et la jeune fille la donna à sa mère. Et ses disciples, l’ayant appris, vinrent et enlevèrent son corps et le mirent dans un sépulcre. Et les apôtres se rassemblent auprès de Jésus ; et ils lui racontèrent tout : et tout ce qu’ils avaient fait, et tout ce qu’ils avaient enseigné. Et il leur dit : Venez à l’écart vous-mêmes dans un lieu désert, et reposez-vous un peu ; car il y avait beaucoup de gens qui allaient et qui venaient, et ils n’avaient pas même le loisir de manger. Et ils s’en allèrent dans un bateau en un lieu désert, à l’écart. Et plusieurs les virent qui s’en allaient, et les reconnurent, et accoururent là, à pied, de toutes les villes, et arrivèrent avant eux, [et se rassemblèrent auprès de lui]. Et Jésus, étant sorti, vit une grande foule ; et il fut ému de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger ; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses. Et comme l’heure était déjà fort avancée, ses disciples venant à lui, disent : Le lieu est désert et l’heure est déjà fort avancée, renvoie-les, afin qu’ils s’en aillent dans les campagnes et les villages d’alentour, et qu’ils s’achètent du pain ; car ils n’ont rien à manger. Et lui, répondant, leur dit : Vous, donnez-leur à manger. Et ils lui disent : Irons-nous acheter pour 200 deniers de pain, et leur donnerons-nous à manger ? Mais il leur dit : Combien de pains avez-vous ? Allez et regardez. Et quand ils le surent, ils disent : Cinq, et deux poissons. Et il leur commanda de les faire tous asseoir par troupes sur l’herbe verte. Et ils s’assirent en rangs, les uns de 100, et les autres de 50. Et ayant pris les cinq pains et les deux poissons, et regardant vers le ciel, il bénit, et rompit les pains et les donna à ses disciples, afin qu’ils les mettent devant eux ; et il partagea les deux poissons entre tous. Et ils mangèrent tous, et furent rassasiés. Et ils ramassèrent des morceaux douze paniers pleins, et des restes des poissons. Et ceux qui avaient mangé les pains étaient 5 000 hommes. Et aussitôt il contraignit ses disciples de monter dans le bateau, et d’aller devant [lui] à l’autre rive, vers Bethsaïda, tandis qu’il renvoyait la foule. Et leur ayant donné congé, il s’en alla sur une montagne pour prier. Et le soir étant venu, le bateau était au milieu de la mer, et lui, seul à terre. Et les voyant se tourmenter à ramer, car le vent leur était contraire, vers la quatrième veille de la nuit, il vient vers eux, marchant sur la mer ; et il voulait passer à côté d’eux. Mais eux, le voyant marcher sur la mer, crurent que c’était un fantôme, et ils poussèrent des cris ; car ils le virent tous, et ils furent troublés. Et aussitôt il parla avec eux, et leur dit : Ayez bon courage ; c’est moi ; n’ayez point de peur. Et il monta vers eux dans le bateau, et le vent tomba. Et ils furent excessivement frappés et étonnés en eux-mêmes ; car ils n’avaient pas été rendus intelligents par les pains, car leur cœur était endurci. Et ayant passé à l’autre rive, ils vinrent dans la contrée de Génésareth, et ils abordèrent. Et comme ils sortaient du bateau, ils le reconnurent aussitôt ; et ils coururent par tout le pays d’alentour, et se mirent à apporter de tous côtés dans de petits lits ceux qui se portaient mal, là où ils entendaient dire qu’il était. Et où que ce soit qu’il entrait, dans les villages, ou dans les villes, ou dans les campagnes, ils plaçaient les infirmes dans les marchés et le priaient de les laisser toucher ne serait-ce que le bord de son vêtement ; et tous ceux qui le touchaient étaient guéris.

