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Luc 9:37-62

Luc 9:37-62 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Le jour suivant, Jésus et les trois disciples descendent de la montagne. Une grande foule vient à la rencontre de Jésus. Dans la foule, un homme crie : « Maître, s’il te plaît, occupe-toi de mon fils ! C’est mon seul enfant ! Souvent, un esprit le saisit et, tout à coup, il le fait crier, il le secoue très fort, et de la salive sort de la bouche de l’enfant. L’esprit lui fait beaucoup de mal et il le quitte difficilement. J’ai demandé à tes disciples de chasser cet esprit, mais ils n’ont pas été capables de le faire. » Jésus dit : « Vous, les gens d’aujourd’hui, vous n’avez pas la foi et vous faites le mal. Je vais rester avec vous et vous supporter combien de temps encore ? » Ensuite, Jésus dit à l’homme : « Amène ton fils ici ! » Pendant que l’enfant arrive, l’esprit mauvais le jette par terre et le secoue très fort. Mais Jésus menace l’esprit mauvais, il guérit l’enfant et le rend à son père. Tous les gens sont très étonnés. Ils disent : « Vraiment, Dieu est grand ! » Tous admirent tout ce que Jésus fait. Alors il dit à ses disciples : « Ouvrez vos oreilles pour retenir ce que je vais vous dire : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. » Mais les disciples ne comprennent pas cette parole, elle n’est pas claire pour eux, alors ils ne voient pas ce qu’elle veut dire. Et ils n’osent pas demander à Jésus : « Qu’est-ce que tu as voulu dire ? » Les disciples discutent entre eux. Ils se demandent : « Parmi nous, qui est le plus important ? » Jésus sait qu’ils discutent de cela. Alors il prend un enfant, il le met à côté de lui et il dit à ses disciples : « Si quelqu’un reçoit cet enfant à cause de moi, c’est moi qu’il reçoit. Et la personne qui me reçoit, reçoit aussi celui qui m’a envoyé. Oui, celui qui est le moins important parmi vous tous, voilà le plus important ! » Alors Jean dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un qui chasse les esprits mauvais en ton nom. Nous avons voulu l’empêcher de faire cela, parce qu’il ne fait pas partie de notre groupe. » Jésus répond à Jean : « Ne l’empêchez pas. En effet, celui qui n’est pas contre vous est pour vous. » Le moment approche où Jésus doit quitter ce monde. Alors il décide avec assurance de prendre la route de Jérusalem. Il envoie des messagers devant lui. Les messagers partent, et ils entrent dans un village de Samarie pour préparer la venue de Jésus. Mais les habitants ne veulent pas le recevoir parce qu’il marche vers Jérusalem. En voyant cela, les disciples Jacques et Jean disent à Jésus : « Seigneur, si tu veux, nous allons commander au feu de descendre du ciel et de détruire ces gens-là ! » Mais Jésus se retourne vers eux, il leur fait des reproches. Et ils partent vers un autre village. Ils sont en route, et quelqu’un vient dire à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui répond : « Les renards ont des trous pour s’abriter, et les oiseaux ont des nids. Mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit pour se reposer. » Jésus dit à quelqu’un d’autre : « Suis-moi ! » Mais l’homme répond : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Jésus lui dit : « Laisse les morts enterrer leurs morts ! Toi, va annoncer le Royaume de Dieu ! » Quelqu’un d’autre encore dit à Jésus : « Seigneur, je vais te suivre, mais d’abord, permets-moi d’aller dire adieu à ma famille. » Jésus lui dit : « Celui qui commence à labourer et qui regarde en arrière, celui-là n’est pas capable de travailler pour le Royaume de Dieu. »

