Qu’il fuie le mal ╵ et fasse ce qui est bien ;
qu’il recherche la paix ╵ avec ténacité,
car les yeux du Seigneur ╵ se tournent vers les justes :
son oreille est tendue ╵ pour écouter leur prière.
Mais le Seigneur s’oppose ╵ à ceux qui font le mal .
D’ailleurs, qui vous fera du mal si vous vous appliquez avec zèle à faire ce qui est bien ? Et même s’il vous arrivait de souffrir parce que vous faites ce qui est juste, vous seriez heureux. Ne craignez pas les hommes, ne vous laissez pas troubler. Dans votre cœur, reconnaissez le Seigneur – c’est-à-dire Christ – comme saint ; si l’on vous demande de justifier votre espérance, soyez toujours prêts à la défendre, avec humilité et respect, et veillez à garder votre conscience pure. Ainsi, ceux qui disent du mal de votre bonne conduite, qui découle de votre union à Christ, auront à rougir de leurs calomnies. Car il vaut mieux souffrir en faisant le bien, si telle est la volonté de Dieu, qu’en faisant le mal.
Christ lui-même a souffert la mort pour les péchés, une fois pour toutes. Lui l’innocent, il est mort pour des coupables, afin de vous conduire à Dieu. Il a été mis à mort dans son corps mais il a été ramené à la vie par l’Esprit.
C’est aussi par cet Esprit qu’il a proclamé sa victoire aux esprits célestes en prison, ceux qui autrefois s’étaient montrés rebelles, alors que Dieu faisait preuve de patience à l’époque où Noé construisait le bateau. Un petit nombre de personnes, huit en tout, y furent sauvées à travers l’eau. C’est ainsi que vous êtes sauvés maintenant, vous aussi : ces événements préfiguraient le baptême. Celui-ci ne consiste pas à laver les impuretés du corps, mais à s’engager envers Dieu avec une conscience pure. Tout cela est possible grâce à la résurrection de Jésus-Christ qui, depuis son ascension, siège à la droite de Dieu, et à qui les anges, les autorités et les puissances célestes sont soumis.