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Marc 6:14-56 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Le roi Hérode entendit parler de Jésus, dont le nom était devenu célèbre, et il dit: Jean-Baptiste est ressuscité des morts, et c'est pour cela qu'il se fait par lui des miracles. D'autres disaient: C'est Elie. Et d'autres disaient: C'est un prophète comme l'un des prophètes. Mais Hérode, en apprenant cela, disait: Ce Jean que j'ai fait décapiter, c'est lui qui est ressuscité. Car Hérode lui-même avait fait arrêter Jean, et l'avait fait lier en prison, à cause d'Hérodias, femme de Philippe, son frère, parce qu'il l'avait épousée, et que Jean lui disait: Il ne t'est pas permis d'avoir la femme de ton frère. Hérodias était irritée contre Jean, et voulait le faire mourir. Mais elle ne le pouvait; car Hérode craignait Jean, le connaissant pour un homme juste et saint; il le protégeait, et, après l'avoir entendu, il était souvent perplexe, et l'écoutait avec plaisir. Cependant, un jour propice arriva, lorsque Hérode, à l'anniversaire de sa naissance, donna un festin à ses grands, aux chefs militaires et aux principaux de la Galilée. La fille d'Hérodias entra dans la salle; elle dansa, et plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille: Demande-moi ce que tu voudras, et je te le donnerai. Il ajouta avec serment: Ce que tu me demanderas, je te le donnerai, serait-ce la moitié de mon royaume. Etant sortie, elle dit à sa mère: Que demanderai-je? Et sa mère répondit: La tête de Jean-Baptiste. Elle s'empressa de rentrer aussitôt vers le roi, et lui fit cette demande: Je veux que tu me donnes à l'instant, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste. Le roi fut attristé; mais, à cause de ses serments et des convives, il ne voulut pas refuser. Il envoya sur-le-champ un garde, avec ordre d'apporter la tête de Jean-Baptiste. Le garde alla décapiter Jean dans la prison, et apporta la tête sur un plat. Il la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Les disciples de Jean, ayant appris cela, vinrent prendre son corps, et le mirent dans un sépulcre. Les apôtres, s'étant rassemblés auprès de Jésus, lui racontèrent tout ce qu'ils avaient fait et tout ce qu'ils avaient enseigné. Jésus leur dit: Venez à l'écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. Car il y avait beaucoup d'allants et de venants, et ils n'avaient même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans une barque, pour aller à l'écart dans un lieu désert. Beaucoup de gens les virent s'en aller et les reconnurent, et de toutes les villes on accourut à pied et on les devança au lieu où ils se rendaient. Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont point de berger; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses. Comme l'heure était déjà avancée, ses disciples s'approchèrent de lui, et dirent: Ce lieu est désert, et l'heure est déjà avancée; renvoie-les, afin qu'ils aillent dans les campagnes et dans les villages des environs, pour s'acheter de quoi manger. Jésus leur répondit: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils lui dirent: Irions-nous acheter des pains pour deux cents deniers, et leur donnerions-nous à manger? Et il leur dit: Combien avez-vous de pains? Allez voir. Ils s'en assurèrent, et répondirent: Cinq, et deux poissons. Alors il leur commanda de les faire tous asseoir par groupes sur l'herbe verte, et ils s'assirent par rangées de cent et de cinquante. Il prit les cinq pains et les deux poissons et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains, et les donna aux disciples, afin qu'ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins de morceaux de pain et de ce qui restait des poissons. Ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes. Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule. Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne, pour prier. Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre. Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. Vers la quatrième veille de la nuit, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. Quand ils le virent marcher sur la mer, ils crurent que c'était un fantôme, et ils poussèrent des cris; car ils le voyaient tous, et ils étaient troublés. Aussitôt Jésus leur parla, et leur dit: Rassurez-vous, c'est moi, n'ayez pas peur! Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement; car ils n'avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur était endurci. Après avoir traversé la mer, ils vinrent dans le pays de Génésareth, et ils abordèrent. Quand ils furent sortis de la barque, les gens, ayant aussitôt reconnu Jésus, parcoururent tous les environs, et l'on se mit à apporter les malades sur des lits, partout où l'on apprenait qu'il était. En quelque lieu qu'il arrive, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, on mettait les malades sur les places publiques, et on le priait de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchaient étaient guéris.