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Luc 9:37-62 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Le lendemain, comme ils descendaient de la montagne, une grande foule vint à la rencontre de Jésus. Du milieu de cette foule, un homme s’écria : Maître, je t’en supplie : regarde mon fils ! C’est mon enfant unique. Un esprit s’empare de lui, le fait crier tout à coup, l’agite convulsivement et le fait baver ; et il ne le quitte que difficilement, en le laissant tout meurtri. J’ai prié tes disciples de le chasser, mais ils n’y ont pas réussi. Jésus s’exclama alors : Gens incrédules et infidèles à Dieu ! Jusqu’à quand devrai-je encore rester avec vous et vous supporter ? Puis, s’adressant à l’homme : Amène ton fils ici ! Pendant que l’enfant s’approchait, le démon le jeta par terre et l’agita de convulsions. Jésus commanda avec sévérité à l’esprit mauvais de sortir, il guérit le jeune garçon et le rendit à son père. Tous furent bouleversés devant la grandeur de Dieu. Alors que chacun s’émerveillait encore de tout ce que Jésus faisait, il dit à ses disciples : Retenez bien ce que je vais vous dire maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole. Son sens leur était caché pour qu’ils ne la saisissent pas. Et ils avaient peur de demander des explications à Jésus. Il s’éleva entre eux une discussion : il s’agissait de savoir lequel était le plus grand parmi eux. Jésus, qui connaissait les pensées qu’ils avaient dans leur cœur, prit un petit enfant par la main, le plaça à côté de lui et leur dit : Celui qui accueille cet enfant en mon nom m’accueille moi-même, et celui qui m’accueille, accueille aussi celui qui m’a envoyé. Car celui qui est le plus petit parmi vous, c’est celui-là qui est grand. Jean prit la parole et dit : Maître, nous avons vu quelqu’un qui chassait les démons en ton nom, et nous lui avons dit de ne plus le faire, parce qu’il ne te suit pas avec nous. – Ne l’en empêchez pas, lui répondit Jésus, car celui qui n’est pas contre vous est pour vous. Lorsque le temps approcha où Jésus devait être enlevé de ce monde, il décida de manière résolue de se rendre à Jérusalem. Il envoya devant lui des messagers. En cours de route, ils entrèrent dans un village de la Samarie pour lui préparer un logement. Mais les Samaritains lui refusèrent l’hospitalité, parce qu’il se rendait à Jérusalem. En voyant cela, ses disciples Jacques et Jean s’écrièrent : Seigneur, veux-tu que nous commandions à la foudre de tomber du ciel sur ces gens-là, pour les réduire en cendres  ? Mais Jésus, se tournant vers eux, les reprit sévèrement : [Vous ne savez pas quel esprit vous inspire de telles pensées ! Le Fils de l’homme n’est pas venu pour faire mourir les hommes, mais pour les sauver.] Ils se rendirent alors à un autre village. Pendant qu’ils étaient en chemin, un homme vint dire à Jésus : Je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui répondit : Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête. Jésus dit à un autre : Suis-moi ! Mais cet homme lui dit : Seigneur, permets que j’aille d’abord enterrer mon père. Jésus lui répondit : Laisse à ceux qui sont morts le soin d’enterrer leurs morts. Quant à toi, va proclamer le royaume de Dieu ! Un autre encore lui dit : Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d’abord de faire mes adieux à ma famille. Jésus lui répondit : Celui qui regarde derrière lui au moment où il se met à labourer avec sa charrue n’est pas prêt pour le royaume de Dieu.

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Luc 9:37-62 Bible Segond 21 (S21)

Le lendemain, lorsqu'ils furent descendus de la montagne, une grande foule vint à la rencontre de Jésus. Alors, du milieu de la foule, un homme s'écria: «Maître, je t'en prie, jette les regards sur mon fils, car c'est mon fils unique. Un esprit s’empare de lui et tout à coup il pousse des cris; l'esprit le secoue violemment, le fait écumer et le quitte à grand-peine, après l'avoir tout brisé. J'ai prié tes disciples de le chasser et ils n'ont pas pu.» «Génération incrédule et perverse, répondit Jésus, jusqu'à quand serai-je avec vous et devrai-je vous supporter? Amène ton fils ici.» Tandis que l'enfant s'approchait, le démon le jeta par terre et le secoua violemment, mais Jésus menaça l'esprit impur, guérit l'enfant et le rendit à son père. Tous furent frappés par la grandeur de Dieu. Alors que chacun s’émerveillait de tout ce que faisait Jésus, il dit à ses disciples: «Quant à vous, écoutez bien ceci: le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes.» Cependant, ils ne comprenaient pas cette parole; elle était voilée pour eux afin qu'ils n'en saisissent pas le sens, et ils avaient peur de l'interroger à ce sujet. Ils eurent une discussion entre eux pour savoir lequel parmi eux était le plus grand. Jésus connaissait la pensée de leur cœur; il prit un petit enfant, le plaça près de lui et leur dit: «Celui qui accueille en mon nom ce petit enfant, c’est moi-même qu’il accueille, et celui qui m’accueille accueille celui qui m'a envoyé. En effet, celui qui est le plus petit parmi vous tous, c'est celui-là qui est grand.» Jean prit la parole et dit: «Maître, nous avons vu quelqu'un chasser des démons en ton nom et nous l'en avons empêché, parce qu'il ne nous suit pas.» «Ne l'en empêchez pas, lui répondit Jésus, car celui qui n'est pas contre nous est pour nous.» Lorsque approchèrent les jours où il devait être enlevé du monde, Jésus prit la décision de se rendre à Jérusalem. Il envoya devant lui des messagers qui se mirent en route et entrèrent dans un village samaritain pour lui préparer un logement. Mais on refusa de l’accueillir parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, ses disciples Jacques et Jean dirent: «Seigneur, veux-tu que nous ordonnions au feu de descendre du ciel et de les consumer [comme l’a fait Elie]?» Jésus se tourna vers eux et leur adressa des reproches [en disant: «Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes animés. En effet, le Fils de l'homme n'est pas venu pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver.»] Et ils allèrent dans un autre village. Pendant qu'ils étaient en chemin, un homme lui dit: «[Seigneur,] je te suivrai partout où tu iras.» Jésus lui répondit: «Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l'homme n'a pas un endroit où il puisse reposer sa tête.» Il dit à un autre: «Suis-moi.» Il répondit: «Seigneur, permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père.» Mais Jésus lui dit: «Laisse les morts enterrer leurs morts et toi, va annoncer le royaume de Dieu.» Un autre dit: «Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d'aller d'abord faire mes adieux à ceux de ma maison.» Jésus lui répondit: «Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu.»