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Marc 6:14-56 Bible Segond 21 (S21)

Le roi Hérode entendit parler de Jésus, car son nom était devenu célèbre. Il disait: «Jean-Baptiste est ressuscité, et c'est pour cela qu'il a le pouvoir de faire des miracles.» D'autres disaient: «C'est Elie.» Et d'autres disaient: «C'est un prophète comme l'un de nos prophètes.» Mais Hérode, en apprenant cela, disait: «Ce Jean que j'ai fait décapiter, c'est lui, il est ressuscité.» En effet, Hérode lui-même avait fait arrêter Jean et l'avait fait enchaîner en prison à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe, qu'il avait épousée, car Jean lui disait: «Il ne t'est pas permis d'avoir pour femme l'épouse de ton frère.» Furieuse contre Jean, Hérodiade voulait le faire mourir, mais elle ne le pouvait pas, car Hérode redoutait Jean, sachant que c'était un homme juste et saint, et il le protégeait. Après l'avoir entendu, il était souvent perplexe, et c'était avec plaisir qu'il l'écoutait. Cependant, un jour propice arriva lorsque Hérode, pour son anniversaire, donna un festin à ses grands, aux chefs militaires et aux personnalités de la Galilée. La fille d'Hérodiade entra dans la salle, elle dansa et plut à Hérode et à ses invités. Le roi dit à la jeune fille: «Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai.» Il ajouta avec serment: «Ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c'était la moitié de mon royaume.» Elle sortit et dit à sa mère: «Que demanderai-je?» Sa mère répondit: «La tête de Jean-Baptiste.» Elle s'empressa aussitôt de rentrer vers le roi et lui fit cette demande: «Je veux que tu me donnes à l'instant, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste.» Le roi fut attristé, mais, à cause de ses serments et des invités, il ne voulut pas refuser. Il envoya sur-le-champ un garde, avec ordre d'apporter la tête de Jean-Baptiste. Le garde alla décapiter Jean dans la prison et apporta la tête sur un plat. Il la donna à la jeune fille et la jeune fille la donna à sa mère. Quand les disciples de Jean apprirent cette nouvelle, ils vinrent prendre son corps et le mirent dans un tombeau. Les apôtres se rassemblèrent autour de Jésus et lui racontèrent tout ce qu'ils avaient fait et tout ce qu'ils avaient enseigné. Jésus leur dit: «Venez à l'écart dans un endroit désert et reposez-vous un peu.» En effet, il y avait beaucoup de monde qui allait et venait, et ils n'avaient même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans une barque pour aller à l'écart dans un endroit désert. Beaucoup de gens les virent s'en aller et le reconnurent, et de toutes les villes on accourut à pied et on les devança à l'endroit où ils se rendaient. Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule et fut rempli de compassion pour eux, parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont pas de berger, et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses. Comme l’heure était déjà bien tardive, ses disciples s'approchèrent de lui et dirent: «Cet endroit est désert, et il est déjà tard. Renvoie-les afin qu'ils aillent dans les campagnes et dans les villages des environs pour s'acheter du pain, car ils n'ont rien à manger.» Jésus leur répondit: «Donnez-leur vous-mêmes à manger!» Mais ils lui dirent: «Faut-il aller acheter des pains pour 200 pièces d’argent et leur donner à manger?» Il leur dit: «Combien de pains avez-vous? Allez voir.» Ils s'en assurèrent et répondirent: «Cinq, et deux poissons.» Alors il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l'herbe verte; ils s'assirent par rangées de 100 et de 50. Il prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et prononça la prière de bénédiction. Puis il rompit les pains et les donna aux disciples afin qu'ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins de morceaux de pain et de ce qui restait des poissons. Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de 5000 hommes. Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule. Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne pour prier. Le soir venu, la barque était au milieu du lac et Jésus était seul à terre. Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer, car le vent leur était contraire. Vers la fin de la nuit, il alla vers eux en marchant sur le lac, et il voulait les dépasser. Quand ils le virent marcher sur le lac, ils crurent que c'était un fantôme et ils poussèrent des cris, car ils le voyaient tous et ils étaient affolés. Jésus leur parla aussitôt et leur dit: «Rassurez-vous, c'est moi. N'ayez pas peur!» Puis il monta près d'eux dans la barque, et le vent tomba. Ils étaient en eux-mêmes extrêmement stupéfaits [et étonnés] car ils n'avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur était endurci. Après avoir traversé le lac, ils arrivèrent dans la région de Génésareth et y abordèrent. Dès qu'ils furent sortis de la barque, les gens reconnurent Jésus et parcoururent tous les environs; ils se mirent à apporter les malades sur des brancards là où ils apprenaient sa présence. Partout où il arrivait, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, on mettait les malades sur les places publiques et on le suppliait de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Tous ceux qui le touchaient étaient guéris.

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Marc 6:14-56 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Le roi Hérode entendit parler de Jésus, dont le nom était devenu célèbre, et il dit: Jean-Baptiste est ressuscité des morts, et c’est pour cela qu’il se fait par lui des miracles. D’autres disaient: C’est Élie. Et d’autres disaient: C’est un prophète comme l’un des prophètes. Mais Hérode, en apprenant cela, disait: Ce Jean que j’ai fait décapiter, c’est lui qui est ressuscité. Car Hérode lui-même avait fait arrêter Jean, et l’avait fait lier en prison, à cause d’Hérodias, femme de Philippe, son frère, parce qu’il l’avait épousée, et que Jean lui disait: Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère. Hérodias était irritée contre Jean, et voulait le faire mourir. Mais elle ne le pouvait; car Hérode craignait Jean, le connaissant pour un homme juste et saint; il le protégeait, et, après l’avoir entendu, il était souvent perplexe, et l’écoutait avec plaisir. Cependant, un jour propice arriva, lorsque Hérode, à l’anniversaire de sa naissance, donna un festin à ses grands, aux chefs militaires et aux principaux de la Galilée. La fille d’Hérodias entra dans la salle; elle dansa, et plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille: Demande-moi ce que tu voudras, et je te le donnerai. Il ajouta avec serment: Ce que tu me demanderas, je te le donnerai, fût-ce la moitié de mon royaume. Étant sortie, elle dit à sa mère: Que demanderai-je? Et sa mère répondit: La tête de Jean-Baptiste. Elle s’empressa de rentrer aussitôt vers le roi, et lui fit cette demande: Je veux que tu me donnes à l’instant, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste. Le roi fut attristé; mais, à cause de ses serments et des convives, il ne voulut pas lui faire un refus. Il envoya sur-le-champ un garde, avec ordre d’apporter la tête de Jean-Baptiste. Le garde alla décapiter Jean dans la prison, et apporta la tête sur un plat. Il la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Les disciples de Jean, ayant appris cela, vinrent prendre son corps, et le mirent dans un sépulcre. Les apôtres, s’étant rassemblés auprès de Jésus, lui racontèrent tout ce qu’ils avaient fait et tout ce qu’ils avaient enseigné. Jésus leur dit: Venez à l’écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. Car il y avait beaucoup d’allants et de venants, et ils n’avaient même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans une barque, pour aller à l’écart dans un lieu désert. Beaucoup de gens les virent s’en aller et les reconnurent, et de toutes les villes on accourut à pied et on les devança au lieu où ils se rendaient. Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont point de berger; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses. Comme l’heure était déjà avancée, ses disciples s’approchèrent de lui, et dirent: Ce lieu est désert, et l’heure est déjà avancée; renvoie-les, afin qu’ils aillent dans les campagnes et dans les villages des environs, pour s’acheter de quoi manger. Jésus leur répondit: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils lui dirent: Irions-nous acheter des pains pour deux cents deniers, et leur donnerions-nous à manger? Et il leur dit: Combien avez-vous de pains? Allez voir. Ils s’en assurèrent, et répondirent: Cinq, et deux poissons. Alors il leur commanda de les faire tous asseoir par groupes sur l’herbe verte, et ils s’assirent par rangées de cent et de cinquante. Il prit les cinq pains et les deux poissons et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains, et les donna aux disciples, afin qu’ils les distribuassent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins de morceaux de pain et de ce qui restait des poissons. Ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes. Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l’autre côté, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule. Quand il l’eut renvoyée, il s’en alla sur la montagne, pour prier. Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre. Il vit qu’ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. Quand ils le virent marcher sur la mer, ils crurent que c’était un fantôme, et ils poussèrent des cris; car ils le voyaient tous, et ils étaient troublés. Aussitôt Jésus leur parla, et leur dit: Rassurez-vous, c’est moi, n’ayez pas peur! Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d’étonnement; car ils n’avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur était endurci. Après avoir traversé la mer, ils vinrent dans le pays de Génésareth, et ils abordèrent. Quand ils furent sortis de la barque, les gens, ayant aussitôt reconnu Jésus, parcoururent tous les environs, et l’on se mit à apporter les malades sur des lits, partout où l’on apprenait qu’il était. En quelque lieu qu’il arrivât, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, on mettait les malades sur les places publiques, et on le priait de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchaient étaient guéris.

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Marc 6:14-56 Bible en français courant (BFC)

Or, le roi Hérode entendit parler de Jésus, car sa réputation s'était répandue partout. Certains disaient: «Jean-Baptiste est revenu d'entre les morts! C'est pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles.» Mais d'autres disaient: «C'est Élie.» D'autres encore disaient: «C'est un prophète, pareil à l'un des prophètes d'autrefois.» Quand Hérode entendit tout ce qui se racontait, il se dit: «C'est Jean-Baptiste! Je lui ai fait couper la tête, mais il est revenu à la vie!» En effet, Hérode avait donné l'ordre d'arrêter Jean et de le jeter en prison, enchaîné. C'était à cause d'Hérodiade, qu'Hérode avait épousée bien qu'elle fût la femme de son frère Philippe. Car Jean disait à Hérode: «Il ne t'est pas permis de prendre la femme de ton frère!» Hérodiade était remplie de haine contre Jean et voulait le faire exécuter, mais elle ne le pouvait pas. En effet, Hérode craignait Jean, car il savait que c'était un homme juste et saint, et il le protégeait. Quand il l'écoutait, il était très embarrassé; pourtant il aimait l'écouter. Cependant, une occasion favorable se présenta pour Hérodiade le jour de l'anniversaire d'Hérode. Celui-ci donna un banquet aux membres de son gouvernement, aux chefs de l'armée et aux notables de Galilée. La fille d'Hérodiade entra dans la salle et dansa; elle plut à Hérode et à ses invités. Le roi dit alors à la jeune fille: «Demande-moi ce que tu voudras, et je te le donnerai.» Et il lui fit ce serment solennel: «Je jure de te donner ce que tu demanderas, même la moitié de mon royaume.» La jeune fille sortit et dit à sa mère: «Que dois-je demander?» Celle-ci répondit: «La tête de Jean-Baptiste.» La jeune fille se hâta de retourner auprès du roi et lui fit cette demande: «Je veux que tu me donnes tout de suite