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Luc 9:37-62 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Le lendemain, lorsqu’ils furent descendus de la montagne, une grande foule vint au-devant de Jésus. Et voici, du milieu de la foule un homme s’écria: Maître, je t’en prie, porte les regards sur mon fils, car c’est mon fils unique. Un esprit le saisit, et aussitôt il pousse des cris; et l’esprit l’agite avec violence, le fait écumer, et a de la peine à se retirer de lui, après l’avoir tout brisé. J’ai prié tes disciples de le chasser, et ils n’ont pas pu. Race incrédule et perverse, répondit Jésus, jusqu’à quand serai-je avec vous, et vous supporterai-je? Amène ici ton fils. Comme il approchait, le démon le jeta par terre, et l’agita avec violence. Mais Jésus menaça l’esprit impur, guérit l’enfant, et le rendit à son père. Et tous furent frappés de la grandeur de Dieu. Tandis que chacun était dans l’admiration de tout ce que faisait Jésus, il dit à ses disciples: Pour vous, écoutez bien ceci: Le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes. Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole; elle était voilée pour eux, afin qu’ils n’en eussent pas le sens; et ils craignaient de l’interroger à ce sujet. Or, une pensée leur vint à l’esprit, savoir lequel d’entre eux était le plus grand. Jésus, voyant la pensée de leur cœur, prit un petit enfant, le plaça près de lui, et leur dit: Quiconque reçoit en mon nom ce petit enfant me reçoit moi-même; et quiconque me reçoit reçoit celui qui m’a envoyé. Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c’est celui-là qui est grand. Jean prit la parole, et dit: Maître, nous avons vu un homme qui chasse des démons en ton nom; et nous l’en avons empêché, parce qu’il ne nous suit pas. Ne l’en empêchez pas, lui répondit Jésus; car qui n’est pas contre vous est pour vous. Lorsque le temps où il devait être enlevé du monde approcha, Jésus prit la résolution de se rendre à Jérusalem. Il envoya devant lui des messagers, qui se mirent en route et entrèrent dans un bourg des Samaritains, pour lui préparer un logement. Mais on ne le reçut pas, parce qu’il se dirigeait sur Jérusalem. Les disciples Jacques et Jean, voyant cela, dirent: Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume? Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda, disant: Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés. Car le Fils de l’homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver. Et ils allèrent dans un autre bourg. Pendant qu’ils étaient en chemin, un homme lui dit: Seigneur, je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui répondit: Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids: mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où il puisse reposer sa tête. Il dit à un autre: Suis-moi. Et il répondit: Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père. Mais Jésus lui dit: Laisse les morts ensevelir leurs morts; et toi, va annoncer le royaume de Dieu. Un autre dit: Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d’aller d’abord prendre congé de ceux de ma maison. Jésus lui répondit: Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu.