la tête de Jean-Baptiste sur un plat!» Le roi devint tout triste; mais il ne voulut pas lui opposer un refus, à cause des serments qu'il avait faits devant ses invités. Il envoya donc immédiatement un soldat de sa garde, avec l'ordre d'apporter la tête de Jean-Baptiste. Le soldat se rendit à la prison et coupa la tête de Jean. Puis il apporta la tête sur un plat et la donna à la jeune fille, et celle-ci la donna à sa mère. Quand les disciples de Jean apprirent la nouvelle, ils vinrent prendre son corps et le mirent dans un tombeau. Les apôtres revinrent auprès de Jésus et lui racontèrent tout ce qu'ils avaient fait et enseigné. Cependant, les gens qui allaient et venaient étaient si nombreux que Jésus et ses disciples n'avaient même pas le temps de manger. C'est pourquoi il leur dit: «Venez avec moi dans un endroit isolé pour vous reposer un moment.» Ils partirent donc dans la barque, seuls, vers un endroit isolé. Mais beaucoup de gens les virent s'éloigner et comprirent où ils allaient; ils accoururent alors de toutes les localités voisines et arrivèrent à pied à cet endroit avant Jésus et ses disciples. Quand Jésus sortit de la barque, il vit cette grande foule; son cœur fut rempli de pitié pour ces gens, parce qu'ils ressemblaient à un troupeau sans berger. Et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses. Il était déjà tard, lorsque les disciples de Jésus s'approchèrent de lui et lui dirent: «Il est déjà tard et cet endroit est isolé. Renvoie ces gens pour qu'ils aillent dans les fermes et les villages des environs acheter de quoi manger.» Jésus leur répondit: «Donnez-leur vous-mêmes à manger!» Mais ils lui demandèrent: «Voudrais-tu que nous allions dépenser deux cents pièces d'argent pour acheter du pain et leur donner à manger?» Jésus leur dit: «Combien avez-vous de pains? Allez voir.» Ils se renseignèrent et lui dirent: «Nous avons cinq pains, et aussi deux poissons.» Alors, Jésus leur donna l'ordre de faire asseoir tout le monde, par groupes, sur l'herbe verte. Les gens s'assirent en rangs de cent et de cinquante. Puis Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et remercia Dieu. Il rompit les pains et les donna aux disciples pour qu'ils les distribuent aux gens. Il partagea aussi les deux poissons entre eux tous. Chacun mangea à sa faim. Les disciples emportèrent les morceaux de pain et de poisson qui restaient, de quoi remplir douze corbeilles. Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes. Aussitôt après, Jésus fit monter ses disciples dans la barque pour qu'ils passent avant lui de l'autre côté du lac, vers la ville de Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule. Après l'avoir congédiée, il s'en alla sur une colline pour prier. Quand le soir fut venu, la barque était au milieu du lac et Jésus était seul à terre. Il vit que ses disciples avaient beaucoup de peine à ramer, parce que le vent soufflait contre eux; alors, tard dans la nuit, il se dirigea vers eux en marchant sur l'eau, et il allait les dépasser. Quand ils le virent marcher sur l'eau, ils crurent que c'était un fantôme et poussèrent des cris. En effet, tous le voyaient et étaient terrifiés. Mais aussitôt, il leur parla: «Courage! leur dit-il. C'est moi; n'ayez pas peur!» Puis il monta dans la barque, auprès d'eux, et le vent tomba. Les disciples étaient remplis d'un étonnement extrême, car ils n'avaient pas compris le miracle des pains: leur intelligence était incapable d'en saisir le sens. Ils achevèrent la traversée du lac et touchèrent terre dans la région de Génésareth. Ils sortirent de la barque et, aussitôt, on reconnut Jésus. Les gens coururent alors dans toute la région et se mirent à lui apporter les malades sur leurs nattes, là où ils entendaient dire qu'il était. Partout où Jésus allait, dans les villes, les villages ou les fermes, les gens venaient mettre leurs malades sur les places publiques et le suppliaient de les laisser toucher au moins le bord de son manteau; tous ceux qui le touchaient étaient guéris.

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