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Luc 9:37-62 Bible J.N. Darby (JND)

Et il arriva, le jour suivant, quand ils furent descendus de la montagne, qu’une grande foule vint à sa rencontre. Et voici, un homme de la foule s’écria, disant : Maître, je te supplie, jette les yeux sur mon fils, car il est mon unique ; et voici, un esprit le saisit ; et soudain il crie ; et il le déchire, en le faisant écumer ; et c’est à peine s’il se retire de lui après l’avoir broyé ; et j’ai supplié tes disciples de le chasser, et ils n’ont pas pu. Et Jésus, répondant, dit : Ô génération incrédule et perverse, jusques à quand serai-je avec vous et vous supporterai-je ? Amène ici ton fils. Et encore, comme il approchait, le démon le renversa et le tourmenta violemment ; mais Jésus tança l’esprit immonde, et guérit l’enfant, et le rendit à son père. Et tous furent étonnés de la grandeur de DIEU. Et comme tous s’étonnaient de tout ce que Jésus faisait, il dit à ses disciples : Vous, gardez bien ces paroles que vous avez entendues, car le fils de l’homme va être livré entre les mains des hommes. Mais ils ne comprirent pas cette parole, et elle leur était cachée, en sorte qu’ils ne la saisissaient pas ; et ils craignaient de l’interroger touchant cette parole. Et il s’éleva au milieu d’eux une question, [à savoir] lequel d’entre eux serait le plus grand. Mais Jésus, voyant la pensée de leur cœur, prit un petit enfant, et le plaça auprès de lui ; et il leur dit : Quiconque recevra ce petit enfant en mon nom, me reçoit ; et quiconque me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c’est celui-là qui est grand. Et Jean, répondant, dit : Maître, nous avons vu quelqu’un qui chassait des démons en ton nom, et nous le lui avons défendu, parce qu’il ne [te] suit pas avec nous. Et Jésus lui dit : Ne le lui défendez pas, car celui qui n’est pas contre vous est pour vous. Or il arriva, comme les jours de son assomption s’accomplissaient, qu’il dressa sa face résolument pour aller à Jérusalem ; et il envoya devant sa face des messagers. Et s’en étant allés, ils entrèrent dans un village de Samaritains pour lui préparer [un logis] ; et ils ne le reçurent point, parce que sa face était tournée vers Jérusalem. Et ses disciples, Jacques et Jean, voyant cela, dirent : Seigneur, veux-tu que nous disions que le feu descende du ciel et les consume, comme aussi fit Élie ? Et, se tournant, il les censura fortement [et dit : Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés] ! Et ils s’en allèrent à un autre village. Et il arriva, comme ils allaient par le chemin, qu’un certain homme lui dit : Seigneur, je te suivrai où que tu ailles. Et Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des demeures ; mais le fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Et il dit à un autre : Suis-moi ; – et il dit : Seigneur, permets-moi d’aller premièrement ensevelir mon père. Et Jésus lui dit : Laisse les morts ensevelir leurs morts ; mais toi, va et annonce le royaume de DIEU. Et un autre aussi dit : Je te suivrai, Seigneur ; mais permets-moi de prendre premièrement congé de ceux qui sont dans ma maison. Et Jésus lui dit : Nul qui a mis la main à la charrue et qui regarde en arrière, n’est propre pour le royaume de DIEU.

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Luc 9:37-62 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Le lendemain, lorsqu'ils furent descendus de la montagne, une grande foule vint au-devant de Jésus. Et voici, du milieu de la foule un homme s'écria: Maître, je t'en prie, porte les regards sur mon fils, car c'est mon fils unique. Un esprit le saisit, et aussitôt il pousse des cris; et l'esprit l'agite avec violence, le fait écumer, et a de la peine à se retirer de lui, après l'avoir tout brisé. J'ai prié tes disciples de le chasser, et ils n'ont pas pu. Race incrédule et perverse, répondit Jésus, jusqu'à quand serai-je avec vous, et vous supporterai-je? Amène ici ton fils. Comme il approchait, le démon le jeta par terre, et l'agita avec violence. Mais Jésus menaça l'esprit impur, guérit l'enfant, et le rendit à son père. Et tous furent frappés de la grandeur de Dieu. Tandis que chacun était dans l'admiration de tout ce que faisait Jésus, il dit à ses disciples: Pour vous, écoutez bien ceci: Le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes. Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole; elle était voilée pour eux, afin qu'ils n'en aient pas le sens; et ils craignaient de l'interroger à ce sujet. Or, une pensée leur vint à l'esprit, savoir lequel d'entre eux était le plus grand. Jésus, voyant la pensée de leur cœur, prit un petit enfant, le plaça près de lui, et leur dit: Quiconque reçoit en mon nom ce petit enfant me reçoit moi-même; et quiconque me reçoit reçoit celui qui m'a envoyé. Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c'est celui-là qui est grand. Jean prit la parole, et dit: Maître, nous avons vu un homme qui chasse des démons en ton nom; et nous l'en avons empêché, parce qu'il ne nous suit pas. Ne l'en empêchez pas, lui répondit Jésus; car qui n'est pas contre vous est pour vous. Lorsque le temps où il devait être enlevé du monde approcha, Jésus prit la résolution de se rendre à Jérusalem. Il envoya devant lui des messagers, qui se mirent en route et entrèrent dans un bourg des Samaritains, pour lui préparer un logement. Mais on ne le reçut pas, parce qu'il se dirigeait sur Jérusalem. Les disciples Jacques et Jean, voyant cela, dirent: Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume? Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda, [disant: Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés. Car le Fils de l'homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver]. Et ils allèrent dans un autre bourg. Pendant qu'ils étaient en chemin, un homme lui dit: Seigneur, je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui répondit: Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l'homme n'a pas un lieu où il puisse reposer sa tête. Il dit à un autre: Suis-moi. Et il répondit: Seigneur, permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon père. Mais Jésus lui dit: Laisse les morts ensevelir leurs morts; et toi, va annoncer le royaume de Dieu. Un autre dit: Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d'aller d'abord prendre congé de ceux de ma maison. Jésus lui répondit: Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n'est pas propre au royaume de Dieu.

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Luc 9:37-62 Bible en français courant (BFC)

Le jour suivant, ils descendirent de la montagne et une grande foule vint à la rencontre de Jésus. De la foule un homme se mit à crier: «Maître, je t'en prie, jette un regard sur mon fils, mon fils unique! Un esprit le saisit, le fait crier tout à coup, le secoue avec violence et le fait écumer de la bouche; il le maltraite et ne le quitte que difficilement. J'ai prié tes disciples de chasser cet esprit, mais ils ne l'ont pas pu.» Jésus s'écria: «Gens mauvais et sans foi que vous êtes! Combien de temps encore devrai-je rester avec vous? Combien de temps encore devrai-je vous supporter? Amène ton fils ici.» Au moment où l'enfant approchait, l'esprit le jeta à terre et le secoua rudement. Mais Jésus menaça l'esprit mauvais, guérit l'enfant et le rendit à son père. Et tous étaient impressionnés par la grande puissance de Dieu. Comme chacun s'étonnait encore de tout ce que Jésus faisait, il dit à ses disciples: «Retenez bien ce que je vous affirme maintenant: Le Fils de l'homme va être livré entre les mains des hommes.» Mais ils ne comprenaient pas cette parole: son sens leur avait été caché afin qu'ils ne puissent pas le comprendre, et ils avaient peur d'interroger Jésus à ce sujet. Les disciples se mirent à discuter pour savoir lequel d'entre eux était le plus grand. Jésus se rendit compte de ce qu'ils pensaient. Il prit alors un enfant, le plaça auprès de lui, et leur dit: «Celui qui reçoit cet enfant par amour pour moi, me reçoit moi-même; et celui qui me reçoit, reçoit aussi celui qui m'a envoyé. Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c'est lui qui est le plus grand.» Jean prit la parole: «Maître, dit-il, nous avons vu un homme qui chassait les esprits mauvais en usant de ton nom et nous avons voulu l'en empêcher, parce qu'il n'appartient pas à notre groupe.» Mais Jésus lui répondit: «Ne l'en empêchez pas, car celui qui n'est pas contre vous est pour vous.» Lorsque le moment approcha où Jésus devait être enlevé au ciel, il décida fermement de se rendre à Jérusalem. Il envoya des messagers devant lui. Ceux-ci partirent et entrèrent dans un village de Samarie pour lui préparer tout le nécessaire. Mais les habitants refusèrent de le recevoir parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem. Quand les disciples Jacques et Jean apprirent cela, ils dirent: «Seigneur, veux-tu que nous commandions au feu de descendre du ciel et de les exterminer?» Jésus se tourna vers eux et leur fit des reproches. Et ils allèrent dans un autre village. Ils étaient en chemin, lorsqu'un homme dit à Jésus: «Je te suivrai partout où tu iras.» Jésus lui dit: «Les renards ont des terriers et les oiseaux ont des nids, mais le Fils de l'homme n'a pas un endroit où il puisse se coucher et se reposer.» Il dit à un autre homme: «Suis-moi.» Mais l'homme dit: «Maître, permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père.» Jésus lui répondit: «Laisse les morts enterrer leurs morts; et toi, va annoncer le Royaume de Dieu.» Un autre homme encore dit: «Je te suivrai, Maître, mais permets-moi d'aller d'abord dire adieu à ma famille.» Jésus lui déclara: «Celui qui se met à labourer puis regarde en arrière n'est d'aucune utilité pour le Royaume de Dieu.»

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